Archive pour le Tag 'chinoises !'

Voitures chinoises : taxe aussi de 100 % par le Canada

Voitures chinoises : taxe aussi de 100 % par le Canada

Tandis que l’union européenne ergote sur le niveau de taxation des voitures chinoises avec un taux autour de 36 %, le Canada suit l’exemple des États-Unis et décide une surtaxe de 5 %. En cause vivement le fait que l’ensemble de l’économie chinoise est subventionné par l’État. Les distorsions de concurrence dans ce domaine stratégique offrent une opportunité exceptionnelle à la Chine d’envahir le marché mondial. À noter toutefois que les acheteurs potentiels de nouveaux véhicules électriques sont beaucoup moins enthousiasme vis-à-vis de cette technique en Europe en particulier. En cause l’autonomie, parfois la fiabilité et surtout le prix.

 

Un choix motivé par le fait que « la Chine ne respecte pas les mêmes règles que les autres pays », a affirmé, lundi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d’une conférence de presse à Halifax (est). « Nous devons défendre les emplois et les intérêts canadiens », a-t-il insisté.

« La Chine exprime son vif mécontentement et son opposition résolue » à cette décision, a fustigé ce mardi dans un communiqué son ambassade au Canada, assurant que le pays « prendra toutes les mesures nécessaires » pour protéger ses entreprises.

. La semaine dernière, l’Union européenne (UE) a ainsi confirmé sa volonté de surtaxer pendant cinq ans les voitures électriques provenant de Chine. Ces surtaxes, qui peuvent atteindre jusqu’à 36%, remplaceront des taxes provisoires décidées début juillet à l’encontre des véhicules électriques importés de Chine. La majeure partie des constructeurs chinois est concernée par ces nouveaux droits de douane européens. Bruxelles les imposera notamment à BYD (à hauteur de 17%), à Geely (19,3%), et à SAIC (36,3%), parmi les constructeurs les plus importants de Chine. Tout comme Ottawa, Bruxelles estime les prix des véhicules chinois artificiellement bas du fait de subventions d’Etat qui faussent le marché et nuisent à la compétitivité des constructeurs européens.

 

 

Eoliennes: Subventions chinoises jusqu’à 50%

Eoliennes: Subventions chinoises jusqu’à 50%

 

La Chine envahit l’Europe de son industrie éolienne qui peuvent être subventionnée par les Chinois jusqu’à 50 %. Cela à travers des subventions à des fabricants chinois d’éoliennes, faussant la concurrence sur le marché européen.

« Aujourd’hui (mardi, ndlr), nous lançons une nouvelle enquête sur les fournisseurs chinois d’éoliennes. Nous étudions les conditions de développement de parcs éoliens en Espagne, en Grèce, en France, en Roumanie et en Bulgarie », a déclaré la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, lors d’un discours à l’Université de Princeton aux États-Unis, ce mardi 9 avril. La responsable n’a toutefois pas fourni de précisions sur les entreprises ni sur les procédures concernées.

Une première enquête suivant cette nouvelle réglementation a ainsi été ouverte mi-février, ciblant une filiale du constructeur ferroviaire chinois CRRC, numéro un mondial du secteur. Ce groupe étatique, candidat pour la fourniture de trains électriques en Bulgarie, s’était finalement retiré de l’appel d’offres fin mars.

 

Le 3 avril, la Commission a annoncé une deuxième enquête, dans le cadre du même instrument, visant deux consortiums candidats pour concevoir, construire et exploiter un parc photovoltaïque en Roumanie. Le premier ciblé associe le groupe roumain Enevo et une filiale – basée en Allemagne – du géant chinois Longi, premier fabricant mondial de cellules photovoltaïques. Le second consortium ciblé concerne deux filiales entièrement contrôlées par le même groupe étatique chinois, Shanghai Electric, sous étroite supervision du gouvernement central.

 

Voitures électriques : surtout des Chinoises !

Voitures électriques : surtout des Chinoises !

D’une manière ou d’une autre les voitures électriques sont essentiellement chinoises. Soit elles sont entièrement conçues et montées en Chine, soit elles sont conçues et montées en Europe( ou ailleurs) soit encore elles fournissent la plupart des éléments aux voitures des pays étrangers américains ou européens par exemple. Ainsi Le constructeur de Shenzhen BYD a détrôné Tesla, le leader mondial de la voiture électrique en nombre de véhicules livrés lors de ce dernier trimestre de l’année 2023 : 526.409 véhicules entre octobre et décembre, contre 484.507 véhicules pour l’entreprise d’Elon Musk.

