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ArcelorMittal Florange : craintes de fermeture définitive

ArcelorMittal Florange : craintes de fermeture définitive

 

Besson avait promis la reprise, en vain. ArcelorMittal subit évidemment la baisse de la demande (notamment de l’automobile) mais surtout relocalise ses lieux de production Les deux hauts fourneaux de Florange (Moselle) du leader mondial de l’acier ArcelorMittal resteront arrêtés six mois de plus, selon les syndicats à l’issue d’un comité central d’entreprise. Le premier haut fourneau (P3) de Florange est arrêté depuis un an et le deuxième (P6) depuis l’automne. La direction, qui confirmé son projet de prolongation de la suspension temporaire d’une partie des installations de Florange pour le second semestre 2012″, conditionne leur réouverture par une reprise économique en Europe, un marché sur lequel il n’y a pas de signe d’amélioration », tandis que « le quatrième trimestre est traditionnellement un trimestre plus faible ». La stratégie reste de se concentrer en Europe sur un nombre limité de sites. « Une logique purement financière selon la CFDT », pour qui « on achemine Florange vers une fermeture temporaire à durée indéterminée menaçant l’avenir du site ». François Hollande et le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg recevra lundi une intersyndicale. Le 24 février dernier, pendant la campagne électorale, François Hollande s’était rendu à Florange. Il avait, comme les syndicats, dénoncé lui aussi la logique financière de Mittal. « Florange produit le meilleur acier d’Europe. Si Mittal ne veut plus du site, c’est qu’il est animé par un intérêt financier alors qu’il s’est présenté comme un industriel », avait affirmé François Hollande, avant de s’engager en tant que député à déposer dès lundi un projet de loi obligeant les grandes firmes à céder des usines qu’elles s’apprêteraient à fermer. « Quel que soit mon avenir, comme président de la République soit comme député, je reprendrai ce texte », avait-il promis. Les salariés craignent un arrêt définitif de Florange. L’ancien ministre de l’Industrie Eric Besson avait assuré qu’ArcelorMittal s’était engagé à ne pas délocaliser l’activité du site.

 

Reconstruire une filière sidérurgique stratégique dans la perspective d’abandon de Florange par ArcelorMittal

Reconstruire une filière sidérurgique stratégique dans la perspective d’abandon de Florange par ArcelorMittal

 

La France a bradé sa filière sidérurgique, les centres de décision se trouvent pour l’essentiel à l’étranger. Le résultat d’une gestion calamiteuse, du corporatisme des ingénieurs des mines, d’un manque d’innovation. Mittal n’a pas repris de gaieté de cœur les usines, c’est le carnet de commandes qui l’intéressait. Aujourd’hui les sites de production sont progressivement abandonnés par Mittal, pas les clients. Le patron de Mittal vient d’annoncer qu’il n’y aura pas de reprise d’activité pour l’instant de Florange, en juin la décision pourrait même être de fermer définitivement. Dès lors la France doit reconstruire cette filière stratégique bêtement abandonnée. ArcelorMittal prendra une décision cet été sur l’éventuel redémarrage du site de Florange (Moselle), a déclaré mardi son directeur financier, Aditya Mittal, lors de l’assemblée générale des actionnaires du numéro un mondial de la sidérurgie. Les syndicalistes de Florange ont multiplié leurs appels en faveur d’une reprise de l’activité durant la campagne électorale. Ils réclament le rallumage des deux hauts-fourneaux qui conditionnent l’emploi de 550 des 2.750 salariés du site et le redémarrage de l’unité de « packaging », pratiquement à l’arrêt depuis l’automne. Un redémarrage des installations de Florange « dépendra des conditions économiques et nous prendrons une décision durant l’été de cette année. Nous avons donc encore quelques mois avant de prendre une décision », a déclaré Aditya Mittal. Henri Blaffart, vice-président d’ArcelorMittal Flat Carbone Europe, a de son côté indiqué que le site bénéficiait d’un investissement de 17 millions d’euros pour assurer son avenir. Sept millions sont notamment investis dans un nouveau gazomètre et huit millions dans un nouveau projet visant à permettre le développement de produits pour le marché automobile. Le directeur général d’Arcelor, Lakshmi Mittal, a également indiqué au cours de l’assemblée, anticiper une hausse de 4 à 4,5% de la consommation d’acier dans le monde cette année, en dépit d’une diminution de la demande en Europe.

