Archive pour le Tag 'chiffre'

Croissance États-Unis : un solide chiffre de 3 % au deuxième trimestre

Croissance États-Unis : un solide chiffre de 3 % au deuxième trimestre
La croissance américaine a été confirmée à 3% en rythme annualisé au deuxième trimestre, selon la troisième et dernière estimation publiée ce jeudi par le département du Commerce. Pour rappel, elle avait été révisée à la hausse fin août à 3% en rythme annualisé, contre 2,8% initialement annoncés. À comparer évidemment à la croissance en Europe sur une tendance <1 % sur un an.

. « Derrière la légère révision (…) se cache une forte augmentation des dépenses de consommation, le principal moteur de l’économie qui représente près de 70% du PIB », avait également commenté Robert Frick, économiste pour Navy Federal Credit Union. Et ce, « alors que l’inflation se calmait, démontrant que nous avons atterri en douceur il y a quelques mois », selon lui, ce qui signifie que la banque centrale américaine (Fed) a réussi à faire baisser l’inflation sans faire plonger le pays dans la récession.

L’Europe de son côté a effectivement elle aussi réduit le niveau de son inflation référée maintenant se maintenir sur un objectif de 2 % à la différence près que la croissance européenne paraît particulièrement fragile. En cause sans doute aussi l’insuffisance d’investissement mais aussi le protectionnisme notamment vis-à-vis de la Chine

Chiffre de la délinquance sous Macron

Chiffre de la délinquance sous Macron

La quasi-totalité des indicateurs sont en hausse, selon les données du ministère de l’Intérieur . Homicides, coups et blessures, violences sexuelles, vols… quasiment tous les indicateurs de la délinquance se sont inscrits en hausse l’an dernier, selon les données du ministère de l’Intérieur.

« Les hausses poursuivent celles observées avant la crise sanitaire pour les homicides, les coups et blessures volontaires, les violences sexuelles et les escroqueries enregistrés par la police et la gendarmerie », note le ministère de l’Intérieur. Cela donne une progression de 8 % des homicides, de 15 % des coups et blessures volontaires (dont une hausse de 17 % pour les violences intrafamiliales), de 11 % des violences sexuelles, de 11 % des cambriolages ou encore de 13 % pour les usages de stupéfiants.

« Cette augmentation fait suite à des années 2020 et 2021, très fortement marquées par l’épidémie de Covid, et durant lesquelles de nombreuses infractions avaient diminué suite, notamment, aux confinements et à la généralisation du télétravail », rappelle le ministère de l’Intérieur.

Pour la Place Beauvau, la hausse des violences intrafamiliales s’explique aussi par le « contexte de libération de la parole, de meilleure prise en charge des victimes et d’amélioration des politiques publiques ». « Il en est de même des violences sexuelles qui affichent une hausse de 11 % en 2022 qui demeure bien en deçà de celle de 2021 (+ 33 %) », ajoute le ministère. Votée en fin d’année dernière, la loi de programmation du ministère de l’Intérieur donnera plus de moyens aux forces de l’ordre.

Covid: Un chiffre largement sous-estimé des contaminations

Covid: Un chiffre largement sous-estimé des contaminations

Alors que le Royaume-Uni fait face à une flambée des cas de Covid-19 liés au variant Omicron, l’épidémologiste Mahmoud Zureik a alerté ce jeudi sur franceinfo sur le fait que  »le chiffre » des contaminations en France « est probablement largement sous-estimé ».

 

La poussée des contaminations liée au variant Omicron peut arriver en France « dans les deux ou trois semaines qui arrivent », a affirmé jeudi 16 décembre sur franceinfo Mahmoud Zureik, professeur en épidémiologie et santé publique à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et directeur d’Epi-Phare, alors que le Royaume-Uni est confronté à une flambée des contaminations liées au variant Omicron. 88 376 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24 heures, un record depuis le début de la pandémie pour le deuxième jour consécutif.

Comment expliquer cette flambée épidémique au Royaume-Uni ?

Mahmoud Zureik : Première raison, c’est la transmissibilité particulièrement élevée d’Omicron. Les données anglaises suggèrent que c’est trois à quatre fois plus transmissible que Delta, alors que le Delta était beaucoup plus transmissible que le variant Alpha et qu’Alpha était encore plus transmissible que le virus originel. Il y a aussi beaucoup de contacts entre l’Afrique et la Grande-Bretagne. Et il y a surtout la capacité de la Grande-Bretagne à chiffrer de manière valable le nombre de cas. Ils font du criblage pour savoir si c’est Delta ou Omicron. Et ils font du séquençage. Ces données-là, ils le font à l’échelle la plus importante dans le monde, autour de 20% des cas. En France, c’est plutôt autour de 4%. Donc ils font 4, 5, 6 fois plus que la France. D’où les chiffres en France, probablement largement sous-estimés.

