Archive pour le Tag 'Chirac'

Comme Chirac, Macron veut se baigner dans la Seine ….et couler !

Comme Chirac, Macron veut se baigner dans la Seine ….et couler !

Comme Chirac en 90, Emmanuel Macron a annoncé qu’il irait se baigner dans la Seine. Emmanuel Macron a inauguré ce jeudi village olympique des JO de Paris 2024, en Seine-Saint-Denis. Le président de la République en a profité pour s’exprimer face aux médias à propos des échéances olympiques à venir, annonçant qu’il se baignerait dans la Seine. Comme Chirac ! 

 

Le 15 mai 1990, Jacques Chirac était ainsi invité dans l’émission « La Marche du siècle », sur la 3e chaîne. L’émission est consacrée aux capitales de l’an 2000. Le maire de Paris commence son allocution en lisant un papier du magazine  »Le Chasseur français ».

« Dans la Seine, la variété des espèces est en constante augmentation. Au dernier recensement, plus de 25 poissons différents trouvaient des conditions de vie adéquates dans la Seine… », avait-il commencé avant de poursuivre: « Voilà pourquoi j’affirme qu’on peut rendre un fleuve propre, et j’ai d’ailleurs indiqué que dans trois ans, j’irai me baigner dans la Seine devant témoins pour prouver que la Seine est devenue un fleuve propre  ».

Près de trente ans plus tard, Jacques Chirac ne s’est jamais baigné dans la Seine. Les maires suivants ont néanmoins voulu poursuivre cette mission. Depuis plusieurs étés, la baignade est ainsi autorisée dans le canal de l’Ourcq et le bassin de la Villette. Et Anne Hidalgo l’a promis, en 2024, certaines épreuves des Jeux olympiques auront lieu dans la Seine.
Après avoir souligné le travail effectué pour rendre la Seine baignable, Emmanuel Macron a annoncé qu’il se jetterait lui-même à l’eau: « Pour les Parisiennes et les Parisiens, il y aura aussi un héritage important sur les aménagements, en particulier la Seine.

Théâtre: Macron imite Chirac à Jérusalem aves l’accent anglais de la Corrèze

Théâtre: Macron imite Chirac à Jérusalem aves l’accent  anglais de la  Corrèze

«I dont like what you did in front of me» a crié M. Macron  avec un accent anglais de Correze ou d’un n de Chirac ou d’Arafat. Bref un  anglais que comprennent le français et les palestiniens. Un sorte de coup de com’ pour imiter Chirac. Curieux que le président de la république qui parle un anglais pratiquement sans accent se mette brusquement à mâchouiller la langue de Shakespeare comme on la parle en Corrèze ou à Romorantin. À un policier israélien, lui demandant de quitter l’église française située dans la vieille ville de Jérusalem. Le résultat est assez discutable. En effet Macon était venu rassurer les israéliens mais cet incident visait surtout à plaire aux palestiniens. Par ailleurs ses saillies contre l’Iran, cette fois pour plaire à Israël ne sont pas forcément bienvenus dans la même temps où la France voudrait jouer un rôle d’arbitre dans le conflit qui oppose l’Iran et les États-Unis. Au total des expressions diplomatiques très confuses et contradictoires. De toute manière la France ne joue pratiquement plus aucun rôle au Moyen-Orient. « Je n’aime pas ce que vous avez fait devant moi », a donc crié mercredi le président français Emmanuel Macron à un policier israélien à Jérusalem, alors que les autorités israéliennes s’écharpaient avec les équipes de sécurité françaises à l’entrée de la basilique Saint-Anne, enclave française située dans le centre de Jérusalem.

La scène rappelle indéniablement une querelle semblable avec Jacques Chirac, près d’un quart de siècle plus tôt dans les mêmes lieux. L’ancien président français s’était lui aussi emporté en 1996 contre des soldats israéliens qui l’encadraient de trop près, en lançant son désormais célèbre « Do you want me to go back to my plane? » (Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion?).

Alors cette altercation, survenue à l’occasion du premier déplacement en Israël d’Emmanuel Macron, était-elle préméditée? Le président français souhaitait-il marquer les esprits à la manière de son prédécesseur, ou encore lui faire un clin d’oeil, quatre mois après sa mort?

L’Élysée, contactée par BFMTV, dément formellement toute volonté de faire un coup de communication. Le palais de l’Élysée indique que « si cela peut faire penser à Jacques Chirac, c’est tout simplement que les conditions de sécurité à Jérusalem peuvent créer des situations semblables ».

