Archive pour le Tag 'chiffonniers'

Plan de relance européen: bataille de chiffonniers

Plan de relance européen: bataille de chiffonniers

 

Rarement dans une instance internationale comme celle qui a réuni les Européens sur le projet du plan de relance aura ressemblé autant à une bataille de chiffonniers. Il y a le clivage principal bien connu des Etats dits  frugaux (rigoureux) qui veulent réduire l’enveloppe de ce plan et surtout l’accompagner  de mesures d’évaluation et de contraintes de gestion budgétaire aussi bien pour les dotations que pour les prêts. Un groupe mené par les Pays-Bas et l’Autriche notamment, plus généralement par les pays du Nord.

Mais il y a aussi des clivages avec certains pays de l’Est qui prennent des libertés avec les principes et les valeurs républicaines européennes. Au nom du souverainisme, ces pays veulent bien toucher la manne européenne mais refusent la leçon de démocratie. D’autres pays moins idéologues bataillent surtout pour récupérer le maximum de ce qu’ils peuvent dans l’enveloppe européenne

. La négociation qui dure depuis maintenant plusieurs jours a donné lieu à des échanges très peu courtois. Le Hongrois Viktor Orban accusant publiquement son homologue néerlandais, Mark Rutte, de le détester. Le tandem Macron-Merkel menaçant de quitter le sommet. L’Italien Giuseppe Conte prenant la parole sur Facebook pour égratigner les dirigeants des pays «frugaux». Les leaders de l’UE auront donné un bien piètre spectacle ce week-end. Réunis à Bruxelles depuis vendredi matin, ils tentaient encore dimanche soir, au cours d’un dîner tendu, de se mettre d’accord sur le prochain budget de l’UE et, surtout, sur le plan de relance à 750 milliards d’euros – 500 milliards de subventions et 250 milliards de prêts – destiné à faire repartir les économies du bloc. «Soit il y a un atterrissage possible et on reste toute la nuit pour arriver avec un accord demain matin. Soit ce n’est pas possible et alors on se retrouve en août», confiait un diplomate. En fait il y aura une prolongation lundi après-midi.

Masques: bataille de chiffonniers entre l’État et les régions

Masques: bataille de chiffonniers entre l’État et les régions

 

On assiste à une curieuse bataille de chiffonniers entre Etats pour  s’arracher les masque fabriqués pour l’essentiel en Chine. Mais la même confusion règne aussi entre l’État et les régions. On sait que nombre de régions ont commandé des masques en masse;  certaines envisageraient même d’en doter tous les ressortissants locaux. Pas forcément ce que souhaite l’État qui officiellement reconnaît l’éventuel intérêt  des masqes mais n’en propose pas le port  systématique. Du coup, l’État s’approprie des masques commandés par les régions sur les tarmacs. “Ces dernières heures, des masques sont arrivés qui étaient commandés notamment par la métropole de Marseille ou aussi par la région Bourgogne-Franche-Comté, et ils ont été confisqués, réquisitionnés par l’Etat”, a déclaré mardi le chef de file des sénateurs Les Républicains (LR) Bruno Retailleau sur franceinfo.

Ces masques, “ces régions, ces collectivités, elles ne les commandent pas pour s’amuser, comme un caprice, elles les commandent notamment pour les Ehpad, (…) les personnels qui vont aider les personnes âgées qui sont restées chez elles”, a souligné le sénateur de Vendée.

Primaire de la gauche : une querelle de chiffonniers (Macron)

Primaire de la gauche : une querelle de chiffonniers (Macron)

Macron a refusé de répondre favorablement à l’appel lancé par le premier secrétaire du parti socialiste, il ne participera donc pas à la primaire de la gauche. Une primaire qu’il considère un peu comme une querelle de chiffonniers où chaque clan va s’affronter pour se partager les dépouilles d’un parti socialiste auquel les sondages ne prévoient qu’un score de l’ordre de 10 %. Lui, Macron, peut se flatter d’un score supérieur. Autre raison de ce refus les trop grandes différences qui traversent les courants du parti socialiste : marxiste, sociaux-démocrates et sociaux libéraux. Les oppositions sont tellement fortes que la primaire de la gauche pourrait ressembler à un pugilat et dégrader encore un peu plus l’image d’un parti en voie d’obsolescence. Il faut en effet prévoir que le parti socialiste qui dispose aujourd’hui de 250 députés devra se contenter de 50 à 80 lors des prochaines élections législatives. Malgré le renoncement de François Hollande, et en dépit des appels de Jean-Christophe Cambadélis, Emmanuel Macron refuse donc catégoriquement de se soumettre à la primaire organisée par le Parti socialiste malgré le renoncement de François Hollande, parce qu’il n’est « pas là pour s’enfermer dans des querelles de clans ». Alors que le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis a de nouveau appelé Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon, tous deux crédités entre 12 et 15% d’intentions de vote dans les sondages, à participer à la primaire, l’ancien ministre de l’Économie lui répond par la négative dans le Journal du Dimanche. « Quand on prétend présider aux destinées d’un pays, on n’est pas là pour s’enfermer dans des querelles de clans », explique-t-il, ajoutant que, selon lui, « cette primaire, c’est OK Corral ! ».




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