Archive pour le Tag 'chinois'

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Ballon espion chinois dans le ciel américain : l’incroyable cynisme de la Chine !

Ballon espion chinois dans le ciel américain : l’incroyable cynisme de la Chine !

Il faut être d’un cynisme propre aux dictatures pour protester contre la destruction du ballon espion chinois. Ce ballon espion était évidemment destiné à observer certaines positions stratégiques militaires des États-Unis. Il a été détruit par un avion de chasse américain. Mais le pire c’est que la Chine a protesté « contre l’utilisation de la force par les États-Unis ».

C’est véritablement le retour de la dialectique mensongère des communistes chinois dont la politique de communication est essentiellement fondée sur l’intoxication la plus ridicule.

Cela démontre aussi la nature de ce régime et notamment la posture du dictateur chinois désormais élu à vie qui peut tout s’ autoriser sans rendre de compte à qui que ce soit ni aux autorités internationales et surtout pas à son peuple. Bref la mafia d’une dictature grotesque autant que criminelle, comme en Russie.

Le ministère des Affaires étrangères chinois a osé exprimer son «fort mécontentement» dimanche après que les États-Unis ont abattu le ballon chinois qui survolait leur sol depuis plusieurs jours.
Pékin a exprimé son «fort mécontentement» dimanche après que les États-Unis ont abattu le ballon chinois qui survolait leur sol depuis plusieurs jours, et a dit se «réserver le droit» de répliquer.
L’opération menée samedi par un avion de chasse F-22 a eu lieu «au-dessus de l’eau au large de la côte de Caroline du Sud, dans l’espace aérien américain», a déclaré dans un communiqué le ministre de la Défense américain, Lloyd Austin. Il a souligné qu’elle avait été menée en réponse à une «violation inacceptable» de la «souveraineté» américaine.

«La Chine exprime son fort mécontentement et proteste contre l’utilisation de la force par les États-Unis», a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères dans un communiqué. Washington a «réagi de manière clairement excessive» et a «violé gravement les pratiques internationales», selon la même source.

Stratégie économique: L’aéroport de Vatry vendu aux Chinois ?

Stratégie économique: L’aéroport de Vatry vendu aux Chinois ?

 Incroyable mais vrai, Christian Bruyen, le président du Conseil départemental de la Marne a annoncé que la collectivité comptait vendre l’aéroport de Vatry aux Chinois. Après avoir développé des infrastructures aériennes inutiles maintenant on envisage de le solder au chinois. Notons évidemment qu’il est interdit aux capitaux étrangers d’investir dans de telles infrastructures en Chine. Ou la démonstration de l’incompétence de ces structures politiques intermédiaires que constituent  notamment les départements. 

« La Chine veut investir pour maîtriser toute la chaîne logistique, un aéroport les intéresse donc », a-t-il exposé. Reste à voir si Vatry échappera à la polémique qui avait eu lieu à Toulouse quand l’aéroport était passé aux mains d’investisseurs chinois de 2015 à 2019.

L’aéroport de Vatry n’a rien à voir avec son homologue du sud-ouest de l’Hexagone, mais une infrastructure aéroportuaire reste toujours un actif stratégique pour les territoires.

Mis en service en 2000 avec l’ambition de transporter quelque 125.000 tonnes de fret par an, l’aéroport de Vatry, implanté à 30 kilomètres de Châlons-en-Champagne, n’a jamais atteint cet objectif et connaît depuis des difficultés financières, malgré le développement du transport de passagers.

Si le potentiel du parc Euro Disney est réel pour une « clientèle import » à Vatry, ce dernier sera toujours en concurrence avec l’aéroport parisien d’Orly (mais aussi de Roissy) plus proche du parc d’attractions que Vatry (à 136 kilomètres d’Euro Disney), sur lequel est implanté un grand nombre de low-cost. De même, à l’export, il est difficile d’attirer à Vatry la clientèle parisienne (150 kilomètres les séparent) qui dispose déjà d’une offre low-cost consistante à Orly, Roissy mais aussi à Beauvais.

 

L’aéroport de Vatry vendu aux Chinois ?

L’aéroport de Vatry vendu aux Chinois ?

 Incroyable mais vrai, Christian Bruyen, le président du Conseil départemental de la Marne a annoncé que la collectivité comptait vendre l’aéroport de Vatry aux Chinois. Après avoir développé des infrastructures aériennes inutiles maintenant on envisage de le solder au chinois. Notons évidemment qu’il est interdit aux capitaux étrangers d’investir dans de telles infrastructures en Chine. Ou la démonstration de l’incompétence de ces structures politiques intermédiaires que constituent  notamment les départements. 