Pourtant, quelques minutes avant cette fameuse séquence, le président avait fait référence à la visite de Jacques Chirac devant nos caméras.  »On a tous en souvenir des scènes très vivantes de notre imaginaire français. Et je pense que revenir ici, c’est aussi montrer qu’il y a une histoire qui continue. Il y avait aussi des malentendus qui avaient été liés à cette visite, j’espère qu’ils seront levés, (que cette nouvelle visite) permettra de les dissiper », avait-il déclaré.

« On a l’impression, en voyant ces images, qu’Emmanuel Macron pense avoir réussi un bon coup de com’ », estime l’éditorialiste Bruno Jeudy, sur BFM, doutant de la sincérité de la séquence. « Je ne sais pas ce qu’il a cherché à faire, mais ça fait un peu imitation de Chirac. Ça fait un peu surjoué. »

«Jacques Chirac, un mensonge national». (Eric Le Boucher)

«Jacques Chirac, un mensonge national».  (Eric Le Boucher)

 

L’éditorialiste de l’Opinion conteste le torrent d’éloges à  l’adresse de Chirac. Il critique l’indécision de Jacques Chirac, sa versatilité, son essuie-glace permanent, la tentation communiste de la jeunesse, son travaillisme, son thatchérisme, son affichage social ensuite et, résultat, son immobilisme vient du rapport non-réglé entre politique et économie. 

Tribune :

 

 « Nous assistons en direct depuis trois jours à un mensonge national. Jacques Chirac est salué par tous avec tout le tralala, au titre, je résume, qu’« il est français ». Jacques Chirac est français « comme nous » : gaulois, gueulard, bouffeur, blagueur, dragueur. Il ressemblait aux Français à l’ancienne, il les aimait, donc on l’aime. Ajoutons qu’il avait l’ambigu mélange d’admiration et de dédain vis-à-vis des Américains et un instinct rétif vis-à-vis de l’Europe de Bruxelles. Voilà pourquoi le pays unanime pleure sa perte. On aime Chirac, comme on aime les vinyles. C’est dépassé, mais c’était bien

La vérité pourtant simple est qu’il a été le dernier président du XX siècle, qu’il a été en échec (la cohabitation) puis que réélu il a été le premier président du XXI et qu’il n’a pas su y projeter la France. Il a fait prendre un retard considérable à son pays et il a immobilisé l’Europe. Voilà son bilan. Les mandats de ses deux successeurs ont été plombés par le chômage de masse et les déficits qu’il a laissés et le troisième, Emmanuel Macron, paie cher la « fracture sociale » qu’il avait brandie comme slogan pour son élection de 1995 mais qu’il a élargie par inaction. Allez, accordons-lui l’Irak, le Vel’ d’Hiv et son musée des arts premiers. Ajoutez la vitesse sur route, si vous y tenez. Mais au total, Jacques Chirac a été le plus mauvais président de la V République, contrairement à ce que répand le torrent de guimauves déversées depuis trois jours. »

 

Sondage : Chirac considéré meilleur président de la Ve République avec de Gaulle !

Sondage : Chirac considéré meilleur président de la Ve République avec de Gaulle !

 

 

On ne sait pas si le sondage du très fantaisiste journal le JDD est à imputer au contenu de sa politique ou à la surexploitation médiatique quotidienne de l’image de Chirac dans la série de Canal+, les guignols. En tout cas curieusement,  Jacques Chirac, dont le bilan est pourtant particulièrement maigre, (pour sa défense il n’est pas le seul) est considéré par les Français comme le meilleur président de la Ve République, à égalité avec Charles de Gaulle, selon un sondage Ifop* publié dans Le Journal du dimanche.

Jacques Chirac, mort jeudi à 86 ans, est considéré par les Français comme le meilleur président de la Ve République, à égalité avec Charles de Gaulle, selon un sondage Ifop* publié dans Le Journal du dimanche.

Il recueille la préférence de 30% des sondés, en hausse de 20 points par rapport à un sondage Ifop similaire en novembre 2013. François Mitterrand, lui, dégringole de 28 à 17%.

Ce sont les sympathisants de La France insoumise (39%) et du Rassemblement national (32%) qui plébiscitent le plus Jacques Chirac, loin devant Les Républicains (25%), qui lui préfèrent Charles de Gaulle (48%).

Jacques Chirac est davantage choisi par les moins de 35 ans (47%) – singulièrement les 25-34 ans (50%) – que par les 35 ans et plus (23%), dont 33% optent pour De Gaulle.

« Un personnage sympathique qui aimait la vie » pour 31% des sondés

Dans les actes les plus marquants de sa présidence, l’opposition à la guerre en Irak est de très loin la plus citée (71%), devant la suppression du service militaire (41%) ou encore le discours sur l’écologie et « notre maison qui brûle » à Johannesburg en 2002 (33%).

