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Marge exceptionnelle des sociétés : le gouvernement choisit encore l’immobilisme

Marge exceptionnelle des sociétés : le gouvernement choisit encore l’immobilisme

Le gouvernement a une curieuse façon de mettre en œuvre la régulation concernant l’inflation. Son action se limite à des conseils de modération. C’est aussi la posture qu’avait prise le ministre de l’économie à propos des salaires, c’est-à-dire l’encouragement ; autant dire là aussi l’immobilisme. «Nous veillerons (…) à ce qu’il y ait un engagement de la part des industriels sur les niveaux de marge», a déclaré mollement Bruno Le Maire jeudi soir sur France 2.L’expression nous « veillerons » au niveau des marges est significatif de la pensée d’un ministre qui en faite » roupille ».

Le ministre de l’Economie a déclaré jeudi que le gouvernement veillera à ce que les marges des industriels demeurent «raisonnables» au moment . Et Macon qui en avait rajouté sur le sujet avait indiqué que des contrôleurs pourraient être en charge du respect de la négociation en cours entre les industriels et les distributeurs.

On voit mal comment l’État pourrait intervenir sur des clauses qui relèvent de contrats entre les partenaires commerciaux.

Contrairement à ce qu’affirme Bruno Lemaire il ne peut recourir à un instrument de contrôle comme la direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

La salle possibilité serait que l’État intervienne temporairement dans le mécanisme de fixation des prix avec éventuellement des limites réglementaires. Ce que le gouvernement refuse.

Le ministre de l’économie, comme le gouvernement, illustre l’immobilisme total en matière de lutte contre l’inflation. Non seulement il ne permet pas une hausse des salaires mais en outre il autorise en faite la spéculation et la hausse des produits notamment de base.et vient de présenter un projet de loi pour avancer les négociations commerciales avec les distributeurs. « Nous veillerons » (…) à ce qu’il y ait un engagement de la part des industriels sur les niveaux de marge», a averti Bruno Le Maire sur France 2.

Ukraine : la Russie choisit la guerre totale

Ukraine : la Russie choisit la guerre totale

 

Directeur de l’IFRI (Institut français des relations internationales), l’historien Thomas Gomart, auteur notamment de Guerres invisibles (Tallandier, « Texto », 2021), analyse la stratégie de Vladimir Poutine et ses répercussions sur les équilibres mondiaux. (Le Monde)


L’invasion de l’Ukraine est-elle une « guerre totale » différente des autres conflits qui ont secoué l’est de l’Europe depuis la fin de la guerre froide ?

Sur le plan strictement militaire, elle vise à créer le « choc et l’effroi ». C’est un tournant en raison de l’ampleur des moyens militaires et de la conduite politique de la guerre. Membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, puissance nucléaire et spatiale de tout premier plan, la Russie agresse l’Ukraine dans sa totalité, huit ans après avoir annexé la Crimée et déstabilisé le Donbass.

Depuis 2014, la Russie conduit principalement des guerres invisibles, c’est-à-dire sous le niveau de la guerre, par des moyens indirects. Ce qui la caractérise désormais, c’est la combinaison entre l’hybridité – cyber à haute dose, désinformation, opérations spéciales, coercition militaire, tout en jouant la diplomatie – et l’invasion mécanisée à grande échelle de son voisin.

Vladimir Poutine menace « de conséquences comme il n’en a jamais vu dans son histoire » tout pays qui se mettrait en travers de sa route. Ce faisant, le président russe délivre un message nucléaire explicite, mais attire aussi notre attention vers l’espace ou la haute mer.

 

Le risque est-il réel ?

 

Evidemment. Tout d’abord pour les Ukrainiens, qui jouent la survie de leur Etat, et leur indépendance. Ensuite, cette guerre a déjà de multiples effets, notamment de modifier la grammaire nucléaire. Pour la France, l’arme nucléaire est fondamentalement une arme de non-emploi. Or, les doctrines nucléaires d’autres pays, comme la Russie, évoluent depuis plusieurs années en envisageant des formes de bataille nucléaire, c’est-à-dire d’éventuels usages tactiques de l’arme. Cela doit aussi nous conduire à penser latéralement, c’est-à-dire envisager « ces choses que personne n’a jamais connues » évoquées par Vladimir Poutine.

 

En novembre 2021, la Russie a, par un tir de missile, détruit en orbite l’un de ses vieux satellites pour montrer qu’elle était prête désormais à la guerre dans ou via l’espace exo-atmosphérique. Ainsi, montre-t-elle son refus de voir son territoire scanné en permanence par les Occidentaux. Quelles seraient les conséquences de la destruction d’un nombre X de satellites qui nous rendrait aveugles et sourds ? Quelles seraient les conséquences de la coupure de, par exemple, 20 % des câbles sous-marins par où transitent les données ? On ne le sait pas.

