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Sondage Paris: Hidalgo, Dati ou Griveaux : le choix entre la peste et choléra

Sondage Paris: Hidalgo, Dati  ou Griveaux : le choix entre la peste et choléra

Il est clair que la ville de Paris, capitale de la France, mérite un grand maire. Ce n’est évidemment plus le cas depuis le départ de Bertrand Delanoë qui avait réussi à dépasser les clivages partisans est largement contribué à l’amélioration de l’image de marque internationale de Paris.  Avec Hidalgo, c’est le retour du gauchisme bobo coupé des réalités. L’intéressée paraît assez menacée pour les prochaines élections municipales de 2020. En fait d’après un sondage délabre Anne Hidalgo, le candidat de la république en marche et celui des républicains seraient dans un mouchoir de poche autour de 20 % chacun. Personne ne semble se détacher vraiment pour l’instant. Pas vraiment étonnant car il n’y a pas de quoi s’enthousiasmer avec la perspective d’un éventuel remplacement d’Hidalgo. En effet le candidat de la république en marche est Benjamin Griveaux qui vient de quitter le gouvernement ;  aussi charismatique qu’un huissier, aussi condescendant voire méprisant que Macron, Côté des républicains c’est la mondaine Rachida Dati qui semble émerger. Ce qu’il y a de pire en matière de superficialité aussi d’arrivisme. Il faut espérer que d’ici ces élections municipales d’autres candidats un peu plus rayonnants, un peu plus visionnaire émergeront. Pour l’instant, dans l’hypothèse où les trois seraient en lice, les scores seraient extrêmement serrés. Avec 22 % des intentions de vote, Anne Hidalgo ne devance que d’une très courte tête le candidat de La République en marche (21 %) et celle des Républicains (19,5 %). La socialiste se retrouve loin, très loin de son score du premier tour des municipales de 2014 où elle avait à l’époque recueilli 34,4 % des voix. Après un mandat marqué par les polémiques et l’apparition du mouvement macroniste, les cartes sont rebattues dans la capitale. Du côté de La République en marche, les résultats du sondage confortent la stature de favori de Benjamin Griveaux pour représenter le mouvement présidentiel. «Il apparaît comme le candidat légitime, soutenu par Emmanuel Macron. De fait, l’électorat macroniste se tourne vers lui», explique Bernard Sananès, PDG d’Elabe. Souvent présenté comme son principal adversaire interne, Mounir Mahjoubi arrive loin derrière. L’ancien secrétaire d’État au Numérique – qui a quitté le gouvernement en même temps que Griveaux – ne recueille que 14 % des intentions de vote face à Anne Hidalgo et Rachida Dati. Soit une perte de six points comparée à son adversaire direct… À LREM, la surprise vient en revanche du député de Paris, Cédric Villani. Le mathématicien, longtemps vu comme l’outsider derrière Mahjoubi et Griveaux, se rapproche du favori. Quand l’ancien porte-parole du gouvernement enregistre 21 % face à Anne Hidalgo et Rachida Dati, Cédric Villani recueille, lui, 20 % des intentions de vote. «Il mord dans l’électorat de gauche et écologiste, ce que ne parvient pas à faire Benjamin Griveaux», note Bernard Sananès.

Des choix technologiques approximatifs faute d’approche scientifiques

Des  choix technologiques approximatifs faute d’approche scientifiques

Retour à l’analyse pertinente pour  Gérard Kafadaroff, ingénieur agronome, et Jean-Pierre Riou, chroniqueur indépendant sur l’énergie, membres du collectif Science-Technologies-Actions (*) qui regrettent  que les scientifiques soient si peu écoutés au profit de militants souvent ignorants. (Sur la Tribune)

 

« L’accès sans précédent au savoir et à l’information, semble paradoxalement impuissant à impulser un comportement rationnel promu par les philosophes des Lumières. Dans une société imprégnée de technologie, les scientifiques sont peu consultés, voire marginalisés par les décideurs politiques et les influenceurs d’opinion formés le plus souvent aux sciences humaines et réfractaires à la pensée scientifique. Le champ est libre pour les gourous, marchands de peurs et autres oracles médiatiques en délicatesse avec la réalité factuelle. Les fausses informations martelées par des groupes militants et reprises par des médias deviennent vite vérités, contribuant à manipuler l’opinion. Il en résulte des choix de société aberrants et incohérents rarement dénoncés par les esprits les plus éclairés. L’actualité nous fournit d’affligeants exemples, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie.

La génétique suspecte !

Les OGM présentés dès l’origine, et sans bien savoir pourquoi, comme des plantes dangereuses pour la santé et l’environnement par l’écologisme ont finalement été interdits en France, sans aucune justification scientifique et contre l’avis des agences de sécurité. Pire, la mention « sans OGM » est même devenue un outil marketing de la grande distribution alimentaire pour rassurer les consommateurs.

