Archive pour le Tag 'chinoise'

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Inquiétudes sur l’économie chinoise

Inquiétudes sur l’économie chinoise

Le ralentissement économique chinois est sans doute plus important que ne le laissent apparaître les chiffres officiels d’après les experts.  Xi Jinping reconnaît d’ailleurs des « inquiétudes au sujet de l’économie chinoise » mais il se dit confiant dans la capacité de la Chine à surmonter le ralentissement actuel, qui correspond selon lui à un ajustement structurel normal. Dans une interview écrite à Reuters, le président chinois ajoute que la Chine est elle-même préoccupée et affectée par le manque de vigueur de l’économie mondiale. « En tant qu’économie étroitement liée aux marchés internationaux, la Chine ne peut rester à l’abri des ternes performances de l’économie mondiale », souligne Xi Jinping. « Nous avons des inquiétudes au sujet de l’économie chinoise et nous travaillons avec force pour y répondre. Nous nous préoccupons aussi de l’apathie de l’économie mondiale, qui affecte tous les pays, en particulier les pays en développement », ajoute-t-il. Au troisième trimestre, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine devrait avoir progressé de 6,8% par rapport à la même période de l’an dernier, ce qui serait inférieur à l’objectif officiel d’une croissance de 7% sur l’ensemble de l’année, selon une enquête de Reuters auprès de 50 économistes.  Il s’agirait du chiffre le plus faible enregistré depuis le premier trimestre 2009, en pleine crise financière et économique mondiale.

La crise boursière chinoise : «relative» d’après Ségolène !!!

La crise boursière chinoise : «relative» d’après Ségolène

L’inénarrable Ségolène royale qui est à l’économie ce que le McDo est à la gastronomie donne à son tour son point de vue sur la crise boursière chinoise qu’elle estime relative ( la bourse chinoise n’a perdu que 60%!).. Il faut dire qu’en ce moment Ségolène s’exprime sur tout, surtout sur rien et inversement. Pas un sujet ne peut lui échapper quitte à dire un jour une chose le lendemain le contraire et réciproquement. Elle fait d’ailleurs allègrement l’impasse sur les facteurs explicatifs de la crise chinoise pour faire un lien approximatif avec les questions environnementales. Sans doute aussi pour donner une légitimité à une prise de position sur un sujet qui n’entre pas dans champ de ses compétences. Pour résumer elle n’y connaît strictement rien mais ce n’est évidemment pas une raison pour se taire quand on n’a rien à dire. La situation de crise en Chine, où les Bourses affolées par les inquiétudes persistantes pour l’économie du pays dégringolent depuis plusieurs séances, «est tout à fait relative» et ne devrait pas affecter l’économie française, a affirmé aujourd’hui la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal sur France 2. Interrogée sur la possibilité que la crise en Chine puisse mettre en péril la reprise en France, Ségolène Royal a répondu: «Je ne le pense pas, cette crise est tout à fait relative (…). C’est un pays qui reste extrêmement dynamique». «Bien évidemment il y a des réorientations économiques qui doivent être faites, je pense en particulier à la question de la protection de l’environnement que la Chine a négligé pendant très longtemps», a-t-elle commenté. «Mais la Chine a pris conscience du potentiel qu’elle a aujourd’hui en investissant massivement dans les énergies renouvelables, en particulier dans le solaire (…). Donc la croissance chinoise va repartir sans doute sur des bases plus saines», a avancé la ministre.

La monnaie chinoise pour remplacer le dollar ?

La monnaie chinoise pour remplacer le dollar ?