« La Chine veut investir pour maîtriser toute la chaîne logistique, un aéroport les intéresse donc », a-t-il exposé. Reste à voir si Vatry échappera à la polémique qui avait eu lieu à Toulouse quand l’aéroport était passé aux mains d’investisseurs chinois de 2015 à 2019.

L’aéroport de Vatry n’a rien à voir avec son homologue du sud-ouest de l’Hexagone, mais une infrastructure aéroportuaire reste toujours un actif stratégique pour les territoires.

Mis en service en 2000 avec l’ambition de transporter quelque 125.000 tonnes de fret par an, l’aéroport de Vatry, implanté à 30 kilomètres de Châlons-en-Champagne, n’a jamais atteint cet objectif et connaît depuis des difficultés financières, malgré le développement du transport de passagers.

Si le potentiel du parc Euro Disney est réel pour une « clientèle import » à Vatry, ce dernier sera toujours en concurrence avec l’aéroport parisien d’Orly (mais aussi de Roissy) plus proche du parc d’attractions que Vatry (à 136 kilomètres d’Euro Disney), sur lequel est implanté un grand nombre de low-cost. De même, à l’export, il est difficile d’attirer à Vatry la clientèle parisienne (150 kilomètres les séparent) qui dispose déjà d’une offre low-cost consistante à Orly, Roissy mais aussi à Beauvais.

 

Cop 25: le projet au rabais des Chinois adopté

Cop 25: le projet au rabais des Chinois adopté

les Chinois qui président la COP 25 ont fait part d’un projet qu’on pourrait qualifier de projet au rabais tellement les contraintes sont faibles et ce projet légèrement amendé a été adopté. Pour résumer, les mesures pour la biodiversité pourraient éventuellement concerner 30 % des terres et des mer. Mais tout cela à la bonne volonté Etats qui globalement ne tiennent pas leurs promesses aussi bien concernant le climat que la biodiversité.

Toutefois, comme le rapporte Reuters, l’objectif « 30-par-30 » ne contient pas d’objectif mondial et ne fait qu’une mention limitée des océans, ce qui pourrait laisser les eaux internationales sans protection. A ce jour, seuls 17% des terres et 8% des mers sont protégées.

Concernant l’aide financière, même timidité. La Chine propose progressivement le niveau des ressources financières pour atteindre au moins 200 milliards de dollars par an d’ici 2030. Sur ce total, les pays les plus développés – ou volontaires – devraient verser d’ici 2025 au moins 20 milliards de dollars par an d’aide internationale aux pays les moins avancés, aux petits Etats insulaires en développement, ainsi qu’aux pays à économie en transition, et 30 milliards d’ici 2030.

Les pays en développement réclamaient d’augmenter à 100 milliards de dollars annuels l’aide versée par les pays riches pour la sauvegarde de la nature, actuellement estimée entre 7 et 10 milliards d’euros.


Le document final adopté
:

-L’accord appelle aussi à restaurer un tiers des terres qui ont souffert en raison de l’activité humaine. « Ils ont augmenté l’ambition de 20 à 30%, on aurait préféré une cible en hectares, mais c’est un pas important », analyse l’écologue Paul Leadley. Un objectif en hectares aurait été plus simple à appliquer, car personne n’est d’accord sur la proportion actuelle de terres abîmées.

-Envers les pays en développement , un compromis a finalement été trouvé sur une aide de 20 milliards de dollars par an à partir de 2025 et 30 milliards à partir de 2030. C’est nettement plus que les 10 milliards actuellement déboursés, mais loin des 100 milliards demandés. Un fonds dédié sera créé au sein d’une structure existante, le Fonds mondial pour l’environnement.

-Le problème des pesticides, un temps menacé, y figure bien, ainsi que l’objectif de réduire le risque de 50%. Même chose pour l’excès de nutriments, qui provoque diverses pollutions, par exemple les algues vertes en Bretagne.

-l’agroécologie est traitée dans le texte. Ce terme regroupe les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Il figure bien dans la cible 10, sur l’exploitation durable des ressources agricoles, forestières, piscicoles et halieutiques (pêche). Mais elle est accompagnée de l’ »intensification durable », un concept mal défini qui laisse la porte ouverte à d’autres pratiques. « Ceux qui ne veulent pas faire d’agroécologie se réclament de l’intensification durable », résume l’écologue Philippe Grandcolas, observateur des négociations pour le CNRS.