Et pourtant, en 2017, les OGM étaient cultivés dans 24 pays par 18 millions d’agriculteurs (près de 20 fois le nombre d’agriculteurs français) sur une surface de 190 millions d’hectares (7 fois la surface agricole française). De 1996 à 2017, les surfaces annuelles cumulées d’OGM atteignent 2,3 milliards d’hectares ! Une adoption rapide et massive due aux avantages agronomiques, économiques, sanitaires et environnementaux qu’apportent les OGM et sans dommage ou accident prouvé durant 23 ans. Mais la France n’en a cure et a même interdit le seul OGM autorisé en Europe, un maïs génétiquement modifié résistant à deux insectes ravageurs, qui permet de supprimer des traitements insecticides et d’améliorer la qualité sanitaire du maïs (moins de mycotoxines cancérigènes). Les biotechnologies végétales offrent d’immenses perspectives à l’agriculture (résistance aux parasites, amélioration de la qualité nutritionnelle, débouchés industriels, tolérance à la sécheresse, etc.), mais la France, en pointe il y a 35 ans dans ce domaine, a perdu son savoir-faire et l’abandonne à d’autres pays agricoles dont elle dépendra à l’avenir.

La chimie mal-aimée !

Tout est chimie dans ce qui nous entoure mais l’utilisation d’intrants chimiques comme les engrais pour nourrir les plantes et surtout les produits phytopharmaceutiques (pesticides) pour les protéger, longtemps appréciés, sont aujourd’hui dénigrés et accusés sans discernement de nuire à l’environnement et à la santé.
L’agriculture biologique (AB) parée de toutes les vertus profite de cet engouement naïf pour le naturel. Plus chère pour le consommateur à cause de rendements plus faibles, elle est présentée comme l’alternative aux pesticides -alors qu’elle en utilise de façon significative- et que sont occultés les risques sanitaires de contaminants biologiques.

L’exemple du glyphosate est révélateur de la dérive irrationnelle de la société. Depuis quelques années, il est devenu une cible privilégiée des écologistes surtout depuis qu’il est utilisé, hors d’Europe, sur des plantes génétiquement modifiées tolérantes à cet herbicide, plantes rejetées aussi par les militants écolos. Très actifs, ces derniers sont parvenus à semer le doute sur le glyphosate dans la population avec l’appui de nombreux médias et de quelques lanceurs d’alerte peu scrupuleux. Le classement contesté du glyphosate «cancérogène probable » (comme la viande rouge) par le seul CIRC en mars 2015 a été une aubaine pour les opposants redoublant d’ardeur pour diaboliser le glyphosate, suivis en cela par les ministres de l’écologie Ségolène Royal et Nicolas Hulot. Mais aussi par le président Emmanuel Macron qui, dans un excès de zèle et de précipitation, a décidé, faisant fi des décisions européennes, de l’interdire en France dans 3 ans, pour récemment, face à la réalité, se déjuger quelque peu.

Et pourtant, ce désherbant, le plus étudié, reste autorisé et utilisé dans tous les pays du monde depuis 44 ans. Un exceptionnel retour d’expérience propre à rassurer les plus récalcitrants ! Il a largement fait la preuve de son intérêt agronomique, économique et de son bon profil toxicologique et écotoxicologique. Toutes les agences d’évaluation sanitaire, française, européennes et internationales, y compris l’OMS maison-mère du CIRC, ont confirmé qu’il n’est ni cancérigène, ni perturbateur endocrinien. Son interdiction, prise sous la pression du puissant lobby écologiste et sans en mesurer les conséquences, va se traduire par un retour du travail mécanique du sol plus cher et émetteur de CO2.

Pire, il entrave le développement des techniques agronomiques de conservation des sols (suppression du travail du sol et implantation d’un couvert végétal en interculture) qui permettent de développer une agriculture durable offrant réduction des coûts, amélioration de la fertilité des sols et réduction des émissions de CO2 grâce à la séquestration du carbone dans le sol.
Ces techniques, certes, nécessitent une application annuelle d’une faible dose de glyphosate (700g/hectare) mais auraient la capacité, si elles étaient généralisées, d’absorber la quasi-totalité des émissions agricoles de CO2. Intérêt majeur qui a échappé aux militants se réclamant de l’écologie.

L’énergie nucléaire redoutée !

Dès 1945, sous l’impulsion du Président De Gaulle, la France a développé un programme de nucléaire civil lui permettant de devenir le deuxième producteur mondial d’électricité nucléaire et d’acquérir une expertise reconnue. Mais, en août 2015, une loi sur la transition énergétique initiée par Ségolène Royal a imposé la réduction de la part d’électricité d’origine nucléaire pour faire place aux énergies renouvelables (EnR).

Et pourtant, le nucléaire est avec l’hydraulique la source d’énergie sans carbone la plus abondante et la mieux pilotable au monde alors que l’intermittence du photovoltaïque et de l’éolien impose des moyens de production complémentaires et des coûts importants de restructuration du réseau. Le seul surcoût des contrats déjà engagés pour les EnR électriques jusqu’à fin 2017 est estimé à 121 milliards d’euros par la Cour des Comptes, pour une production marginale (6% en 2017) susceptible de faire défaut quand on en a le plus besoin. Les épisodes de grand froid sont généralement anticycloniques, c’est-à-dire sans vent, et les pointes de consommation se produisent le soir, après le coucher du soleil . L’éolien et le solaire réclament une place considérable et contribuent par leur dispersion sur le territoire à abîmer nos paysages. Suite à des plaintes de riverains d’éoliennes, l’Académie de médecine préconise dans un rapport de 2017 de durcir la règlementation acoustique des éoliennes et renouvelle sa demande de 2006 d’une étude épidémiologique.

