Archive pour le Tag 'chinoises !'

Voitures électriques: surtout chinoises !

Voitures électriques: surtout chinoises !

Avec beaucoup de méconnaissance et de légèreté, les responsables européens et français sont en train de se jeter dans les bras de la Chine concernant la voiture électrique. Macron a d’ailleurs reconfirmé récemment l’arrêt de la commercialisation des voitures à moteur thermique en 2035.

Le problème c’est que l’Europe ne maîtrise pas la filière électrique automobile. La quasi-totalité des batteries viennent et viendront de la Chine. Bien d’autres composants entrent aussi dans la fabrication des automobiles européennes et proviennent aussi de Chine au total la Chine maîtrise la moitié au moins des chaînes de valeur. En outre ce pays est capable de commercialiser ses propres voitures électriques beaucoup plus compétitives et d’un coup inférieur de 30 à 40 % par rapport aux voitures européennes.

L’autre problème concerne la question de la disponibilité d’une électricité réellement décarbonées. Ce qui suppose une capacité de production et des équipements suffisants. Il y a aussi le caractère écologique de l’automobile qui n’est avérée selon l’Adem que pour les petits véhicules compte tenu notamment de la lourdeur des véhicules électriques- (un poids mort de 300 à 400 kg pour les batteries qu’il faudra par ailleurs recycler).

Enfin il y a la question centrale d’utilisation pour l’automobiliste et de la future fiscalité sur les véhicules électriques pour remplacer les anciennes taxes sur le carburant qui alimente le budget général.

Hausse des exportations chinoises

Hausse des exportations chinoises

 

En hausse de 18% sur un an, les exportations de la Chine ont augmenté de façon inattendue en juillet malgré une médiocre demande mondiale, mais les importations sont restées faibles en raison de la frilosité des consommateurs et des restrictions anti-Covid, selon des chiffres officiels publiés dimanche.

Cette croissance dynamique des exportations montre que les perturbations des chaînes d’approvisionnement induites par la pandémie du Covid sont en train de se résorber, et que les employés des usines et des ports chinois ont rattrapé le retard accumulé dans les expéditions des commandes. Quant aux destinations, les exportations vers l’Union européenne et les États-Unis, deuxième et troisième partenaires commerciaux de la Chine, ont respectivement progressé de 23,1 % et de 11 % en juillet par rapport à l’année précédente. De même, les expéditions vers la Russie, soumises à des sanctions économiques par les pays occidentaux, ont aussi augmenté le mois dernier, de 22 % par rapport à juillet 2021.

Importations à la traîne

Les importations ont pour leur part progressé de 2,3%, après s’être affiché à peine à 1% en juin. Cette hausse s’avère inférieure à la prévision moyenne des économistes (+4%) qui s’attendaient à ce que l’assouplissement des mesures sanitaires ces derniers mois se traduise par un rebond de la consommation intérieure. La Chine est la seule grande économie du monde à pratiquer encore une stratégie de zéro Covid, impliquant des confinements massifs au moindre cas et de longues quarantaines qui sapent l’activité économique et la consommation.

En juillet, l’excédent commercial du pays atteignait 101,26 milliards de dollars, contre 97,9 milliards en juin. La Chine a connu au deuxième trimestre sa plus faible croissance depuis le début de la pandémie, avec un PIB en hausse de seulement 0,4%. Les analystes jugent désormais très improbable que le pays atteigne en 2022 l’objectif de croissance officiel fixé à 5,5%.

 

Charbon australien : reprise des importations chinoises grâce à Biden

Charbon australien : reprise des importations chinoises grâce à Biden

 

On sait que les relations économiques et politiques devenues détestables entre la Chine et l’Australie. La Chine avait d’ailleurs imposé un embargo sur les importations australiennes de charbon à titre de représailles. La Chine considérait  que l’Australie constituait l’avant-garde américaine dans la guerre engagée par les États-Unis vis-à-vis de l’empire du milieu. Mais brutalement la Chine a changé de discours vis-à-vis des États-Unis sitôt la victoire de Biden confirmée. Elle espère un changement de politique – qui n’est pourtant pas assurée –et dans ce cadre tente de normaliser sa politique diplomatique et économique avec les pays avec lesquels elle entretenait des relations très conflictuelles comme avec l’Australie.