Présidentielle 2024: Joe Biden renonce

Présidentielle 2024: Joe Biden renonce
À 81 ans, soumis depuis des semaines aux pressions croissantes de son parti, le président américain a annoncé qu’il retirait sa candidature à sa propre réélection. Sa décision a été publiée sur les réseaux sociaux. Il se trouvait depuis la fin de la semaine dernière dans sa résidence de Rehobot Beahc, sur la côte du Delaware, où il s’était retiré depuis son diagnostic positif au Covid. Joe Biden a apporté son soutien à Kamala Harris pour la nomination comme candidate du parti démocrate. Il a déclaré qu’il s’adresserait au peuple américain dans le courant de la semaine «pour donner plus de détails sur ma décision».

Nucléaire : la Grande-Bretagne vire les Chinois !

Nucléaire : la Grande-Bretagne vire les Chinois !

La Grande-Bretagne a décidé de virer le groupe chinois CGN (China General Nuclear Power Corporation) du projet de la future centrale nucléaire Sizewell C. Une décision surtout politique pour limiter l’influence de la Chine en Occident

Ce groupe chinois était actionnaire minoritaire depuis ses débuts à hauteur de 20% du capital aux côtés d’EDF qui en détenait le solde (80%). La sortie des capitaux chinois de Sizewell C intervient alors que les relations entre Pékin et Londres se sont détériorées depuis plusieurs mois.

le Premier ministre Rishi Sunak a déclaré que « l’âge d’or » des relations entre les deux pays sur fond d’échanges économiques était « terminé ». Le gouvernement britannique contrôle de plus en plus étroitement les investissements chinois dans des actifs stratégiques. Mi-novembre, Londres avait imposé à une société sous contrôle chinois de sortir du capital du principal producteur britannique de semi-conducteurs.

En fait, La Grande-Bretagne s’aligne sur les États-Unis, qui ont placé CGN sur une liste noire d’exportation en 2019 – au motif qu’elle avait volé la technologie américaine à des fins militaires -, tandis leurs alliés en Europe et en Asie cherchent depuis plusieurs années à empêcher la Chine d’obtenir des technologies sensibles, et protéger leurs propres chaînes d’approvisionnement ou infrastructures critiques contre une dépendance excessive à l’égard de la technologie chinoise.

En revanche, « CGN conserve sa participation dans le projet Hinkley Point C », rappelle EDF au sujet de son partenaire historique en Chine dans un autre communiqué. Installé sur la côte ouest du Royaume-Uni dans le Somerset, Hinkley Point C est pour l’heure l’unique centrale nucléaire en construction (deux réacteurs de nouvelle génération EPR) outre-Manche en attendant le démarrage de celui de Sizewell C, à Suffolk. Après l’annonce au printemps d’un nouveau retard, le démarrage de la production d’électricité de l’unité 1 est désormais prévu en juin 2027. Pour rappel, EDF exerce la maîtrise d’ouvrage, tandis que son partenaire chinois CGN détient un tiers du projet.

« Les projets de nouveaux nucléaires à l’export, notamment le projet Sizewell C, bénéficieront directement au programme français puisqu’ils permettent de développer les compétences de la filière et de bénéficier d’effets d’échelle et de retour d’expérience croisés sur le programme EPR domestique et sur les futurs programmes à l’export », s’est félicité le ministre de l’Economie Bruno Le Maire
Au total, le chantier de la centrale Sizewell C doit coûter entre 20 et 30 milliards de livres. Il n’a pas encore débuté sur la côte est de l’Angleterre. A terme, deux réacteurs EPR doivent y être construits pour une puissance de 3,2 gigawatts qui seront mis en fonctionnement en 2035 pour alimenter 6 millions de foyers en électricité pendant un demi-siècle.

Commerce international – Les équipements télécoms chinois interdits désormais aux États-Unis

Commerce- Les équipements télécoms chinois interdits désormais aux États-Unis

Le régulateur américain des télécoms (FCC) a annoncé vendredi l’interdiction des équipements et services télécoms fournis par près d’une demi-douzaine d’entreprises chinoises, parmi lesquelles les équipementiers Huawei et ZTE.

L’interdiction vise des entreprises considérées comme posant une menace à la sécurité nationale des Etats-Unis et concerne la vente de tout nouveau produit sur le sol américain, en ne permettant plus l’obtention d’autorisation de mise sur le marché.