Interrogés sur l’image qu’ils garderont de l’ancien chef de l’Etat, ils sont 31% à choisir « Un personnage sympathique qui aimait la vie », devant « Un élu de terrain proche des Français » (27%), « Un grand homme d’Etat » (18%), « Un président qui a fait peu de réformes » (7%), « Un politique professionnel qui a souvent changé d’avis » (7%), « Un homme de droite sans compromission avec le Front national » (6%) et « Un combattant politique impitoyable » (4%).

*Sondage réalisé par questionnaire auto-administré en ligne le 27 septembre auprès d’un échantillon de 1.015 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ou plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Chirac : comme beaucoup de président, la conquête du pouvoir comme seul programme

 Chirac : comme beaucoup de président,  la conquête du pouvoir comme seul programme

 

Chirac, incarne sans doute le mieux ces présidents qui n’ont pour programme que la conquête pouvoir. Cela a la différence par exemple de De Gaulle ou de Pompidou. La plupart des autres était surtout animés idéologiquement par la seule volonté de conquête pouvoir suprême. D’un point de vue idéologique, Chirac n’avait guère de colonne vertébrale, il évoluait entre des conceptions libérales et d’autres étatistes au gré des événements et des modes. On objectera que Mitterrand, Sarkozy ou Hollande n’ont guère fait mieux. Tous ont été des bêtes de concours mais uniquement programmé pour gagner des élections, pas pour gérer un pays. Même Macron qui promettait des changements fondamentaux s’exerce désormais au sulfureux slalom politique avec les mêmes contradictions entre l’ultralibéralisme et l’étatisme excessif. Le problème provient sans doute du fait que ce qu’on dit en campagne électorale n’a strictement rien à voir avec ce qu’on peut et ce qu’on doit faire en situation de gestion. Dans l’opposition, il s’agit de rassembler tous les mécontentements en promettant tout et le contraire. Évidemment en situation de gestion, il s’agit d’opérer des choix et de les resituer dans une perspective d’avenir cohérent. Où allaient  Mitterrand, Hollande ou Chirac ? Ils n’en savaient t sans doute rien eux-mêmes surtout préoccupés de plaire en tout cas de ne pas déplaire en vue des perspectives électorales anxiogènes. On retiendra sans doute de Chirac qu’il  était peut-être plus sympathique que d’autres mais son bilan est assez contradictoire et même assez insignifiant. Comme Sarkozy ou Macron maintenant, il se sera pourtant beaucoup agité en substituant l’activisme à une politique cohérente et efficace. Un seul critère par exemple : celui de l’emploi ou tous ont échoué en dépit des promesses. Là encore on objectera que la situation internationale a pu peser sur la conjoncture française. La crise de 2007 sans doute mais ni avant, ni après, on a assisté en France à une réelle inversion des courbes du chômage à la différence d’autres pays. Ajoutons à cela la dérive permanente des grands équilibres qui témoignent quand même d’une certaine incompétence de gestion. Macron de ce point de vue n’échappe pas à la règle. Certes, il a des idées  et même des idées sur tout. Comme Chirac, il parle, il parle mais agit souvent à contresens et ce qui le caractérise, c’est l’énorme décalage entre des discours flamboyants  et la faiblesse de sa pratique. En cause peut-être le mécanisme même de notre système démocratique qui conduit les prétendants au pouvoir à centrer toute leur énergie  sur les seuls échéances électorales. Et cela s’est amplifié avec le quinquennat

 

Chirac: bilan économique douteux

Chirac: bilan économique douteux

 

D’après Jean-Marc Daniel, économiste et professeur à ESCP Europe, qui s’exprime dans Le Monde, Chirac aura été une sorte de caméléon économique et aura incarné les paradoxes d’un pays bousculé par le passage d’un siècle à l’autre. On se souvient que Chirac a gagné la bataille électorale de 95 en promettant mettre fin à la «la fracture sociale». Une promesse enterrée dès sa prise de fonction. Tout cela a d’ailleurs très mal commencé avec les grands conflits de 95. Des réformes étaient sans doute nécessaires mais Juppé les a conduites un peu à la manière de Macron, sabre au clair,  sans discernement et sans concertation. Sur le dossier essentiel, à savoir la bataille de l’emploi, Chirac a totalement échoué comme d’ailleurs la plupart de ses prédécesseurs et de ses successeurs. «Notre bataille principale a un nom: la lutte contre le chômage», martelait  Jacques Chirac à la tribune, face à ses militants, lors d’un meeting de campagne. La France est enferrée, depuis le milieu des années 70, dans un chômage devenu structurel. En 1995, il est élevé: 9,60%.

En 2004, Chirac, face à Patrick Poivre d’Arvor, admet que le chômage n’a pas vraiment baissé: «c’est évidemment un remords permanent».