ArcelorMittal Florange, les promesses étaient du vent ; pas de reprise de l’activité

ArcelorMittal Florange, les promesses étaient du vent ; pas de reprise de l’activité

 

Le Pdg d’ArcelorMittal n’est pas prêt à rouvrir les hauts fourneaux lorrains de Florange (Moselle). «Aujourd’hui, nous avons assez de capacités dans le groupe (…) sans utiliser Florange», a déclaré Lakshmi Mittal à l’occasion de l’assemblée générale du groupe, dont le siège est à Luxembourg. Il a toutefois rappelé que le groupe investissait 17 millions d’euros sur le site lorrain, rejetant l’idée d’une fermeture définitive. Arcelor explique par une demande en acier insuffisante la mise en veille depuis des mois de plusieurs hauts fourneaux européens, dont ceux de Florange. Le groupe a fermé définitivement deux hauts fourneaux à Liège (Belgique).  Mardi, une centaine de métallurgistes, essentiellement venus de Florange, ont manifesté à Luxembourg devant le siège d’ArcelorMittal, déclenchant régulièrement des détonations pour tenter de perturber l’assemblée générale. Henri Blaffart, vice-président pour les aciers plats en Europe, et Willie Smit, DRH, ont reçu une délégation des organisations syndicales  pendant l’assemblée générale. «Les installations de Florange qui sont temporairement à l’arrêt redémarreront dès que les conditions de marché le permettront», a déclaré Henri Blaffart à l’issue de sa rencontre avec les syndicats. «Nous savons tous que l’Europe connaît aujourd’hui une période de récession et qu’aucun redressement rapide n’est prévu à ce jour», a-t-il ajouté, assurant «veille(r) sur la situation de chacun des 500 salariés impactés». Les dirigeants d’ArcelorMittal ont affirmé mardi qu’ils continuaient à examiner l’évolution de la situation économique pour éventuellement décider d’une relance de hauts fourneaux. Concernant une relance des hauts fourneaux de Florange, le directeur financier, Aditya Mittal, a répété devant les actionnaires qu’«à ce jour, aucune décision n’a été prise» mais qu’une décision serait prise «pendant l’été». Le groupe avait indiqué qu’il ferait une réunion de suivi chaque trimestre pour réévaluer la situation de Florange.
 Lakshmi Mittal a affirmé, devant les actionnaires, que l’Europe demeurait très importante pour le groupe. «Nous allons continuer à investir et à maintenir nos actifs existants, à l’exception de ceux que nous jugeons non-stratégiques», a-t-il déclaré. Le groupe a légèrement revu à la baisse sa prévision de croissance de la consommation apparente d’acier dans le monde pour 2012, tablant désormais sur une hausse de 4% à 4,5%, alors qu’il tablait en février sur une hausse de 4,5% à 5%.  Le patron d’ArcelorMittal a par ailleurs défendu devant les actionnaires sa stratégie de développement de son activité minière, estimant qu’il n’y avait plus d’opportunité de croître dans l’industrie sidérurgique. «Nous allons continuer à investir dans les mines et maintenir nos actifs sidérurgiques», a déclaré le PDG du groupe, assurant que celui-ci ne perdait pas pour autant de parts de marché dans l’acier ni en Europe ni aux Etats-Unis.

