Archive pour le Tag 'chômage Espagne'

Chômage-Espagne : nouveau record à 26%

Chômage-Espagne : nouveau record à 26%

Le chômage a poursuivi sa hausse en Espagne en février, établissant un nouveau record à 5,04 millions de demandeurs d’emploi, a annoncé lundi le ministère de l’Emploi, alors que le pays est plongé dans la récession et soumis à un effort de rigueur sans précédent. La quatrième économie de la zone euro a enregistré en février 59.444 chômeurs de plus qu’en janvier (+1,19%) selon ces données, différentes du taux trimestriel servant de référence qui avait franchi un nouveau record historique, à 26,02%, à fin 2012.

 

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Espagne : chômage record à prés de 25% et 50% chez les jeunes

Espagne : chômage record à prés de 25% et 50% chez les jeunes

La cure d’austérité enfonce l’Espagne dans la récession et la crise financière. , Le taux de chômage fin mars atteignait 24% ‘(et près de 50% chez les jeunes), un record parmi tous les pays industrialisés.  Lundi, ce même institut confirmera l’entrée officielle de l’Espagne en récession, deux ans à peine après en être sortie. La Banque d’Espagne table sur un recul du PIB de 0,4% au premier trimestre par rapport au précédent, où il avait baissé de 0,3%.   »L’année 2012 va être très faible, en termes de consommation et d’emploi », note Alberto Roldan, analyste de la maison de courtage Inverseguros.  Les banques espagnoles, l’une des grandes sources d’inquiétudes des marchés, accumulaient dans leurs bilans pour 184 milliards d’euros d’actifs immobiliers problématiques fin 2011, ce qui représente 60% de leur portefeuille, a indiqué vendredi la Banque d’Espagne.  Les banques du pays ont sur les bras des crédits risquant de ne pas être remboursés, ainsi qu’un stock d’immeubles et de terrains saisis: ces actifs considérés comme « problématiques » –car à la valeur incertaine– représentaient déjà 176 milliards d’euros en juin 2011, et ce chiffre a donc encore augmenté.  L’Espagne vit « peut-être un des moments les plus difficiles pour son économie », a reconnu vendredi la porte-parole du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, lors de la conférence de presse après le Conseil des ministres.   »En ce moment, nous vivons peut-être un des moments les plus difficiles pour l’économie espagnole (…) mais si nous faisons tous ensemble des efforts, nous allons sortir de la crise », a-t-elle déclaré.  De son côté, le ministre du Budget Cristobal Montoro a admis que le pays vit « un moment d’extrême fragilité », prévoyant un PIB amputé de 1,7% en 2012, dont les deux premiers trimestres négatifs.  La Fondation des caisses d’épargne (Funcas), plus pessimiste, attend sept trimestres de baisse de l’activité (en incluant le dernier trimestre 2011), ce qui augure d’une sortie de récession au second semestre 2013.  Pour Commerzbank, l’Espagne sera le seul pays en zone euro encore dans le rouge en 2013, prévoyant -0,3%. Natixis prédit -0,5%.   »J’ai bien peur que Funcas ait raison », confie Juan José Toribio, professeur à l’IESE Business School de Madrid, et « les plus gros doutes ne concernent pas cette année, pour laquelle je pense que les prévisions du gouvernement sont bien faites, mais plutôt l’an prochain ».  Car 2013 « ne sera pas beaucoup plus simple » que 2012: « il faudra encore continuer avec l’ajustement budgétaire, avec encore les mêmes effets ».  Madrid veut réduire son déficit de 8,51% du PIB en 2011 à 5,3% en 2012 puis 3% en 2013, mais jeudi, Standard & Poor’s a clairement fait savoir qu’elle n’y croyait pas, en dégradant la note du pays de deux crans, à BBB+: elle prévoit 6,2% en 2012 puis 4,8% en 2013.   »Dans un environnement de contraction économique, et contrairement à nos prévisions précédentes, nous pensons que la trajectoire des finances publiques de l’Espagne va probablement se détériorer », a estimé l’agence.  Surtout, attention au « cercle vicieux », insiste M. Roldan: « Chaque euro que vous économisez est un euro qui ne va pas à la croissance ».  L’économiste en chef de HSBC, Stephen King, est du même avis. « La situation en Espagne est en train de se muer en situation à la grecque: la récession est tellement profonde que quand vous faites un pas en avant vers l’austérité, cela vous amène deux pas en arrière ».   »Le grand risque, c’est de tomber dans une spirale récessive », note Jesus Castillo, spécialiste de l’Europe du Sud chez Natixis.   »On a atteint les limites des politiques d’austérité menées à travers l’Europe: l’austérité à tout-va, comme on est en train de l’imposer en Espagne, en Italie, en Grèce, au Portugal, se traduit au final par moins de consommation, donc moins de TVA, plus de chômage, donc moins d’impôt sur le revenu », dit-il, tablant sur un chômage espagnol à 24,8% en 2013.  Il faudrait y ajouter d’ »autres mesures qui, d’une certaine manière, accompagnent la croissance économique ou, du moins, adoucissent la récession », relève M. Toribio.  Mais celles-ci « doivent être prises hors d’Espagne, par la BCE elle-même, avec une politique monétaire expansive », par exemple via un nouveau prêt avantageux aux banques ou en baissant son taux directeur.   »Il faudrait certainement un assouplissement des objectifs de réduction de déficit », ajoute M. Castillo, et « cela suppose, pour les pays en difficultés et qui ont du mal à se financer sur les marchés, une vraie politique (européenne) de soutien et d’aide au financement de leurs besoins ».

 




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