Archive pour le Tag 'chiffres'

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Chômage: des chiffres encore faussés

Chômage: des chiffres encore faussés

Comme d’habitude les chiffres du chômage seront encore faussés et tout nouvelle évolution sera discutable car les statistiques sont bidonnés. En premier lieu, pôle emploi prend surtout en compte les catégories A , alors qu’il faut intégrer les catégories A, B, C, D et E soit au total Environ 6 millions de chômeurs auxquels il faudrait ajouter 2 millions de chômeurs cherchant par eux mêmes un emploi, environ 1 million de jeunes non inscrits et 1 millions de bénéficiaires du RSA, soit près de 10 million de chômeurs. Sans parler des variations des radiations qui peuvent évoluer de 50 000 à 200 000 (comme en novembre 2013). Radiations souvent non justifiées mais qui constituent pourtant un objectif central  de pôle emploi. Du coup une variation de 0.1% (- 25000 chômeurs)  n’a aucune signification. Valls va cependant devoir commenter les chiffres qui vont tomber vendredi soir.  . L’occasion pour eux de promouvoir à nouveau le pacte de responsabilité qui doit aboutir à la création de 200.000 emplois d’ici 2017 selon le chef du gouvernement. Un chiffre de toute manière complètement dérisoire par rapport au nombre total de chômeurs. Une étude opinionWay/Qapa publiée ce vendredi matin montrent pourtant que 66% des demandeurs d’emploi estiment que le pacte n’aura aucune conséquence sur l’emploi ! Et parmi les moins confiants, on trouve les chômeurs de longue durée. Le chômage de longue durée reste d’ailleurs l’un des principaux facteurs d’inégalité dans le pays. Les derniers chiffres de l’Insee le montrent : les aides sociales ont atteint leurs limites et les inégalités se creusent. L’une des explications : le chômage de longue durée qui explose et sa conséquence directe, le nombre de chômeurs arrivés en fin de droits. 2 millions de personnes sont ainsi inscrites à Pôle emploi depuis plus d’un an, un record. 600 000 le sont même depuis plus de 3 ans. et les chiffres augmentent tous les mois depuis 2011.  Or plus vous êtes longtemps au chômage, plus vous cumulez les risques d’y rester, exilique-t-on chez Pôle Emploi. Difficile même, d’obtenir un entretien d’embauche : les longues périodes de chômage font peur aux recruteurs. Et même lorsqu’on retrouve, malgré tout un emploi, celui-ci est très souvent un contrat court, peu qualifié, souvent synonyme de retour rapide à la case chômage. Les économistes alertent : 40% des chômeurs aujourd’hui sont en train d’être exclus du marché du travail.

 

Chiffres du chômage: le bidouillage méthodologique

Chiffres du chômage: le bidouillage méthodologique

Les chiffres du chômage sont faux , en tout cas très approximatifs du faiast des bidouillages méthodologiques, ceux de Pôle emploi qui peut radier 50 000 à 150 000 chômeurs par mois pour des motifs administratifs plus ou moins établis, ceux de l’INSEE qui ne prend pas en compte les chômeurs qui ne recherchent «  pas vraiment un emploi » ; autant dire un grand nombre de chômeurs qui n’espèrent plus rien compte tenu de leur qualification, de leur CV, de leur âge etc. Affirmer que le chômage a baissé est donc une escroquerie d’autant qu’au cours de l’année 2013, plus de 60 000 emplois ont été détruits et que la démographie des candidats à l’emploi progresse. Mais la réponse est oui, si l’on en croit l’Insee, qui mesure le chômage selon les normes du Bureau international du Travail (BIT). Selon les chiffres publiés ce 6 mars, le taux de chômage aurait atteint 9,8% en métropole (10,2% avec l’Outre-mer) au quatrième trimestre, en baisse de 0,1 point par rapport au trimestre précédent. Aucune de ces deux mesures ne retranscrit fidèlement l’état de santé du marché du travail.  Par exemple, le nombre d’inscrits à Pôle emploi est impacté  par tout un tas de variables non économiques comme les radiations administratives. Le taux de chômage selon l’Insee, de son côté, peut baisser pour des raisons tout aussi artificielles. Pour être chômeur au sens de l’Insee, il faut, en effet, rechercher activement un emploi. Or beaucoup de seniors découragés, qui ont abandonné leurs recherches, ne figurent pas dans ses statistiques. En fait, le meilleur indicateur de la santé du marché du travail, c’est de loin le nombre d’emplois créés chaque trimestre. Souvent, cet indicateur passe inaperçu car il est publié le même jour que le PIB qui attire davantage les feux des projecteurs. Que disent les chiffres publiées mi-février? Sur l’ensemble de l’année, la tendance est restée négative avec 65.500 emplois détruits, selon l’Insee. Mais au quatrième trimestre, 14.700 créations d’emplois nettes ont été enregistrées, première hausse depuis le début de l’année 2012.Cette amélioration est due essentiellement au regain d’embauches dans l’intérim, qui a enregistré une forte progression (+23.900 postes) sur les trois derniers mois de 2013. Au final, ce faisceau de statistiques dessine un marché du travail encore fragile, sur lequel on peut quand même parler de stabilisation du chômage. Et c’est déjà une bonne nouvelle, parce que cette stabilisation est toujours une étape incontournable du retour à la confiance des ménages.