Il concerne Huawei et ZTE, déjà soumises par le passé à des règles équivalentes, ainsi que Dahua et Hikvision, qui fournissent des équipements de vidéosurveillance, et Hytera, spécialisée dans les équipements radio. Les produits déjà autorisés par la FCC continueront cependant de l’être pour l’instant.

« Ces nouvelles règles représentent une part importante des actions mises en place afin de protéger le peuple américain contre des menaces à la sécurité nationale impliquant des équipements télécoms », a déclaré la présidente de la FCC, Jessica Rosenworcel, citée dans un communiqué.

Le régulateur réfléchit par ailleurs à réétudier les autorisations déjà accordées ainsi que les procédures de révision des interdictions annoncées.
Dans la lignée de celle de son prédécesseur Donald Trump, l’administration Biden a adopté une ligne ferme face aux équipementiers chinois de télécommunications, soupçonnés d’espionnage au profit de Pékin.

Les équipements télécoms chinois interdits désormais aux États-Unis

Les équipements télécoms chinois interdits désormais aux États-Unis

Le régulateur américain des télécoms (FCC) a annoncé vendredi l’interdiction des équipements et services télécoms fournis par près d’une demi-douzaine d’entreprises chinoises, parmi lesquelles les équipementiers Huawei et ZTE.

L’interdiction vise des entreprises considérées comme posant une menace à la sécurité nationale des Etats-Unis et concerne la vente de tout nouveau produit sur le sol américain, en ne permettant plus l’obtention d’autorisation de mise sur le marché.

Il concerne Huawei et ZTE, déjà soumises par le passé à des règles équivalentes, ainsi que Dahua et Hikvision, qui fournissent des équipements de vidéosurveillance, et Hytera, spécialisée dans les équipements radio. Les produits déjà autorisés par la FCC continueront cependant de l’être pour l’instant.

« Ces nouvelles règles représentent une part importante des actions mises en place afin de protéger le peuple américain contre des menaces à la sécurité nationale impliquant des équipements télécoms », a déclaré la présidente de la FCC, Jessica Rosenworcel, citée dans un communiqué.

Le régulateur réfléchit par ailleurs à réétudier les autorisations déjà accordées ainsi que les procédures de révision des interdictions annoncées.
Dans la lignée de celle de son prédécesseur Donald Trump, l’administration Biden a adopté une ligne ferme face aux équipementiers chinois de télécommunications, soupçonnés d’espionnage au profit de Pékin.

Le port de Hambourg à vendre aux chinois

Allemagne : Le port de Hambourg à vendre aux chinois !

L’Allemagne une nouvelle fois aveuglée par ses intérêts économiques pourrait se lier les mains avec la Chine en lui vendant son premier port de commerce. Finalement la même erreur que celle faite avec les Russes où le business a pris le pas sur les intérêts politiques plus généraux. Olaf Scholz, chancelier allemand et ancien maire de Hambourg serait partisan de la vente partielle du port de Hambourg au groupe chinois Cosco. Ce port est le premier port commercial d’Allemagne et le troisième en Europe derrière Rotterdam (Pays-Bas) et Anvers (Belgique). Cosco est, lui, le premier armateur chinois.

La chancellerie compterait autoriser la cession contre l’avis de six ministères fédéraux – Economie, Intérieur, Défense, Finances, Transports et Affaires étrangères. Il s’agit de finaliser l’accord conclu il y a un an entre l’opérateur du port de Hambourg (HHLA) et l’armateur Cosco sur une prise de participation de 35% dans l’exploitation du terminal à conteneurs Tollerort (CTT). Si le gouvernement ne s’oppose pas à cette opération d’ici à fin octobre, la décision sera avalisée.

Pour Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangère « l’Allemagne doit faire preuve de prudence dans ses relations économiques avec la Chine et ne pas commettre de nouveau l’erreur, comme avec la Russie, de dépendre d’un pays qui ne partage pas [ses] valeurs ». Elle argumente : « La Chine a changé ces dernières années, elle s’isole du monde, menace d’agir militairement contre Taïwan et tente d’imposer ses propres règles en lieu et place des normes internationales. » La Chine « aurait une influence sur tous les grands ports européens et pourrait les monter les uns contre les autres », a de son côté réagi Johannes Vogel, vice-président du parti libéral FDP, dans un message retweeté par le ministre des Finances, Christian Lindner. Même tonalité dans les rangs de l’opposition. « L’intention du chancelier de donner à la Chine une influence considérable sur cette infrastructure via l’entreprise publique Cosco serait une erreur stratégique », a fustigé sur Twitter le chrétien-démocrate Norbert Röttgen, chargé des relations internationales au sein de la CDU.