 

Didier Julienne, Président de Commodities & Resources » (*). Explique dans la Tribune ce revirement.

 

 

Depuis octobre 2020, les bateaux chargés de charbon australien n’étaient plus autorisés à décharger leur cargaison dans les ports chinois. Sachant que les importations chinoises de charbon australien représentent environ 30 % des exportations charbonnières de Canberra, les quantités en attente de débarquement représentent un mois et demi du flux habituel entre l’Australie et la Chine. Comment comprendre une fin non confirmée d’un éventuel embargo non déclaré ?

Depuis ce blocus qui ne dit pas son nom, la production de charbon sidérurgique des mines nationales ou les importations de Mongolie restent insuffisantes par rapport à la forte production d’acier chinoise en hausse continue. En conséquence, les prix de charbon métallurgique pékinois ont augmenté d’environ 70 %.

Températures hivernales

Les importations de l’autre charbon australien, celui utilisé dans les centrales électriques, ont, elles aussi, été interdites. Mais le surcroît de consommation électrique liée aux températures hivernales amollit l’interdit, car les mines chinoises, les importations indonésiennes ou russes n’ont jamais réussi à totalement remplacer les volumes de Sydney. Les basses températures hivernales qui frappent la Chine et les Etats voisins, Corée et Japon, entraînaient une hausse des prix en fonction des pays exportateurs — Indonésie, Colombie, Australie ou Afrique du Sud — de 55 % à 100 % depuis août dernier.

Le grand gagnant de cet hiver rigoureux est le gaz naturel. Le prix de GNL asiatique a été multiplié par 15 depuis mai 2020 et par 4 depuis fin novembre. Il est donc plus que normal que le nœud autour des importations de charbon australien se desserre, que les prix se détendent et que les températures à l’intérieur des bâtiments publics du parti communiste chinois remontent. Tout comme l’éclairage nocturne, ils étaient mis à contribution pour économiser l’énergie.

Explication conspirationniste

Une autre explication, totalement conspirationniste, de cette détente pourrait s’inspirer de la série télévisée australienne « Pine Gap ». L’Australie y est prise en étau entre son allié étatsunien dont le président va-t-en guerre lui demande son appui dans un conflit contre Pékin en mer de Chine, et son premier client, la Chine, qui, en retour d’une continuation de ses importations de matières premières, lui demande sa neutralité dans ce même conflit.

 

Dans la réalité, l’interdiction du charbon australien n’ayant jamais été officialisée, sa suppression ne le sera pas non plus, et c’est sans aucun doute le hasard hivernal qui conjugue la détente autour des importations et l’arrivée de Joe Biden dans ses fonctions.

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(*) Didier Julienne anime un blog sur les problématiques industrielles et géopolitiques liées aux marchés des métaux. Il est aussi auteur sur LaTribune.fr.

États-Unis : la liste noire des entreprises chinoises s’allonge

États-Unis : la liste noire des entreprises chinoises s’allonge

La liste publiée par le département américain du Commerce comprend 77 entreprises et filiales, dont 60 sont chinoises. Le département du Commerce précise que la présence de SMIC sur cette liste “découle de la doctrine chinoise de fusion militaro-civile (MCF) et de preuves d’interactions entre SMIC et des entités préoccupantes au sein du complexe militaro-industriel chinois”.

Outre DJI, premier fabricant mondial de drones, AGCU Scientech, China National Scientific Instruments and Materials, et Kuang-Chi Group y figurent également pour avoir permis “des violations des droits de l’homme à grande échelle en Chine grâce à une collecte et à une analyse génétiques abusives ou à une surveillance de haute technologie”.