Par ailleurs, en investissant massivement dans les EnR au détriment du nucléaire (et des factures d’électricité de plus en plus élevées), la France perd son expertise dans les réacteurs de nouvelle génération alors que des techniques avancées de production d’énergie nucléaire offrent pour demain des solutions encore plus sûres et plus performantes.
Enfin, il faut rappeler la confusion entretenue auprès de l’opinion publique entre risque et danger. L’énergie nucléaire reste le moyen de production d’électricité responsable du plus petit nombre de décès par unité d’énergie produite, tous incidents et accidents confondus. La gestion des risques est un domaine qui réclame la rigueur et ne doit pas céder à l’émotion.

Ainsi dans deux secteurs importants du pays, des décisions majeures sont prises de façon irrationnelle, sous la pression de l’écologisme politique, sans véritable analyse bénéfices/risques, sans s’appuyer sur l’indispensable expertise scientifique, beaucoup trop absente des grands débats citoyens. Pour une grande part, elles aboutissent à l’inverse du but annoncé et à une régression inquiétante, préjudiciable à la France. Aussi peut-on s’étonner et regretter que la « résolution de l’Assemblée nationale sur les sciences et le progrès dans la République » du 21/02/2017 soit restée sans suite !

(*) Collectif Science-Technologies-Actions https://sciencetechaction.tumblr.com/

Les plates-formes numériques favorisent des choix irrationnels (Julien Mendoza)

Les  plates-formes numériques favorisent  des choix irrationnels  (Julien Mendoza)

C’est l’avis du consultant Julien Mendoza dans une tribune au Monde (extraits)

«  Standard, héritée d’un monde pauvre en information, le mécanisme de sélection est celui du prix, supposant que l’individu est rationnel et que le prix reflète toute l’information du produit : un produit de bonne qualité vaudra plus cher qu’un produit identique de mauvaise qualité. Dans une économie numérique, où l’attention est la ressource rare, la valeur se déplace vers la sélection de la bonne information. C’est-à-dire celle qui sera en mesure de capter l’attention des utilisateurs et d’influencer leurs décisions, leurs jugements. Le modèle économique des plates-formes, qui domine cette économie numérique, se traduit schématiquement par la mise en relation de l’offre et de la demande en exploitant les effets de réseaux. Par exemple, plus il y aura de chauffeurs Uber, plus l’intérêt à utiliser l’application sera fort car l’utilisateur trouvera un chauffeur plus facilement. Pour que ces effets de réseaux aient un réel impact, il est nécessaire que les utilisateurs soient actifs sur le service. C’est pourquoi ces modèles d’affaires s’appuient sur des biais cognitifs, qui ont pour double effet de capter l’attention et… de rendre les choix irrationnels. En s’appuyant sur l’illusion du contrôle, biais cognitif mis en évident par Ellen Langer (« The Illusion of Control », Journal of Personality and Social Psychology n° 32/2), 1975), on comprend mieux pourquoi Google change régulièrement ses paramètres de confidentialité pour, affirme-t-il, donner plus de contrôle aux utilisateurs. Cette volonté de transparence trompe le consommateur, qui croit maîtriser l’usage de ses données, alors qu’il ne les contrôle pas. En prenant une métaphore darwinienne, les entreprises du numérique cherchent à s’approprier ce qui sélectionne, car, ainsi, elles contrôlent l’information diffusée. Tous ces modèles reposent sur de savants algorithmes, qui visent à sélectionner la meilleure information pour aider, voire influencer, l’utilisateur dans ses choix. La sélection est donc au cœur des modèles d’affaires. Celui qui survit est celui qui trouvera la meilleure sélection. Google a triomphé de Yahoo car son algorithme sélectionnait l’information la plus pertinente pour les utilisateurs….. ».

Epargne : le choix du bas de laine

Epargne : le choix du bas de laine

Une étude réalisée par AXA révèle que les Français choisissent la bonne vieille méthode du bas de laine pour placer leurs économies. Évidemment les milieux financiers s’inquiètent de cette extrême prudence et souhaiteraient que les Français prennent davantage de risques. Les Français ont toutefois encore en mémoire la crise de 2008 et ils savent que les placements financiers sont surtout réservés aux grosses fortunes et qu’en cas de crise, ce sont les petits épargnants qui payent la note. De ce point de vue compte tenu de l’environnement politique, économique et financier actuel, une nouvelle crise n’est pas à exclure. Par ailleurs si les Français font le choix du bas de laine c’est que les placements de père de famille comme le livret A et autre  PEL ne rapportent plus rien. Le taux d’intérêt et même négatif au regard de l’inflation. Du coup c’est même le compte-courant qui devient le premier bas de laine. Les placements préférés des Français restent en effet le compte courant (pour 94% des personnes interrogées), qui ne rapporte aucun intérêt et s’apparente aux liasses sous le matelas, le compte d’épargne (79%), incluant le livret A (dont la rémunération est à son plus bas historique, 0,75%), et le PEL (au taux de 1%), suivi de l’assurance vie en fonds euros (36%), au rendement moyen de 1,80%. Inversement, les titres détenus en direct comme les actions (9%), l’assurance vie en unités de comptes (6%) ou encore le bitcoin et les autres cryptomonnaies (3% tout de même), tous perçus comme des placements trop risqués, sont délaissés. « Il est tout à fait compréhensible que les Français soient prudents avec leur argent. Mais la façon dont ils le gèrent aujourd’hui n’est pas alignée avec leurs objectifs de long terme », a commenté Bettina Ducat, responsable du développement et de l’offre chez Axa IM, citée dans un communiqué. Axa (qui comme d’autres assureurs) voudrait bien récupérer une partie du financement des nouvelles modalités de retraite.

