Hollande-Retraites: des « choix courageux » ou douloureux
Il y a 6 mois, c’était le retour aux 60 ans ; maintenant marche arrière. « Pour les prestations sociales, qui sont nécessaires, indispensables, là encore il y a des évaluations à faire, il y a des choix courageux à engager et je le ferai, notamment pour l’avenir de nos régimes de retraite », a déclaré M. Hollande dans un discours à la mairie de Dijon. »La réforme de 2010″, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, « était supposée assurer pour toujours, au moins jusqu’en 2020, l’équilibre de nos régimes de répartition, ce devait être la dernière réforme », or « aujourd’hui nous constatons que le déficit prévisionnel de nos régimes de retraite pourrait atteindre 20 mds d’euros à la fin de 2020″, a-t-il dit. »Comment l’accepter? Ce serait mettre en cause ce qui fonde notre solidarité entre générations et l’avenir de nos compatriotes », a poursuivi le président de la République. »Alors, a-t-il dit, chacun devra prendre ses responsabilités: l’Etat mais aussi les partenaires sociaux qui négocient en ce moment même pour les régimes complémentaires et qui seront associés à ce processus, parce que sans les partenaires sociaux il ne peut pas y avoir de cohésion ». »Nous aurons à faire ces choix dans l’année », a précisé M. Hollande, soulignant qu’il y a « des décisions à prendre, à la fois pour régler l’urgence financière et aussi pour assurer une réforme structurelle de nos régimes de répartition en tenant compte de la pénibilité et en réduisant les inégalités ».