L’administration Trump a souvent utilisé cette liste – où figuraient déjà plus de 275 entreprises et filiales (dont Huawei) basées en Chine – pour s’attaquer aux groupes chinois stratégiques.

L’inclusion sur la liste des entités oblige à demander une licence spéciale au département du Commerce avant qu’un fournisseur américain puisse lui envoyer des équipements essentiels, l’administration Trump tentant ainsi de limiter l’accès des entreprises chinoises aux technologies américaines pour la fabrication de puces.

États-Unis : loi contre les sociétés chinoises

États-Unis : loi contre les sociétés chinoises

Le “Holding Foreign Companies Accountable Act” interdit aux sociétés étrangères d’être cotées sur les marchés américains si elles ne respectent pas les règles d’audit du US Public Accounting Oversight Board pendant trois années consécutives.

Le texte promulgué par le président américain qui permet d’interdire à certaines sociétés d’être coté aux États-Unis concerne toutes les entreprises étrangères, mais vise particulièrement les chinoises telles que les groupes de commerce en ligne Alibaba et Pinduoduo ou le géant du pétrole PetroChina.

Internet : la chasse aux applications chinoises aux États-Unis

Internet : la chasse aux applications chinoises aux États-Unis

La chasse aux applications chinoises sur Internet notamment via les Smartphones semble engagée aux États-Unis avec un nouveau dossier d’accusation instruit depuis des jours par l’administration de Donald Trump;  le chef de la diplomatie américaine a souligné que la plateforme de vidéos TikTok, qui appartient au groupe chinoise ByteDance, de même que l’application de messagerie WeChat, autre société chinoise, constituaient des « menaces significatives ».

Washington, a-t-il poursuivi, va s’employer pour empêcher plusieurs applications ou entreprises chinoises du secteur des télécoms d’avoir accès à des données sensibles personnelles ou liées à des entreprises.

« Avec des maisons mères basées en Chine, des applications comme Tiktok, WeChat et autres constituent autant de menaces significatives pour les données personnelles des citoyens américains, sans mentionner les outils de censure du Parti communiste chinois », a-t-il dit.

Donald Trump a donné 45 jours, soit jusqu’au 15 septembre, à Tiktok pour vendre ses activités aux Etats-Unis.

La dictature sur Hongkong cache les faiblesses chinoises internes

La dictature sur Hongkong cache  les faiblesses chinoises internes

Marc Julienne, , Chercheur à l’IFRI, dans une tribune au monde estime qu’en

donnant l’estocade au statut d’autonomie de la cité, la Chine montre un préoccupant excès de confiance en elle.

Tribune. L’Assemblée nationale populaire chinoise a voté, le 28 mai, la décision d’élaborer une loi sur la sécurité nationale à Hongkong. Celle-ci aura des effets bien plus profonds que le projet de loi sur l’extradition, abandonné depuis, qui avait provoqué des manifestations massives dans la région administrative spéciale en 2019. La future loi mettra en effet gravement en péril le statut autonome de Hongkong et aggrave d’ores et déjà un contexte social extrêmement volatil dans la cité, entre la population majoritairement prodémocrate et l’exécutif pro-Pékin.

Par cette réforme forcée de la loi hongkongaise, le Parti communiste chinois (PCC) espère reprendre et verrouiller le contrôle politique à Hongkong. Après le raz de marée prodémocrate des élections locales en novembre 2019 (dix-sept des dix-huit districts remportés, avec 71 % de participation), le pouvoir central chinois craint de se voir infliger une nouvelle défaite lors de l’élection législative de septembre 2020. Une majorité démocrate au Legislative Council (LegCo) de Hongkong serait inacceptable pour Pékin, car elle affaiblirait son influence et alimenterait le sentiment anti-PCC, déjà très ancré à Hongkong et à Taïwan.