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Candidature pour le groupe LaRem : le choix d’un pit-bull ?

Candidature pour le groupe LaRem : le choix d’un pit-bull ?

 

 

 

On ne peut pas dire que le casting de Macron pour remplir les différentes responsabilités politiques soit réellement une réussite. Au gouvernement,  il n’a choisi que des seconds couteaux pour éviter que n’émerge un éventuel concurrent. Édouard Philippe et Lemaire sont bien gentils mais aussi charismatiques qu’une planche à repasser. Globalement il n’y a guère que le ministre de l’éducation nationale qui parvient à émerger. Même chose au Parlement où les députés sélectionnés par voie de petites annonces pour leur souplesse d’échine et non sur leurs convictions citoyennes évitent de monter le ton. Sur plus de 300 députés aucun n’émerge réellement. C’était aussi la volonté de Macron de se doter d’un parti de qui lui doive tout puisqu’une chèvre étiquetée Macron aurait été élue lors des législatives. Pour maîtriser les velléités de démocratie et de contestation de ces députés,  Macon avait mis à sa tête le sulfureux Ferrand dans l’exploit politique restera d’avoir permis l’enrichissement de sa compagne pour un montant d’environ 500 000 € (affaire toujours en cours en train de s’enliser dans les sables judiciaires). L’intéressé s’est évertué à faire taire aux parlementaires qu’il présidait. Maintenant rendu au perchoir pour remplacer le carriériste François de Rugy, Richard Ferrand doit être remplacé par un autre Richard Ferrand. Aussi autoritaire, aussi faux-cul et aussi terne, Pour ce profil il y a notamment le vice-président du groupe Gilles Le Gendre, un vrai pit-bull prêt à mordre le moindre auteur de contestation avec la bave aux lèvres avec en plus comme Macon une condescendance et un mépris qui laissent pantois. Comme Macon il a aussi le mérite de n’avoir aucune légitimité politique sociale et plus généralement citoyenne ; une raison suffisante pour réussir et plaire à Macron. Pour l’instant il y a d’autres candidats mais on connaît la fin du scénario, comme pour l’assemblée nationale, comme pour tout le reste Macron décide tout et tout seul

Présidence de l’Assemblée : le choix entre un vieux sulfureux et une jeune carriériste

Présidence de l’Assemblée : le choix entre un vieux sulfureux et une  jeune carriériste

 

Pas étonnant que la  macronie déçoive de plus en plus. Alors que Macron avait annoncé une révolution  de la politique et de la démocratie, on assiste au retour des vieilles pratiques dans tous les domaines. Ainsi par exemple pour remplacer de Rugy  à la présidence de l’assemblée nationale deux principaux candidats sont en lice dans le parti en marche. D’un côté,  il y a le vieux sulfureux  Richard Ferrand, transfuge du parti socialiste,  qui s’y connaît pour verrouiller tout débat au sein groupe parlementaire et qui accessoirement a profité de ses fonctions pour enrichir sa campagne à bon compte pour un montant de l’ordre d’un demi million. Bref pas tout à fait la démocratie pure et transparente. En face l’ambitieuse Barbara Pompili qui, comme de Rugy,  rêve depuis longtemps d’accéder aux plus hautes fonctions. Son seul atout  atouts : être une jeune femme. Pour le reste, c’est une oligarque qui comme de Rugy  est surtout animée par des convictions relatives à sa carrière. Comme de Rugy, elle a slalomé entre les courants écolos, le parti socialiste pour atterrir chez Macron Elle n’a pratiquement jamais travaillé. Dés son plus jeune âge, elle est entrée en politique comme assistante et ne connaît des réalités socio-économiques, et même environnementales. Macron, lui, soutient Richard Ferrand qui lui-même l’a soutenu pendant la campagne électorale. Un renvoi d’ascenseur L’association Anticor qui a déposé plainte a d’ailleurs protesté avec vigueur contre la perspective d’une mine de nomination de Richard Ferrand au perchoir. De toute manière l’élection de l’un  ou de l’autre ne changera pas grand-chose au parlement complètement muselé. Il est possible cependant que les députés en marche fassent  leur petite révolution en refusant de voter pour Richard Ferrand,  le candidat de Macron histoire de montrer qu’ils ne sont pas seulement des courtisans et de moutons.