 

Pacte de responsabilité : du flou dans les chiffres et dans les modalités

Pacte de responsabilité : du flou dans les chiffres et dans les modalités

 

Dun coté les syndicats contestent et veulent des contraintes, de l’autre le Medef veut doubler les allégements 60 milliards au lieu des 30 prévus (en fait 10 puisque le CICE sera intégré). De son coté le gouvernement reste dans le flou et ne sait même plus sil va imposer des embauches en contrepartie et surtout comment.  Les premières consultations visant à mettre en œuvre ce plan de 30 milliards d’euros, dont le Medef réclame le doublement, ont démontré que le dialogue social ne serait guère aisé au moment où les chiffres publiés lundi montrent une courbe du chômage toujours ascendante. « La seule conclusion qu’il convient de tirer c’est que plus que jamais le pacte de responsabilité est maintenant un devoir qui engage tout le gouvernement », a dit le président lors d’une conférence de presse en Turquie organisée quelques heures avant l’annonce officielle de la hausse du chômage en décembre. Reçues par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, Force ouvrière et la CGT ont dénoncé l’absence de contreparties demandées au patronat en échange d’une baisse des cotisations. « C’est un marché de dupes », a estimé Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO. « On n’est pas capable d’obliger une entreprise à embaucher, pas plus qu’on ne peut l’empêcher de licencier », a-t-il déclaré après que le secrétaire général de la CGT eut lui aussi dénoncé un dispositif jugé trop favorable au patronat. « Il apparaît qu’aucune contrepartie n’est aujourd’hui inscrite entre le président de la République et le Medef », a dit Thierry Lepaon, regrettant le « deal » entre le chef de l’Etat et le président du Medef, Pierre Gattaz. Le pacte de responsabilité prévoit d’ajouter d’ici 2017 10 milliards d’euros de baisse de cotisations sociales aux 20 milliards d’euros de baisses d’impôts déjà consentis aux entreprises via le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Alors que les syndicats s’inquiètent d’un possible « chèque en blanc » offert au patronat, le Medef estime quant à lui que les 30 milliards d’euros proposés par le gouvernement sont insuffisants pour changer la donne sur le terrain. L’organisation évalue à 116 milliards d’euros le montant des prélèvements à supprimer pour que la France comble son écart de compétitivité avec l’Allemagne et crée un million d’emplois. « Nous pensons que de prendre la moitié comme objectif en 2017 serait un bon objectif, soit 60 milliards qu’on pourrait répartir entre 35 milliards du côté du coût de travail et 25 milliards en abaissement de taxes et d’impôts », a déclaré Pierre Gattaz, le président de la principale organisation patronale. Ce dernier, qui se refuse à toute obligation de résultat en terme d’emplois même s’il a évoqué la possibilité d’en créer un million, a enjoint l’exécutif à baisser les dépenses publiques bien au-delà des 50 milliards prévus entre 2015 et 2017 afin de financer l’allègement du fardeau fiscal des entreprises. « La baisse de la dépense publique pour alléger les entreprises françaises, c’est la clé de voûte de tout le dispositif du pacte », a dit Pierre Gattaz. Les financements supplémentaires réclamés par le Medef ont été sévèrement critiqués par les syndicats. »C’est le jeu de la surenchère (…) je crois qu’à un moment donné dans un contexte de crise il faut être sérieux », a estimé Carole Couvert, présidente de l’organisation syndicale des cadres CDE-CGC. « Moi je m’y perds dans les chiffres du patronat », a ironisé le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, pour qui le Medef prend le risque de torpiller la mise en oeuvre du pacte. « La balle est dans le camp du patronat et si le patronat ne comprend pas que pour aider les entreprises il faut aussi que celles-ci s’engagent à des embauches (…), eh bien nous aurons une impasse », a dit le chef du syndicat réformiste. Le gouvernement n’a pour l’heure pas l’intention de fixer un objectif obligatoire d’embauches mais Jean-Marc Ayrault a assuré à la fin des concertations de lundi qu’il demanderait aux entreprises « des contreparties en matière d’emploi, en matière de formation en alternance, en matière de qualité de l’emploi, en matière d’investissement en France ». Le Premier ministre a ajouté qu’il annoncerait jeudi soir, au terme de nouveaux entretiens, sa « méthode » pour mettre en oeuvre le pacte de responsabilité.