 

Au-delà de la dévaluation de la monnaie chinoise, il faut prendre en compte la nouvelle politique monétaire. En fait la Chine progressivement laisse sa monnaie flotter pour faciliter les ajustements de sa valeur aux fondamentaux économiques. Dans un premier temps l’objectif est de rejoindre le panier des monnaies retenues par le FMI. La monnaie chinoise aurait donc un statut de grande monnaie internationale. Mais au-delà compte tenu de la puissance économique du pays, il s’agit un jour d’imposer le yuan  à la place du dollar. Une hypothèse possible compte tenu du poids de la Chine dans les échanges internationaux. Il ne s’agit donc pas pour les autorités chinoises d’une concession en matière de politique de change mais d’une stratégie pour s’imposer au plan monétaire mondial  L’évolution récente de la politique de change de la Chine devrait conduire la République populaire « très près » d’un régime de change flottant, a estimé vendredi un haut responsable du Fonds monétaire international (FMI) dans un rapport sur l’économie chinoise.  Le nouveau système mis en place par Pékin devrait en théorie permettre à la valeur du yuan de varier de jusqu’à 10% par semaine et d’atteindre un niveau susceptible d’être fixé par les marchés, a dit Markus Rodlauer, le chef de mission du FMI pour la Chine.  Les autorités chinoises devraient rester actives sur le marché des changes, a-t-il ajouté, mais « cela pose les bases d’une flexibilité accrue ».   »Nous ne nous attendons pas à un régime de change flottant dès demain. Nous nous attendons au maintien d’un régime administré. Mais nous espérons que cela va progressivement conduire à une flexibilité accrue et au flottement d’ici deux ou trois ans », a-t-il dit. Même en prenant en compte la baisse de la valeur du yuan qui a suivi l’entrée en vigueur du nouveau système, le FMI estime que la monnaie chinoise n’est plus sous-évaluée, a poursuivi Markus Rodlauer, un jugement important car la question de la valeur relative du yuan est un facteur clé des relations en la Chine et les Etats-Unis.  Les déclarations de Markus Rodlauer accompagnent le rapport annuel du FMI sur l’économie chinoise, une revue achevée avant l’annonce de la mise en place de la nouvelle politique de change mardi.  Dans son rapport, le FMI estime que la Chine devrait laisser son économie continuer de ralentir au cours de l’année à venir, et se préparer à un ralentissement de sa croissance à moyen terme.  Pour le Fonds, les autorités de Pékin doivent « calibrer » leurs politiques, notamment leur politique budgétaire, dans la perspective d’une croissance de 6% par an l’année prochaine, contre 6,8% attendu pour cette année, des chiffres à comparer à un rythme de plus de 10% par an avant la crise financière de 2007. « La Chine est en train d’évoluer vers une nouvelle norme, avec une croissance certes plus lente mais aussi plus saine et plus durable », explique le FMI dans son rapport.

 

Nouvelles baisses de la monnaie chinoise à attendre (OFCE)

Nouvelles baisses de la monnaie chinoise à attendre (OFCE)

La Chine a dévalué d’environ 3,5% en deux jours la valeur de sa monnaie face au dollar, la plus forte dépréciation en deux décennies. Les marchés et les analystes sont divisés sur les motivations de Pékin et sur les conséquences à attendre. Henri Sterdyniak, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques, livre son analyse au Figaro.

LE FIGARO – Le yuan a perdu plus de 3,5% de sa valeur en deux jours. Est-ce une nouvelle manière de fixer le taux-pivot autour duquel est autorisé à fluctuer le yuan comme le prétend le discours officiel?

Henri Sterdyniak – Prétendre que la dévaluation est une nouvelle façon de calculer le taux-pivot est de la pure communication. La banque populaire de Chine affirme qu’elle n’intervient pas mais tout le monde sait qu’elle décide du mouvement de sa monnaie. Il s’agit bien d’une dévaluation de la banque populaire de Chine dans un régime de change géré. C’est un acte volontaire. Dans un système de changé géré, la banque centrale n’a pas d’engagement. Elle décide ce qu’elle veut quand elle veut et n’a pas d’obligation de prévenir. A l’inverse, dans un régime de changes flexibles, ce sont les marchés qui décident et la monnaie se déprécie selon l’esprit des marchés. Dans un régime de change fixe (comme celui du franc CFA), la banque centrale doit annoncer solennellement qu’elle dévalue sa monnaie.