ArcelorMittal: succès de la marche de l’acier

ArcelorMittal: succès de la marche de l’acier

Ils ont réussi leur pari, la campagne électorale n’as pas enterré le dossier de leur aciérie où 5000 salariés sont menacés ;  C’était pourtant l’objectif de Sarkozy qui a fait semblant de donner des perspectives de reprise de l’activité ; la direction D’ArcelorMittal, qui sait par ailleurs que Sarkozy est cuit politiquement, a refusé de s’engager sur cette reprise. Un gros caillou dans le soulier du candidat du peuple. La marche de l’acier est arrivée sous la Dame de fer. Tout un symbole. 17 salariés de l’aciérie Arcelor Mittal de Florange sont partis à pied de Lorraine le 28 mars, pour sensibiliser les Français à l’avenir de leur haut-fourneau. 320 kms plus tard, ils sont arrivés vendredi après-midi sous la Tour Eiffel, soutenus par plusieurs centaines de collègues venus eux, en bus – car plusieurs milliers d’emplois sont menacés si le site ferme. Un grand concert est prévu avec Zebda, Bernard Lavilliers et l’humoriste Didier Porte. . Le symbole de ces ouvriers d’ArcelorMittal, c’est Edouard Martin, délégué CFDT au verbe haut et tranchant. Portrait Ils sont fatigués, ont des ampoules au pied, mais ils sont arrivés Les 17 métallos d’Arcelor-Mittal partis de Florange, le 28 mars sont arrivés à Paris, après plus de 300 kilomètres. « Les sidés sont arrivés, on l’a fait », « l’acier lorrain vivra, les mecs », scandaient les métallos, partis le 28 mars de Lorraine.  Rudy Crestani, 61 ans, le plus âgé des marcheurs, en retraite après 43 ans passés à l’usine de Florange, a raconté « l’aventure humaine » vécue par les marcheurs.  « On a des ampoules aux pieds, on a mal partout, mais lorsqu’on veut, on peut », a-t-il dit, en reconnaissant « des moments difficiles » mais aussi « une histoire d’amitié ».    »Au long du parcours, les gens nous ont encouragés », a-t-il ajouté, en précisant que les marcheurs lorrains avaient été accueillis dans des gymnases et des salles de sport.   Chef d’équipe sur les hauts-fourneaux, Luis Freitas a confié « ressentir une fatigue musculaire ». « Mais on a la niaque, on continuera », a-t-il assuré.  Après plus de 300 kilomètres à pied pour « défendre leurs emplois auprès des populations », les marcheurs ont rendez-vous au Champ-de-Mars avec d’autres salariés de Florange et leurs familles. Un concert avec Bernard Lavilliers et Zebda était prévu à 19h. Il s’agit de la deuxième « montée » à Paris des protestataires d’ArcelorMittal en moins de deux semaines. Le 15 mars, ils avaient tenté de se rendre au QG de campagne de Nicolas Sarkozy dans le XVè arrondissement, où des échauffourées avec les forces de l’ordre avaient éclaté.

 

ArcelorMittal de Florange : fin de la marche devant la tout Eiffel

ArcelorMittal de Florange : fin de la marche devant la tout Eiffel

 

Des hauts fourneaux de Florange à la tour Eiffel, il leur aura fallu une semaine et demi de marche. Les métallos de l’aciérie ArcelorMittal de Florange (Moselle), partis à pied le 28 mars de Lorraine, sont arrivés vendredi après-midi sous la Tour Eiffel. Le point d’arrivée de «leur marche de l’acier» pour «défendre leurs emplois auprès des populations».

Les 17 marcheurs, syndiqués ou non, ont parcouru plus de 300 km et terminé symboliquement leur marche au pied de la «dame de fer», faite d’acier de Lorraine. «Les gars, c’est à qui ça?», ont-ils lancé en montrant la Tour Eiffel. «À nous», ont répondu dans un cri du coeur les centaines de salariés venus rejoindre les marcheurs.

Après avoir parcouru leur dernière étape, entre la place de la République et le Champ-de-Mars, les métallurgistes sont arrivés en formant un rang, se tenant par le bras, tous habillés d’un coupe-vent orange. Les autres salariés venus de Lorraine les ont ovationnés. Sur une pancarte, on pouvait lire «l’ombre de la mort de la sidérurgie, plus de 3.000 emplois perdus en Lorraine, au Luxembourg et en Belgique».

Un concert était prévu en début de soirée avec notamment Bernard Lavilliers. Selon la préfecture de police, 4 à 500 personnes étaient rassemblées au pied du podium. «Les sidés sont arrivés», «l’acier lorrain vivra», avaient scandé un peu plus tôt les marcheurs place de la République.

«Aventure humaine»

L’un d’eux, Rudy Crestani, retraité de Florange de 61 ans, a souligné «l’aventure humaine» vécue par les métallos. «L’idée était de nous battre pour sauver notre usine en danger et des milliers d’emplois. On a eu un vent de sympathie extraordinaire et on s’est rendu compte que notre combat dépassait largement les frontières de Florange, ce fleuron de l’industrie», a déclaré à l’AFP Edouard Martin, délégué CFDT.

«Beaucoup de Français se sont reconnus et ont dû se dire: «On est tous des ArcelorMittal en puissance», car bien que l’entreprise (…) soit compétitive, ça ne suffit même pas pour la maintenir en marche, puisque tous ces ayatollahs de la finance estiment que c’est toujours moins cher ailleurs», a-t-il dit. Les marcheurs ont dormi dans des gymnases, des salles de fêtes, reçu des encouragements d’anonymes.