Pour détourner les contraintes économiques et écologiques de l’Europe la Chine sait aussi construire des usines de montage par exemple en Europe.

La Chine est particulièrement en avance car elle dispose d’un énorme marché local et une électricité bon marché fourni par le charbon. D’une certaine manière, c’est le charbon qui est le support du progrès technologique électrique des voitures. Et la Chine a octroyé des aides directes considérables.

Le géant chinois BYD domine désormais BYD le paysage automobile Mondial.

Près de 8 voitures sur 10 vendues en Chine sont de la marque BYD. Une écrasante domination sur ses concurrents chinois que SAIC, propriétaire de la marque MG, Dongfeng Motors ou encore FAW.

La Chine a initialement privilégié ces entreprises d’Etat, alors en association avec des constructeurs traditionnels comme Volkswagen pour SAIC ou encore Toyota pour FAW, pour développer son industrie automobile.

Concrètement, les aides de l’Etat chinois dépassent 200 milliards de yuans (26 milliards d’euros environ) pour les entreprises automobiles qui fabriquent des voitures électriques en 2022. Des subventions qui irritent l’Union européenne, laquelle a lancé une enquête en septembre dernier, estimant que « les marchés mondiaux sont aujourd’hui inondés de voitures électriques chinoises bon marché, dont le prix est maintenu artificiellement bas par des subventions publiques massives ».

La plus grosse différence de BYD par rapport à ses concurrents se situe son avance technologique. Son expertise autour de la batterie a permis à l’entreprise de réduire ses coûts, mais également de présenter une batterie électrique nommée Blade, capable d’être rechargée en 18 minutes. Résultat : Tesla a fait appel à l’entreprise chinoise pour équiper ses propres modèles en batteries électriques. Il y en a d’autres. Toyota ou encore Kia équipent également leurs véhicules de cette batterie Blade, et Mercedes pourrait suivre sur sa future CLA électrique. Auquel cas, BYD deviendrait le deuxième fournisseur mondial de batteries électriques, derrière CATL.

Mais le constructeur chinois ne s’arrête pas à la batterie. Il produit la quasi- totalité de la voiture, ce qui lui a permis, entre autres, de résister plus fortement à la crise des semi-conducteurs l’année dernière, ayant entraîné d’importants retards de livraisons pour les constructeurs traditionnels.

Le constructeur chinois propose aussi un modèle à 33.000 euros, similaire à la Megane électrique de Renault mais beaucoup moins cher.

« BYD couvre l’ensemble de la gamme, contrairement à Tesla qui tourne sur des modèles similaires pour baisser les coûts. La stratégie du constructeur chinois ressemble davantage à celle des Japonais ou des Coréens lorsque ces derniers sont entrés sur le marché européen », souligne Bernard Jullien.

Surtout, l’annonce de l’usine d’assemblage de voitures en Hongrie permettra de ne plus payer les frais de douanes et de bénéficier du bonus écologique ainsi que du leasing en France. « Avec cette usine, on change de braquet. Il y aura des voitures électriques BYD en dessous de 20.000 euros sûrement », assure Bernard Jullien.

En outre, si BYD est le numéro un en Chine, le groupe a des visées exportatrices. Avant l’ouverture de l’usine européenne, BYD construira une autre usine au Brésil dont les premières productions devraient sortir d’ici fin d’année prochaine. En Europe BYD pourrait annoncer une deuxième usine prochainement. Plusieurs pays se pressent pour accueillir les investissements chinois, dont la France. Mais l’Espagne semble favorite.

Un accord entre Renault et Volkswagen pour produire des voitures électriques…. chinoises ?

Un accord entre Renault et Volkswagen pour produire des voitures électriques…. chinoises ?

Renault et Volkswagen envisagent un accord pour produire ensemble une voiture électrique dont le prix ne dépasserait pas 20 000 €. La question est de savoir s’il s’agirait vraiment d’une voiture européenne… ou chinoise. En effet jusque-là Volkswagen en retard comme nombre d’autres Européens a multiplié les accords et les coopérations avec les producteurs chinois. En l’état de la production des deux constructeurs européens, on voit mal comment ils pourraient réussir leur pari sans recourir pour une très large part aux technologies, pièces voir même aux sites de production totalement chinois.