Le projet de loi sur la sécurité nationale à Hongkong entre en contradiction avec le droit interne hongkongais et le droit international. Il viole d’abord la mini-Constitution de la cité (Basic Law), dont l’article 23 prévoit que la région administrative spéciale dispose de la compétence pour voter ses propres lois en matière de protection contre la sécession, la sédition et la subversion.

Le projet de loi viole également la déclaration sino-britannique sur Hongkong de 1984, traité international enregistré à l’ONU organisant la rétrocession de Hongkong à la Chine. La République populaire de Chine (RPC) s’y engageait à accorder à Hongkong un « haut degré d’autonomie », notamment en matière législative, durant cinquante ans, à compter de la rétrocession, le 1er juillet 1997.

Le président Xi Jinping, a développé, depuis son arrivée au pouvoir, une conception personnelle et étendue de la « sécurité nationale ». Celle-ci repose avant tout sur la sécurité du pouvoir politique, donc du Parti communiste. Elle a d’ailleurs été entérinée dans la loi de la RPC sur la sécurité nationale, votée en 2015.

D’après cette conception, que Pékin veut appliquer à Hongkong à travers la future loi, la moindre contestation à l’égard du PCC constituera une atteinte à la sécurité nationale. Plus crucial encore, le projet de loi prévoit aussi d’établir à Hongkong une institution chargée de la préservation de celle-ci, dépendant directement du gouvernement central communiste.

Importations chinoises aux Etats Unis : 200 milliards taxés dès lundi

Importations chinoises aux Etats Unis : 200 milliards taxés dès lundi

 

Ces nouveaux droits de douane seront de 10% dans un premier temps pour monter ensuite à 25% d’ici la fin de l’année.  Dans un communiqué annonçant l’instauration de ces nouveaux de droits de douane, le président américain avertit que si la Chine riposte en visant l’agriculture ou l’industrie américaine, il passera à “la phase trois” et taxera 267 milliards de dollars d’importations chinoises supplémentaires. Le président américain avait déjà évoqué ce chiffre de 267 milliards début septembre. Depuis début juillet, les Etats-Unis ont imposé en deux étapes des droits de douane de 25% sur 50 milliards de dollars de produits chinois pour contraindre Pékin à modifier radicalement sa politique en matière de commerce, de transferts de technologie et de subventions aux industries de haute technologie. La Chine a riposté en taxant le même montant d’importations américaines. “Le président Trump est un homme d’affaires implacable. Il essaie de faire pression sur la Chine pour obtenir des concessions dans nos négociations. Je pense que ce genre de tactique ne marchera pas avec la Chine”, a déclaré Fang Xinghai, vice-président de l’autorité chinoise de réglementation des valeurs mobilières. Si Trump décidait de taxer toutes les exportations chinoises, l’impact négatif pour l’économie chinoise serait d’environ 0,7%, a-t-il ajouté, sans préciser s’il parlait de l’effet sur le PIB total ou sur sa croissance. L’instauration des droits de douane est en partie compensée par la baisse du yuan, qui a perdu environ 6% par rapport au dollar depuis la mi-juin. L’iPhone ne figure pas dans la “large gamme” de produits qui, avait dit Apple dans une lettre le 5 septembre dernier, seraient touchés par la nouvelle série de droits de douane sur 200 milliards de dollars. Si l’administration Trump passe à la phase 3, c’est à dire la taxation de la totalité des importations chinoises, l’iPhone, et tous les autres smartphones, devraient figurer sur la liste.