Attaques de Nicolas Sarkozy

La précédente visite des métallos dans la capitale, mi-mars, avait donné lieu à des échauffourées avec les forces de l’ordre alors qu’ils voulaient se rendre devant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy. Depuis le président-candidat a mis en cause les responsables syndicaux de Florange, s’en prenant aux «permanents de la CFDT» qui «trahissent la confiance des salariés». «Les syndiqués ne seraient pas des ouvriers à part entière?, a rétorqué vendredi Édouard Martin.

Pour Alain Gatti (CFDT), «le mouvement a été hyper-responsable» contrairement à ce qu’a laissé entendre Nicolas Sarkozy en accusant les responsables syndicaux CGT et CFDT d’être «venus (l)’insulter et essayer de casser (son) siège de campagne».

En engageant leur bras de fer fin février pour préserver le maintien du site et les quelque 2.500 CDI, dont plusieurs centaines sont aujourd’hui en chômage partiel, les syndicats avaient promis de faire de Florange «le cauchemar du gouvernement» si les deux hauts-fourneaux de l’aciérie, en sommeil depuis plusieurs mois, n’étaient pas remis rapidement en route.

Cette mise en veille, «l’arrêt de mort du site» selon eux, n’est que temporaire assure ArcelorMittal et due à la demande mondiale d’acier en berne. Après «les promesses non tenues» de Nicolas Sarkozy en 2008 à Gandrange -site industriel voisin finalement fermé en 2009-, Florange est devenu un terrain d’affrontement politique, impliquant aussi les représentants syndicaux.

Les ArcelorMittal de Florange à Paris

Les ArcelorMittal de Florange à Paris

 

Depuis le 20 février, les ouvriers de l’usine ArcelorMittal de Florange ont entamé un mouvement de contestation.  Ils sont une vingtaine à avoir quitté la Lorraine pour Paris il y a une semaine. Ces ouvriers de l’aciérie d’ArcelorMittal de Florange en Moselle doivent arriver vendredi à Paris. Leur usine est menacée de fermeture mais ils sont déterminés à tout faire pour défendre leurs emplois. Tous portent un survêtement bleu frappé d’un slogan : « L’acier lorrain vivra ». Un des ouvriers : « Le moral est d’acier. Pour moi, c’est plus dur d’être au chômage que de marcher jusqu’à Paris » Des ampoules, une tendinite pour certains. Les 340 kilomètres n’ont pas de quoi briser le moral de ces ouvriers. Ils se dirigent avec détermination vers la capitale. Les travailleurs d’ArcelorMittal ont passé la nuit à Trilport près de Meaux en Seine-et-Marne. Comme une étape cycliste, ils vont participer jeudi à leur avant-dernière étape qui les mènera jusqu’à Bobigny.  Vendredi, ils seront rassemblés au pied de la Tour Eiffel, toujours pour défendre leurs emplois. « La marche de l’acier » sera fêtée en musique avec un grand concert. Zebda, Bernard Lavilliers et l’humoriste Didier Porte y participeront.