Est-ce que ce qu’il se passe au Royaume-Uni préfigure de ce qui va nous arriver en France ?

Très probablement. L’année dernière, le variant Alpha c’était en décembre-janvier en Angleterre. Cela nous est arrivé en mars-avril. Le Delta, c’était en juin en Grande-Bretagne, cela nous est arrivé en juillet. Et là, il y a toutes les impressions que cela arrive chez nous avec probablement, vu la transmissibilité, un décalage moins important. Le mois prochain ou même dans les deux ou trois semaines qui arrivent.

La troisième dose peut-elle freiner la poussée de ce variant ?

Je pense qu’il ne faut pas hésiter à prendre le plus rapidement la troisième dose, surtout pour les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Les études sont claires sur le sujet. Un vaccin avec deux injections ne sont pas suffisants. Les vaccins à ARN messager, Pfizer et Moderna, protègent un petit peu de l’infection. Mais par contre, une dose de rappel protège à la fois de l’infection et aussi des formes graves.

Raccourcir le délai entre la deuxième dose et la troisième dose est-il pertinent selon vous ?

L’Agence européenne a validé le délai de trois mois entre la deuxième dose et la dose de rappel. Pourquoi pas. Mais comment faire pour vacciner plus d’un million, deux millions de personnes par jour ? Il y a aussi des questions de logistique difficilement surmontables. Et surtout, ce sont les sujets âgés, les personnes à risques qui doivent être prioritaires pour recevoir la troisième dose afin de les protéger.

Hopitaux: : non à la culture du chiffre

Hopitaux: : non à la culture du chiffre

 

 

Dans une lettre adressée au chef de l’Etat, un collectif de 670 professeurs et médecins de toutes disciplines alerte sur la déliquescence de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Ils appellent à des mesures urgentes et profondes, permettant de restaurer la capacité des services médicaux à assurer leur mission de soin.

 

Monsieur le président de la République, l’état moral, organisationnel et budgétaire de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est au plus bas. Les personnels sont découragés et beaucoup démissionnent, y compris certains des meilleurs responsables médicaux. D’attractif, le CHU [centre hospitalier et universitaire] francilien est devenu répulsif. Il ne remplit plus sa mission de façon satisfaisante, malgré le dévouement et la qualité scientifique de notre communauté hospitalière.

En 2019, la « nouvelle AP-HP » a été mise en place. Pour faire face à ses mauvais résultats budgétaires, la direction générale a instauré un nouveau découpage des structures intermédiaires. Les pôles, rebaptisés « départements médico-universitaires » (DMU), sont passés de 128 à 76, les groupes hospitaliers, rebaptisés « groupes hospitalo-universitaires » (GHU), de douze à six. La création de ces mastodontes ingouvernables a entraîné les effets que les plus lucides d’entre nous avaient prévus : des dysfonctionnements et un désordre supplémentaire dans une institution qui en comptait déjà beaucoup.

 

Comme anticipé, cette réorganisation, qui n’a fait que créer des strates supplémentaires inutiles, n’a pas amélioré les résultats financiers. Les prévisions budgétaires optimistes effectuées par le siège de l’AP-HP ne se sont pas réalisées. Le gouvernement a été contraint de renflouer les caisses du CHU francilien, comme il doit le faire au niveau national.

La seconde réforme de la direction de l’AP-HP a été la réduction du temps de travail quotidien des équipes soignantes, dans le but de diminuer le nombre de jours de réduction du temps de travail (RTT) et d’économiser du personnel. La conséquence en a été de raccourcir les phases de transmission entre les équipes, de perdre le sentiment d’appartenance à un service et de dégrader les conditions de travail.

Une politique de recrutement archaïque visant à retarder au maximum les embauches, ainsi que des conditions de travail de plus en plus difficiles font qu’actuellement, des centaines de postes de soignants ne sont pas pourvus. En conséquence, des lits sont fermés dans une proportion jamais vue, jusqu’à près de 20 %. Les soignants sont de plus en plus souvent contraints de refuser des soins médicaux et chirurgicaux, dont certains sont pourtant urgents et vitaux.