 

Ukraine- Donbass: Poutine choisit l’escalade

Ukraine- Donbass: Poutine  choisit l’escalade

 

D’après un papier de l’Opinion ,Poutine en reconnaissant les républiques séparatistes de Donetsk et tLouhansk dans le Donbass choisit une stratégie aussi dangereuse qu’hypocrite. En effet, il reconnaît le statut d’indépendance de ces deux territoires et se donne pour mission d’en assurer la sécurité. Autant dire qu’il s’agit d’une manière de séparer ces territoires de l’Ukraine et de les occuper. Une stratégie d’escalade car il ira forcément des répliques notamment économiques lesquelles entraîneront une cascade de sanctions des pays impliqués. Bref, une guerre de déstabilisation économique et diplomatique avec des conséquences durables. On voit mal en effet comment Ukraine renoncerait désormais à sa demande d’adhésion aussi bien à l’OTAN qu’à l’union européenne.

 

Incroyable mise en scène, lundi, au Kremlin, avec une réunion du Conseil de sécurité, présidée par Vladimir Poutine et diffusée en direct à la télévision. Un show entièrement consacré à la question de savoir si, oui ou non, la Russie doit reconnaître les deux républiques séparatistes de Donetsk et Louhansk dans le Donbass. La décision du président russe est finalement tombée dans la soirée de lundi, après avoir écouté, parfois avec impatience, tous les principaux dirigeants du pays… qui tous ont plaidé pour la reconnaissance.

Une reconnaissance de l’indépendance de ces deux territoires est une sérieuse aggravation de la crise ukrainienne. Elle risque de mettre à terre les efforts diplomatiques autour du protocole de Minsk ou du format Normandie, impliquant la France et l’Allemagne. C’est un pas de plus vers l’escalade et un revers de taille pour les efforts du président Macron qui a convoqué lundi soir un Conseil de défense..

Séparées de fait de l’Ukraine depuis 2014, ces deux « Républiques populaires » abritent 3,8 millions de d’habitants russophones sur l’équivalent de trois départements français (18 000 km2). Un quart de la population possède un passeport russe. Pour justifier son initiative, Moscou évoque la possibilité d’un « génocide » par les Ukrainiens, une affirmation qualifiée de « ridicule » parle chancelier Scholz.

Cette reconnaissance signifie-t-elle la guerre ? Pas forcément. D’une certaine manière, la Russie a déjà fait pire en annexant la Crimée en 2014. La presqu’île est désormais un territoire russe, ce qui ne serait pas le cas, au moins dans un premier temps, des « Républiques » du Donbass.

En Géorgie, déjà, la Russie reconnaît, depuis 2008, l’indépendance de deux territoires, l’Ossétie du sud et l’Abkhazie. En revanche, en Moldavie, l’armée russe est toujours présente dans la région séparatiste de Transnistrie, sans que Moscou ait franchi ce cap diplomatique symbolique.

Politique : l’Italie choisit la continuité avec Draghi et Mattarella

Politique : l’Italie choisit la continuité avec Draghi et  Mattarella

 

Une fois n’est pas coutume l’Italie abandonne son instabilité politique  Cette fois, le pays choisi de renouveler le mandat du président de la république Mattarella (80 ans) et celui du premier ministre Draghi pourtant lui aussi très contesté lors de sa nomination mais qui fait la preuve  de l’efficacité de sa gestion .

Pour une fois,  l’Italie aurapresque la preuve d’une certaine exemplarité en matière de stabilité politique alors qu’en Allemagne la coalition entre les sociaux-démocrates, les libéraux et les écolos à surtout produit jusqu’alors  beaucoup de confusions ( en matière d’énergie par exemple ou de relations avec la Russie). Même instabilité aussi en France où le président est menacé par l’extrême droite notamment.

 

Pour une fois, l’Italie n’est pas à la traîne de l’Europe. Mieux: ce fort rebond de 2021 après l’effondrement du PIB de 8,9 % en 2020, a été tiré par l’investissement et des exportations records en 2021. Ces dernières ont été gonflées par la hausse des prix du pétrole, l’Italie étant un gros exportateur. De ce point de vue l’Italie est beaucoup plus performant que la France qui elle vient d’accuser un record de déficit des échanges extérieurs de l’ordre de 90 milliards pour l’année. En cause notamment le faite que l’Italie a su conserver un tissu industriel performant alors que la France a délocalisé une grande partie de sa production.

Présidentielle 2022 : Enthoven choisit Le Pen face à Mélenchon

Présidentielle 2022 : Enthoven choisit Le Pen face à Mélenchon

Entre  «la Peste ou la Peste», «le brun ou le rouge-brun», Enthoven, le philosophe  choisit Le Pen. Il relativise cependant :

«D’abord, ça n’arrivera pas, gros malins», a prévenu d’entrée Raphaël Enthoven, jugeant que Jean-Luc Mélenchon fera «un score à un chiffre, et partira (ou pas) sous les quolibets et les ricanements». Le philosophe a ensuite dressé les points communs entre les deux figures des extrêmes, en relayant l’appel de Marine Le Pen aux Insoumis à faire barrage à Emmanuel Macron en 2017 : «Les deux sont d’accord sur l’Europe, l’OTAN, la Syrie, la Russie, la médiacratie, les retraites, les Tchétchènes, les gilets jaunes, les dictateurs (Orban, Chavez, Poutine…)».