En s’attaquant à la CFDT, Sarkozy a signé son arrêt de mort politique

En s’attaquant à la CFDT, Sarkozy a signé son arrêt de mort politique

Sarkozy vient de commettre une erreur de plus cette fois fatale en s’attaquant à la CFDT et derrière en fait aux salariés menacés d’ArcelorMittal de Florange ; la CFDT va nécessairement régir avec force à cette insulte au syndicat. Sarkozy s’était déjà attaqué à la CGT ; cette fois, il vise un syndicat réformiste qui est sans doute le syndicat le plus ouvert à la discussion et au compromis. Cette affaire de Florange va lui coûter très cher. Il aurait évidemment voulu qu’on oublie pendant la campagne cette usine où 5OOO salariés sont menacés. Les promesses qu’i a faites ne sont que du venet puisque la direction d’ArcelorMittal refusé nettement de s’engager sur la moindre perspective de reprise de l’activité. Ce que vivent les salariés de Florange, c’est le drame de toute l’industrie française. On ne peut répondre aux légitimes inquiétudes par l’insulte et le mépris.  Les ponts sont donc coupés entre Nicolas Sarkozy et une partie des syndicats. Dans un entretien à trois quotidiens régionaux – l’Est Républicain, le Républicain Lorrain et Vosges Matin, le candidat président accuse des « permanents de la CFDT » d’avoir « trahi la confiance des salariés de Florange », une attaque qui fait suite aux critiques contre la CGT en mars, accusée de vouloir « jouer un rôle politique ». De fait, la CFDT et la CGT ne cachent plus leur anti-sarkozysme.  Interrogé par ces journaux sur « la colère qui monte à Florange », M. Sarkozy a répondu: « Ne mélangeons pas les ouvriers, inquiets et pour qui j’ai obtenu 17 millions d’euros d’investissement et les permanents de la CGT ou de la CFDT: deux millions d’euros de travaux sur la phase liquide réalisés immédiatement -ces travaux ont démarré-, 7 pour la cokerie, 8 millions pour l’usine de fabrication de produits pour l’automobile ». « C’est de l’investissement pour Florange ! Il est décidé. Si ces travaux n’avaient pas été engagés, c’était la certitude que les hauts fourneaux ne reprenaient pas », a ajouté le candidat sortant.   »Quant aux permanents de la CFDT » a-t-il ajouté, « ils trahissent la confiance des salariés. Ils sont venus m’insulter et essayer de casser mon siège de campagne. Ne confondons donc pas les salariés d’Arcelor-Mittal, que je ne laisserai pas tomber, et des syndicalistes qui trompent leurs adhérents en faisant de la politique au lieu de défendre l’intérêt des salariés ». Mi-mars, quelque 200 métallurgistes de l’aciérie de Florange étaient venus à Paris avec l’intention de se rendre devant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy où un important dispositif policier avait été déployé. De brèves échauffourées avaient alors éclaté avec les forces de l’ordre.

 

Après la CGT, Sarkozy cogne sur la CFDT

Après la CGT, Sarkozy cogne sur la CFDT

 

Le président-candidat  a accusé la CFDT d’avoir « trahi la confiance des salariés » à Florange. Des ouvriers de l’aciérie ArcelorMittal de Florange menacée de fermeture, en Moselle, ont entamé mercredi dernier une marche à pied, de la Lorraine à Paris pour « défendre leurs emplois auprès des populations ». Interrogé par les quotidiens régionaux l’Est Républicain, le Républicain Lorrain et Vosges Matin sur « la colère qui monte à Florange », Nicolas Sarkozy a rapidement pointé les syndicats. « Ne mélangeons pas les ouvriers, inquiets et pour qui j’ai obtenu 17 millions d’euros d’investissement et les permanents de la CGT ou de la CFDT : deux millions d’euros de travaux sur la phase liquide réalisés immédiatement -ces travaux ont démarré-, 7 pour la cokerie, 8 millions pour l’usine de fabrication de produits pour l’automobile », a-t-il répondu. Puis le candidat UMP est passé aux syndicalistes, avec un ton bien plus virulents. « Quant aux permanents de la CFDT » a-t-il ajouté, « ils trahissent la confiance des salariés. Ils sont venus m’insulter et essayer de casser mon siège de campagne. Ne confondons donc pas les salariés d’Arcelor-Mittal, que je ne laisserai pas tomber, et des syndicalistes qui trompent leurs adhérents en faisant de la politique au lieu de défendre l’intérêt des salariés ». Mi-mars, quelque 200 métallurgistes de l’aciérie mosellane étaient venus à Paris avec l’intention de se rendre devant le QG de campagne de Nicolas Sarkozy pour lui demander de faire le bilan de son action à Florange. Mais un important dispositif policier avait été déployé et de brèves échauffourées avaient alors éclaté avec les forces de l’ordre. Après un début de mandat placé sous le signe de l’étroite collaboration avec les organisations syndicales, Nicolas Sarkozy a décidé de s’en éloigner pour privilégier la stratégie d’un dialogue direct avec les électeurs, sans corps intermédiaires

ArcelorMittal- Florange : 350 km à pied pour défendre leur usine.

ArcelorMittal- Florange :  350 km à pied pour défendre leur usine.