La bureaucratie est en perpétuelle extension. C’est un mal ancien, systémique. Il ne sera pas combattu par ceux qui le répandent. Se multipliant un peu plus chaque année, les exigences réglementaires tatillonnes, voire absurdes, ainsi que les injonctions paradoxales ruissellent des ministères vers les agences régionales de santé (ARS), puis inondent tous les recoins de l’hôpital. Les « managers » présents dans toutes les strates inutiles multiplient tracasseries, réunions, rapports sans intérêt, procédures irrationnelles, demandes abusives, commissions et sous-commissions à propos de n’importe quel sujet.

Bourse actions : le chiffre maudit des 7000 points

Bourse actions : le chiffre maudit des 7000 points

Certains pourront peut-être considérer que les 7000 points constituent un chiffre maudit pour la Boursede Paris. En effet ce record avait déjà été atteint entre 1999 mais sitôt suivi d’une DEGRINGOLADE. La même qui semble s’annoncer maintenant alors qu’on venait tout juste d’atteindre LE SEUIL FATIDIQUE. Certes la correction ne sera pas aussi sévère encore qu’on ait  bien du mal à imaginer qu’elles pourraient être les conséquences économiques du nouveau virus OMICRON. Mais la correction semble inscrite dans la l’évolution prochaine jusqu’à la fin de l’année avec évidemment des mouvements de yo-yo qui ne changeront pas la tendance . 

Le problème risque d’être la remise en cause des perspectives économiques globales. Pour la France par exemple, on escomptait une croissance de l’ordre de 4% en 2022. Une croissance toutefois à relativiser car elle correspondait encore un phénomène de rattrapage. Évidemment les cours boursiers seraient forcément contraints d’intégrer la remise en cause des perspectives de croissance si on devait perdre par exemple 2 %  du PIB en 2022, a fortiori si on connaissait une régression.

Le plus grave sans doute c’est que les risques potentiels de la pandémie sont susceptibles d’installer un climat d’inquiétude e n tout cas d’attentisme tant chez les investisseurs que parmi les ménages. Ainsi on pourrait notamment assister à une nouvelle envolée de l’épargne sur les comptes spécialisés comme sur les comptes courants.Autant d’argent qui n’ira pas à la relance alors qu’on espérait l’année prochaine une plus grande mobilisation de l’épargne au service des investissements notamment

Covid : un chiffre catastrophique d’ici la fin de l’année

Covid : un chiffre catastrophique d’ici la fin de l’année

 

Comme la indiqué Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement « Cette cinquième vague démarre de façon  fulgurante ».

En moyenne sur sept jours, le nombre de cas quotidiens a presque doublé en une semaine : le chiffre était de 18.189, contre 10.023 sept jours plus tôt. Cela représente une progression de 81,4 %. Le taux d’incidence est passé brutalement de 50 à 200 cas quotidiens pour 100 000 habitants. À ce rythme on pourrait atteindre 50 à 70 000 cas de contamination d’ici la fin de l’année voire davantage avec le brassage des populations de Noël.

À terme cela aura pour conséquence de provoquer un nouvel embouteillage dans les hôpitaux au début de l’année 2022.

Le nombre de patients Covid hospitalisés en soins critiques est « relativement stable », a indiqué ce lundi le patron de l’AP-HP Martin Hirsch. Si une augmentation doit se produire, elle aurait lieu plutôt avant « fin décembre ou en janvier », prévient-il.

« Le nombre de patients hospitalisés n’augmente pas trop rapidement », a assuré sur France Inter le directeur général de l’Assistance publique Hôpitaux de Paris. « Pour les soins critiques, il est relativement stable depuis 15 jours », a-t-il ajouté. Alors que le taux d’incidence a augmenté de plus de 200 % depuis le début du mois de novembre, le nombre de patients hospitalisés n’a, lui, augmenté que de 16 %.

La tension sur les hôpitaux risque néanmoins de s’intensifier. Ils doivent en effet s’attendre à « un impact important » avant la fin de l’année, alerte Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique. Selon lui, les nouvelles admissions pourraient alors grimper à « 1.000 voire 1.500 par jour », soit un pic supérieur à celui atteint à la fin du mois d’août, lorsque cet indicateur s’élevait en moyenne à 900.

 

 

Restaurant : une augmentation de 5 % du chiffre affaire d’après Bruno Lemaire ?

Restaurant : une augmentation de 5 % du  chiffre d’affaire d’après Bruno Lemaire ?