De même, les inégalités ont augmenté au fil des mandats de Jacques Chirac, en dépit de ses promesses de 1995. Le moral des classes moyennes, qui n’ont pas vraiment bénéficié des réformes fiscales, évolue lui aussi à la baisse.

La présidence de Jacques Chirac s’ouvre sur un coup manqué pour réformer en profondeur l’économie. Le premier gouvernement Juppé veut étendre à la fonction publique les mesures Balladur, adoptées deux ans plus tôt, pour réformer les retraites. Le gouvernement annonce sans ambages sa volonté de supprimer les régimes spéciaux de retraites et de réformer la sécurité sociale. Ce «plan Juppé», peu explicité pendant la campagne présidentielle, est mal compris et déclenche un vaste mouvement de grève. En novembre-décembre, la contestation va paralyser la France. Au plus fort de la mobilisation, le 12 décembre, on compte deux millions de grévistes. Le gouvernement est poussé à rétropédaler: la réforme est retirée en décembre, et la perte de confiance va durer. L’l’échec est tellement patent échec est tellement patent que Jacques Chirac est contraint de dissoudre l’assemblée nationale est de rendre le pouvoir aux socialistes

 

.L’échec est tellement patent que Jacques Chirac est contraint de dissoudre l’assemblée nationale et de repasser le pouvoir au parti socialiste qui évidemment ne fera pas mieux. Chirac promet aussi des baisses d’impôts, la relance de la croissance et la diminution des déficits. Rien de tout cela ne sera réalisé au lieu d’une croissance de 3 % on atteindra au mieux 2,3 % en 2004. La baisse des impôts aura surtout pour essai d’accentuer les inégalités, profitant d’abord aux ménages ayant le plus de ressources, selon une étude de l’Institut des politiques publiques, un organisme dépendant de PSE-École d’économie de Paris et du Crest (Centre de recherche du groupe des écoles nationales d’économie et de statistique). La dette publique elle continue d’augmenter pour atteindre 64 % fins 2006. Pas étonnant pour peser sur le chômage on a créé presque 1 million d’emplois entre 95 et 2007. On objectera à juste titre que les successeurs de Chirac pour l’instant n’ont guère fait mieux. Le temps est la nostalgie, il n’est donc pas anormal qu’on considère maintenant que Chirac a été un bon président, en tout cas pas plus mauvais que  les autres.

Sondage Chirac : un bon président pour 80 % !!!

Sondage Chirac : un bon président pour 80 % !!!

 

 

Il est classique qu’on trouve des qualités de plus en plus importantes aux anciens présidents au fur et à mesure que le temps passe. On ne peut pas dire que le bilan de Chirac  ait été exceptionnel. Et sans doute d’ici une vingtaine d’années, on aura un score assez proche aussi bien pour Sarkozy que pour Hollande. La vérité c’est qu’avec les années, la nostalgie prend le pas sur l’analyse surtout dans une période de crise très complexe caractérisée par de grandes évolutions interactives dans les champs économiques, sociales, technologiques, environnementaux et sociétaux. L’idée générale qui rassure c’est sans doute que c’était mieux avant. Pourtant la décision de Chirac de ramener la durée du mandat présidentiel à cinq ans constitue une véritable catastrophe. En effet, le nouveau président de la république dispose tout au plus d’une année pour engager des réformes avant de se replonger dans les échéances  électorales. Sans parler du fameux slogan de la rupture sociale promis par Chirac et oublié dès sa prise de mandat. Mais dans 30 ou 40 ans, on pourra  peut-être aussi considérer que Macon était un bon président. Pour le moment,  79 % des Français interrogés par Odoxa pour France Info et Le Figaro se souviennent de Jacques Chirac comme d’un «bon» chef de l’État. Ce sentiment est même transpartisan. Car si 93% des sympathisants LR le partagent, 80% des proches de LREM et 75 % de ceux du RN sont sur cette même ligne. Légèrement en retrait, les Insoumis sont tout de même 65% à partager cet avis.

Si les Français apprécient l’ancien chef d’État, c’est avant tout pour sa personnalité. Il est jugé «sympathique» (90%), proche des gens (87%), incarnant la France (87%), charismatique (83%) et dynamique (75%). De sa présidence, les Français ont été le plus marqués (63%) par son opposition à la guerre en Irak, que les États-Unis ont voulu mener après l’attentat du 11 septembre 2001. Après cette opposition à la guerre, on retrouve derrière, la fin du service militaire obligatoire (37%), sa qualification au second tour de la présidentielle face à Jean-Marie Le Pen en 2002 (30%) et la reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans la déportation des Juifs pendant la 2e guerre mondiale (25%).