Autre point commun, selon Raphaël Enthoven : leur «complotisme». Mais il oppose celui «tout en finesse» de la présidente du RN à celui du patron de LFI, «qui dénonce indifféremment les grands laboratoires, Agnès Buzyn» mais aussi, comme récemment, «les attentats ourdis et montés en épingle par le « système »». S’il reconnaît le talent de Mélenchon pour l’art oratoire, le philosophe lui reproche néanmoins le fait de ne plus être «républicain». Alors que, pour lui, Marine Le Pen est toujours la même : «Parfaitement incompétente, hésitante, indécise et vindicative».

Système de défense : la Turquie choisit la Russie !

Système de défense : la Turquie choisit la Russie !

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Il y a évidemment de quoi être de plus en plus inquiet par la stratégie adoptée par la Turquie qui confirme le choix de matériels russes stratégiques en matière de défense alors que la Turquie fait parti intégrante de l’OTAN. La question fondamentale qui va se poser c’est de savoir si la qui prend encore demeurer longtemps membre de l’OTAN.

 

La Turquie ne fera pas marche arrière sur l’acquisition des systèmes de défense russes S-400 malgré les sanctions imposées par les Etats-Unis, a déclaré jeudi le porte-parole de la présidence à Ankara, tout en indiquant vouloir résoudre par le dialogue les problèmes avec son allié au sein de l’OTAN. Washington a imposé en décembre dernier des sanctions contre la Turquie pour l’acquisition des systèmes S-400, disant y voir une menace pour son programme d’avions de combat F-35 et une incompatibilité avec les systèmes de défense partagés de l’Otan. Ankara dément ces arguments et assure qu’il n’y a aucun danger pour ses alliés de l’Alliance atlantique.

Trump choisit la politique de la terre brûlée

Trump choisit la politique de la terre brûlée

 

Bien avant l’échéance électorale, Trump  avait annoncé sa politique de la terre brûlée. Il avait en effet déclaré qu’il n’accepterait pas le résultat du vote d’après lui truqué par avance notamment par les bulletins adressés par correspondance. Ensuite, il avait suggéré qu’il solliciterait toutes les arcanes juridiques. Et ce n’est sans doute pas par hasard s’il a renforcé à deux reprises sa majorité à la cour suprême qui pourrait être sollicitée à propos de certaines modalités électorales. Parallèlement, Trump  n’a cessé de mobiliser la folie des supporters les plus fervents mais aussi souvent armés pour se préparer à nettoyer les foyers anarchistes et communistes. En clair, surtout à nettoyer les noirs et les métis. Il n’est qu’à voir ces grassouillets rebelles de 30 à 50 ans armés jusqu’aux dents qui se préparent au combat avec force alcool et de généreux barbecues en jouant à la guerre à balles réelles  contre des arbres innocents. De quoi sourire mais plutôt pleurer quand on voit ces soldats obèses qui pour la plupart ne seraient pas capables de courir 1 km mais pourrait cependant utiliser leurs armes contre des opposants politiques.

Pour mobiliser ses fervents supporters les plus actifs et les plus ridicules le président américain a par avance accusée les démocrates de fraude massive. Et pour créer un climat délétère il a déclaré avant même la fin du scrutin sa fausse victoire. En clair trame crée un climat de guerre civile. «Un tel vote, un tel succès, les citoyens ont voté de façon record pour nous soutenir. Nous avons remporté des états que nous n’étions même pas supposés gagner: la Floride, l’Ohio…Ils ne pouvaient pas nous rattraper… Nous avions une si belle soirée. Et tout d’un coup, tout s’est arrêté…. C’est une fraude massive, c’est une honte pour notre pays. Nous étions sur le point de remporter cette élection», a continué le président. «Nous allons aller devant la Cour Suprême pour que tout s’arrête. Nous ne voulons pas qu’ils ajoutent des bulletins à la dernière minute. C’est un moment très triste. En ce qui me concerne, nous avons gagné». Il faut espérer ,ce qui est probable, que le président américain sera lâché par d’une part les républicains qui ne pourront pas le suivre dans son opération de terre brûlée et qu’il ne sera pas suivi non plus par la cour suprême qui du coup se discréditerait  très immédiatement alors qu’elle est déjà contestée dans sa composition

La stratégie incendiaire de Trump a fait grincer des dents plusieurs ténors au sein du parti républicain du président. Ainsi, Chris Christie, ancien gouverneur du New Jersey et proche de Trump, a jugé que c’est «une mauvaise décision stratégique, une mauvaise décision politique». «Ce n’est pas le genre de décision que l’on attendait ce soir de la part de quelqu’un dans sa position». «J’ai été affligé parce que je viens d’entendre dire le président», a tancé Rick Santorum, autre figure du GOP.

