Archive pour le Tag 'chimie'

Chimie : Nouveau recul de la production

Chimie : Nouveau recul de la production

L’industrie chimique française vu sa production dégringoler de 3,3% l’an dernier en France, après avoir connu un rebond de 5,8% en 2021 sur fond de reprise post-Covid.Et ça devrait continuer en 2023.

« L’année 2023 devrait être à nouveau difficile pour la chimie (…) la dynamique qu’on avait connue jusqu’à maintenant pourrait s’essouffler », a expliqué mardi le président de l’association France Chimie, Luc Benoit-Cattin, lors d’une conférence en ligne.

« On a plutôt un niveau bas de confiance de nos adhérents », avec un tiers d’entre eux qui « anticipent une réduction des investissements ou un gel des recrutements », a ensuite poursuivi le responsable de l’organisation interprofessionnelle qui regroupe 1.200 entreprises du secteur en France et 225.000 salariés. En conséquence, France Chimie s’attend à un nouveau repli de la production en 2023

Le syndicat du secteur s’inquiète du déficit de compétitivité de l’Europe qui « s’amplifie » en raison du plan massif de soutien aux industries vertes made in USA de 400 milliards de dollars, l’inflation reduction act (IRA), lancé par Joe Biden, au moment où les Etats-Unis profitent d’un coût de l’énergie défiant toute concurrence européenne.

Le prix d’un kilo d’hydrogène décarboné produit aux Etats-Unis et vendu en Europe s’élève ainsi à « 2 euros du kilo » alors qu’il faut « 7 euros en Europe » pour produire un kilo d’hydrogène décarboné, en raison notamment des prix de l’énergie, selon France Chimie.

Prix Nobel de chimie : cocorico mais

Prix Nobel de chimie : cocorico mais

Indéniablement on ne peut que féliciter Emmanuelle Charpentier  pour son prix Nobel de chimie. C’est une récompense en même temps de la qualité de la formation et de la recherche en France. En gros, elle a participé à la découverte d’un ciseau génétique de précision, permettant d’éditer une séquence ADN au sein même d’une cellule. Ce qui ouvre un nombre incalculable de possibilités sur l’homme, les animaux ou les plantes. Formée en France, Emmanuelle Charpentier est notamment directrice du centre de recherche Max Planck pour la science des pathogènes à Berlin . Le problème c’est que l’intéressée a été obligé de s’expatrier pour continuer sa formation et surtout trouver les moyens financiers pour approfondir le champ de ses recherches. Un phénomène habituel en France où la formation des scientifiques est reconnue comme de très haut niveau mais des scientifiques qui doivent s’expatrier ensuite compte tenu de la bureaucratie et du manque de moyens de la recherche.

Les  possibilités d’application sont quasi infinies, puisque l’on fait exactement ce que l’on veut en termes d’édition génétique ; on peut modifier les cellules souches et les réimplanter après modification avec le ciseau génétique. Le champ d’application est immense. Cela pose aussi de très grands problèmes d’éthique. Jusqu’où peut-on en effet modifier le patrimoine génétique par exemple des embryons.

Les applications thérapeutiques ou agroalimentaires représentent des marchés de plusieurs milliards d’euros au moins.

Transition écologique agricole : comment en finir avec la chimie ?

Transition écologique agricole : comment en finir avec la chimie ?

 

Justine Lipuma, CEO & Cofondatrice de Mycophyto.  start-up basée à Sophia Antipolis commercialise une technique unique au monde. Associés aux tomates ou à la lavande, des champignons microscopiques permettent d’accroître la production tout en protégeant la plante. (chronique la Tribune)

 

« A l’occasion de la remise des prix du concours d’innovation i-Lab, le 4 juillet dernier, Justine Lipuma était sur un petit nuage. Non seulement Mycophyto, la start-up deeptech qu’elle a lancée en 2017 pour commercialiser le résultat de ses recherches était reconnue, mais en plus, le prix lui était remis par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Elle a été l’une des enseignantes qui a le plus compté dans le choix de mon parcours universitaire », confie Justine Lipuma. Et surtout, « elle a souligné dans son discours l’importance du retour de la science à la société. C’est exactement ma vision ».