La dissolution de l’Assemblée en 1997 et la défaire face à la gauche qui s’en est suivie ou la victoire du non au référendum sur la constitution européenne en 2005 (23%) et même les grandes grèves de 1995 (20%) ponctuent également la mémoire des Français. «En creux, ce palmarès des événements marquants de la présidence Chirac dessine dans l’opinion le portrait d’un président humaniste. C’est sans doute ce qui explique qu’il soit désormais presque aussi aimé des sympathisants de gauche comme ceux de droite», explique Gaël Sliman, président d’Odoxa.

 

2017: Perben, l’ancien ministre de Chirac rallie Macron

2017: Perben, l’ancien ministre de Chirac  rallie Macron

L’ancien ministre de la Justice de Jacques Chirac Dominique Perben, engagé dans la campagne d’Alain Juppé lors de la primaire de la droite, soutiendra Emmanuel Macron pour l’élection présidentielle assure l’AFP ce mercredi.   Quelques heures plus tôt, l’intéressé lui-même avait dit tout le bien qu’il pensait du candidat d’En Marche! dans une tribune auFigaro, notamment sur l’aspect judiciaire de son programme. « S’agissant du projet [d’Emmanuel Macron], de nombreuses propositions du candidat vont dans la bonne direction », assure celui qui a été garde des Sceaux entre 2002 à 2005.  Dans sa tribune, il salue « de nombreux points du discours d’Emmanuel Macron » et estime que le candidat « reconnaît la très forte et légitime attente des Français pour davantage de sécurité ». « Il fait aussi le constat d’un État qui peine à assumer ses fonctions régaliennes », poursuit-il, en évoquant « des moyens insuffisants pour la police et la gendarmerie », « une justice incapable de respecter des délais de jugements raisonnables et de faire respecter convenablement les peines prononcées, ainsi qu’un surpeuplement carcéral inadmissible ».  « Ce constat d’En Marche! rejoint ce que la droite exprime depuis de nombreuses années. Il y a une vraie rupture avec le discours traditionnel du Parti socialiste qui a longtemps refusé de voir la réalité en face », ajoute Dominique Perben. Par ailleurs,  Celui qui fut également ministre de la Fonction publique (1995-1997) et des Transports (2005-2007) rejoint auprès d’Emmanuel Macron d’autres anciens ministres chiraquiens comme Jean-Paul Delevoye, Alain Madelin, Renaud Dutreil, Anne-Marie Idrac ou encore Jean-Jacques Aillagon et Nicole Guedj. L’ancien ministre de l’Economie a également enregistré le ralliement de plusieurs soutiens d’Alain Juppé lors de la primaire de la droite, dont le sénateur LR de l’Yonne Jean-Baptiste Lemoyne, premier parlementaire à prendre une telle initiative.  « Nous travaillons sur une cinquantaine de collaborateurs de droite auprès d’anciens Premiers ministres ou présidents de la République ou ministres qui vont nous rejoindre », a indiqué à l’AFP une source d’En Marche! 

Juppé, le fils caché de Chirac ? (sondage)

Juppé, le fils caché de Chirac ? (sondage)

 

Dans toutes les monarchies en fin de règne trouve toujours des fils cachés. C’est peut-être le cas dans notre monarchie républicaine ou l’ancien souverain Jacques Chirac serait aussi le père d’Alain Juppé. Ce que pense en tout cas les Français. Parmi les héritiers présumés de Jacques Chirac, Alain Juppé se classe en tête (48%) loin devant Nicolas Sarkozy (19%) – même si l’écart est plus réduit dans l’électorat LR (47% pour Juppé, 30% pour Sarkozy). François Hollande, en dépit du soutien affiché jadis par l’intéressé, n’est considéré comme un légataire plausible ni à droite (2%) ni à gauche (14%). Certains généalogistes pointilleux feront observer que Jacques Chirac a dû commencer très tôt mais n’oublions pas que les souverains dans notre longue histoire ce sont parfois mariés lorsqu’ils avaient une douzaine d’années. Sarkozy, le fils maudit non reconnu officiellement, réclame aussi sa part d’héritage. Il ne lui reviendra sans doute pas grand-chose de Jacques Chirac qu’il avait traité « de roi fainéant ».