Selon Handelsblatt, Volkswagen envisage une coopération avec Renault pour développer et produire sa voiture électrique à 20.000 euros. Le constructeur automobile allemand est intéressé par une coopération autour d’une plateforme pour la voiture qui, espère-t-il, rendra les véhicules à batterie abordables pour le grand public, a rapporté le journal allemand. L’objectif des deux partenaires serait une production annuelle de 200.000 à 250.000 véhicules.

Notons que l’éventuel projet concerne la construction commune de plates-formes qui sont surtout des assemblages dont beaucoup d’éléments viennent de l’étranger

Renault a annoncé mi-novembre le lancement prochain d’une nouvelle Twingo électrique à moins de 20.000 euros, hors subventions, rejoignant Citroën dans la course à l’entrée de gamme électrique. Cette petite voiture urbaine sera lancée en Europe en 2026, se positionnant sur le plus petit des segments automobiles, où l’offre électrique est limitée.
Ampere, la nouvelle filiale de Renault, proposera au total sept modèles d’ici 2031: les Mégane, Scenic, R5 et R4 électriques, la Twingo, et deux modèles supplémentaires. Le prix de vente des modèles de segment moyen, Mégane et Scenic, sera à parité avec les véhicules thermiques d’ici à 2027/2028 « out en préservant les marges », a souligné Renault.

Par ailleurs, Renault a annoncé ce jeudi un plan ambitieux visant à réduire de moitié le coût industriel de production d’un véhicule électrique à l’horizon 2027, et à diminuer de 30% celui d’un véhicule thermique. Ce plan de transformation appelé « Re-Industry » vise par exemple à assembler une Renault 5 en moins de neuf heures dans l’usine française de Douai (Nord). Il contribuera également à la réduction du temps de développement des véhicules de trois à deux ans, voulue par Renault pour baisser ses coûts et accélérer le renouvellement des gammes Renault, Dacia et Alpine.

De son côté, Volkswagen compte lancer un modèle d’entrée de gamme de voitures électriques en Chine, son marché principal, où il subit la concurrence féroce des acteurs locaux. Le prix de cette nouvelle voiture compacte est estimé entre 18.000 et 22.000 euros, soit un peu moins que l’actuelle ID.3, vendue en Chine entre 21.000 et 22.000 euros.
Le modèle proviendra d’une nouvelle architecture commune pour de futurs véhicules électriques que Volkswagen souhaite développer d’ici à 2026 afin de réduire ses coûts de production en Chine où ses concurrents s’affrontent dans une guerre des prix.

Elle sera un dérivé de l’actuelle plateforme MEB, une banque de composants commune à plusieurs modèles électriques du groupe. L’architecture donnera le jour à toute une série de nouveaux modèles spécifiquement adaptés aux attentes des clients chinois. La marque Volkswagen prévoit également un modèle à moins de 20.000 euros pour l’Europe, mais n’a pas encore communiqué de date de production.

Des voitures électriques françaises…. surtout chinoises

Des voitures électriques françaises…. surtout chinoises

Les constructeurs français et plus largement européens ont beaucoup critiqué les voitures électriques d’origine chinoise. Pourtant , la plupart ont passé des accords avec des producteurs chinois et ont délocalisé la plus grande partie de leur production en Chine. De sorte qu’on peut dire que la plupart des voitures électriques sont d’une manière ou d’une autre franco-chinoises.

Exemple, le chinois Leapmotor s’est associé avec Stellantis en octobre dernier, afin d’accélérer sur les petites voitures électriques.

Le constructeur européen détient désormais 20 % de Leapmotor et a fondé une co-entreprise avec Leapmotor qui se chargera de distribuer les véhicules du constructeur chinois en dehors de l’Europe.

Avant Stellantis, Volkswagen a d’ailleurs annoncé un partenariat avec Xpeng cet été, qui permettait au constructeur allemand de développer des modèles haut de gamme sur le marché chinois, où il perd du terrain.

Ces associations permettent ainsi de développer les segments d’activité sur lesquels les groupes automobiles européens sont les plus faibles, mais elles contribuent surtout à réduire les coûts de production.

En Europe on essaye cependant de lutter officiellement contre l’importation des voitures chinoises et par exemple en France les voitures chinoises ne bénéficient pas du bonus.