 

 

Visiblement les membres du gouvernement ont décidé de faire preuve de volontarisme en matière de prévision économique. Curieusement le ministre de l’économie annonce une augmentation de 5 % du chiffre d’affaires dans la restauration. Pourtant une enquête menée dans la profession avait démontré que ce d’affaires était globalement en baisse de 30 %. Pour avancer ce chiffre de 5 %, le ministre se fonde les factures de carte bleue  qui auraient augmenté de 5% lors de la semaine du 9 au 15 août par rapport à la même période en 2019. Une période d’abord bien trop courte pour mesurer l’évolution de l’activité et fondée sur les seules cartes bleues qui ne constituent pas à elles seules un élément pertinent

Les professionnels du secteur pointent quant à eux une baisse de la fréquentation. «La baisse de fréquentation est une certitude», a affirmé au Figaro Laurent Fréchet, président de la Branche Nationale des Restaurateurs au sein du GNI-HCR. Pour lui, le résultat est sans appel : «c’est un coup de frein à une saison qui semblait tenir ses promesses».

Compagnies aériennes : réduction de moitié du chiffre d’affaires

Compagnies aériennes : réduction de moitié du chiffre d’affaires

Cette année la perte sera de 50 % autant dire qu’elle aura une influence considérable sur les commandes qui pourraient être décalées chez les constructeurs. On espère une reprise en 2021. Rien n’est sûr dans ce domaine car nombre d’experts considèrent que la situation ne pourra pas redevenir normale avant les années 2023 -2025. Le temps de reconstituer profit et trésorerie mises à mal par la paralysie du trafic pendant plusieurs mois Le chiffre d’affaire global des compagnies aériennes, fortement touchées par la pandémie de coronavirus, devrait être réduit de moitié à 419 milliards de dollars cette année et atteindre 598 milliards l’année prochaine, a estimé mardi l’Association internationale du transport aérien (Iata).

Le nombre de passagers transportés devrait rebondir l’année prochaine à 3,38 milliards, un niveau inférieur de 25,6% à celui de 2019. La grande question qui se pose est en effet celle de la modification du volume et des modalités de la mobilité. Cela pourra dépendre en partie de la renaissance au cours de l’hiver du Coronavirus ou d’un Corona équivalent. Et dans ce domaine personne même les scientifiques ne peuvent faire la moindre hypothèse.

Prêts PME : trois mois de chiffre d’affaires

Prêts PME : trois mois de chiffre d’affaires

. ès mercredi, et les banques proposeront des prêts supplémentaires. Le montant de ces prêts pourra représenter au maximum trois mois de chiffre d’affaires, a indiqué lundi la Fédération bancaire française (FBF).

Ces crédits, très majoritairement garantis par l’État, bénéficieront de conditions très avantageuses: un taux de 0,25 %. La semaine dernière, Emmanuel Macron, le président de la République, a annoncé que l’État garantirait 300 milliards d’euros d’emprunts accordés par les banques aux entreprises touchées par le coronavirus.

L’État et la Banque centrale européenne (BCE) ont par ailleurs multiplié les mesures ces dernières semaines afin de permettre aux banques de soutenir les entreprises et d’éviter qu’elles fassent
faillite.

 «Grâce à un dispositif exceptionnel de garanties de l’État, nous allons proposer des prêts bancaires supplémentaires pour toutes les entreprises», a expliqué Frédéric Oudéa, patron du groupe Société générale et président de la Fédération bancaire française, dans un entretien diffusé lundi par Le Parisien«Nous allons diffuser l’information et former nos réseaux dans les deux prochains jours, et il sera opérationnel dès mercredi», ajoute le banquier.

Autre coup de pouce, le patron d’une entreprise en difficulté à cause de la pandémie, au point de le contraindre à tirer le rideau, n’aura rien à rembourser avant un an s’il décide d’emprunter dans le cadre de ce programme. «Au bout de ces douze mois, il aura à décider: soit le remboursement immédiat, soit progressivement en prolongeant son prêt jusqu’à cinq ans de plus», explique Frédéric Oudéa.

 

Taxe US du vin une baisse de près de 50 % du chiffre d’affaires dans le bordelais

Taxe US du vin une baisse de près de 50 % du chiffre d’affaires dans le bordelais

 

La taxe est effective depuis le 18 octobre dernier et la filière commence déjà à mesurer l’ampleur des répercussions sur ses exportations. Elles sont catastrophiques : en novembre 2019, les vins de Bordeaux enregistrent un recul de 46 % de leurs chiffres d’affaires et de 24 % en volume sur leur deuxième marché à l’export, qui était jusqu’alors stable.