« Le bon Arabe, c’est celui qui choisit d’être le meilleur en français plutôt qu’en arabe »

« Le bon Arabe, c’est celui qui choisit d’être le meilleur en français plutôt qu’en arabe »

Nabil Wakim, journaliste au « Monde » né au Liban et ayant grandi en France, publie « L’Arabe pour tous. Pourquoi ma langue est taboue en France » (Seuil), une enquête personnelle sur le rapport des enfants de l’immigration avec leur langue maternelle. Extraits.

 

 [L’arabe est la deuxième langue la plus parlée en France, avec 3 millions ou 4 millions de locuteurs ; mais seuls 14 000 élèves l’apprennent dans les collèges et les lycées. Né au Liban, Nabil Wakim, journaliste au Monde, a grandi en France après que ses parents ont quitté le pays, en 1985, pendant la guerre civile. Dans L’Arabe pour tous. Pourquoi ma langue est taboue en France (Seuil), il interroge le rapport que les enfants issus de l’immigration entretiennent avec leur langue maternelle. Nous en publions quelques extraits.]

Bonnes feuilles. Je suis né à Beyrouth, au Liban, en 1981, pendant la guerre, puis j’ai déménagé en France, à l’âge de 4 ans. Je suis devenu journaliste au Monde, j’écris et je parle un français châtié. Par contre, je suis nul en arabe. Pourtant, j’ai grandi avec. Plus encore : l’arabe est ma langue maternelle. Celle que m’a parlée ma mère à la naissance, celle de mes premiers jeux d’enfant, celle de mes plats préférés. Quelque part entre mes 4 ans et mes presque 40 ans, j’ai perdu l’arabe en cours de route. Sans vraiment y faire attention, sans vraiment savoir pourquoi.

Pendant toute mon adolescence, j’ai chassé l’arabe de ma vie : j’étais Français, je parlais français, j’avais des bonnes notes en français, les choses étaient très simples. Rien ne m’ennuyait plus que les vacances estivales au Liban, où je devais supporter l’ingrat rituel familial, heureusement atténué par les quantités de houmous et de knéfé que cela permettait d’ingurgiter. J’ai refusé bêtement d’apprendre l’arabe, j’ai écouté les sermons de ma grand-mère avec une moue amusée et frondeuse.

Et me voilà, à 38 ans, incapable de soutenir une conversation décente. Oh, bien sûr, je sais commander un chich taouk dans un restaurant ou échanger une ou deux politesses avec un chauffeur de taxi. Mais je ne comprends pas combien je dois payer s’il ne bascule pas vers l’anglais ou le français – autant dire que, dans un pays comme le Liban, c’est une bonne technique pour se faire souvent arnaquer.

Je ne peux pas écouter les infos à la radio ou à la télévision – ce qui est quand même ridicule quand on est journaliste. Alors mener une interview ou faire un reportage en arabe ? Impossible. Je parle pourtant un anglais teinté d’accent yankee et un espagnol andalou aux sonorités chantantes. Mais je suis analphabète dans ma langue maternelle.

Et depuis dix ans, je suis paralysé : impossible de parler l’arabe, impossible de ne pas le parler.

Banque centrale européenne: Christine Lagarde choisit l’immobilisme

Banque centrale européenne:  Christine Lagarde choisit l’immobilisme

 

 

Il ne fallait sans doute pas s’attendre à une révolution de la politique monétaire avec Christine Lagarde considérée pourtant comme une grande experte économique alors  qu’elle n’a jamais eu la moindre formation ni sur ce plan, ni dans le domaine financier. Même lorsqu’elle était à Bercy Christine Lagarde se contentait de lire prudemment les communiqués du trésor d’après Alain Minc  lui-même. Elle a fait de même au cours de son passage au fonds monétaire international. Par contre indiscutablement elle parle un anglais parfait et c’est  sans doute sa seule qualité première.

 

Notons au passage qu’elle a bien imprudemment accordé lorsqu’elle était ministre des finances 400 millions à Tapie ! Ce qui lui a valu un simple rappel à l’ordre de la part de la très complaisante cour de justice ( composé en grande partie d’élus). La prudence de Christine garde vaillamment la conduise à suivre en fait de près la philosophie allemande dans le domaine financier est particulièrement monétaire. Pour l’instant,  Christine Lagarde n’a pas réagi face à la crise comme d’autres banques centrales.

 

Certes les prises de position de banques centrales étrangères comme la Fed ne modifient  pas de manière très importante les conditions du marché mais cela caractérise la volonté de ses organismes de développer des politiques encore plus accommodantes en fonction de l’état de l’économie. Dans le domaine monétaire et financier, les aspects psychologiques content autant que les mesures elle-même. Pour l’instant,  la BCE s’en tient à de grandes banalités qui se ne sont pas susceptibles de rassurer les opérateurs économiques et financiers. Christine Lagarde estime que des mesures de politique monétaire ne peuvent être efficaces qu’avec la contribution des gouvernements. Quand on a dit ça on a pas dit grand-chose !