Avec, pour la jeune scientifique, une passion particulière, celle de la vulgarisation. « J’ai toujours aimé rallier des partenaires sur des projets, et pour cela, il faut faire beaucoup de pédagogie », dit-elle. Que ce soit pendant son parcours de thèse, à l’occasion des recherches collectives qu’elle a ensuite menées à l’université de Turin, ou en tant que présidente de l’association des doctorants de l’université Nice-Sophia-Antipolis, et même lorsqu’elle participait, toute jeune, à des fêtes de la science, Justine Lipuma aime parler, en termes simples, de la science, des recherches qui y sont associées et de leurs implications pour le monde. Un exercice qui lui a bien servi lorsqu’il s’est agi de convaincre des investisseurs…

 

Son parcours, d’abord

 

Une fois sa thèse de doctorat en biologie sur les interactions entre les bactéries fixatrices d’azote et les légumineuses fourragères, de type luzerne, soutenue à l’INRA, en 2015, Justine Lipuma cherche, pour son travail post-doctoral, « à trouver de vraies solutions, accessibles à tous », insiste-t-elle.

En sélectionnant la meilleure association possible de plantes et de champignons microscopiques, elle découvre qu’il est possible d’augmenter la surface d’échange des plantes, ce qui maximise la production tout en protégeant les végétaux. Un concept qu’elle a validé sur la tomate, grâce à un programme de pré-maturation à l’Université Côte-d’Azur, dont elle a été lauréate, après son passage à l’université de Turin.

 

Les implications, ensuite

Il s’agit ni plus ni moins « d’en finir avec la chimie et de donner les outils aux producteurs agricoles pour effectuer la transition vers une activité durable. Nos solutions s’appuient sur la biodiversité augmentée », dit-elle. Elles sont actuellement disponibles pour les tomates et les plantes médicinales et odorantes, comme la lavande.

 

Les enjeux, enfin

« La méthode fonctionne bien en zones arides », souligne Justine Lipuma. Alors que le réchauffement climatique menace le pourtour méditerranéen, il s’agit donc, en l’appliquant, de préserver le gagne-pain des producteurs et de dynamiser l’économie territoriale. Se greffent donc sur la transition agricole des enjeux sociaux et sociétaux.

 

La création de la start-up deeptech, maintenant

Une fois le concept d’interaction plante et champignons validé, Justine Lipuma trouve en Christine Poncet, de l’Unité Inra Institut Sophia Agrobiotech, l’associée idéale. Et pour cause, « Christine est spécialiste de recherche appliquée et planchait sur la conception de systèmes agricoles plus durables », dit-elle. Le transfert de la recherche vers une structure, incubée pendant 18 mois à l’incubateur public Paca-Est, et qui commercialisera à terme la technique d’association plantes et champignons, se fait donc naturellement. Par le biais d’une bourse French Tech Emergence, Bpifrance l’épaule également. Et Mycophyto voit le jour en 2017.

Premiers contrats et première levée de fonds

Les premiers contrats sont signés dans la foulée avec des coopératives et des industriels qui utilisent les plantes comme matière première. Grâce à l’intégration de la filière, les méthodes de Mycophyto devraient progressivement se diffuser aux producteurs. Cet automne, pour poursuivre la R&D, Mycophyto a levé 1,4 million d’euros auprès de Créazur (Crédit Agricole), deux family offices, Olbia et Obsidian, ainsi que Région Sud Investissement. La jeune pousse a déjà pu embaucher quatre personnes, dont une responsable R&D, une responsable de production, une assistante technique de serre et un technicien de laboratoire. « Les femmes sont en majorité chez nous ! », rit la dirigeante de Mycophyto. Les recrutements suivants porteront sur des commerciaux. De fait, une deuxième levée de fonds servira à industrialiser la méthode et à la vendre en masse. Rompue à l’exercice qui consiste à expliquer ce qu’elle fait, et surtout, pourquoi, il est évident que Justine Lipuma saura, une fois de plus, embarquer talents et financiers avec elle, afin d’apporter sa contribution à la révolution agricole.

Transition agricole : comment en finir avec la chimie ?

Transition agricole : comment en finir avec la chimie ?