Une stratégie de freinage des importations chinoises illusoires puisque pratiquement toutes voitures sont purement chinoises ou partiellement chinoises

Autos électriques chinoises : cinq fois moins chères que les françaises

Autos électriques chinoises : cinq fois moins chères que les françaises

Avec le développement forcené des voitures électriques provenant essentiellement de Chine, on va sans doute provoquer un véritable massacre de l’industrie nationale. En cause évidemment d’abord la compétitivité puisque les voitures de nationalité chinoise sont parfois cinq fois moins chères que celles qui sont produites en France où il faut compter autour de 25 000 €. Un papier de la Tribune rend compte de la différence de compétitivité.

Au premier semestre 2022 en revanche, la moyenne d’un véhicule électrique chinois était de 31.829 euros contre 55.821 euros en Europe (hors subventions dans les deux cas), soit 75 % plus élevé, d’après une étude du cabinet spécialisé Jato, basé en France. Un an plus tard, cet écart s’est encore creusé, il est désormais de 115 %, avec une moyenne européenne qui atteint même les 68.023 euros tout véhicule électrique confondu, selon les chiffres du cabinet ainsi que divers relevés du marché (Agence internationale de l’énergie, association des constructeurs européens…). Même constat entre la Chine et les Etats-Unis. Les prix des voitures chinoises, de leur côté, ne font que baisser.

Et pour cause, cette petite citadine du constructeur chinois Wuling baptisée Hongguang Mini EV, vendue autour de 4.000 euros, est même moins chère que les modèles thermiques en Chine. Et le constructeur va plus loin, en la proposant à 2.600 euros sans la batterie, qu’il faut louer.
En comparaison, la voiture électrique actuelle la moins chère en Europe est la Dacia Spring, à 20.000 euros hors bonus et produite… en Chine ! Certes, cette dernière affiche un habitacle bien plus grand que la voiture chinoise mais l’autonomie de la batterie est sensiblement équivalente.

La majeure différence se trouve au niveau des modèles proposés. Sur les 235 modèles de voitures électriques en Chine, 181 sont en dessous des 40.000 euros soit 77 % contre seulement 23 % en Europe.

À l’avenir, « l’Europe devra impérativement réduire le prix de ses voitures électriques », prévient Jato, sans quoi les constructeurs chinois prendront les parts du marché.

Voitures électriques chinoises : cinq fois moins chères que les françaises

Voitures électriques chinoises : cinq fois moins chères que les françaises

Avec le développement forcené des voitures électriques provenant essentiellement de Chine on va sans doute provoquer un véritable massacre de l’industrie nationale. En cause évidemment d’abord la compétitivité puisque les voitures de nationalité chinoise sont parfois cinq fois moins chères que celles qui sont produites en France où il faut compter autour de 25 000 €. Un papier de la Tribune rend compte de la différence de compétitivité.

Au premier semestre 2022 en revanche, la moyenne d’un véhicule électrique chinois était de 31.829 euros contre 55.821 euros en Europe (hors subventions dans les deux cas), soit 75 % plus élevé, d’après une étude du cabinet spécialisé Jato, basé en France. Un an plus tard, cet écart s’est encore creusé, il est désormais de 115 %, avec une moyenne européenne qui atteint même les 68.023 euros tout véhicule électrique confondu, selon les chiffres du cabinet ainsi que divers relevés du marché (Agence internationale de l’énergie, association des constructeurs européens…). Même constat entre la Chine et les Etats-Unis. Les prix des voitures chinoises, de leur côté, ne font que baisser.

Et pour cause, cette petite citadine du constructeur chinois Wuling baptisée Hongguang Mini EV, vendue autour de 4.000 euros, est même moins chère que les modèles thermiques en Chine. Et le constructeur va plus loin, en la proposant à 2.600 euros sans la batterie, qu’il faut louer.
En comparaison, la voiture électrique actuelle la moins chère en Europe est la Dacia Spring, à 20.000 euros hors bonus et produite… en Chine ! Certes, cette dernière affiche un habitacle bien plus grand que la voiture chinoise mais l’autonomie de la batterie est sensiblement équivalente.

La majeure différence se trouve au niveau des modèles proposés. Sur les 235 modèles de voitures électriques en Chine, 181 sont en dessous des 40.000 euros soit 77 % contre seulement 23 % en Europe.

À l’avenir, « l’Europe devra impérativement réduire le prix de ses voitures électriques », prévient Jato, sans quoi les constructeurs chinois prendront les parts du marché.