Les Etats-Unis ont mis sur écoute Chirac, Sarkozy et Hollande……. que des banalités

Les Etats-Unis ont mis sur écoute Chirac, Sarkozy et Hollande……. que des banalités

 

Sur le principe les écoutes par les Etats-Unis de nos responsables est condamnable. Ceci étant tout le monde écoute tout le monde , tout le monde espionne tout le monde et la France ne s’en prive pas. Si le président des Etats unis n’a pas été écouté c’est que nous n’avions pas encore les moyens. Enfin il fauta bien admettre que les révélations de WikiLeaks ne contiennent rien de fracassant, en fait surtout  des banalités ;  exemples  :Sarkozy qui se croit le sauveur de la crise financière mondiale, les gesticulations françaises dans le conflit israélo-palestinien , les inquiétudes concernant la Grèce. Autant de secrets qu’on aurait pu entendre dans n’importe quel café du commerce. Les présidents français Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que leurs conseillers et collaborateurs ont donc été écoutés par le renseignement américain de 2006 à 2012, rapportent mardi Libération et Médiapart, citant des documents de WikiLeaks. ( en fait ils le sont sans doute toujours en tout cas Sarkozy et Hollande).  WikiLeaks diffuse, avec les deux médias français, une série de documents regroupés sous le nom « Espionnage Elysée » qui rendent compte des écoutes téléphoniques menées par la NSA (National Security Agency) jusqu’au sommet de l’Etat français. Sur le fond, si aucun secret d’Etat n’est effectivement révélé pour l’heure à en croire les transcriptions disponibles sur le site dédié (wikileaks.org/nsa-france), il met au jour quelques décisions ou appréciations inconnues du public. La note datée du 22 mai 2012 fait état de réunions secrètes à Paris, approuvées par François Hollande, pour étudier, déjà, les conséquences d’une potentielle sortie de la Grèce de la zone euro. « Le 18 mai, Hollande demande au Premier ministre Ayrault d’organiser une réunion à l’Elysée pour la semaine suivante. Hollande, Ayrault et les ‘ministres appropriés’ participeront et une attention particulière sera portée aux conséquences pour l’économie française en général et les banques françaises en particulier », dit la note. Le même mémo souligne que François Hollande tient au secret de la réunion de peur, selon un commentaire, d’ »aggraver la crise », et se montre généralement très inquiet de l’avenir de la Grèce sur laquelle, est-il écrit, il estime que la chancelière allemande Angela Merkel a « abandonné ». Une autre note montre que Nicolas Sarkozy a déploré, en mars 2010, le recul américain sur un accord de coopération bilatéral en matière de renseignement, selon des propos échangés entre Jean-David Levitte et Pierre Vimont, alors ambassadeur de France aux Etats-Unis.   »Comme Vimont et Levitte le comprennent, le principal obstacle est le désir des Etats-Unis à continuer d’espionner la France », est-il écrit dans la note. Un troisième document témoigne d’une discussion entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé, alors ministre des Affaires étrangères, sur les moyens de relancer le processus de paix au Proche-Orient. Ils y évoquent une possible initiative commune avec le président russe d’alors, Dmitri Medvedev. Un quatrième, de 2008, dit que Nicolas Sarkozy se considère comme « le seul » dirigeant à pouvoir régler la crise financière qu’il impute en grande partie à des erreurs américaines. La cinquième et dernière note décrit des manoeuvres de Jacques Chirac pour obtenir un rang de numéro deux à l’Onu pour Philippe Douste-Blazy.

 

Sondage :Chirac un bon président pour 63%

Sondage :Chirac un bon président pour 63%

 

Quand on laisse du temps au temps, finalement les présidents sosnt comme les bons vins, ils s’affinent.. 63% des Français estiment que Chirac  été un « bon » chef de l’État, selon un sondage Odoxa pour Le Parisien. La nouvelle ne pouvait pas mieux tomber pour l’ancien président de la République qui a fêté les 20 ans de son élection le 7 mai dernier.  Si son bilan était vivement critiqué après 12 ans passés à l’Élysée, les Français semblent avoir tourné la page et le plébiscitent largement. Déjà considéré comme le président de la République le plus sympathique, Jacques Chirac est donc celui qui a laissé le meilleur souvenir. Sa position en matière de politique internationale, avec en ligne de mire sa fermeté sur la guerre en Irak, en font de lui une véritable icône. François Mitterrand arrive à la deuxième place et obtient 61% d’opinions positives. Valéry Giscard d’Estaing récolte 57% de jugements positifs, Nicolas Sarkozy obtient 39% et François Hollande arrive à la fin du classement avec 21%.  « François Hollande est structurellement désavantagé face à ses concurrents car il est le seul à être toujours en activité face à des rivaux, parfois très impopulaires lorsqu’ils occupaient l’Élysée, mais qui n’étant plus aux affaires depuis parfois très longtemps, sont désormais regardés avec beaucoup plus de mansuétude par l’opinion », précise Gaël Sliman, le président d’Odoxa, au Parisien. Le temps atténue donc les choses ? Nicolas Sarkozy et François Hollande peuvent donc se consoler avec cette idée. Surtout que 92% des Français estiment qu’il est plus difficile de diriger la France aujourd’hui que dans le passé.  Mais les citoyens ont déjà une idée précise du président idéal pour 2017. Interrogés sur cette question, les Français souhaitent avant tout un chef d’État compétent (71%), honnête (50%), solide et ayant de l’autorité (32%) en priorité. Ensuite, ils désirent un candidat qui incarne la France (26%), proche des gens (18%) et dynamique (16%).