La Chine cherche-t-elle à rejoindre le club national des monnaies mondiales de référence en faisant croire qu’elle laisse fluctuer le yuan ou à doper son économie?

La monnaie est très contrôlée par les autorités chinoises. La volonté actuelle de la Chine est claire: doper son économie. La Chine accepte une forte appréciation de sa monnaie depuis une dizaine d’année, pour entrer dans le jeu normal du système monétaire international et ne plus accumuler trop de réserves de change. Elle misait essentiellement sur un essor de sa demande intérieure pour dépendre progressivement de moins en moins de ses exportations. Aujourd’hui, elle a besoin d’augmenter ses exportations car sa croissance a diminué. Elle considère que l’appréciation du yuan est allé trop loin. Elle infléchit donc sa politique en dépréciant sa monnaie.

Est-ce que d’autres dévaluations sont possibles dans les jours qui viennent?

Je pense que la Chine va aller plus loin dans la dévaluation du yuan. Maintenant qu’ils ont commencé, ils vont plutôt faire 10% que 4%. Pourquoi en rester à 4% si les exportations ne sont pas satisfaisantes? La banque populaire de Chine va poursuivre la dévaluation dans les jours qui viennent. Elle va faire varier sa monnaie lentement jusqu’à ce qu’elle juge une valeur satisfaisante. Ces dévaluations pourraient s’étaler sur 15 jours encore. Une monnaie comme l’euro peut facilement s’apprécier ou se déprécier de 15% face au dollar en un mois sur le marché des changes donc cela n’a rien de choquant pour le yuan. La différence est que la banque populaire de Chine prend une décision seule sans consulter personne et cela surprend les marchés. L’économie mondiale risque ainsi de s’engager dans les dépréciations compétitives si la Chine, comme le Japon ou la zone euro, estiment avoir besoin d’une monnaie faible.

Menace sur la croissance chinoise

Menace sur la croissance chinoise

Les résultats tant de la production, des investissements  que de la consommation ne sont pas bons, ils affectent la croissance qui pourrait se situer autour de 7% en 2015. Un taux en apparence satisfaisant comparé notamment à ceux des pays occidentaux mais qu’il faut relativiser en le rapportant à la population. Pendant une trentaine d’années la Chine a connu des taux supérieurs à 10% par an, il semble bien qu’elles doivent se contenter désormais de croissance plus modérée. En cause évidemment l’environnement international mais aussi une crise de la demande notamment provoquée par des risques d’endettement ( en particulier sur le marché immobilier). Le produit intérieur brut de la première puissance du monde (en termes de pouvoir d’achat) a augmenté de 7,4% sur l’ensemble de 2014. Jusqu’en 2010, la croissance s’était maintenue au-dessus de 10% pendant trois décennies. En 2012 et 2013, elle était de 7,7%. La croissance chinoise est tombée à son plus bas niveau depuis un quart de siècle en 2014. Selon des données publiées mardi par le Bureau national des statistiques, le produit intérieur brut (PIB) a augmenté de 7,4% sur l’ensemble de 2014, en dessous de l’objectif de 7,5% fixé par le gouvernement. Le rythme de croissance de l’économie chinoise, devenue en 2014 la première puissance mondiale devant les États-Unis, a atteint son niveau le plus bas depuis 1990. La République populaire était alors confrontée à des sanctions internationales à la suite de la sanglante répression Place Tiananmen de juin 1989. Jusqu’en 2010, la croissance s’était maintenue au-dessus de 10% pendant trois décennies. En 2012 et 2013, elle était de 7,7%. Les experts s’attendent à ce que Pékin ramène son objectif de croissance pour 2015 à environ 7%. Le Fonds monétaire international (FMI) se montre encore plus pessimiste en tablant désormais, à l’occasion de l’actualisation de ses perspectives économiques globales publiées mardi, sur un PIB en hausse de 6,8% cette année puis sur une croissance de 6,3% en 2016, contre 7,1% et 6,8% escompté précédemment. Attendu au Forum économique de Davos, mercredi, le premier ministre chinois, Li Keqiang, devra rassurer les investisseurs quant aux perspectives de l’économie chinoise. Le président chinois, Xi Jinping, a suscité l’inquiétude des économistes, récemment, lorsqu’il a décrit la «nouvelle norme» de l’économie chinoise: une croissance située en dessous de 7% dans les années à venir au lieu de la progression à deux chiffres connue au cours des trente dernières années.