La pression ne pourrait être plus grande sur les épaules de Christine Lagarde. Arrivée il y a moins de six mois à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), on lui donnait un an de relative tranquillité pour se glisser dans les pas de son emblématique prédécesseur, Mario Draghi. Patatras! La crise du coronavirus menace de mettre à terre les économies mondiales, en particulier celle de l’Europe, deuxième foyer de contamination après la Chine. Un baptême du feu pour la Française, dont les premières décisions sont très attendues ce jeudi.

Les mots de Draghi de faire «tout ce qu’il faudra» («whatever it takes») pour sauver l’euro en 2012 résonnent en écho dans la bouche de la plupart des dirigeants aujourd’hui. Même la très prudente Angela Merkel promettait mercredi de faire «ce qui est nécessaire» face à cette «situation extraordinaire». C’est aussi ce qu’ont asséné à l’unisson les Vingt-Sept, à l’issue d’une visioconférence exceptionnelle, mardi soir.

Retraites : le gouvernement irresponsable choisit le pourrissement

Retraites : le gouvernement irresponsable choisit le pourrissement

Un gouvernement complètement irresponsable qui ne gère plus rien du tout depuis le 18 décembre concernant la crise sociale et promet simplement un nouveau rendez-vous pour le 7 janvier. En gros le gouvernement aura été en vacances pendant plus de 20 jours. Pas étonnant que certains membres de l’exécutif passent leur temps en vacances par exemple à Marrakech comme la principal ministre concerné, celle des transports.

Finalement il semble bien que le gouvernement n’ait pas retenu grand chose du conflit des gilets jaunes qui s’est complètement enlisé pendant des semaines et des mois. Pendant longtemps, le pouvoir s’est refusé d’abord à considérer ce mouvement puis à tenir compte des revendications avant de céder sur nombre d’entre elles. On a ainsi perdu des semaines et des mois avec des conséquences économiques sans parler de la détérioration de l’image du pays. Finalement, le même scénario recommence mais à la place des gilets jaunes on a désormais le mouvement des gilets rouges qui risquent de déborder bien au-delà du 1er janvier et sans doute de  s’étaler pendant des semaines voire des mois. Certes le pouvoir a fait quelques concessions mais il reste à les préciser, approfondir et concrétiser. En outre, elle n’en sont pas à la hauteur des enjeux. Et sur la question centrale du report de l’âge à 64 ans, le pouvoir est en train de perdre la bataille médiatique. D’une manière ou d’une autre, il devra lâcher mais il donne des raisons aux plus radicaux de prolonger l’agitation sociale voir même de susciter un mécontentement plus global concernant d’autres sujets par exemple sur les salaires.

Progressivement le gouvernement va lâcher y compris sur les régimes spéciaux, ce qui videra la réforme de son contenu. Mais pour l’instant les syndicats ont seulement obtenu la tenue de discussions début janvier sur quatre chantiers : pénibilité, transitions vers le futur système unique de retraites par points, minimum contributif et fins de carrière. Sur l’instauration progressive à partir de 2022 d’un âge pivot à 64 ans à l’échéance 2027, le chef du gouvernement a dit avoir pris acte de l’hostilité des syndicats, la CFDT au premier chef, mais maintient le principe de cette option “juste” selon lui pour rééquilibrer financièrement le système.

“Dès les premiers jours de janvier, nous consulterons les partenaires sociaux et je proposerai mi-janvier une méthode qui nous permettra soit d’atteindre un accord qui pourrait se substituer à la solution proposée, soit d’améliorer celle-ci en tenant compte des propositions des syndicats”, a-t-il précisé lors d’une déclaration à l’issue des discussions. “Ça ne veut pas dire qu’il n’y aurait que l’âge d’équilibre. Il y a des marges de manœuvre, elles ne sont pas immenses mais elles existent”, a-t-il ajouté, en se disant confiant en un accord avec, sans les nommer, les centrales réformistes de la CFDT et de l’Unsa, favorables au système par points.

“L’âge d’équilibre, ce n’est pas simplement demander à certains de partir un peu plus tard, c’est aussi pour beaucoup de permettre de partir beaucoup plus tôt”, a-t-il notamment plaidé alors que la CFDT reste fermement opposée à un scénario paramétrique “inacceptable”. Edouard Philippe a fait état d’”avancées” à l’issue de la discussion de jeudi, mais plusieurs d’entre elles figurent déjà dans le document de travail diffusé par ses services après son discours du 11 décembre, notamment sur la pénibilité, le forfait jours ou la retraite progressive. Il a en outre identifié des pistes d’amélioration pour le minimum contributif prévu par la réforme, parmi lesquelles une hausse “au-delà de 85% du smic” pour les carrières complètes. Tout en maintenant l’objectif d’une suppression des régimes spéciaux, il a indiqué que les discussions au sein de la SNCF et de la RATP avaient ouvert des voies d’aménagement. “En ce qui concerne les agents de SNCF au statut, le gouvernement confirme son accord pour la mise en place de mesures favorisant la progressivité de la mise en œuvre de la réforme et le respect des droits acquis”, a-t-il dit. Pour les agents de la RATP, “les derniers échanges ont permis d’aboutir à des avancées importantes sur la question des transitions, ces avancées sont sur la table, chacun les jugera.”