Trump veut taxer toutes les importations chinoises

Trump veut taxer toutes les importations chinoises

 

Trump annonce une éventuelle taxation de 500 milliards importations chinoises c’est à dire sur à peu près la totalité. Les importations chinoises sont en effet un peu supérieures à 500 milliards tandis que que les importations américaines en Chine représentent de l’ordre de 150 milliards. Le déficit este effectivement colossal. En cause le dynamisme de la Chines ses conditions économiques plu compétitivité mais aussi il faut bien le dire la délocalisation de nombreuses productions américaines en Chine.  Donald Trump se dit don prêt à imposer des droits de douane sur 500 milliards de dollars supplémentaires (en fait c’est la totalité) de marchandises importées de Chine par les Etats-Unis, affichant sa détermination dans le différend commercial entre les deux pays. Au début du mois, les Etats-Unis ont imposé des droits de douane sur 34 milliards d’importations en provenance de Chine. Pékin a riposté par une mesure de réciprocité. Le conseiller économique de la Maison blanche Larry Kudlow tient le président chinois Xi Jinping pour responsable de l’absence de progrès dans les négociations commerciales entre les deux pays et a averti que Donald Trump “n’allait pas lâcher” l’affaire. La Chine a vu son excédent commercial avec les Etats-Unis atteindre un niveau record au mois de juin, en raison d’une forte augmentation de ses exportations, des données qui devraient attiser les tensions déjà vives entre les deux pays.

Etats-Unis: Ralentissement des exportations chinoises en juin

Etats-Unis Ralentissement des exportations chinoises en juin

Net tassement de la croissance des exports chinois vers les Etats-Unis en juin (avant donc la mise en application des nouveaux droits de douane). . Mais les volumes demeurent toujours importants. En effet le déficit annuel américain était de 370 milliards sur l’année 2017. (À comparer aux 150 milliards de déficits avec l’UE).  Les exportations chinoises vers les Etats-Unis libellées en yuans n’ont augmenté que de 3,8% le mois dernier par rapport à juin 2017, ont annoncé lundi les douanes chinoises. Ce rythme est de près de 24 points inférieur à la croissance enregistrée en juin 2017, soulignent-elles.  Au premier semestre, la croissance des exportations vers les Etats-Unis s’est élevée à 5,4% alors qu’elle avait atteint 19,3% au cours des six premiers mois de l’année dernière. Cette statistique est publiée alors que les Etats-Unis et la Chine ont engagé un bras de fer commercial qui pourrait dégénérer en guerre commerciale ouverte. Les deux pays doivent appliquer dès vendredi de nouveaux droits de douane sur leurs importations.

Etats-Unis: droits de douane à 52% contre des machines à laver chinoises

Etats-Unis: droits de douane à 52%  contre des machines à laver chinoises

 

Une mesure en apparence utile pour l’économie américaine afin lutter contre le dumping des  produits chinois mais qui évidement ne pourra demeure sans mesure de rétorsion avec au total une réduction d commerce international pourtant véritable moteur de la croissance. Un protectionnisme qui inquiète beaucoup la Banque mondiale. La croissance économique du monde sera particulièrement soumise, en 2017, au risque politique, s’accordent la plupart des économistes. Cette incertitude, alimentée par l’arrivée imminente de Donald Trump à la Maison-Blanche ou la montée des nationalismes en Europe, n’empêche pas la Banque mondiale de prévoir une accélération de l’activité planétaire cette année. Pour l’institution de Washington, qui publiait mardi soir ses dernières estimations, le PIB mondial va progresser de 2,7 % en 2017 contre 2,3 % en 2016. Les prévisions de la Banque mondiale sont traditionnellement inférieures d’environ un demi-point par rapport à celles du Fonds monétaire international (FMI), attendues la semaine prochaine, car la première tient compte des taux de change du marché, quand le second pondère les PIB nationaux en fonction des parités de pouvoir d’achat. Par rapport à ses précédentes estimations, remontant au mois de juin, la Banque mondiale est légèrement plus pessimiste, puisqu’elle a retranché 0,1 % de croissance en 2016 et 2017. L’essentiel reste qu’elle table toujours sur une amélioration significative cette année. La dynamique viendra des pays émergents (3,4 %, contre 1,8 % pour les économies développées). Preuve de la montée de ce protectionnisme, La Commission du commerce international (ITC) a décidé mardi d’imposer de lourds droits de douane sur certaines machines à laver importées de Chine à vil prix, étant arrivé à la conclusion qu’elles pénalisaient l’industrie américaine. Des droits de douane pouvant aller jusqu’à 52,5% seront imposés sur ces produits à la suite de cette décision. Le département américain du Commerce avait jugé en décembre que certaines machines à laver étaient importées de Chine à des prix inférieurs à leur prix de revient. Une enquête avait été ouverte à la suite d’une plainte du groupe Whirlpool visant les importations de machines à laver fabriquées en Chine par les coréens Samsung Electronics et LG Electronics. Dans un communiqué, Whirlpool a salué la décision. « C’est une victoire pour l’industrie américaine, notamment pour les plus de 3.000 salariés de notre usine de Clyde dans l’Ohio, qui fabriquent des machines à laver pour les consommateurs américains », a dit le PDG de Whirlpool, Jeff Fettig. Samsung devra s’acquitter de droits de douane de quelque 52% et d’environ 32% pour LG, selon Whirlpool.