 

Suppression du service militaire : « une décision démagogique de Chirac »(Morin)

 

 

Suppression du  service militaire : « une décision démagogique de Chirac »(Morin)

Il a raison Hervé Morin qui considère que la suppression du service militaire a été une décision démagogique. Il a tort quand il prétend que la France ne serait plus en capacité d’incorporer 900 000 jeunes par an. Pourtant le rétablissement du service militaire serait bien utile pour restructurer socialement certaines populations marginalisées. Bien entendu tout cela a un coût direct mais à comparer au coût indirect de la désocialisation de certaines populations (coût de la délinquance, du chômage, des forces de police pour les surveiller, coût de la justice etc. sans parler du coût de l’insécurité). Avec bien du mal les politiques conviennent désormais qu’on pourrait éventuellement imposer un service civique obligatoire. Quelle évolution en quelques semaines ! Pour mémoire une extrait d’un rapport du sénat de 1995 qui s’opposait au rétablissement du service militaire obligatoire compte tenu  du « caractère relativement improbable de l’émergence, à court et moyen termes, de menaces militaires majeures susceptibles d’affecter nos intérêts vitaux. » !!! On peut s’interroger sur l’efficacité d’un service civique à la place d’un service militaire. Le service militaire, lui avait plusieurs objectifs, participer (ou se préparer)  à la défense du pays, permettre le brassage sociologique et culturel enfin imposer pendant un temps le concept de discipline et d’effort. Si le service civique doit se limiter au nettoyage des fossés (qui ont bien besoin par ailleurs) avec un petit discours sur les valeurs républicaines, autant ne rien faire. Surtout si ces discours sont le fait d’enseignants (ou équivalents) déjà bien incapables de maîtriser une classe de gamins de 12-14 ans.    « Comment voulez-vous incorporer 900.000 jeunes chaque année ? », a pourtant demandé Hervé Morin samedi sur RTL. Rétablir le service militaire, comme certains le proposent après la vague d’attentats en France, est « rigoureusement impossible », selon le député-maire d’Epaignes. « J’étais un des rares opposés à sa suppression », affirme le centriste, qui dénonce « une décision démagogique de Jacques Chirac« . « Ça permettait aux bourgeois de découvrir que Neuilly ne représente pas la France, des jeunes obéissaient à des ordres,  énumère Hervé Morin, cela permettait aussi d’améliorer sa qualification, notamment de passer le permis de conduire », se rappelle-t-il.  Lancien ministre en profite aussi pour remettre en cause l’organisation de l’armée. « On vit sur un mythe, qui veut que l’on reste l’un des quatre premières puissances militaires », estime Hervé Morin. « C’est faux », selon lui. « Malheureusement, nous ne pouvons plus nous offrir deux composantes pour notre dissuasion », analyse le centriste, qui veut conserver les sous-marins nucléaires et renforcer nos effectifs en blindés légers ou en hélicoptères.

 

Le frère de Bernadette Chirac en HLM à Paris !

Le frère de Bernadette en  Chirac  HLM à Paris !

La vie est dure pour tout le monde même pour cette famille de bourgeois, sans doute pourquoi le frère de Bernadette Chirac bénéficie d’un HLM cossu mais à prix modéré. C’est le journal Le Monde qui a révélé l’information ce jeudi. Plusieurs proches de Jacques Chirac occupent des appartements HLM de la ville de Paris, pour des prix modiques. C’est le cas du beau-frère de l’ancien chef de l’Etat, Jérôme Chodron de Courcel, le frère de Bernadette Chirac. Selon le journal, il habite un immeuble cossu du Marais, le IVème arrondissement de la capitale. Il y aurait déménagé au début des années 80, à l’époque où Jacques Chirac était le maire de Paris. Non seulement l’immeuble est tranquille, mais les voisins sont de bonne compagnie. Ainsi l’ancien secrétaire d’Etat Pierre Mazeaud, 86 ans aujourd’hui, qui a siégé au gouvernement entre 1974 et 1976. Le Premier ministre s’appelait… Jacques Chirac. Alors que les prix du quartier tournent autour de la trentaine d’euros par mètre carré, ceux des heureux locataires VIP de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP), culminent à 11 euros par mètre carré. Ces appartements, longtemps gérés par une société d’économie mixte toute dévouée à la chiraquie parisienne, la SAGI, ont été transmis à la RIVP en 2011, sous la pression de la municipalité Delanoë. Ils sont aujourd’hui conventionnés, c’est à dire que leurs loyers restent modérés, ce qui bénéficie aussi aux locataires actuels, puisque la révision des baux n’intervient que tous les six ans. Et encore, le rythme de progression des loyers ne permet pas un réajustement immédiat avec le niveau du parc privé. Il faudra une dizaine d’années. Environ 130.000 personnes attendent un logement social à Paris.