Travail dominical, le «choix de la liberté» …. chinoise

Travail dominical, le «choix de la liberté» …. chinoise

 

 

 

Il est clair  que des députés de la République en marche ne s’embarrassent pas de principes pour défendre les intérêts des lobbys. En l’occurrence,  celui des chaînes commerciales. Parmi ces députés,  Buon Tan, député de Paris, et Benoît Potterie, député du Pas-de-Calais. De députés propriétaires de grandes boutiques. L’un a même exercé ses activités dans le quartier chinois du 13e arrondissement où les commerces sont peu regardants avec la législation du travail quand les salariés sont déclarés ! Bref la fameuse liberté pour le travail du dimanche ressemble à la liberté chinoise. La liberté évoquée est surtout celle des patrons et les salariés qui trouvent toutefois parfois leurs comptes n’ont pas d’autre choix que d’accepter. Certes le travail le dimanche n’est pas une nouveauté ;  dans nombre de secteurs publics,  il est même indispensable (santé, transports etc.). Dans le privé des commerces de détail d’alimentation également ouvert le dimanche matin voir toute la journée. De là à généraliser le travail le dimanche partout et dans tous les secteurs il y a sans doute un pas à ne pas franchir. En effet après le dimanche,  on pourrait tout aussi bien envisager l’ouverture de nuit, en clair l’ouverture 24 heures sur 24. Dans les très grandes agglomérations il y a toujours un marché à toute heure.  ce qui est un peu gênant dans la proposition des députés de la république en marche c’est qu’il s’assoit allègrement sur le concept de conflit d’intérêts. Pas étonnant ces députés ont été choisis au hasard de petites annonces sur Internet. Certes ils ont été élus mais n’importent quel chèvre aurait été élué avec l’étiquette Macron. Ce qui est en cause c’est le contenu idéologique du macronisme,  sorte de cocktails attrape-tout avec des slogans de gauche mais surtout une politique de droite qui gère le pays avec des technos comme on gère des start-up. Le travail le dimanche est indispensable pour avancer et pour «revitaliser nos centre-villes». C’est le message qu’une vingtaine de députés LaREM ont donc décidé de faire passer via une tribune publiée dans Le Journal du Dimanche de cette semaine. «Ouverture dominicale : faisons le choix de la liberté» peut-on lire en titre.

«La loi Macron de 2015 a été un succès. Qu’attendons-nous pour aller plus loin ?» La tribune explique ce succès en précisant qu’au sein des zones touristiques créées à l’époque, le chiffre d’affaires des magasins a augmenté de 15%, le nombre d’emplois a progressé de 10%, et 1500 postes ont été créés dans les grands magasins parisiens. On ne dit pas le nombre d’emplois qui ont été supprimés dans les petits magasins qui n’ont pas les moyens d’embaucher un salarié supplémentaire pour ouvrir le dimanche.

Immigration : le choix entre les idées des bobos ou des fachos ?

Immigration : le choix entre  les idées des  bobos ou des  fachos ?

 

Le sondage réalisé par l’IFOP pour Atlantico  montre que 54 % des Français sont opposés à l’accueil de migrants et mérite évidemment réflexion. D’abord la proportion de français hostile à la réception de ces étrangers a progressé de 7 points  en un an. En cause, sans doute les péripéties du navire Aquarius entre les différents ports d’Europe ; des péripéties qui ont occupé là Une des médias et mis en évidence les contradictions des pays de l’union européenne. La problématique n’est évidemment pas simple mais le choix qui est proposé est souvent caricatural entre les positions humanistes un peu surfaite des bobos souvent de gauche et les positions conservatrices voire fascistes de droite. Pour les bobos de gauche,  l’accueil doit être permis sans limite au nom des valeurs universelles de la France. Le problème c’est que cette thèse très généreuse est faites par  de petits bourgeois qui mesurent mal les effets d’une intégration mal réussie notamment dans les banlieues difficiles où le communautarisme est le trafic de drogue se substitue situe progressivement aux principes républicains, sans parler de l’insécurité. Bien sûr en général, les bobos de gauche ne côtoient pas les populations visées. Inversement à droite, on soutient la fermeture quasi complète des frontières à toutes immigration nouvelle voir on propose le renvoi des immigrés dans leur pays d’origine au nom des menaces identitaires et des risques sur nos civilisations traditionnelles, comprendre judéo-chrétiennes. Ce sont ces deux courants de pensée qui émergent et s’opposent le plus souvent dans les médias. Parfois l’immigration devient  la question dominante des orientations politiques. La mise à l’index de l’étranger va parfois très loin lorsqu’elles concernent aussi des Européens avec derrière l’idée de renoncer à l’union européenne, à la monnaie unique et à l’intégration économique bien sûr mais aussi sociale et sociétale comme si la France demeurait encore cette grande puissance mondiale du 19 ème siècle. Le débat sur l’immigration mérite mieux que cela, il devrait aussi intégrer l’escroquerie de l’aide au développement, une des solutions pour sédentariser sur place des populations surtout menacées de faim. C’est la question centrale .Ce n’empêche pas bien  au contraire d’articuler immigration et intégration pour l’immigration choisie et… acceptée.

 

L’inflation en zone euro ralentit, la BCE confortée dans ses choix

L’inflation en zone euro ralentit, la BCE confortée dans ses choix

La hausse des prix dans les 19 pays partageant la monnaie européenne est ressortie à 1,4% sur un an en décembre en première estimation, exactement au même rythme que la moyenne des anticipations des économistes, après 1,5% en novembre, montrent les chiffres publiés vendredi par Eurostat. En outre, l‘inflation en zone euro a légèrement ralenti comme prévu en décembre, une évolution qui justifie le choix de la Banque centrale européenne (BCE) de maintenir sa politique monétaire ultra-accommodante malgré les pressions de l‘Allemagne et d‘autres pays riches du bloc en faveur d‘un resserrement. La BCE a fait savoir qu‘elle continuerait d‘acheter des obligations au moins jusqu‘en septembre et qu‘elle maintiendrait ses taux bas bien après, afin d‘amener l‘inflation vers son objectif d‘un peu moins de 2%. Mais les responsables politiques aux Pays-Bas, en Allemagne et dans d‘autres pays du Nord de l‘Europe jugent préoccupante la poursuite d‘une politique trop accommodante dans un contexte de forte croissance économique.