Patrons de banques chinoises : rémunération ramenée à 75 000 €, une misère !

Patrons de banques chinoises : rémunération ramenée à 75 000 €, une misère !

 

 

 

Dans le cadre de la lutte contre la corruption létale Chine a engagé une grande opération nettoyage concernant la rémunération des dirigeants de son économie et en particulier des patrons de banque. 75 000 € seulement pour un patron de banque chinois quand les responsables de banques occidentales gagnent plusieurs millions parfois même 10 ou 20 par an. La preuve en tout cas que les rémunérations des patrons de banque dans les Etats occidentaux sont particulièrement scandaleuses surtout un moment où partout on demande des efforts aux salariés et aux contribuables Sans doute les patrons de banque occidentaux ont-ils des besoins exceptionnels qui dépassent l’achat du bol de riz ; avec 75 000 € on peut quand même vivre ! Et même se montrer performant en matière de gestion de la banque dirigée L’an passé, l’Etat chinois  a réduit de moitié la rémunération des patrons des banques publiques dans le cadre d’une cure d’austérité généralisée. Si on les compare aux salaires pratiqués dans les pays occidentaux, ceux des dirigeants bancaires chinois étaient déjà bien modestes mais à présent ils gagnent moins que bon nombre de banquiers en Europe et aux Etats-Unis. Et l’écart avec leurs homologues occidentaux est toujours plus béant. Par exemple, Jian Jianqing, président (du conseil d’administration ou chairman) de l’Industrial and Commercial Bank of China (ICBC), première banque mondiale par l’actif, a perçu moins de 550.000 yuans (74.550 euros) en 2015, soit 52% de moins que les 1,1 million de yuans de 2014, suivant le dernier rapport annuel de l’établissement. Sa rémunération représentait 0,3% des 27 millions de dollars (23,7 millions d’euros) gagnés par Jamie Dimon, le directeur général de JPMorgan Chase en 2015, et un très faible pourcentage des 14,3 millions de francs suisses (13,13 millions d’euros) de Sergio Ermotti, le directeur général d’UBS.

La déprime des exportations chinoises : très mauvais signe pour l’économie mondiale

La déprime des exportations chinoises : très mauvais signe pour l’économie mondiale