La Chine s’enrichit mais pas les chinois !

La Chine s’enrichit mais pas les chinois !

 

Avec des excédents commerciaux record, mais de fortes tensions sur le marché immobilier et une hausse du chômage des jeunes, la solidité de la Chine de Xi Jinping repose sur une « base fragile »constate Frédéric Lemaître correspondant du » Monde » à Pékin.

 

Omniprésent dans les discours politiques, le découplage des économies reste étrangement absent des statistiques. En juillet, la Chine a même pour la première fois de son histoire enregistré un excédent commercial supérieur à 100 milliards de dollars (97 milliards d’euros) : 101,3 milliards de dollars exactement. Un résultat mensuel spectaculaire qui n’a rien d’accidentel : sur les sept premiers mois de l’année, l’excédent s’est élevé à plus de 492 milliards de dollars. Les 313 milliards enregistrés sur la même période en 2021 apparaissent déjà bien loin. Pourtant, eux aussi constituaient à l’époque un record. Sauf effondrement de la demande mondiale d’ici à décembre, la Chine devrait donc connaître en 2022 un nouvel excédent commercial historique.

Qui achète à la Chine ? Tout le monde, les Etats-Unis en tête, suivis des Européens et des Asiatiques. Quatre ans après le début de la guerre commerciale lancée par Donald Trump et poursuivie peu ou prou par Joe Biden, le déficit américain envers la Chine reste abyssal (244 milliards de dollars sur sept mois). En 2022, les Etats-Unis ont moins vendu de biens aux Chinois que l’Union européenne, la Corée du Sud, le Japon… et même Taïwan. Qualifié de « deal historique » par Trump, le compromis conclu entre Pékin et Washington en janvier 2020 selon lequel la Chine devait acheter 200 milliards de dollars supplémentaires de biens américains restera dans l’histoire comme l’exemple même de l’accord commercial qui n’a jamais été respecté.

Même si elle monte en gamme, la Chine reste donc bel et bien l’atelier du monde. Est-ce une bonne nouvelle pour Pékin ? En partie seulement. Certes, être le premier partenaire économique d’environ 120 pays dans le monde lui accorde un statut privilégié. Après avoir interrogé des experts du Bengladesh, du Chili, d’Indonésie, du Kazakhstan, du Kenya, du Nigeria, d’Arabie saoudite et de Turquie, l’Institut allemand Merics observe une tendance générale de ces pays à plutôt pencher vers les Etats-Unis pour assurer leur sécurité mais plutôt vers la Chine pour leur économie. « Tous les pays examinés ici refusent de prendre parti. Leurs gouvernements espèrent continuer à saisir des opportunités nées de cette rivalité sino-américaine », écrit Merics dans une note publiée en août.

Mais cette dépendance est à double sens. Si les exportations restent le principal moteur de l’économie chinoise, c’est à la fois parce que son industrie est sortie renforcée de la crise due au Covid-19 et a pris des parts de marché à ses concurrents, mais c’est aussi parce que la consommation des ménages chinois continue de baisser. Grâce à l’export, la Chine s’enrichit, mais plus les Chinois. Malaise. Les importations de biens électriques ou électroniques diminuent. Le chômage des jeunes est au plus haut : il touche 18,4 % des 16-24 ans.

Hongkong: Le rouleau compresseur chinois a tout écrasé

 Hongkong: Le rouleau compresseur chinois a tout écrasé 

 

Alors que le principe « Un pays, deux systèmes » mis en place pour la perle de l’Orient devait durer jusqu’en 2047, le régime de Xi Jinping y a mis un terme depuis 2020, sans susciter de sursaut au niveau mondial, examine, dans une tribune au « Monde », le sinologue Jean-Philippe Béja.

 

Il y a vingt-cinq ans aujourd’hui, Chris Patten, le dernier gouverneur, quittait Hongkong en compagnie du prince Charles, mettant un point final à cent cinquante-six ans de colonisation britannique. Le nouveau chef de l’exécutif, Tung Chee-hwa, prenait ses fonctions le matin du 1er juillet 1997, en présence du leader du Parti communiste chinois (PCC), Jiang Zemin. A 13 heures, celui-ci rentrait en Chine, cédant la place à une manifestation contre l’intronisation d’un conseil législatif (LegCo) provisoire nommé par Pékin, organisée par les forces démocratiques.