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, pour qui “rien n’a changé”, a appelé dès sa sortie de la réunion à une nouvelle journée d’actions interprofessionnelle le 9 janvier. Pour Yves Veyrier (FO), “le Premier ministre essaye de nous prendre dans une forme de piège”. “On nous propose des discussions très vite, mais avec une contrainte (…), le projet de loi est écrit”, a-t-il indiqué. “C’est au gouvernement d’appuyer sur le bouton pause”. “Il y a un désaccord sur la temporalité qui consiste à dire qu’il y aura besoin urgemment de mesures punitives pour les travailleurs et un désaccord sur la méthode elle-même”, a jugé Laurent Berger, tout en saluant “une volonté de dialogue” à l’issue de la réunion. “Si début janvier cet âge d’équilibre était toujours dans l’horizon, nous aurions des initiatives”, a ajouté le secrétaire général de la CFDT qui ne se joint pas à l’appel du 9 janvier.

 

Brésil : Bolsonaro choisit Pinochet comme modèle !

Brésil : Bolsonaro choisit Pinochet comme modèle !

 

Il faut que Bolsonaro,  le président du Brésil, soit très les acculé pour en être réduit à faire l’apologie de Pinochet. C’est le seul moyen qu’il ait trouvé pour justifier sa propre politique. Il y a sans doute mieux comme référence idéologique. Le problème c’est que Bolsonaro est de plus en plus isolé. Il a notamment été attaqué lors du G7 pour  son inertie voir sa complicité vis-à-vis des incendies criminelles  en Amazonie. Macron en particulier a  pris la tête de la contestation contre le  président brésilien avec la très sérieuse menace de ne pas signer le futur accord commercial Mercosur. Faux-cul comme d’habitude, le président américain a adhéré à la position commune du G7 lui le lendemain sur Twitter a dit exactement le contraire en soutenant Bolsonaro.  en Amérique du Sud le président brésilien est également très critiqué par ses voisins. Quant au plan intérieur, la contestation vise non seulement les problèmes environnementaux mais aussi la situation économique et les libertés démocratiques.

Jair Bolsonaro a dénoncé aussi  mercredi «l’ingérence, dans la ligne (du président français Emmanuel) Macron», de l’ONU «dans les affaires intérieures et la souveraineté» du Brésil, après que Mme Bachelet a déploré un «rétrécissement de l’espace démocratique» au Brésil sous sa présidence d’extrême droite.

Bolsonaro a accusé sur Twitter Michelle Bachelet de défendre «les bandits qui attaquent nos courageux policiers civils et militaires» alors qu’elle s’était inquiétée des exécutions extra-judiciaires par les forces de l’ordre.

Jair Bolsonaro a ensuite attaqué personnellement Mme Bachelet sur Facebook. «Elle oublie que le Chili n’est pas devenu un (nouveau) Cuba grâce à ceux qui ont eu le courage de renverser la gauche en 1973, parmi ces communistes, son père», a écrit le président, apologue assumé par ailleurs de la dictature au Brésil.

Le père de Michelle Bachelet, Alberto Bachelet, un général d’aviation, est mort à 50 ans en prison, où il a été torturé, un an après le coup d’Etat d’Augusto Pinochet.

Les remarques sur Pinochet ont choqué au Chili où le président Sebastian Pinera a indiqué, dans une déclaration publique: «Je n’adhère en aucun cas à l’allusion faite par le président Bolsonaro concernant une ex-présidente du Chili, et en particulier sur un sujet aussi douloureux que la mort de son père».

 

Brexit : entre le temps long et le temps court l’Europe choisit le temps mi-long!

Brexit : entre le temps long et le temps court l’Europe choisit le temps mi-long! 

Il y avait deux théories en Europe, une qui proposait un temps long de l’ordre au moins d’un an pour décaler la date du Brexit et une autre qui proposait  un temps court pour en finir avec ce feuilleton. Comme d’habitude l’union économique a choisi une proposition intermédiaire en proposant un temps Mi- long d’environ six mois étant entendu que le Royaume-Uni pourra s’il le souhaite quitter l’union européenne avant. Cette décision ne clarifie pas pour autant la situation du Royaume-Uni qui devra malgré tout organiser des élections pour les européennes. On se demande bien quel pourra être l’attitude de ces parlementaires européens d’ici le 30 juin. Par ailleurs on imagine l’ambiance politique à propos de ces élections au Royaume-Uni.  Certains pays s’inquiètent de la capacité de nuisance que pourrait avoir un Royaume-Uni qui garderait un pied dans l’UE et l’autre dehors pendant une durée indéterminée. «Tout n’est pas préférable à un +no deal+», a fait valoir la présidence française, jugeant qu’il «n’est pas question d’importer dans l’UE la crise politique britannique» à force de vouloir éviter à tout prix un divorce sans accord.