Une compagnie chinoise achète 20 Airbus

Une compagnie chinoise achète 20 Airbus

 

Compagnie basée à Hangzhou, dans l’est de la Chine, Zhejiang Loong Airlines venait de recevoir l’agrément des autorités pour le transport de passagers quand elle avait signé ce protocole d’accord avec Airbus au Salon aéronautique de Pékin.  Dans le détail, la compagnie chinoise commande onze A320 « classiques » et neuf A320neo.  Zhejiang Loong Airlines a « effectué son premier vol commercial inaugural avec un A320 loué, devenant par la même occasion un nouvel utilisateur d’Airbus », a précisé le constructeur.  Ces deux événements concomitants « démontrent notre détermination à contribuer au développement économique et social de la province du Zhejiang en offrant des services de transport efficients?, a déclaré Liu Qihong, président de la compagnie, cité par Airbus.  Il a précisé souhaiter développer les liaisons « dans un rayon de quatre heures de vol » autour de Hangzhou.  ? La famille A320 est la famille de mono-couloirs la plus éco-efficiente, et notre réseau mondial de support client constituera pour Zhejiang Loong Airlines une excellente plate-forme qui lui permettra de tirer le meilleur parti de la croissance économique de la région?, a estimé de son côté John Leahy, directeur commercial d’Airbus.  L’A320neo est doté de nouveaux réacteurs plus efficients et de +sharklets+, grands dispositifs d’extrémités de voilure, « deux innovations qui permettront une réduction allant jusqu’a 15% de la consommation de carburant », assure Airbus.  Ce seul appareil totalise selon Airbus 2.523 commandes fermes fin novembre.

Croissance chinoise : ralentie

Croissance chinoise :   ralentie

La croissance en Chine a une nouvelle fois marqué le pas au deuxième trimestre, pénalisée par le ralentissement de la demande hors de ses frontières et par un recul de l’investissement, et mettant en lumière la nécessité pour Pékin de poursuivre l’adaptation d’une économie trop tournée vers l’extérieur. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé de 7,5% au deuxième trimestre, un chiffre exactement conforme aux attentes des économistes interrogés par Reuters, qui fait suite à une expansion de 7,6% au trimestre précédent. L’an dernier à la même époque, la croissance était ressortie à 7,7%. Sur les dix derniers trimestres, elle a reculé neuf fois. Zhou Xiaochuan, gouverneur de la Banque populaire de Chine, a jugé que ces chiffres confirmaient que l’économie chinoise était toujours l’objet de pressions baissières et indiqué que Pékin allait accentuer le soutien aux PME pour stabiliser la croissance. « Le soutien financier au développement des petites entreprises permettra de soutenir une croissance économique stable et relativement rapide », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur le site internet du gouvernement chinois. Le dollar australien, très sensible au niveau de la demande chinoise de matières premières, était à la hausse après l’annonce du Bureau des statistiques. Certains tablaient sur un ralentissement encore plus marqué après l’annonce, la semaine dernière d’une baisse des exportations en juin. Selon Sheng Laiyun, porte-parole du Bureau des statistiques, les conditions sont réunies pour que la Chine atteigne son objectif de 7,5% de croissance en 2013. « Certaines mesures, notamment la campagne renforcée de limitation de la propriété, de nouvelles règles pour lutter contre le recours abusif au fonds publics et la fin de certaines politiques de stimulation auront inévitablement un impact sur la croissance à court terme, mais elles seront bénéfiques à terme pour notre économie », a-t-il déclaré lors d’un point de presse.

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