Le lobby du vin particulièrement bordelais à sans doute raison de dénoncer le fait que la production viticole est notamment  et surtout la victime du conflit entre l’Europe et les États-Unis en matière de construction aéronautique. Notons que d’autres productions sont aussi concernées comme celle des fromages par exemple. Il faut ajouter à cela que non seulement le marché américain est très perturbé par les taxes imposées par le président US et que parallèlement le marché asiatique notamment en Chine est aussi victime indirect du virus chinois.. « L’aéronautique est taxée à 10 % et les vins français, dans un conflit aéronautique, se trouvent taxés à 25 % », remarque Bernard Farges, président de l’interprofession bordelaise. Pour le consommateur américain cela revient à ce qu’un produit qui valait 10 dollars se retrouve tout à coup à 12,5 dollars « et derrière, avec le jeu de la distribution américaine, cela peut devenir 15 dollars », pointe-t-il.

« La seule solution qu’on a aujourd’hui pour garder nos parts c’est de prendre à notre charge la taxe, c’est-à-dire de réduire nos prix de 25 % ce qui est énorme et entame la rentabilité de nos entreprises », ajoute Georges Haushalter, vice président du syndicat de négoce et directeur d’une maison de négoce de taille moyenne (50 millions d’euros de chiffre d’affaires).

Pour que les prix proposés aux consommateurs américains n’augmentent pas, la filière souhaite que l’Etat français crée un fonds de compensation à hauteur de 300 millions d’euros par an (25 % d’1,2 milliard environ, soit le chiffre d’affaires à l’export de la filière vin française), en attendant que le conflit soit résolu.

« On ne remet pas en cause les choix commerciaux de la France mais ces choix doivent être assumés par la création de ce fonds », insiste Bernard Farge responsable viticole.. Ce qui est en jeu pour l’interprofession ce n’est rien de moins que le maintien de ce flux commercial vers « un marché ancien et structuré ».

Les clients américains, conscients que le niveau des taxes peut changer tous les quatre mois sont attentistes et freinent leurs commandes auprès des négociants bordelais. « On voit bien que nos vins sont déréférencés, remplacés par des vins italiens ou d’autres origines non taxés et évidemment que la reconquête sera extrêmement longue, coûteuse et difficile », avertit Georges Haushalter. Pour lui, l’urgence est là et la filière n’a pas six mois devant elle, pour attendre une éventuelle condamnation de Boeing par exemple. « Dans six mois on sera morts », lâche-t-il. Il faudrait aussi ajouter les perturbations actuelles et surtout prochaines liées au départ du Royaume-Uni de l’union européenne. Au total des signes très inquiétants pour la production viticole française de haut niveau évidemment pas simplement que dans le bordelais.

En 2019, les ventes de vin à l’international ont bien progressé, mais c’est une hausse en trompe-l’œil qui n’empêche pas le professionnels de voir l’avenir en noir: les exportations de vins français vers les Etats-Unis, leur premier marché étranger, ont en effet chuté de 30% en moyenne, selon Jean-Marie Barillère. Et selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), le maintien des taxes pourrait entraîner une perte de plus de 50% de chiffre d’affaires pour près d’un tiers des entreprises du secteur, avait-elle avancé lors du salon Wine Paris-Vinexpo.

 

Brevet des collèges : 86,5% de réussite ; comme le Bac, un chiffre calculé

Brevet des collèges : 86,5% de réussite ;  comme le Bac, un chiffre calculé

  • Cette information de 86,5 % de réussite au brevet des collèges va sans doute surprendre les plus anciens qui ignoraient sans doute que ce diplôme existait encore. On ne sait pas très bien quel peut-être son intérêt ; il suivra sans doute le sort de l’ancien certificat d’études primaires. ,Sans doute pour les mêmes raisons que le brevet voire le bac. Cependant,  le certificat d’études primaires n’était pas distribué comme des poignées de mains avant la guerre. C’était même parfois considéré comme un honneur de passer cet examen. Un examen dont le contenu n’était pas inférieur à celui de certains bacs aujourd’hui. Un examen perd évidemment de sa légitimité quand il est accordé à près  que 100 % des inscrits. Un peu plus de 703.300 collégiens ont été admis au brevet en 2019, soit un taux de réussite de 86,5%, en baisse de 0,6 point par rapport à l’année précédente, selon les résultats provisoires publiés vendredi par l’Éducation nationale. Dans le détail, 20,5% des candidats ont obtenu la mention très bien, 21,1% la mention bien, 21,8% assez bien et 23,1% ont été reçus sans mention. au baccalauréat, il y a eu 88,1% de réussite(en 2018 : 88,3%) ? Un résultat calculé. Pourtant il n’était pas  facile pour le ministre de l’éducation de trouver le bon équilibre concernant les reçus En général, le nombre de reçus augmente régulièrement sans doute pour montrer aussi l’efficacité du système scolaire. Dans les années 1960 pour le bac, 60 % étaient reçus pour environ 90 % aujourd’hui. De nombreux experts de l’éducation constatent cependant une nette dégradation des niveaux. Cette année, le ministre de l’éducation doit en plus faire face à la grève de certains correcteurs. Il ne peut évidemment décevoir élèves et parents. En même temps, comme il prévoit une réforme assez importante des filières, il ne peut pas non plus afficher des résultats trop positifs qui pourraient nourrir des interrogations sur le bien-fondé de sa réforme. Il faut donc trouver le juste équilibre politique !  