Double langage du gouvernement avec la prolongation des antennes 5G Chinoises

Double langage du gouvernement avec la prolongation des antennes 5G Chinoises

En matière d’indépendance économique , de réindustrialisation du pays et même de sécurité, il y a les discours mais aussi les décisions. Des décisions souvent contradictoires avec les propos démagogiques. Ainsi discrètement la France vient autoriser la Chine a prolongé les antennes 5G chinoises implantées en France.

Alors que les antennes 5G de l’équipementier chinois sont censées être progressivement interdites dans les réseaux mobiles, le gouvernement a décidé de prolonger leur durée d’utilisation dans certaines villes. Sans doute sur pression de Bouygues et SFR.

Pour rappel, en 2019, la France a adopté une nouvelle loi visant à « préserver les intérêts de la défense et de la sécurité nationale » concernant « l’exploitation des réseaux radioélectriques mobiles ».
Rapidement baptisé « loi Huawei » par la presse, ce texte avait un objectif : écarter Huawei des réseaux 5G du pays, sur fond d’inquiétudes d’espionnage ou de coupure volontaire des réseaux par Pékin. L’idée était alors d’organiser le démantèlement progressif des antennes chinoises de SFR et Bouygues Telecom, sachant qu’Orange et Free ne disposent pas, de leur côté, de tels équipements.

Europe : une enquête illusoire sur les voitures électriques chinoises

Europe : une enquête illusoire sur les voitures électriques chinoises

L’Europe s’aperçoit un peu tard que le marché des voitures électriques va massivement profiter aux constructeurs chinois du faie des distorsions de concurrence. On reproche aux Chinois leur compétitivité excessive en réalité soutenue par des subventions. Un phénomène qui en réalité touche l’ensemble de l’économie chinoise et qui n’est pas nouveau.

La Chine peut compter pour sa compétitivité sur un énorme marché intérieur mais aussi sur une économie administrée qui fausse évidemment les conditions de prix.

Les importations bon marché depuis la Chine «ont déjà un impact sur les parts de marché des constructeurs européens à domicile, avec une hausse massive des importations de véhicules électriques ces dernières années.

Les entreprises européennes «sont souvent battues sur le terrain des prix par des concurrents bénéficiant d’énormes subventions publiques. En outre, l’Europe s’est tiré une balle dans le pied en imposant des mesures trop rapides et trop contraignantes aux constructeurs européens. Nous n’avons pas oublié combien notre industrie solaire avait pâti des pratiques commerciales déloyales de la Chine», a reconnu mercredi la présidente de l’exécutif européen. Ursula von der Leyen a cependant plaidé pour un «dialogue» avec Pékin. En clair on n’interrompt pas le business avec la Chine même si les conditions sont très discutables. Le pire pour les voitures électriques c’est que c’est l’Europe qui aura à gérer le très difficile problème du recyclage des batteries dont le coût est exorbitant .

Marché Automobiles : Le boom des importations chinoises en France

Marché Automobiles : Le boom des importations chinoises en France

Comme c’était prévu par certains experts, les nouvelles normes de motorisation européenne et le développement du parc électrique permettent aux voitures chinoises de progresser de manière très significative en France. Certains pensent que la taxe carbone aux frontières permettra de réduire la compétitivité des voitures chinoises. Le problème est que la plupart des constructeurs ont besoin des importations puisque environ 60 à 70 % des éléments d’une voiture sont importés de l’étranger pour être montés en France.

En un an, le géant asiatique est passé du 19 e au 7 e rang des pays qui exportent le plus de voitures dans l’Hexagone. Au plan mondial, dans la course aux exportations de voitures, la Chine a dépassé le Japon au premier trimestre.

La menace est brandie par les constructeurs européens depuis des mois. La Chine et ses voitures électriques menaceraient l’industrie automobile européenne. A regarder les statistiques du commerce extérieur français, la dynamique paraît effectivement inquiétante. La France est sous le coup d’un véritable boom des importations chinoises. Celles-ci ont bondi de 154 % entre 2021 et 2022, faisant passer l’empire du Milieu du 20e au 13e pays exportateur de véhicules.