D’autant que les prochains mois seront délicats, avec l’installation d’une nouvelle Commission européenne début novembre et des discussions difficiles sur le futur budget à long terme de l’UE. «Il peut y avoir des engagements sur la façon dont le Royaume-Uni se comporte», a observé un diplomate européen, suggérant notamment que Londres puisse renoncer à son droit de veto ou à la possibilité d’avoir un membre au sein de la prochaine Commission. Une situation juridique inédite, complexe et potentiellement dangereuse.

 

Coopération militaire : l’Allemagne choisit Israël contre la France

Coopération militaire : l’Allemagne choisit Israël contre la France

Pour l’équipement de l l’hélicoptère de combat Tigre l’Allemagne va sans doute choisir le  missile israélien Spike, qui n’équipe même pas les hélicoptères de Tsahal, qui lui préfère le missile américain Hellfire pour ses AH-64 Apache. C’est évidemment un camouflet pour la France et une sérieuse menace sur la coopération militaire franco allemande. La feuille de route franco-allemande arrêtée le 13 juillet 2017 prévoyait l’étude du missile franco-allemand, l’Espagne pouvant ultérieurement se joindre à ce programme. Berlin s’était engagé après avoir pourtant déjà longuement hésité. Ce conseil, qui avait notamment validé le principe de lancer le programme de système de combat aérien du futur (SCAF), avait été qualifié d’historique dans le domaine de la coopération franco-allemande en matière d’armement. La France et l’Allemagne avaient convenu en juillet 2017 « de mettre en place un cadre de coopération pour le prochain standard de l’hélicoptère Tigre, ainsi que pour un programme commun de missiles tactiques air-sol », avait expliqué l’Elysée à l’issue du Conseil franco-allemand. Si Berlin actait le 19 juin son refus de participer à ce programme, ce serait un véritable camouflet pour la France. Si cette décision était confirmée, cette défection mettrait en péril le programme lui-même en réduisant mécaniquement la cible de missiles.

 

La Pologne choisit les Patriot américains….avec les fonds européens

La Pologne choisit les Patriot américains….avec les fonds européens

La Pologne continue de faire bande à part en choisissant des équipements militaires américains et non européens. Le tout sans doute avec en partie des fonds européens. La Pologne est en effet le pays qui a bénéficié au cours de ces dernières années des fonds européens les plus importants. En tout cas, cette décision polonaise n’est pas de nature à renforcer la politique de défense de l’UE, ni à réchauffer les relations avec Paris. On se souvient du conflit à propos de Whirlpool d’Amiens,  laissant 290 ouvriers français au chômage, Macron avait alors déclaré « Dans les trois mois qui suivront mon élection, il y aura une décision prise sur la Pologne. Je mets ma responsabilité sur la table sur ce sujet, a-t-il prévenu. On ne peut pas avoir un pays qui joue des écarts fiscaux sociaux au sein de l’Union européenne et qui est en infraction avec tous les principes de l’Union. » En l’état actuel des réglementations européennes, aucune sanction ne peut être prise à l’encontre d’un Etat membre sur la base des différences fiscales et du coût du travail. C’est pourquoi M. Macron a mis en avant les atteintes du gouvernemenet  polonais très conservateur par rapport aux principes démocratiques de l’UE, les rapports entre la France et Varsovie s’étaient  evidemmenet dégradés  quand la Pologne a  décidé de rompre brutalement, en octobre 2016, les négociations d’un contrat d’armement de 3 milliards d’euros avec le groupe Airbus. Il faudrait aussi ajouter l’affaire des travailleurs détachés qui a opposé la France et la Pologne. La décision concernant l’armement ne va pas arranger le climat déjà délétère entre les deux pays.  « Les accords d’offset pour le programme Wisla sont signés. Le transfert des technologies (…) renforcera les capacités de l’industrie polonaise de défense. C’est le dernier pas avant la signature du contrat pour la livraison du système Patriot », a déclaré la Pologne. Selon la télévision publique TVP Info, ce contrat porterait sur deux batteries et 208 missiles sol-air et son prix se situerait entre 1 et 1,3 milliard d’euros. Toutefois, l’Agence américaine de coopération pour la défense et la sécurité (DSCA) a estimé en novembre 2017 que l’ensemble de cette opération s’élèverait au total à 10,5 milliards de dollars.