Le plan pauvreté chiffré à huit milliards (Griveaux)…: du pipeau

Le plan pauvreté chiffré à huit milliards (Griveaux)…: du pipeau

Le porte-parole du gouvernement annonce un plan pauvreté d’un montant de 8 milliards. Première observation, ce plan est réparti sur quatre ans, soit 2 milliards par an. En outre, il doit agglomérer toutes sortes de prestations dont certaines n’ont rien à voir avec la pauvreté. Alors pourquoi ce chiffre de 8 milliards ? Tout simplement parce que c’est ce qui correspond aux cadeaux fiscaux fait par Macron, mais là sur une année. La ficelle est évidemment un peu grosse Griveaux, le spécialiste en langue de bois en « chaine » n’a pas l’habitude de faire dans la nuance objective. Par exemple quand il critique le Sénat pour l’audition de Benalla considérant qu’il y avait double emploi avec l’enquête judiciaire. Un propos également relayé malheureusement par la ministre de la justice. On se demande  comment ces technocrates et ces oligarques peuvent tenir un discours pertinent sur la pauvreté éloignés qu’ils sont des réalités sociales et économiques. Comment par exemple peuvent-ils comprendre qu’un CDD de 25 heures par semaine rémunérait entre eux 800 et 900 € est moins intéressants qu’un RSA en fonction de la taille du foyer. Comment peuvent-ils comprendre que la plupart des formations ne débouchent sur rien ou alors sont réservés pour l’essentiel aux cadres. Sans parler des détournements de fonds qui nourrissent les structures de formation. Un hold-up de 35 milliards par an dénoncé à de nombreuses reprises par la Cour des Comptes elle-même. Comment pourrait-il comprendre que l’objectif de consommer  cinq fruits et légumes par jour est impossible à tenir dans les foyers les plus défavorisés car il faudrait doubler le budget alimentation qui passerait alors de 200 à 400 €. Pas facile quand il faut déjà payer un loyer en moyenne de 600 €. La pauvreté est un produit majeur du chômage, même s (il existe d’autre causse.  D’après le e réseau des banques alimentaires est le principal acteur de collecte de denrées alimentaires environ quatre millions de personnes ont recours chaque année à l’aide alimentaire, dont 1,9 million via les banques alimentaires. Mais, pour la Fédération, « l’insécurité alimentaire pourrait concerner une population plus importante«, certaines personnes ayant des réticences à solliciter une assistance. Le nombre de personnes aidées est en croissance régulière et 64% d’entre elles sont aidées depuis moins d’un an (un taux qui s’explique aussi, pour une bonne part, par le renouvellement constant des personnes aidées). L’impact du chômage se lit ainsi dans le fait que 85% de ces derniers sont sans emploi. Dans 38% des cas, la perte d’un emploi ou d’une activité est le premier déclencheur des difficultés financières. Et parmi ceux qui ont un emploi, 60% travaillent à temps partiel. Viennent ensuite les ruptures familiales, qui peuvent faire basculer dans la précarité : 26% des bénéficiaires de l’aide alimentaire sont divorcés. A la fois cause et conséquences de la précarité : 73% des bénéficiaires de l’aide alimentaire vivent avec moins de 1.000 euros nets par mois et par foyer.
Il ne s’agit pas pour autant de foyers marginalisés, puisque 88% ont un logement stable et que 22% ont un niveau d’études correspondant au bac et plus. Enfin, 65% des bénéficiaires de l’aide alimentaire ont des enfants (dont un quart en bas âge) et 34% sont des familles monoparentales.