 

Justine Lipuma, CEO & Cofondatrice de Mycophyto.  start-up basée à Sophia Antipolis commercialise une technique unique au monde. Associés aux tomates ou à la lavande, des champignons microscopiques permettent d’accroître la production tout en protégeant la plante. (chronique la Tribune)

 

« A l’occasion de la remise des prix du concours d’innovation i-Lab, le 4 juillet dernier, Justine Lipuma était sur un petit nuage. Non seulement Mycophyto, la start-up deeptech qu’elle a lancée en 2017 pour commercialiser le résultat de ses recherches était reconnue, mais en plus, le prix lui était remis par Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. « Elle a été l’une des enseignantes qui a le plus compté dans le choix de mon parcours universitaire », confie Justine Lipuma. Et surtout, « elle a souligné dans son discours l’importance du retour de la science à la société. C’est exactement ma vision ».

Avec, pour la jeune scientifique, une passion particulière, celle de la vulgarisation. « J’ai toujours aimé rallier des partenaires sur des projets, et pour cela, il faut faire beaucoup de pédagogie », dit-elle. Que ce soit pendant son parcours de thèse, à l’occasion des recherches collectives qu’elle a ensuite menées à l’université de Turin, ou en tant que présidente de l’association des doctorants de l’université Nice-Sophia-Antipolis, et même lorsqu’elle participait, toute jeune, à des fêtes de la science, Justine Lipuma aime parler, en termes simples, de la science, des recherches qui y sont associées et de leurs implications pour le monde. Un exercice qui lui a bien servi lorsqu’il s’est agi de convaincre des investisseurs…

 

Son parcours, d’abord

 

Une fois sa thèse de doctorat en biologie sur les interactions entre les bactéries fixatrices d’azote et les légumineuses fourragères, de type luzerne, soutenue à l’INRA, en 2015, Justine Lipuma cherche, pour son travail post-doctoral, « à trouver de vraies solutions, accessibles à tous », insiste-t-elle.

En sélectionnant la meilleure association possible de plantes et de champignons microscopiques, elle découvre qu’il est possible d’augmenter la surface d’échange des plantes, ce qui maximise la production tout en protégeant les végétaux. Un concept qu’elle a validé sur la tomate, grâce à un programme de pré-maturation à l’Université Côte-d’Azur, dont elle a été lauréate, après son passage à l’université de Turin.

 

Les implications, ensuite

Il s’agit ni plus ni moins « d’en finir avec la chimie et de donner les outils aux producteurs agricoles pour effectuer la transition vers une activité durable. Nos solutions s’appuient sur la biodiversité augmentée », dit-elle. Elles sont actuellement disponibles pour les tomates et les plantes médicinales et odorantes, comme la lavande.

 

Les enjeux, enfin

« La méthode fonctionne bien en zones arides », souligne Justine Lipuma. Alors que le réchauffement climatique menace le pourtour méditerranéen, il s’agit donc, en l’appliquant, de préserver le gagne-pain des producteurs et de dynamiser l’économie territoriale. Se greffent donc sur la transition agricole des enjeux sociaux et sociétaux.

 

La création de la start-up deeptech, maintenant

Une fois le concept d’interaction plante et champignons validé, Justine Lipuma trouve en Christine Poncet, de l’Unité Inra Institut Sophia Agrobiotech, l’associée idéale. Et pour cause, « Christine est spécialiste de recherche appliquée et planchait sur la conception de systèmes agricoles plus durables », dit-elle. Le transfert de la recherche vers une structure, incubée pendant 18 mois à l’incubateur public Paca-Est, et qui commercialisera à terme la technique d’association plantes et champignons, se fait donc naturellement. Par le biais d’une bourse French Tech Emergence, Bpifrance l’épaule également. Et Mycophyto voit le jour en 2017.

Premiers contrats et première levée de fonds

Les premiers contrats sont signés dans la foulée avec des coopératives et des industriels qui utilisent les plantes comme matière première. Grâce à l’intégration de la filière, les méthodes de Mycophyto devraient progressivement se diffuser aux producteurs. Cet automne, pour poursuivre la R&D, Mycophyto a levé 1,4 million d’euros auprès de Créazur (Crédit Agricole), deux family offices, Olbia et Obsidian, ainsi que Région Sud Investissement. La jeune pousse a déjà pu embaucher quatre personnes, dont une responsable R&D, une responsable de production, une assistante technique de serre et un technicien de laboratoire. « Les femmes sont en majorité chez nous ! », rit la dirigeante de Mycophyto. Les recrutements suivants porteront sur des commerciaux. De fait, une deuxième levée de fonds servira à industrialiser la méthode et à la vendre en masse. Rompue à l’exercice qui consiste à expliquer ce qu’elle fait, et surtout, pourquoi, il est évident que Justine Lipuma saura, une fois de plus, embarquer talents et financiers avec elle, afin d’apporter sa contribution à la révolution agricole.