Ils ont quitté mercredi à 9 heures leur usine, direction Paris. Une vingtaine de salariés d’ArcelorMital de Florange en Moselle, militants de la CFDT, de la CGT et de FO accompagnés de trois véhicules vont parcourir 350 km à pied entrecoupés de plusieurs étapes : Verdun, Châlons-en-Champagne, Epernay, Meaux et Bobigny. Les marcheurs qui ont troqué leur bleu de travail contre un survêtement et des baskets, s’arrêteront tout d’abord dans la soirée Landres, à 32 kilomètres du point de départ. Les marcheurs seront reçus par des élus locaux et la population. Mobilisés depuis cinq semaines, les salariés réclament le redémarrage de leurs deux hauts-fourneaux. Ils conditionnent l’emploi de 550 des 2.750 employés du site et sont éteints depuis juillet 2011 pour l’un, octobre de la même année pour le second. Edouard Martin, l’un des salarié explique au micro d’Europe 1 : »On fait des étapes tous les soirs dans des communes différentes. On va pour voir débattre avec les habitants pour expliquer notre combat. » L’objectif de leur marche est de gagner le soutien de plusieurs milliers de personnes, quelle que soit leur couleur politique. Et si quelques maires ont refusé d’accueillir ces salariés, ils sont nombreux à leur offrir de quoi se rafraîchir et s’alimenter. « Il y a des gens qui se mettent aux fenêtres et qui nous applaudissent », se réjouit une des marcheuses au micro d’Europe1. Leur arrivée est prévue le vendredi 6 avril , place du Trocadéro à Paris. Un concert en plein air animé par certains des artistes qui ont manifesté leur soutien aux derniers sidérurgistes lorrains, devrait clore leur mouvement. « Nous avons déjà l’autorisation de la mairie de Paris. Reste celle de la préfecture qui est suspendue aux questions de sécurité », a affirmé Frédéric Weber, de la CFDT. Le 15 mars dernier, les sidérurgistes étaient venus en autocar manifester dans la capitale, devant le siège de campagne de Nicolas Sarkozy. Ils avaient été chassés par les forces de l’ordre faisant usage de gaz lacrymogènes.

 

Sarkozy insulte les syndicats de Florange ArcelorMittal

Sarkozy insulte les syndicats de Florange ArcelorMittal

 

Faute de pouvoir relancer l’activité sur le site de Florange, Sarkozy s’en prend aux syndicats et les insultent ; Il aurait sans doute voulu qu’ils se taisent jusqu’aux élections et qu’on oublie ces 5000 salariés en quasi chômage. Dans un entretien à paraître lundi matin dans l’Est Républicain, le Républicain Lorrain et Vosges Matin, Nicolas Sarkozy s’en prend à la CFDT. Selon le candidat à la présidentielle, « les permanents » du syndicat ont « trahi la confiance des salariés » à Florange. Des propos « inadmissibles » pour la CFDT. Nicolas Sarkozy avait déjà critiqué la CGT. Cette fois ci le candidat s’en prend à la CFDT du site d’Arcelor Mittal de Florange. Depuis la mi-février, les métallos de l’aciérie de Moselle ont entamé un mouvement social. Ils craignent que les deux hauts-fourneaux de Florange, éteints en juillet et en octobre dernier, ne redémarrent jamais. Mi-mars, 200 métallurgistes étaient venus à Paris avec la volonté de se rendre au QG de campagne de Nicolas Sarkozy. Ils avaient été refoulés par les forces de l’ordre. Dans l’Est Républicain, le Républicain Lorrain et Vosges Matin, le candidat leur répond. Les « permanents de la CFDT trahissent la confiance des salariés. « Ils sont venus m’insulter et essayer de casser mon siège de campagne. » Et Nicolas Sarkozy de poursuivre : « Ne confondons donc pas les salariés d’Arcelor-Mittal, que je ne laisserai pas tomber, et des syndicalistes qui trompent leurs adhérents en faisant de la politique au lieu de défendre l’intérêt des salariés. » Joint par France Info, Jean-Marc Vécrin, délégué syndical CFDT chez Arcelor Mittal s’est dit « bouche-bée ». Selon lui, tous les salariés sont derrière les syndicats. Et de poursuivre : « C’est n’importe quoi, les bras m’en tombent. » Dans son interview, Nicolas Sarkozy évoque également son action pour Florange : « J’ai obtenu 17 millions d’euros d’investissement. Deux millions d’euros de travaux sur la phase liquide réalisés immédiatement -ces travaux ont démarré-, 7 pour la cokerie, 8 millions pour l’usine de fabrication de produits pour l’automobile ». Selon le candidat sortant : « C’est de l’investissement pour Florange ! Il est décidé. Si ces travaux n’avaient pas été engagés, c’était la certitude que les hauts fourneaux ne reprenaient pas. » Pour les syndicats, cette somme de 17 millions d’euros est insuffisante pour sauver les 5.000 emplois de Florange. Afin de défendre leurs intérêts, des salariés viennent d’entamer une marche pour aller de la Lorraine à Paris. Ils doivent arriver vendredi dans la capitale.




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