 

Les « Gafa » taxés localement sur le chiffre d’affaires

Les « Gafa » taxés localement sur le chiffre d’affaires

 

Finalement l’UE va autoriser de taxer les Gafa sur leur chiffres d’affaires comme le proposait notamment la France.  Lemaire avait annoncé récemment un  taxe de 2% à6 du chiffre d’affaires sur les GAFA mais qui sera en fait plus proche des 2%. En cause, les différences d’appréciations des différents pays européens dont certains font du dumping fiscal un atout de compétitivité pour attirer les sièges sociaux. Compte tenu des montages juridiques des GAFA pour favoriser l’optimisation fiscale, il est à peu près impossible de cerner ‘le montant des bénéfices réalisés dans chaque pays. Du coup c’est sur le chiffre d’affaires que porterait la nouvelle fiscalité.  Quel sera le taux de taxation? « La fourchette va de 2% et 6% ; on sera plus près de 2 que de 6″, confie-t-il. À ceux qui jugeraient la mesure trop modeste, Le Maire répond d’avance : « C’est un point de départ. Je préfère un texte applicable très vite plutôt que des négociations interminables. On l’améliorera par la suite. » Le ministre veut croire que les résistances faiblissent en Europe, même en Irlande et au Luxembourg, pour qui l’optimisation fiscale est une manne. L’Union européenne taxera donc à terme les profits des géants du numérique, américains mais aussi asiatiques, là où ils les font, a déclaré jeudi le commissaire européen à l’Economie et aux Finances, deux semaines avant d’en faire la proposition. .  Le temps de mettre en place ce nouveau régime fiscal, ces grandes entreprises pourraient cependant être taxées sur la base de leurs revenus, qu’il y ait profit ou non, dans les pays où se situent leurs activités. “Je ferai le 21 mars une proposition essentielle (…) pour taxer enfin les géants du numérique comme ils doivent l’être, c’est-à-dire là où ils créent des profits et de la valeur”, a dit Pierre Moscovici à BFMTV et RMC. Cela ne concernera pas seulement les “Gafa” (Google, Apple, Facebook et Amazon) mais aussi les groupes asiatiques du secteur, en particulier les chinois, a précisé le commissaire européen. “Aujourd’hui ces entreprises payent à peu près 10% d’impôt sur les sociétés en Europe, là où les autres entreprises (…) payent 23%. C’est inacceptable”, a-t-il fait valoir. Y remédier suppose de trouver le moyen d’identifier les flux et l’activité de ces groupes et de définir une assiette fiscale commune consolidée au niveau européen pour l’impôt sur les sociétés, afin que les profits ne soit pas transférés d’un pays à l’autre selon leur régime fiscal, a souligné Pierre Moscovici. La mise en place d’un tel système prendra cependant du temps et, selon un document de travail encore susceptible d’être modifié et consulté par Reuters à Bruxelles, la Commission européenne propose une solution transitoire : taxer les revenus, qu’il y ait ou non profit. “Il y aura une proposition spécifique, une taxe sur certaines activités du digital, un peu dérivée de la proposition française sur le chiffre d’affaires” mais adaptée “pour éviter les doubles impositions”, a-t-il dit. Le document de travail évoque une taxe temporaire de 1% à 5% sur le revenu brut des sociétés dont le chiffre d’affaires au niveau mondial est supérieur à 750 millions d’euros et dont les revenus annuels en Europe sont au moins de 10 millions d’euros.

SNCF : hausse du chiffre d’affaires et des résultats

SNCF : hausse du chiffre d’affaires et des résultats

 

D’une  certaine façon les publications relativement satisfaisantes de la SNCF tombent mal pour le gouvernement. Des chiffres conjoncturels qui cependant ne remettent pas en cause les déséquilibres structurels qui ont notamment nourri la dette et freiné la modernisation du réseau.  Le groupe a enregistré l‘année dernière un chiffre d‘affaires de 33,5 milliards d‘euros, en hausse de 4,2%, “grâce à une dynamique commerciale générant une forte croissance du volume de voyageurs et de marchandises transportées”, peut-on lire dans un communiqué. La marge opérationnelle s’élève à 4,6 milliards d‘euros, un chiffre en progression de 16% qui s‘explique, selon la SNCF, par le dynamisme de l‘activité et par “une discipline financière” générant plus de 830 millions d‘euros de gains de productivité. Ces performances “ne sont toutefois pas suffisantes face à la situation financière de SNCF Réseau, structurellement déséquilibrée”, souligne l‘entreprise, dont la dette nette atteint 46,6 milliards d‘euros (+1,7 milliard). L‘exécutif justifie sa future réforme du système ferroviaire par la dynamique de cette dette ainsi que par la nécessité de préparer le secteur à l‘ouverture à la concurrence, programmée dans les années à venir par les textes européens. Le Premier ministre, Edouard Philippe, a levé lundi un coin de voile sur les intentions du gouvernement, qui souhaite notamment mettre fin au statut protecteur des cheminots pour les nouvelles recrues. Cette mesure alimente la colère des quatre syndicats représentatifs, qui brandissent en retour la menace d‘une grève dure. En 2017, la SNCF a transporté 14 millions de voyageurs quotidiens, avec des hausses de fréquentation à la fois pour les TGV (+10%), les lignes régionales de type TER (+4,7%), les Intercités (+3,3%) et pour ses liaisons par car OUIBUS (+48%).