 

Chômage: des chiffres de juillet bidonnés

Chômage: des chiffres de juillet bidonnés

 

 

 

D’après le gouvernement les chiffres ne seront pas catastrophiques ; en cause le fait que juillet n’est pas significatifs : beaucoup n’actualisent pas leurs situations (ceux qui ne touchent pas d’indemnités), les demandeurs d’emplois s’inscrivent peu pendant l’été et il y a enfin les emplois saisonniers qui faussent les chiffres. Il n’ya que les chiffres d septembre qui seront significatifs. Le gouvernement, qui voit l’échéance se rapprocher, espère enfin enrayer la hausse continue des demandeurs d’emploi depuis plus de deux ans.  En juin – 26e mois de hausse -, un nouveau record avait été atteint avec 3,279 millions de personnes sans activité en métropole (+14.900 en un mois).  Malgré le grand scepticisme de l’opinion, l’exécutif affiche une pleine confiance dans la promesse présidentielle.   »Oui, nous inverserons la courbe du chômage (…) d’ici la fin 2013″, a réaffirmé dimanche le ministre du Travail Michel Sapin, estimant que si les chiffres de juillet marquent « un ralentissement », « c’est que nous allons dans la bonne direction parce qu’avant d’inverser, il faut arrêter ». Le mois dernier, M. Sapin s’était dit convaincu déjà que le gouvernement était en « phase » de « stopper la hausse » et avait noté une « amélioration » malgré l’augmentation.  Optimisme aussi du côté de son collègue de l’Economie Pierre Moscovici, rasséréné par un rebond inespéré de la croissance au deuxième trimestre (+0,5% selon l’Insee). L’inversion « va arriver d’ici la fin de l’année. J’en ai la conviction, une conviction informée », estimait ce dernier il y a quelques jours. « Je suis confiant sur l’inversion de la courbe du chômage. Nous allons y arriver », avait insisté le président en enchaînant début août les déplacements sur le thème de l’emploi pour marteler que les signaux de reprise étaient là.  Pour l’heure, la reprise économique n’est pas suffisante pour créer des emplois dans le secteur privé. Au deuxième trimestre, 27.800 postes ont encore été détruits, selon l’évaluation de l’Insee qui prévoit une augmentation du chômage à 10,7% fin 2013 en métropole (contre 10,4% actuellement).  A court terme, une amélioration de l’emploi privé « ne suffira pas » à inverser la courbe mais les emplois subventionnés « montent en charge » pour porter l’embellie fin 2013, assure M. Moscovivi.  Parmi ces emplois en partie financés par l’Etat figurent les emplois d’avenir destinés aux jeunes peu ou pas qualifiés, essentiellement dans le secteur non-marchand. La barre des 50.000 (sur un objectif de 100.000 fin 2013) a été franchie en août. Ces contrats s’ajoutent aux emplois aidés classiques (440.000 dans le non-marchand, 50.000 dans le privé) programmés par l’actuel gouvernement, qui en a allongé la durée. Par ailleurs, le plan de formations prioritaires de chômeurs pour pourvoir d’ici à décembre 30.000 emplois vacants est lancé. Le but est d’arriver à 100.000 d’ici à fin 2014.  Conscient d’entrer dans « une période où l’observation des chiffres devient déterminante », le ministère du Travail s’emploie déjà par avance à déminer les éventuelles « ambiguités ou incompréhensions » sur les statistiques qui serviront de « thermomètre » pour jauger la promesse présidentielle.  Le chiffre « de référence » sera « naturellement » celui des demandeurs d’emploi sans activité inscrits à Pôle emploi (catégorie A). Mais l’autre grand indicateur, le chômage au sens du BIT calculé trimestriellement par l’Insee, sera « aussi » à considérer, ajoute-t-on. Le taux du deuxième trimestre doit être publié le 5 septembre.   »Il n’y a pas deux courbes, c’est la même », insistait-on au ministère à la veille de la publication en livrant un autre message « préventif »: le « freinage, puis le retournement de la courbe » devra être analysé en « tendance », sur « plusieurs mois ».  En mai, l’accalmie fragile enregistrée avait été largement alimentée par des sorties de listes de chômeurs n’ayant pas « actualisé » leur situation, démontrant une fois de plus le caractère extrêmement volatil des statistiques mensuelles de Pôle emploi.  En outre, le gouvernement portera mardi une attention particulière à l’évolution des jeunes inscrits, traditionnellement plus sensible à la conjoncture. Leur nombre avait diminué en mai et juin. Sur ce terrain « avancé » de la bataille pour l’emploi, « l’inversion est commencée », estimait-on au ministère du Travail. Reste à savoir si elle sera « durable ».