Sondage: Wauquiez, pas le bon choix pour les Français

Sondage: Wauquiez, pas le bon choix pour  les Français

Selon un sondage Elabe pour BFMTV Wauquiez est  inquiétant pour 52% des Français. Sa volonté de changer les choses ne convainc que 36% des sondés, et ils ne sont que34% à le dire « sympathique » et 32% « honnête ». Quant à la capacité de Laurent Wauquiez à rassembler la droite, elle n’est reconnue que par 29%, tandis que sa faculté à comprendre les électeurs n’est validée que par 22% de ces derniers. Enfin, ils sont 21% à lui prêter les qualités nécessaires pour être président de la République.  L’enquête d’opinion, plus largement consacrée à la perception du principal parti de la droite par les citoyens, met en évidence que trois Français sur quatre estiment que LR n’incarne ni le renouvellement des idées, à hauteur de 77%, ni celui des personnalités, pour 73% des sondés. L’image du mouvement se dégrade aussi aux yeux de sa base: 54% des sympathisants de droite, ainsi que 47% des sympathisants LR, ne voient pas le parti comme vecteur de nouvelles idées. 48% des sympathisants de droite déclarent aussi que LR ne leur paraît pas être une force mettant en avant de nouvelles personnalités politiques, et ils sont encore 44% chez les sympathisants LR à rendre la même sentence.   Une majorité de Français (64%) assurent encore que LR ne sera pas en mesure de reconquérir le pouvoir lors des prochaines élections locales et nationales. Mais, cette fois-ci, 68% des sympathisants de droite pensent qu’un retour aux affaires est possible lors de futures échéances nationales. Les Républicains n’incarnent l’opposition que pour 8% des Français. Ils sont devancés par les Insoumis, avec 28% mais en chute de sept points, et le Front national et ses 14%. Mais 42% des Français pensent qu’aucun mouvement politique n’incarne l’opposition.

Echantillon de 1001 personnes représentatif de la population française de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 28 et 29 novembre 2017. 

Nucléaire : Le bon choix de Nicolas Hulot (Brice Lalonde)

Nucléaire : Le bon choix de Nicolas Hulot (Brice Lalonde)

Brice Lalonde ancien ministre de l’environnement approuve le chois de Nicolas Hulot sur le nucléaire dans une  interview aux Echos (extraits). «   Le ministre de la Transition écologique a eu raison de reporter l’objectif de ramener la part du nucléaire à 50 % en 2025. Il aurait fallu en compensation recourir aux combustibles fossiles et émettre davantage de CO2. Fallait-il vraiment repousser au-delà de 2025 l’objectif de ramener la part du nucléaire dans la production d’électricité française à moins de 50 % ? La décision n’a en tout cas pas surpris les spécialistes de l’énergie. L’échéance fixée par la loi était intenable. Les centrales ont été construites pour durer et les énergies renouvelables ne sont guère capables de s’y substituer à bref délai, d’autant que leur intermittence rend nécessaire, pour l’instant, de les adosser à une source d’électricité qui puisse les relayer. Accélérer la fermeture des centrales nucléaires, c’était donc, comme en Allemagne, comme au Japon, conserver et accroître le recours aux combustibles fossiles…..Le dérèglement climatique est la menace numéro un. Son principal responsable à l’échelle mondiale, aujourd’hui, est la production d’électricité par le charbon, lequel, soit dit en passant, a tué au bas mot mille fois plus de personnes que les accidents nucléaires, entre la mine et la pollution de l’air. Brûler du charbon et les autres combustibles fossiles envoie dans l’atmosphère un déchet irrécupérable, le CO2, dont un tiers va stagner là pendant un millénaire, créant l’enfer sur terre. Entre l’impact du charbon et celui du nucléaire il n’y a pas photo ! C’est le charbon l’empoisonneur. Alors de deux maux, le moindre ! Les Allemands, en brûlant le lignite, ont choisi le pire. Ils nous pressent de fermer Fessenheim quand le vent d’est envoie leurs cendres sur Paris. Leurs émissions de CO2 sont très supérieures à celles de la France. Leur exemple encourage les pays en développement à commander des centrales à charbon. La verte Allemagne le fait, pourquoi pas nous ? Moins de nucléaire, plus de renouvelable. Si l’on se dégage de la hantise nucléaire et que l’on se concentre sur la lutte contre le changement climatique, on voit tout de suite que le pétrole est la première source d’énergie consommée en France, donc d’émission de CO2. On accueille avec intérêt les déclarations du ministre annonçant la fin prochaine du moteur à explosion. Les transports sont en effet un gros contributeur de CO2, suivis par les bâtiments, où une réglementation contestable a favorisé la pénétration du gaz naturel. L’un des axes de la décarbonation est une électrification plus poussée de nos systèmes énergétiques, l’électricité autorisant le mariage de l’énergie avec le digital et, par conséquent, une mise en relation numérique des bâtiments, des véhicules, de la météo, des moyens de production et de stockage de l’énergie.  L’électricité peut aussi produire de l’hydrogène, un moyen de stockage et un auxiliaire indispensable au recyclage du carbone. C’est la vision d’une transition dominée par l’électricité d’origine renouvelable, adossée à un nucléaire en diminution. A mi-chemin, quand le nucléaire produira 50 % de l’électricité, il restera des centrales nucléaires. Au demeurant, une soixantaine de réacteurs russes, coréens, chinois, français sont aujourd’hui en construction ou sur le point d’entrer en fonctionnement. Les centres de recherche préparent une quatrième génération. L’industrie du démantèlement se développe. Pour être écologiste, faut-il être modérément, pas du tout ou mordicus antinucléaire ? Aucune source d’énergie n’est sans défaut. Aucune technique n’est imperfectible. Peut-être est-il temps d’inventer un réformisme nucléaire.