Auto-entrepreneurs: le plafond du chiffre d’affaires doublé, ça ne pisse pas loin !

Auto-entrepreneurs: le plafond du chiffre d’affaires doublé, ça ne pisse pas loin !

Le plafond du chiffre d’affaires qui doit être respecté pour bénéficier de ce statut sera doublé en 2018. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Pourtant cette annonce ne pisse pas loin si l’on s’en tient à l’analyse des chiffres d’affaires des autos entrepreneurs. La réalité c’est que le statut d’auto entrepreneur peut procurer des revenus satisfaisants mais à condition de le cumuler avec un statut de salarié. Sinon le revenu moyen est particulièrement bas de l’ordre de 400 € par mois. Et ce revenu tend à diminuer.  Un tiers des auto-entrepreneurs ont en effet cumulé cette activité avec un emploi salarié, contre un non-salarié classique sur dix. En incluant leur salaire, les auto-entrepreneurs « ont perçu au total 2.100 euros par mois ».  Des salariés devenant auto entrepreneurs, le rêve de certains qui veulent supprimer le salariat et ses contraintes économiques et sociales (voir un autre article sur le sujet sur le site). L’intermédiation numérique justifierait ce changement de statut. Revenons d’abord sur la définition que donne Wikipedia à la définition de journalier :  « Les termes de  brassier » et  manouvrier » (terme qui a perduré avec « manœuvre ») ont un sens proche et désignent également des ouvriers agricoles pauvres ; les deux mots indiquent une personne qui loue sa force physique, ses bras ou ses mains, et qui donc ne possède pas de train de culture (charrue et animaux de trait, bœufs, cheval ou mulet). Les journaliers et manouvriers existaient aussi dans les villes, pratiquant une multitude de petits métiers et louant là leurs bras à la journée. Celui qui s’en sortait le mieux était celui qui réussissait à se faire embaucher régulièrement, même si les salaires étaient minimes. ». En France le nombre d’autos entrepreneur ne cesse de progresser en raison notamment de la situation du chômage. Mais pour quel revenu ? Alors même que le régime connaît un franc succès dans tous les secteurs d’activité ou il est éligible, les autoentrepreneurs semblent, globalement, avoir du mal à se générer un revenu décent. 400 euros par mois c’est peu.  . On objectera que beaucoup ne travaillent pas à plein temps mais même ceux qui font les mêmes horaires qu’un salarié voire davantage ont des difficultés à dégager un revenu satisfaisant. Un monde d’autoentrepreneurs peut a priori faire rêver car il supprime le lien de subordination vis-à-vis du patron mais du coup on lui substitue une autre subordination celle du client mais en réalité celle d’une nouvelle intermédiation type Uber. L’outil numérique n’est qu’un prétexte pour réduire la rémunération aussi pour supprimer les couvertures sociales (santé, retraite, chômage). En même temps qu’on transfère les charges sociales, on  transfère aussi souvent les charges de capital. Un phénomène bien connu dans le transport routier quand certaines entreprises avaient transformé leurs salariés en sous-traitants devant y compris investir dans l’achat d’un camion et hypothéquer leur maison. Ce monde de nouveaux  journaliers est évidemment une vision ultra libérale. Certes il faut sans doute encourager la création d’entreprise y compris celles d’auto entrepreneurs sous réserve toutefois de réguler les conditions de concurrence afin d’une part que les intéressés puissent dégager des revenus immédiats convenables mais aussi afin de ne pas hypothéquer les équilibres de la protection sociale (même si cette dernière mérite d’être réformée sérieusement). Le changement annoncé par le ministre de l’économie changera peu de choses pour la majorité des autos entrepreneurs. Pour l’heure, au-delà d’un certain chiffre d’affaires l’auto-entrepreneur doit abandonner ce statut lui permettant de bénéficier d’un régime fiscal et social simplifié et opter pour statut juridique plus contraignant. Ce seuil varie de 33.100 à 82.800 euros en fonction du type d’activités exercées. Dans un communiqué la FEDAE (fédération des auto-entrepreneurs) s’est réjoui de cette mesure.   »Une France d’autoentrepreneurs ne pourrait ni investir massivement ni embaucher », a de son côté regretté dans un communiqué la CPME, critiquant « une concurrence déloyale inacceptable par rapport aux autres formes sociétales, et en particulier les artisans ».

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