 

Chômage juin : mauvais chiffres mais pas « catastrophiques », pourquoi ?

Chômage juin : mauvais chiffres mais pas « catastrophiques », pourquoi ?

 

Les chiffres du chômage seront encore mauvais en juin mais pas catastrophiques d’après l’Elysée. En faiat il n’y a aucune amorce de l’inversion du chômage promise par Hollande ; traditionnellement, les inscriptions en juin à Pôle emploi sont faibles en été du faiat des vacances mais en septembre la forte hausse reprendra. Dans l’entourage du président, on expliquait que pour les chiffres de juin, il ne fallait « s’attendre ni à un miracle, ni à une catastrophe », pour des chiffres en hausse depuis plus de deux ans.  En mai, le nombre de demandeurs d’emploi avait marqué une pause inattendue (+100 en catégorie A, sans aucune activité). Mais un grand nombre de chômeurs (36.400, 20% de plus qu’en avril) avaient disparu des listes faute d’avoir « actualisé » leur situation mensuelle, expliquant en partie cette accalmie accueillie avec prudence par le gouvernement.  Les listes de Pôle emploi atteignaient toutefois fin mai un record: 3,26 millions d’inscrits n’ayant eu aucune activité en métropole, plus de 5 millions d’inscrits toutes catégories confondues et Outre-mer compris.   »La bataille pour l’emploi, c’est l’enjeu majeur pour le pays, c’est la première préoccupation de nos compatriotes, c’est la première priorité du gouvernement et c’est ma première volonté de faire en sorte qu’il y ait cette inversion de la courbe du chômage à la fin de l’année », a déclaré le chef de l’Etat à Dunkerque en sonnant de nouveau la mobilisation du gouvernement contre le chômage. »Je sais que les prévisions ne sont pas forcément conformes à mon engagement, mais justement l’engagement, ça consiste à ne pas valider les prévisions. Sinon pourquoi être aux responsabilités ? », a-t-il fait valoir.  Les prévisionnistes de l’OCDE, comme ceux de la Commission européenne et du FMI, restent en effet pessimistes pour l’emploi en France jusqu’en 2014. Et l’Insee n’entrevoit pas non plus d’embellie d’ici la fin de l’année, sur fond de croissance atone.  Mais pour le ministre du Travail Michel Sapin, « la première bataille est de stopper la hausse » et « nous sommes dans cette phase ».  Pour consolider son arsenal anti-chômage, François Hollande a annoncé à Dunkerque que le nombre de formations prioritaires destinées à pourvoir des emplois dits « vacants » s’élèverait au total à 100.000 d’ici fin 2014.  Fin juin, en clôturant la deuxième conférence sociale, Jean-Marc Ayrault avait déjà annoncé un dispositif d’urgence pour 30.000 demandeurs d’emploi, doté de 185 millions d’euros.  Au total, le gouvernement comptabilise entre 200.000 et 300.000 emplois non pourvus en France faute d’adéquation entre l’offre et la demande.  L’exécutif mise sur ce dispositif de formation, combiné aux outils mis en place depuis le début du quinquennat (emplois d’avenir, contrat de génération, loi emploi) et à un allongement des contrats aidés classiques (440.000 en 2013 dans le secteur non marchand), pour parvenir à une baisse du nombre d’inscrits à Pôle emploi à la fin de l’année.  Si baisse il y a, cette dernière ne sera pas forcément confirmée par l’évolution du taux de chômage publié trimestriellement par l’Insee, calculé selon une méthodologie complètement différente (enquête auprès de 100.000 personnes selon les critères du Bureau international du travail).  Mardi, le président de la République a annoncé que le nombre d’emplois d’avenir, destinés aux jeunes peu ou pas qualifiés, s’élevaient déjà à 40.000, ce qui permettra, selon lui, « d’atteindre l’objectif de 100.000″ à la fin de l’année.  Pour les contrats de génération, « nous avons bon espoir d’atteindre là aussi l’objectif, même si ce sera plus long », a-t-il reconnu.  Le mois dernier, l’exécutif insistait sur des « signaux positifs » sur le front de l’emploi, parmi lesquels une reprise de l’intérim et des déclarations d’embauche. Or ces deux indicateurs sont de nouveaux repartis à la baisse.  Après trois mois de répit, l’emploi intérimaire a reculé de 1,4% en mai par rapport à avril. Et les déclarations d’embauche pour des contrats de plus d’un mois, hors intérim, ont elle aussi baissé de 6,5% en juin par rapport au mois précédent, effaçant le rebond enregistré en mai.