Brice Lalonde est conseiller spécial de Global Compact et président de l’Académie de l’eau.

 

 

Castaner patron d’en Marche : le choix du monarque.

Castaner patron d’en Marche : le choix du monarque. 

Macron avait bien manifesté l’intention de révolutionner la vie démocratique mais finalement il reprend d les méthodes de la politique à l’ancienne en désignant les oligarques les plus fidèles au poste de responsabilité y compris dans le parti en marche, davantage un mouvement ou un club de fans qu’une véritable organisation démocratique. La nomination de Castaner à la tête de la république en marche découle incontestablement du choix du monarque. Il est vraisemblable que Castaner obtiendra un score à la chinoise lors de son élection comme responsable de la république en marche. À moins de trouver des  candidatures de témoignages pour donner l’illusion démocratique. Sûrement pas un candidat de la base puisque la base est absente de l’organisme de direction. 25 % seulement des adhérents seront présents dans l’organisme de direction est encore tirés  au sort,  comme au  loto. Le pire ennemi de Macon ce ne sont sans doute pas les formations politiques d’opposition toute plus ou moins en voie de recomposition voire pour certaines d’extinction. Le pire ennemi pour Macron c’est sans doute lui-même et le centralisme démocratique qu’il impose à tous les étages. Certes les Français se réjouissent qu’Emmanuel Macon fasse preuve d’une autorité qui a grandement manqué notamment à Hollande. Par contre,  ils risquent  de moins supporter cette espèce d’attitude monarchique qui touche parfois d’ailleurs au ridicule comme sa longue marche lors de la  cérémonie relative à son investiture ou encore lors de la signature des ordonnances. Il faudra que le jeune Macon ne s’enivre pas trop de son propre parfum d’autant qu’il n’est entouré que de courtisans qui n’osent pas émettre la moindre critique. Malgré la promesse de «renouveau», certaines pratiques ont la vie dure… Comme en témoignent les derniers rebondissements au sein de La République en marche. Alors que le parti peine à exister et se cherche un nouveau chef depuis l’élection présidentielle, Christophe Castaner a accepté de faire acte de candidature ce mercredi matin. Sauf que, comme l’a révélé le journal Les Échos, le porte-parole du gouvernement ne s’est pas décidé tout seul: c’est Emmanuel Macron qui l’a choisi, après de longues tractations, et qui a exigé de lui qu’il se lance. Il le lui a annoncé lors d’un dîner privé qui s’est tenu à l’Élysée lundi soir. Au sein de l’opposition, plusieurs voix se sont immédiatement élevées cette «désignation» élyséenne, qui illustrerait le cruel manque de démocratie qui frappe le parti de la majorité. «Donc le nouveau monde de Macron, c’est choisir seul dans son bureau élyséen Castaner patron de LREM. Euh… et le vote des militants?», a interrogé le député PS du Val-de-Marne, Luc Carvounas, sur Twitter. «Pas de vote, pas de consultation, l’Élysée décide!! Il est beau ce nouveau monde!», avait déjà asséné le député FN du Nord, Sébastien Chenu, toujours sur le même réseau social. «Désigné candidat unique par le président, Christophe Castaner bientôt élu par une base unanime… LREM devient LRMAP: La République marche au pas», a quant à elle ajouté la sénatrice EELV de Paris, Esther Benbassa.

 

 

Macron–Le Pen le choix entre la contrainte de la complexité ou la facilité du simplisme

Macron–Le Pen le choix entre la contrainte de la complexité ou la facilité du simplisme

 

 

Il est clair qu’en France où la formation économique est indigente (la France figure en dernière position dans un classement européen sur cette thématique)  la problématique de la complexité ne constitue pas un argument très vendeur sur le plan électoral. Du coup, les formules simplistes de Marine Le Pen parviennent à persuader les électeurs les plus perdus intellectuellement et économiquement. On passe d’ailleurs facilement du simplisme au caricatural en proposant une sorte de mur fiscal pour imposer tout ce qui vient de l’étranger en s’inspirant au passage d’une taxe à 35 % qui existerait aux États-Unis, ce qui est totalement faux et pas même inscrit dans le projet fiscal de Trump. Comme s’il n’y avait pas de mesures de rétorsion à attendre pour les produits exportés. C’est évidemment ne rien comprendre à l’évolution des processus de production et d’échange. Si la France présente un déficit de croissance et d’emploi elle doit surtout à son manque de compétitivité et de productivité. Bien entendu promettre de travailler moins, de gagner plus sans se préoccuper des équilibres financiers publics et privés est plus facile que d’expliquer la complexité des mutations en cours et la nécessité d’engager des réformes structurelles pour redresser le pays. Le programme de Marine Le Pen se réduit essentiellement à des slogans : « Il faut, il faut, il faut….. » Sans autre explication que des arguments invraisemblables comme le retour au franc, la sortie de l’Europe, la fermeture des frontières ou l’interdiction des importations. Marine Le  Pen  instrumentalise la misère sociale et l’ignorance. Une recette politique qui a toujours réussi aux apprentis sorciers mais pas au progrès et à la paix.

