Des projectiles chimiques pour faire tomber la pluie ?
Face à la sécheresse qui touche actuellement la Chine, la province du Hubei est la dernière à avoir annoncé sa participation à des opérations d »ensemencement des nuages » mercredi, rapporte la chaîne américaine CNN.
Pour mettre en oeuvre cette technique, les avions chinois utilisent de l’iodure d’argent, largués dans les nuages à l’aide de petits projectiles cylindriques de la taille d’une cigarette. L’introduction des produits chimiques doit permettre aux gouttelettes et aux cristaux de glace qui forment les nuages de grossir, et ainsi de faciliter les précipitations
D’autres pays, comme les Etats-Unis, la Russie ou les Emirats arabes unis ont déjà utilisé ces procédés par le passé. Ils peuvent aussi être mis en oeuvre pour réduire l’impact des orages de grêle, ou pour contrôler une partie des chutes de neige en hiver.
Les récentes tentatives de faire pleuvoir visent à alimenter le fleuve Yangtze. Le plus long fleuve de Chine est complètement asséché par endroits. A l’instar de plusieurs pays tels que la France et le Royaume-Uni, la Chine connaît un été particulièrement sec.
Dans la province du Hubei par exemple, au moins 150.000 personnes ont des difficultés d’accès à l’eau potable. 400.000 hectares de cultures ont aussi été endommagés par les fortes températures et l’absence de précipitation.
La sécheresse des fleuves affecte aussi la production d’énergie hydroélectrique. Des usines de la province du Sichuan ont du fermer pour faire face aux pannes de courant. Mardi, le gouvernement chinois a annoncé que le barrage des Trois Gorges, le plus gros du pays, allait augmenter sa production.
Comment gérer les risques chimiques des PFAS
Comment gérer les risques chimiques des PFAS
Certaines industries sont responsables de rejets de PFAS dans l’environnement, tels que ceux observés au niveau des usines Arkema et Daikin dans la « vallée de la chimie », près de Lyon. Or, l’évaluation du risque sanitaire causé par chaque PFAS peut prendre des décennies.
Pour cette raison, nous demandons que les PFAS soient gérées comme une classe chimique unique, au nom de leur persistance et de leurs risques démontrés ou potentiels sur la santé humaine et environnementale. C’est là aussi une demande de plusieurs agences de sécurité sanitaire de l’UE, explicitée dans la proposition de restriction de l’utilisation des PFAS par les industriels déposée par cinq Etats européens, dont l’Allemagne, à l’Agence européenne des produits chimiques.
Or, lors de la réunion de la commission développement durable qui s’est tenue le 27 mars à l’Assemblée, une partie des débats s’est concentrée sur la différence entre « non-polymères » (tels que le PFOA, acide perfluorooctanoïque) et « polymères » (tels que le PTFE – polytétrafluoroéthylène –, plus connu sous le nom de Téflon pour son nom de marque déposé, utilisé dans les ustensiles de cuisine).
Au regard des amendements proposés dans le projet de loi, l’objectif est ainsi d’exclure les polymères de l’interdiction des PFAS, comme le souhaitent les industriels. Ces derniers défendent l’innocuité des polymères comme le PTFE sur l’argument que leur grande taille ne leur permet pas d’agir sur notre organisme….