 

 

Les chiffres de la délinquance minorés.

Les chiffres de la délinquance minorés.

Les chiffres de la délinquance du 1er trimestre 2012 « ont sans doute été artificiellement minorés ». C’est ce que révèle dans son rapport sur la délinquance du mois d’avril l’Observatoire National de la Délinquance (OND). Et ce, alors que le nombre d’atteintes aux biens – principalement les vols – enregistrés en avril sont en baisse de 1,7% par rapport au même mois en 2011 et que les chiffres des atteintes volontaires à l’intégrité physique – les agressions – diminuent de 0,5% par rapport à avril 2011. La raison ? Chaque mois, depuis le début de l’année, les autorités auraient ainsi publié des chiffres de la police et de la gendarmerie avec « des jours de saisies manquants », comme le précise l’OND. Au micro d’Europe 1, le directeur de l’Organisation Christophe Soullez explique « qu’il manque chaque mois 2 ou 3 jours de saisie des faits ». Cela arrive régulièrement, souligne Christophe Soullez, « avec les mois qui ont un nombre d’atteintes enregistrées très faibles par rapport aux mois des années précédentes, ce qui veut dire qu’ils n’ont pas été récupérés en avril, comme c’est le cas généralement les autres années ». Dans les faits, « quand un mois se termine par un week-end suivi d’un jour férié, l’habitude a été prise de clôturer le 28 du mois au lieu du 31. Ca fait trois jours de statistiques en moins », détaille le directeur de l’OND. Concrètement, « pour le moment, en avril 2012, on n’a pas retrouvé les faits qui manquaient en février ou mars ». Ce qui rend le premier trimestre de cette année « atypique ». Une décision politique ? Christophe Soullez confie au micro d’Europe 1 ne pas croire qu’il y a eu des consignes des autorités françaises. « Il est clair que dans certains départements on a voulu afficher des résultats plus positifs », note-t-il toutefois. Reste que pour sa part l’Observatoire National de la Délinquance demande depuis six ans de clôturer les comptes des saisis des faits soient arrêtés le six du mois.

 

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