Ce qui s’est passé ce jour-là est une image de la formule « Un pays, deux systèmes », qui avait permis à la colonie de rentrer pacifiquement dans le giron de la Chine : la matinée aux officiels, l’après-midi à la société civile. Ce modèle s’est répété chaque année depuis le 1er juillet 1997. Jusqu’en 2019.

Cinquante ans sans changement, avait promis l’ex-leader de la Chine communiste, Deng Xiaoping, à ses interlocuteurs britanniques, mais aussi à la population de ce qui allait devenir la région administrative spéciale (RAS) de la République populaire. Hongkong conserverait son système capitaliste et ses libertés, garantis par une Loi fondamentale adoptée par l’Assemblée populaire nationale de Pékin. A mi-chemin, on peut affirmer que le PCC n’a pas tenu sa promesse.

Vingt-cinq ans après la rétrocession, le leader du Parti travailliste, Lee Cheuk-yan, l’ex-président du Parti démocrate Albert Ho et le patron du quotidien indépendant Apple Daily, Jimmy Lai, qui étaient tous les trois en tête de la manifestation de 1997, sont en prison, attendant d’être jugés en fonction de la loi de sécurité d’Etat adoptée par le « Parlement » de Pékin, en mai 2020.

La presse foisonnante, caractéristique de la RAS depuis le début du XXe siècle, a été muselée. Les syndicats indépendants se sont dissous. L’Alliance pour le soutien des mouvements patriotiques démocratiques de Chine, qui, pendant trente ans, a organisé les veillées commémoratives du massacre de Tiananmen, le 4 juin, s’est sabordée.

 

Les Chinois prisonniers du Covid

Les Chinois prisonniers du Covid 

 

Le bilan du grand enfermement de Shanghaï et les conséquences des politiques zéro Covid menées dans les villes chinoises sont beaucoup plus dramatiques que ce que les autorités du pays veulent admettre, raconte Frédéric Lemaître, correspondant du « Monde » en Chine.

 

Est-ce un hasard ? A peine élue en février « ville la plus intelligente du monde » (« smart cities ») par le cabinet britannique Juniper Research, Shanghaï est également devenue durant deux mois la plus grande prison du monde. Vingt-cinq millions de personnes étaient strictement confinées chez elles entre soixante et près de quatre-vingt-dix jours, selon les quartiers.

Il est trop tôt pour dresser le bilan de ce grand enfermement, sans doute sans précédent. Mais entre les milliers de malades qui n’ont pas eu accès aux centres de soins, les personnes qui se sont défenestrées, celles qui sont devenues folles ou qui ont perdu leur emploi, les milliers de migrants qui se sont retrouvés piégés dans cette ville ne sachant parfois pas où dormir, ce bilan est bien plus dramatique que les autorités ne l’affirment.

Pourtant, pendant des mois, la « ville la plus intelligente du monde » s’était targuée de gérer plus finement le zéro Covid que le reste du pays. Au moindre cas positif de Covid-19 repéré, on fermait immédiatement le centre commercial (avec, parfois, des clients à l’intérieur), ou on bouclait la résidence, et le tour était joué.

Cette illusion d’une gestion « dynamique » du zéro Covid, rendue possible par l’omniprésence de caméras thermiques et le contrôle des déplacements de chaque individu, a piteusement échoué. Fin mars, pour empêcher le virus de circuler, les autorités de Shanghaï ont été réduites à la plus antique des solutions : obliger la population à rester chez elle en mettant de bons vieux cadenas aux portes des résidences. Et accessoirement en faisant appel à des milliers de policiers.

Evidemment, les responsables de Shanghaï voient le problème autrement. Si le virus a pu circuler, c’est qu’ils ne possédaient pas encore suffisamment d’informations sur la population. Ainsi, le 24 mai, la municipalité a adopté un règlement qui ordonne à toutes les administrations chargées de la police, de la surveillance des commerces, de la gestion des immeubles, de l’état civil, de la santé et de la protection sociale, de centraliser leurs données afin de rendre encore plus efficace le « gouvernement digital ».

Prison et amendes

Le cas n’est pas isolé. Pour tenter d’échapper à l’épidémie, les smart cities chinoises passent de l’utopie à la dystopie. Puisque la politique zéro Covid repose sur un dépistage précoce des cas positifs, celui-ci devient quasi-quotidien et obligatoire. Siping (3,3 millions d’habitants dans le nord-est du pays) impose dix jours de prison, 70 euros d’amende et un crédit social dégradé aux récalcitrants. Le cas n’est pas isolé.