LREM : nouvelle preuve du centralisme démocratique, Macron choisit Castaner

LREM : nouvelle preuve du centralisme démocratique, Macron choisit Castaner

Inutile de tourner autour du pot Macron choisit encore la voie du centralisme démocratique pour désigner le futur responsable du parti en marche. Un parti déjà inexistant localement dont les dirigeants désignés par le niveau central lui-même autoproclamé. Par exemple dans l’organe directeur 25 % seulement des l adhérents seront autorisés à faire entendre leur voix (en plus tirés au sort comme au loto). On comprend que l’Élysée soit mécontent que cette information ait été diffusée. En effet, la présidence de la république ne veut pas prêter le flanc davantage à sa conception de la centralisation extrême pouvoir qui se traduit notamment par des ministres complètement tétanisés par la crainte d’être sermonnés voir exclus par Macon. Par des parlementaires qui peinent à exister mais qui se contente de cette situation car ils ne sont redevables en réalité qu’à Macron. Enfin le parti en marche est une fiction, totalement centralisé et dirigés par des responsables nationaux autoproclamés et ou désignés par Macron. En réalité, c’est Macron  qui décide de tout. Le pire c’est que Castaner  était assez réticent à se porter candidat à la tête mouvement en marche. « Ce n’est pas mon sport préféré » avait-il même déclaré à Laurent Neumann de BFM. Il a fallu que Macron insiste beaucoup pour qu’il accepte de devenir délégué général (il n’y a même pas de secrétaire ni de président, une fonction en fait assumée par Macron. Au-delà du fonctionnement du « parti » En Marche se pose surtout la question du risque politique lié à l’ultra personnalisation du pouvoir. Hors Emmanuel Macron, aucun dirigeant, aucun ministre, aucun dirigeant  ne parvient à incarner le changement politique voulu par les français lors des dernières élections. Au plan national, les ministres sont à peine connus, le Premier ministre lui-même manifeste une discrétion inédite sous la 5éme république. Plusieurs enquêtes ont montré que les électeurs ignoraient le plus souvent le nom de leurs députés .Au plan local, c’est le désert politique total, pas de vraie structure, pas de vie collective, pas d’implication dans les problématiques territoriales et pas de relais de la politique nationale. Les comités En Marche sont réduit à des clubs de supporters et pour la majorité n’ont plus aucune vie. Or les réformes économiques, sociales, environnementales et sociétales se heurtent nécessairement aux contradictions et au corporatisme de la société française. Face à ces  réactions En Marche ne dispose d’aucun outil politique de masse pour faire remonter à temps les sensibilités locales et sectorielles, pour apporter des contributions, pour faire partager les problématiques, pour expliquer l’objet des réformes et pour  relayer le discours du gouvernement. Pour schématiser, tout repose uniquement sur Emmanuel Macron. Or on sait que la vie politique échappe rarement à des aléas qui peuvent nuire gravement à la popularité voire remettre en cause  la légitimité d’un gouvernement.  L’hyper concentration du pouvoir, type parti communiste des années 50, qui peuvent expliquer les dégâts provoqués par les frondeurs de François Hollande-  constitue cependant un risque majeur : celui de voir s’écrouler aussi vite qu’il était monté le mouvement de réforme En Marche. De ce point de vue,  le fonctionnement proposé pour la « la république en marche » n’est ni acceptable démocratiquement, ni pertinent sur le plan politique. Principal  reproche,  notamment le fait que les adhérents (tirés au sort) ne représente que 25 % du principal organisme directeur de l’organisation. Les 75 % restants sont attribués aux grands élus politiques. Le biais c’est que précisément ces 75 % d’élus politiques n’ont pas été désignés par la base mais par le sommet. Par exemple les candidatures à la députation ont toutes été examinées et décidées par un petit comité central. Du coup, on se demande légitimement  si le mouvement la république en marche va vraiment se transformer en parti dont les responsables seront élus par les adhérents ou s’il ne restera pas une sorte de club de supporters n’ayant pas voix au chapitre. Notons que les référents départementaux, sorte de secrétaires départementaux sont  aussi désignés par le sommet. On objecte à la direction que c’est pour éviter les baronnies; pas sûr que des commissaires politiques désignés d’en haut soient plus démocratiques ! La future organisation est donc fortement teintée   de centralisme démocratique ;  elle est  dirigée en fait par des élus politiques non choisis par la base. Quant au site de la république en marche, seul lien avec les adhérents, c’est une sorte de très mauvaise et très partielle revue de presse.  Le quasi absence de vie démocratique et de vie tout court s’est déjà traduite par un fait politique majeur à savoir une grande désillusion lors  des élections sénatoriales. Pas étonnant dans la mesure où les grands électeurs que constituent les maires  n’ont pratiquement pas été sollicités par des instances locales d’En  Marche.  On peut comprendre que dans l’urgence, En Marche ait mis en place un fonctionnement centralisé mais pour des raisons démocratiques et politiques, ce mouvement devra à l’avenir  se construire sur d’autres bases …ou prend le risque de disparaître aussi vite.

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