Le phénomène s’est encore accéléré ces derniers mois. Sur les cinq premiers mois de l’année 2023, la Chine est passée au 7e rang. Elle a dépassé la Roumanie de Dacia, le Maroc de Renault et Stellantis, la Corée du Sud de Kia et Hyundai, la Suède ou encore le Royaume-Uni. Mais elle reste bien derrière l’Allemagne et l’Espagne, qui dominent le classement.

Voitures Automobiles : Le boom des importations chinoises en France

Voitures Automobiles : Le boom des importations chinoises en France

Comme c’était prévu par certains experts, les nouvelles normes de motorisation européenne et le développement du parc électrique permettent aux voitures chinoises de progresser de manière très significative en France. Certains pensent que la taxe carbone aux frontières permettra de réduire la compétitivité des voitures chinoises. Le problème est que la plupart des constructeurs ont besoin des importations puisque environ 60 à 70 % des éléments d’une voiture sont importés de l’étranger pour être montés en France.

En un an, le géant asiatique est passé du 19 e au 7 e rang des pays qui exportent le plus de voitures dans l’Hexagone. Au plan mondial, dans la course aux exportations de voitures, la Chine a dépassé le Japon au premier trimestre.

La menace est brandie par les constructeurs européens depuis des mois. La Chine et ses voitures électriques menaceraient l’industrie automobile européenne. A regarder les statistiques du commerce extérieur français, la dynamique paraît effectivement inquiétante. La France est sous le coup d’un véritable boom des importations chinoises. Celles-ci ont bondi de 154 % entre 2021 et 2022, faisant passer l’empire du Milieu du 20e au 13e pays exportateur de véhicules.

Le phénomène s’est encore accéléré ces derniers mois. Sur les cinq premiers mois de l’année 2023, la Chine est passée au 7e rang. Elle a dépassé la Roumanie de Dacia, le Maroc de Renault et Stellantis, la Corée du Sud de Kia et Hyundai, la Suède ou encore le Royaume-Uni. Mais elle reste bien derrière l’Allemagne et l’Espagne, qui dominent le classement.

Automobile : Le boom des importations chinoises en France

Automobile : Le boom des importations chinoises en France

Comme c’était prévu par certains expert, les nouvelles normes de motorisation européenne et le développement du parc électrique permettent aux voitures chinoises de progresser de manière très significative en France. Certains pensent que la taxe carbone aux frontières permettra de réduire la compétitivité des voitures chinoises. Le problème est que la plupart des constructeurs ont besoin des importations puisque environ 60 à 70 % des éléments d’une voiture sont importés de l’étranger pour être montés en France.

En un an, le géant asiatique est passé du 19 e au 7 e rang des pays qui exportent le plus de voitures dans l’Hexagone. Au plan mondial, dans la course aux exportations de voitures, la Chine a dépassé le Japon au premier trimestre.

La menace est brandie par les constructeurs européens depuis des mois. La Chine et ses voitures électriques menaceraient l’industrie automobile européenne. A regarder les statistiques du commerce extérieur français, la dynamique paraît effectivement inquiétante. La France est sous le coup d’un véritable boom des importations chinoises. Celles-ci ont bondi de 154 % entre 2021 et 2022, faisant passer l’empire du Milieu du 20e au 13e pays exportateur de véhicules.

Le phénomène s’est encore accéléré ces derniers mois. Sur les cinq premiers mois de l’année 2023, la Chine est passée au 7e rang. Elle a dépassé la Roumanie de Dacia, le Maroc de Renault et Stellantis, la Corée du Sud de Kia et Hyundai, la Suède ou encore le Royaume-Uni. Mais elle reste bien derrière l’Allemagne et l’Espagne, qui dominent le classement.

Automobiles : Les voitures chinoises sont incontournables

Automobiles : Les voitures chinoises sont incontournables

D’après le cabinet AlixPartners sur le marché mondial de l’automobile en 2023, les marques automobiles chinoises dépasseront toutes les autres marques sur leur territoire cette année et représenteront 65 % du marché chinois en 2030.

Or, ce dernier est le plus important au monde, avec plus de 20 millions de véhicules vendus par an et une croissance qui pourrait aller jusqu’à 50 millions par an en 2050. Selon le cabinet : « Les entreprises automobiles chinoises sont en passe de devenir la force motrice de l’industrie automobile mondiale dans les années à venir ».