Bernadette Chirac : « votez Sarko »

Bernadette Chirac : « votez Sarko »

 

Même lorsqu’il s’agit d’une manifestation à caractère philanthropique, Bernadette s’en tient à sa conviction «  votez Sarko ». Elle a refusé de saluer Juppé alors que ce denier présidait la cérémonie de la fondation Chirac. Bernadette Chirac a donc  joué les trouble-fêtes vendredi matin au musée du Quai Branly, à Paris. Venue avec son mari pour une remise de prix de la fondation Jacques Chirac, elle a ostensiblement omis de serrer la main d’Alain Juppé, candidat officiel à la présidentielle. Soutien inconditionnel de l’ancien président Nicolas Sarkozy dans la course à 2017, l’ex-première dame avait déjà étrillé Alain Juppé en septembre dernier, le jugeant « très froid » et incapable de réunir autant de personnes que Nicolas Sarkozy lors d’un meeting politique. A l’inverse, son mari soutient Alain Juppé dans la course à la présidentielle.  Alain Juppé n’a pas semblé lui en tenir rigueur, débutant son discours par un « madame, chère Bernadette » appuyé. Bernadette Chirac a applaudi son intervention. Alain Juppé était arrivé un peu plus tôt en même temps que François Hollande et Jacques Chirac pour la remise de ce prix qui a cette année récompensé l’association Clowns sans frontières et la militante pour les droits de l’homme tunisienne Amira Yahyaoui. Diminué par la maladie, la main sur l’épaule de son garde du corps, Jacques Chirac, qui aura 82 ans le 29 novembre, est arrivé sous les applaudissements de salle.

Privatisations : Jospin nettement en tête devant Chirac et Balladur

Privatisations : Jospin nettement en tête devant Chirac et Balladur

 

 

Pour boucher les trous du budget la France a pris l’habitude de vendre ses bijoux de famille, la gauche avec Jospin a été la plus active dans ce domaine.  La plus grande erreur a sans dote été la braderie des autoroutes aux profits indécents qui seraient bien utiles pour abonder les recettes budgétaires. Evidemment compte tenu de la situation catastrophique actuellement on va continuer les privatisations.   « Au moins quatre milliards d’euros de cessions d’actifs seront mis au service du désendettement de la France l’année prochaine », a annoncé le ministre des Finances Michel Sapin, dimanche 5 octobre, sur Europe 1. Le gouvernement prévoit donc une nette accélération des privatisations partielles, après des années de calme sur les marchés. Voilà bientôt trente ans que les gouvernements successifs vendent les bijoux de famille de l’Etat, dans des conditions parfois critiquées. Mais quel a été le Premier ministre le plus prolixe en la matière ? Nettement en tête Lionel Jospin (1997-2002). Sous son mandat, aérospatiale-Matra et Usinor-Sacilor sont intégralement privatisés. L’Etat ouvre le capital de France Telecom (6,5 milliards) et de la CNP, et cède de nombreux titres : EADS (pour plus d’un milliard d’euros), AXA-UAP, Total, Pechiney… En 1999, Les Echos qualifient Dominique Strauss-Kahn – alors ministre de l’Economie – de « plus grand des privatiseurs ». Un an plus tôt, Le Monde s’était déjà étonné que « Lionel Jospin privatise plus qu’Alain Juppé ». Mais si Lionel Jospin est le Premier ministre qui a le plus privatisé, ce sont Jacques Chirac (1986-1988) et Edouard Balladur (1993-1995) qui ont lancé le mouvement. Le premier s’appuie sur la loi de 1986, qui prévoit la privatisation de 65 entreprises d’ici à 1991, nationalisées pour la plupart en 1945 et en 1982. C’est l’époque où TF1 passe dans les mains de Bouygues et où sont vendues Saint-Gobain ou la Société générale. Le second s’appuie sur un texte de 1993, qui cible 21 entreprises, dont 12 non-vendues sous Chirac. Cette fois, c’est le tour de la BNP, Rhône-Poulenc, Elf Aquitaine, Renault ou la Seita. Jean-Pierre Raffarin (2002-2005) cède de larges parts de Thomson, France Telecom et Air France-KLM.et  le gouvernement de Dominique de Villepin (2005-2007) va continuer.

 

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