 

Chimie agricole : 70 plaintes en Maine et Loire

Chimie agricole : 70 plaintes en Maine et Loire

Le Maine-et-Loire se caractérise par une agriculture de maraîchage très importante qui implique aussi l’utilisation de nombres de produits chimiques dont notamment le fameux méta sodium qui en octobre a intoxiqué des dizaines de personnes. Du coup, Plus de 70 plaintes ont été déposées  pour blessures involontaires à la suite des intoxications aux pesticides à base de métam-sodium en octobre dernier dans le Maine-et-Loire. Les plaintes pour blessures involontaires par violation à une obligation de sécurité ou de prudence ont été déposées auprès de la compagnie de gendarmerie d’Angers, en charge de l’enquête. La plupart des plaintes émanent des personnes intoxiquées le 9 octobre à Brain-sur-l’Authion, à l’est d’Angers. Ce jour-là, 61 personnes, des ouvriers agricoles pour la plupart, avaient été intoxiquées au métam-sodium, souffrant d’irritations des voies oculaires et respiratoires. L’accident avait provoqué 17 hospitalisations. Trois jours plus tard, une nouvelle intoxication avait eu lieu non loin de là sur une autre exploitation agricole du Maine-et-Loire à Mazé-Millon. Le procureur d’Angers Yves Gambert a indiqué que l’enquête préliminaire ouverte sur ces faits était toujours en cours. Depuis le gouvernement a interdit l’utilisation de méthane sodium

Bébés malformés : environnement, chimie, alimentation ?

Bébés malformés : environnement, chimie, alimentation ?

 

Environ 150 bébés sans mains sans bras par mais plusieurs cas ont été identifiés au même endroit, en Loire-Atlantique (trois naissances entre 2007 et 2008) et en Bretagne (quatre naissances entre 2011 et 2013), aussi dans l’Ain. Pour l’instant il est bien d’en identifier les causes s’agit-il d’une conséquence de la dégradation de l’environnement, de l’utilisation excessive de produits chimiques ou encore de l’alimentation. Ces incertitudes ne sauraient  cependant justifier tout abandon de recherche comme le suggère santé publique de France qui a une curieuse conception de la recherche. , « On n’a pas d’élément démontré pour dire que tel produit est responsable », a affirmé Jean-Claude Desenclos, directeur scientifique de Santé publique France lors d’une conférence de presse. Plus généralement sur les trois séries de cas, dans la mesure où aucune hypothèse n’a émergé des questionnaires, les enquêtes n’ont pas porté sur un produit en particulier. « Il ne suffit pas de dire C’est l’environnement, c’est l’agriculture”, dit le docteur Gagnière. En l’absence d’hypothèses, il ne sert à rien de lancer des recherches tous azimuts : on sait par expérience que ça ne débouche sur aucun résultat. » Pour l’Ain, « l’analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale, et Santé publique France n’a pas identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations », a expliqué l’agence sanitaire dans un rapport publié jeudi. « Pour la Loire-Atlantique et la Bretagne, l’investigation a conclu à un excès de cas. Cependant, aucune exposition commune n’a été identifiée », a-t-elle poursuivi.  Des conclusions très contestées par d’autres experts. Notamment l’épidémiologiste Emmanuelle Amar,  qui accuse Santé publique France d’avoir fait des « erreurs » de méthodologie. Les hypothèses sont sans doute complexe et nombreuses, aucune ne peut être écartée pas même l’effet  courants vagabonds créés notamment par les éoliennes et qui provoquent  des déformations des membres antérieurs des poulains. Ce qui est probable c’est que l’homme joue  un peu trop à l’apprenti sorcier  et maîtrise mal parfois certaines techniques à l’alchimie sulfureuse.




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