Société- Vers un nouvel ordre Russo Chinois ?

Société- Vers un nouvel ordre Russo Chinois ?

 

Le consultant Laurent Malvezin observe, dans une tribune au « Monde », un rapprochement entre la crise provoquée par Moscou autour de l’Ukraine et la volonté chinoise de réunifier Taïwan, qui pourrait prendre la forme d’une annexion partielle.

 

Tribune.

Le basculement dans une « nouvelle ère », réaffirmé dans la déclaration conjointe sino-russe du 4 février, consacre une volonté commune d’endiguer la vague démocratique de « l’Occident », incarnée par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), mais aussi et surtout par une Europe démocratique proliférante. Elle est jugée par les dirigeants russes et chinois comme la vraie menace existentielle pour leurs régimes.

Les enchères autour d’une crise fabriquée aux frontières de l’Ukraine sont censées simuler un conflit ouvert qui seul pourrait, dans un premier temps, par son effet de sidération, figer la situation présente par la voie de nouveaux traités. Mais l’Ukraine, et la prétendue menace de l’OTAN, ne sont que les catalyseurs et prétextes d’entrée dans cette « nouvelle ère » des relations internationales ; l’Europe et l’Union européenne (UE) constituent sa véritable cible, la gouvernance

C’est d’ailleurs par un plaidoyer pour une « vraie démocratie » que s’ouvre en effet la déclaration jointe : « Nous sommes prêts à travailler avec tous les pays qui souhaitent faire progresser une véritable démocratie… » Si l’OTAN revêt une menace immédiate, c’est que son adhésion scelle mécaniquement le basculement des pays candidats dans l’orbite occidentale et, en l’occurrence, européenne.

En 2014, c’est le rêve d’Europe des Ukrainiens qui est aux sources de la réaction militaire russe dans le Donbass et non la perspective immédiate de son rattachement à l’OTAN. Ce processus de basculement démocratique, incarné par les Etats-Unis et l’Europe, armés respectivement de leurs processus d’élargissement de l’OTAN et de l’UE, cimente de longue date l’entente russo-chinoise et leur contre-projet planétaire.

Cette volonté partagée de réviser l’ordre existant s’est muée en une convergence idéologique et autoréalisatrice : la Déclaration commune russo-chinoise sur un monde multipolaire et l’instauration d’un nouvel ordre international a été adoptée à Moscou, le 23 avril 1997, durant la visite officielle que le président de la République populaire de Chine, Jiang Zemin, avait effectuée dans la Fédération de Russie. La déclaration était signée, côté russe, par Sergueï Lavrov, l’actuel ministre des affaires étrangères, représentant alors son pays à l’ONU.

 

Cette déclaration commune de 1997 faisait suite à un accord fondateur de la reconstruction de la confiance entre les deux pays : le Partenariat stratégique d’égalité, de confiance mutuelle et de coordination réciproque, signé, le 26 avril 1996, à Pékin. Il est devenu, depuis lors, le cadre de l’approfondissement progressif de la relation bilatérale.

Politique: Vers un nouvel ordre Russo Chinois ?

Politique: Vers un nouvel ordre Russo Chinois ?

 

Le consultant Laurent Malvezin observe, dans une tribune au « Monde », un rapprochement entre la crise provoquée par Moscou autour de l’Ukraine et la volonté chinoise de réunifier Taïwan, qui pourrait prendre la forme d’une annexion partielle.

 

Tribune.

Le basculement dans une « nouvelle ère », réaffirmé dans la déclaration conjointe sino-russe du 4 février, consacre une volonté commune d’endiguer la vague démocratique de « l’Occident », incarnée par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), mais aussi et surtout par une Europe démocratique proliférante. Elle est jugée par les dirigeants russes et chinois comme la vraie menace existentielle pour leurs régimes.

Les enchères autour d’une crise fabriquée aux frontières de l’Ukraine sont censées simuler un conflit ouvert qui seul pourrait, dans un premier temps, par son effet de sidération, figer la situation présente par la voie de nouveaux traités. Mais l’Ukraine, et la prétendue menace de l’OTAN, ne sont que les catalyseurs et prétextes d’entrée dans cette « nouvelle ère » des relations internationales ; l’Europe et l’Union européenne (UE) constituent sa véritable cible, la gouvernance

C’est d’ailleurs par un plaidoyer pour une « vraie démocratie » que s’ouvre en effet la déclaration jointe : « Nous sommes prêts à travailler avec tous les pays qui souhaitent faire progresser une véritable démocratie… » Si l’OTAN revêt une menace immédiate, c’est que son adhésion scelle mécaniquement le basculement des pays candidats dans l’orbite occidentale et, en l’occurrence, européenne.