La baisse de plus de 25 % des exportations chinoises en février témoigne à l’évidence du net tassement de la croissance mondiale. Cette régression historique depuis 2009 rend compte de la crise générale de la demande dans la plupart des pays  La Chine joue évidemment un rôle essentiel dans l’économie internationale puisqu’elle seule  utilise environ la moitié du pétrole, du ciment et de l’acier au plan mondial. S’y ajoute une énorme crise d’endettement qui bouscule d’ailleurs tous les marchés financiers. Conséquence l’industrie manufacturière se contracte depuis plus d’un an. Le cabinet Caixin-Markit, qui calcule de façon indépendante son propre indice, et prend davantage en considération les petites et moyennes entreprises, a établi son propre PMI à 48,0 pour février, le plus bas depuis cinq mois, selon un communiqué publié mardi. « La lecture des indices de toutes les catégories importantes comme la production, les nouvelles commandes et l’emploi montre que la situation a empiré «  a déclaré dans un communiqué He Fan, économiste du groupe Caixin. Officiellement la croissance enregistrée l’an passé une performance de 6,9%, au plus bas depuis un quart de siècle. Du coup. Selon l’OCDE, La croissance mondiale aura peut-être du mal à atteindre celui  de 2015, qui était déjà le plus faible des cinq dernières années.  « Avec 3 % de croissance en 2016 ou 3,4 % en 2017, cela ne permet pas aux jeunes de trouver un emploi, aux retraités de percevoir l’intégralité de leur pension et aux investisseurs d’avoir des retours sur investissement suffisants », analyse Catherine Mann, chef économiste de l’OCDE. . L’absence d’accélération de l’activité se voit dans la faiblesse du commerce et dans la dégringolade des prix des matières premières. La contraction des importations en provenance de Chine et d’autres grands émergents ont pesé sur les exportations des pays avancés et ralenti d’un demi-point, en 2015, la progression du PIB de la zone OCDE. La faiblesse de la demande est, de l’avis de l’institution, un des facteurs principaux des bas prix des matières premières, pétrole en tête. La reprise dans la zone euro reste des plus laborieuses. La croissance a été révisée de 0,4 point en moyenne à + 1,4 % en 2016 et de 0,2 point à + 1,7 % en 2017.  De fait, la Chine a enregistré en 2015 sa croissance la plus faible depuis un quart de siècle. La seconde économie mondiale a vu son PIB croître de 6,9%, contre 7,3% l’année précédente. Certains économistes estiment même que ces chiffres sont largement surévalués. De ce faite les ajustements structurels se feront notamment par une suppression massive d’emplois dans les secteurs en surproduction. Cependant ces licenciements massifs  risque de fragiliser la société chinoise voire même de créer des mouvements sociaux. Le pays devra reconvertir des aides financières qui maintiennent artificiellement en vie des secteurs déficitaires pour les réorienter vers les  travailleurs licenciés et  vers les secteurs plus productifs. En attendant la demande intérieure ne compense pas la baisse des exportations puisqu’en février la diminution ressort à 13,8%. Preuve de l’atonie de la demande chinoise :  les ventes de voiture par exemple, ont baissé de 3,7%, selon l’association CPCA des fabricants de véhicules passagers.


Allemagne : pas de taxes sur les importations chinoises !

Allemagne : pas de taxes sur les importations chinoises !

 

 

L’Allemane craint surtout pour ses exportations en Chine et condamne les taxes supplémentaires sur les importations chinoises. La Commission européenne a commis une « grave erreur » en acceptant d’imposer des droits de douanes sur les panneaux solaires chinois, estime le ministre allemand de l’Economie, Philipp Rösler. La Commission européenne a décidé d’imposer des droits de 47% sur les panneaux solaires fabriqués en Chine, cela, aux yeux des Européens, pour se protéger de pratiques relevant du dumping. Pékin a répliqué jeudi en déclarant qu’une telle mesure, si elle était appliquée, porterait gravement atteinte aux relations commerciales bilatérales. « C’est une grave erreur. Cela (la réaction chinoise) montre que la sanction par la taxation des importations n’est pas le bon instrument », juge Philipp Rösler dans un entretien au Welt am Sonntag. Le ministre rappelle que l’Allemagne, l’une des premières puissances exportatrices au monde, a mis en garde à plusieurs reprises contre de telles pratiques au sujet des panneaux solaires « made in China ». « L’industrie allemande s’inquiète, et à juste titre. J’attends de la Commission européenne qu’elle fasse tout pour empêcher un conflit commercial », ajoute-t-il en appelant l’exécutif européen « à la négociation et au dialogue avec Pékin plutôt qu’à recourir à la menace ».

 




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