Refus de Mélenchon du front républicain : le choix de la lâcheté

Refus de Mélenchon  du front républicain : le choix de la lâcheté

 

 

Un faute politique grave et un choix de lâcheté chez celui qui s’était fait le champion des valeurs républicaine. Le gauchisme l’a emporté sur la clarté ; Une décision qui discrédite Mélenchon et son parti qui au moment des enjeux essentiels de démocratie se défilent comme d’ailleurs sur certains conflits  politiques internationaux ; Finalement l’anticapitalisme l’anti impérialisme préféré à l’urgence démocratique. Bref, les positions sulfureuses du gauchisme. Et Mélenchon qui devant l’épreuve qui perd le sens de la république ; Certes, sa progression est spectaculaire par rapport à 2012 mais en dépit de ses 19,6%, Jean-Luc Mélenchon reste cantonné à la quatrième place. La même qu’en 2012. Vers 22h, le candidat de la France insoumise est apparu amer, curieusement dubitatif devant les résultats, disant attendre les chiffres «officiels». Il a osé une comparaison des deux qualifiés qui pour lui «n’expriment aucune prise de conscience écologique ni sur le péril qui pèse sur la civilisation humaine et comptent s’en prendre une fois de plus aux acquis sociaux les plus élémentaires du pays». En 2012, il défendait la stratégie du Front (de gauche) contre Front (national) faisant de l’affrontement avec l’extrême droite le principal de ses combats. En 2017, il a refusé de déclencher une consigne de vote immédiate. Tandis qu’un Benoit Hamon appelait ses maigres troupes à voter Emmanuel Macron pour empêcher la victoire de Marine Le Pen, lui a déclaré n’avoir «aucun mandat des 450.000 personnes» qui ont décidé de soutenir sa candidature pour s’exprimer «à leur place». «Chacun, chacune d’entre vous sait en conscience quel est son devoir» a t-il décrété, déclenchant les applaudissements de ses partisans. Et les rugissements de ses collègues politiques qui disent ne pas comprendre cette réserve que certains assimilent à un non-choix voire à un laisser faire.

Démocratie française : sortir du choix entre les bobos gauchos et les réacs racistes ?

Démocratie française : sortir du  choix entre les bobos gauchos et les réacs racistes ?

 

Depuis des dizaines d’années,  la démocratie française se réduit schématiquement à un choix soit entre les bobos gauchos au, soit entre  les réacs racistes. D’un côté, il y a le bloc clairement sur une idéologie théoriquement en rupture avec le capitalisme et de l’autre ceux qui en défendent les principes. Bien sûr il y a des nuances à l’intérieur de ces deux tendances très opposées. L’extrême gauche,  Mélenchon,  frondeurs et les proches de Hollande (hier proches de Jospin ou de Mitterrand) se différencient par leur radicalité mais tous condamnent le capitalisme, la finance ou le marché. Tous proposent la distribution des richesses avant de les avoir produites. À droite, on milite pour le conservatisme sociétal mais aussi économique et social avec là aussi des nuances en matière de xénophobie. On objectera qu’il existe à droite des humanistes et des socio-libéraux. De la même qu’existent  à gauche des progressistes. Autre objection,  les contradictions qui concernent ces deux tendances quand elles se retrouvent  au pouvoir ou finalement elles se laissent manœuvrer parler lobbies et les technocrates.  ces tendances modérées ont toujours été marginalisées dans les deux grands courants. De ce fait les choix de démocratie en France sont demeurés longtemps très manichéens et suscitent d’ailleurs la surprise dans nombre de pays étrangers. Des pays étrangers toujours très surpris que demeurent en France des courants qui se réclament du communisme voire du trotskisme (idéologies condamnés depuis un siècle !). Surpris tout autant que le courant réactionnaire et raciste puisse triompher dans une élection présidentielle. Pour 2017, la tendance bobo gaucho est incarnée par deux candidats trotskistes, par Mélenchon et par Hamon.  La tendance réac raciste étant incarnée par Fillon et Le Pen. Ce qui caractérise la démocratie française, c’est son archaïsme, ses vieilles idées comme ses vieilles pratiques qui consistent  essentiellement à dresser artificiellement une partie de la population contre l’autre de sorte  que la France se trouve paralysée face aux évolutions structurelles qui devraient pourtant s’imposer de manière consciente et active face aux grandes mutations qui affectent le monde. En cause surtout, la sociologie des partis avec à gauche surtout des bobos hors-sol mais qui parlent au nom des couches laborieuses ; avec à droite les bénéficiaires de privilèges qui ressemblent à ceux de l’ancien régime. Pas étonnant qu’une énorme majorité de Français n’espère pas grand-chose de cette élection à moins évidemment de sortir de ces clivages néandertaliens qui flattent les incompréhensions, les peurs et même la haine entre couches sociales.

 

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