En 2014, c’est le rêve d’Europe des Ukrainiens qui est aux sources de la réaction militaire russe dans le Donbass et non la perspective immédiate de son rattachement à l’OTAN. Ce processus de basculement démocratique, incarné par les Etats-Unis et l’Europe, armés respectivement de leurs processus d’élargissement de l’OTAN et de l’UE, cimente de longue date l’entente russo-chinoise et leur contre-projet planétaire.

Cette volonté partagée de réviser l’ordre existant s’est muée en une convergence idéologique et autoréalisatrice : la Déclaration commune russo-chinoise sur un monde multipolaire et l’instauration d’un nouvel ordre international a été adoptée à Moscou, le 23 avril 1997, durant la visite officielle que le président de la République populaire de Chine, Jiang Zemin, avait effectuée dans la Fédération de Russie. La déclaration était signée, côté russe, par Sergueï Lavrov, l’actuel ministre des affaires étrangères, représentant alors son pays à l’ONU.

 

Cette déclaration commune de 1997 faisait suite à un accord fondateur de la reconstruction de la confiance entre les deux pays : le Partenariat stratégique d’égalité, de confiance mutuelle et de coordination réciproque, signé, le 26 avril 1996, à Pékin. Il est devenu, depuis lors, le cadre de l’approfondissement progressif de la relation bilatérale.

Vers un nouvel ordre Russo Chinois ?

Vers un nouvel ordre Russo Chinois ?

 

Le consultant Laurent Malvezin observe, dans une tribune au « Monde », un rapprochement entre la crise provoquée par Moscou autour de l’Ukraine et la volonté chinoise de réunifier Taïwan, qui pourrait prendre la forme d’une annexion partielle.

 

Tribune.

Le basculement dans une « nouvelle ère », réaffirmé dans la déclaration conjointe sino-russe du 4 février, consacre une volonté commune d’endiguer la vague démocratique de « l’Occident », incarnée par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), mais aussi et surtout par une Europe démocratique proliférante. Elle est jugée par les dirigeants russes et chinois comme la vraie menace existentielle pour leurs régimes.

Les enchères autour d’une crise fabriquée aux frontières de l’Ukraine sont censées simuler un conflit ouvert qui seul pourrait, dans un premier temps, par son effet de sidération, figer la situation présente par la voie de nouveaux traités. Mais l’Ukraine, et la prétendue menace de l’OTAN, ne sont que les catalyseurs et prétextes d’entrée dans cette « nouvelle ère » des relations internationales ; l’Europe et l’Union européenne (UE) constituent sa véritable cible, la gouvernance

C’est d’ailleurs par un plaidoyer pour une « vraie démocratie » que s’ouvre en effet la déclaration jointe : « Nous sommes prêts à travailler avec tous les pays qui souhaitent faire progresser une véritable démocratie… » Si l’OTAN revêt une menace immédiate, c’est que son adhésion scelle mécaniquement le basculement des pays candidats dans l’orbite occidentale et, en l’occurrence, européenne.

En 2014, c’est le rêve d’Europe des Ukrainiens qui est aux sources de la réaction militaire russe dans le Donbass et non la perspective immédiate de son rattachement à l’OTAN. Ce processus de basculement démocratique, incarné par les Etats-Unis et l’Europe, armés respectivement de leurs processus d’élargissement de l’OTAN et de l’UE, cimente de longue date l’entente russo-chinoise et leur contre-projet planétaire.

Cette volonté partagée de réviser l’ordre existant s’est muée en une convergence idéologique et autoréalisatrice : la Déclaration commune russo-chinoise sur un monde multipolaire et l’instauration d’un nouvel ordre international a été adoptée à Moscou, le 23 avril 1997, durant la visite officielle que le président de la République populaire de Chine, Jiang Zemin, avait effectuée dans la Fédération de Russie. La déclaration était signée, côté russe, par Sergueï Lavrov, l’actuel ministre des affaires étrangères, représentant alors son pays à l’ONU.

 

Cette déclaration commune de 1997 faisait suite à un accord fondateur de la reconstruction de la confiance entre les deux pays : le Partenariat stratégique d’égalité, de confiance mutuelle et de coordination réciproque, signé, le 26 avril 1996, à Pékin. Il est devenu, depuis lors, le cadre de l’approfondissement progressif de la relation bilatérale.

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