Lorsque l’on regarde les classements de ventes de véhicules électriques dans le monde en 2022, difficile de ne pas remarquer l’hégémonie des constructeurs chinois aux côtés de l’américain Tesla. La clé du succès ? « Les marques chinoises se sont concentrées sur l’intégration des technologies CASE (connectées, autonomes, à mobilité partagée, électriques) dans les véhicules à des prix attractifs et à un rythme plus rapide que les constructeurs automobiles traditionnels », analyse Mark Wakefield, responsable mondial de la pratique automobile et industrielle chez AlixPartners, dans le communiqué de l’étude.

Selon le cabinet, les constructeurs traditionnels mondiaux, notamment européens, se focalisent trop sur la conduite et la maniabilité du véhicule, en particulier la réduction du bruit, des vibrations et de la rudesse (NVH). Or, si ces qualités sont appréciées, elles ne correspondent pas aux attentes des consommateurs, plutôt friands de technologies, d’aides à la conduite mais surtout d’attractivité du prix. Les constructeurs traditionnels ont également une approche « trop prudente » du marché et devraient davantage prendre de risque, estime AlixPartners.

Economie-Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable

Economie-Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable

D’après le cabinet AlixPartners sur le marché mondial de l’automobile en 2023, les marques automobiles chinoises dépasseront toutes les autres marques sur leur territoire cette année et représenteront 65 % du marché chinois en 2030.

Or, ce dernier est le plus important au monde, avec plus de 20 millions de véhicules vendus par an et une croissance qui pourrait aller jusqu’à 50 millions par an en 2050. Selon le cabinet : « Les entreprises automobiles chinoises sont en passe de devenir la force motrice de l’industrie automobile mondiale dans les années à venir ».

Lorsque l’on regarde les classements de ventes de véhicules électriques dans le monde en 2022, difficile de ne pas remarquer l’hégémonie des constructeurs chinois aux côtés de l’américain Tesla. La clé du succès ? « Les marques chinoises se sont concentrées sur l’intégration des technologies CASE (connectées, autonomes, à mobilité partagée, électriques) dans les véhicules à des prix attractifs et à un rythme plus rapide que les constructeurs automobiles traditionnels », analyse Mark Wakefield, responsable mondial de la pratique automobile et industrielle chez AlixPartners, dans le communiqué de l’étude.

Selon le cabinet, les constructeurs traditionnels mondiaux, notamment européens, se focalisent trop sur la conduite et la maniabilité du véhicule, en particulier la réduction du bruit, des vibrations et de la rudesse (NVH). Or, si ces qualités sont appréciées, elles ne correspondent pas aux attentes des consommateurs, plutôt friands de technologies, d’aides à la conduite mais surtout d’attractivité du prix. Les constructeurs traditionnels ont également une approche « trop prudente » du marché et devraient davantage prendre de risque, estime AlixPartners.

Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable

Automobile : la domination des entreprises chinoises incontournable

D’après le cabinet AlixPartners sur le marché mondial de l’automobile en 2023, les marques automobiles chinoises dépasseront toutes les autres marques sur leur territoire cette année et représenteront 65 % du marché chinois en 2030.

Or, ce dernier est le plus important au monde, avec plus de 20 millions de véhicules vendus par an et une croissance qui pourrait aller jusqu’à 50 millions par an en 2050. Selon le cabinet : « Les entreprises automobiles chinoises sont en passe de devenir la force motrice de l’industrie automobile mondiale dans les années à venir ».

Lorsque l’on regarde les classements de ventes de véhicules électriques dans le monde en 2022, difficile de ne pas remarquer l’hégémonie des constructeurs chinois aux côtés de l’américain Tesla. La clé du succès ? « Les marques chinoises se sont concentrées sur l’intégration des technologies CASE (connectées, autonomes, à mobilité partagée, électriques) dans les véhicules à des prix attractifs et à un rythme plus rapide que les constructeurs automobiles traditionnels », analyse Mark Wakefield, responsable mondial de la pratique automobile et industrielle chez AlixPartners, dans le communiqué de l’étude.

Selon le cabinet, les constructeurs traditionnels mondiaux, notamment européens, se focalisent trop sur la conduite et la maniabilité du véhicule, en particulier la réduction du bruit, des vibrations et de la rudesse (NVH). Or, si ces qualités sont appréciées, elles ne correspondent pas aux attentes des consommateurs, plutôt friands de technologies, d’aides à la conduite mais surtout d’attractivité du prix. Les constructeurs traditionnels ont également une approche « trop prudente » du marché et devraient davantage prendre de risque, estime AlixPartners.

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