Archive pour le Tag 'chienlit'

France : la chienlit pendant 4 ans ?

France : Une crise politique et démocratique qui va durer

Avec la décision du conseil constitutionnel favorable au projet du gouvernement , il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit démocratique et sociale pendant près de quatre ans, c’est-à-dire le temps qui reste au président. En effet ce dernier ne semble pas décidé à solliciter de respiration démocratique soit par dissolution de l’assemblée, soit par référendum par crainte de perdre ces élections..

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Comme le conseil constitutionnel a donné un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à la prochaine échénce électorale nationale. Soit un délai de près 4 ans. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtront de nombreuses secousses.

Par ailleurs sur le plan politique, on ne voit aucun scénario crédible pour permettre à Macron de sortir de l’impasse dans laquelle il s’est lui-même installé. Minoritaire très largement dans l’opinion qui condamne à 70 % sa politique économique et sociale, Macron est aussi minoritaire à l’assemblée. Et à moins que les républicains ne consentent au suicide électoral, il n’y aura pas d’alliance avec les Macronistes à l’assemblée. Certes il y aura sans doute encore des débauchages individuels car les arrivistes en politique sont nombreux mais cela ne changera pas la donne politique globale.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera portée sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Politique- Après la décision du conseil constitutionnel, la chienlit ?

Politique- Après la décision du conseil constitutionnel, la chienlit ?


Alors que tout le monde ou presque s’attendait à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien en fait que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Comme le conseil constitutionnel risque a donné un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’au référendum attendu . Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Après la décision du conseil constitutionnel, la chienlit ?

Après la décision du conseil constitutionnel, la chienlit ?


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

La suite du conseil constitutionnel, la chienlit ?

La suite du conseil constitutionnel, la chienlit ?


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Après le conseil constitutionnel, la chienlit ?

Après le conseil constitutionnel, la chienlit ?


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

La chienlit va s’installer durablement en France

La chienlit va s’installer durablement en France


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an avec la perspective du référendum. Avec une crise sociale bien sûr mais aussi une crise économique (le peu de croissance est en train de disparaître), aussi une crise démocratique

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Après le conseil constitutionnel, la chienlit pendant près d’un an dans le pays

Après le conseil constitutionnel, la chienlit pendant près d’un an dans le pays


Alors que tout le monde ou presque s’attend à une décision déterminante du conseil constitutionnel pour mettre fin au conflit sur la réforme des retraites, il se pourrait bien que le pays s’installe durablement dans un état de chienlit pendant près d’un an.

Pourquoi ? Tout simplement parce que le soufflé ne va pas retomber immédiatement chez les les nombreux contestataires de la réforme. Il se pourrait bien que la protestation connaisse même un certain rebond pendant un temps. Surtout comme le conseil constitutionnel risque de donner un avis favorable au projet de référendum, le pays va s’installer dans un climat de contestation et de campagne électorale jusqu’à ce référendum. Soit un délai de près d’un an. Pendant ce temps-là évidemment l’économie et plus généralement l’environnement sociétal et politique connaîtra de nombreuses secousses.

Comment peut-on imaginer que le pays retrouve son calme alors toute l’attention sera porté sur la campagne électorale en vue d’un référendum dont aujourd’hui tout le monde pense qu’il condamnera la réforme des retraites.

La seule solution efficace et rapide pour éviter que le pays ne s’enfonce un peu plus serait de reprendre immédiatement la réforme à zéro avec les partenaires sociaux. Or Macron se prenant pour un monarque préfère l’agonie du pays à la démocratie.

Avec ce référendum, il n’est même pas certain que Macron soit en capacité de terminer son mandat présidentiel tellement le climat sera délétère dans le pays.

Le Conseil constitutionnel doit mettre fin à la chienlit de Macron ou disparaître

Le Conseil constitutionnel doit mettre fin à la chienlit de Macron ou disparaître

Dans la crise générale politique, démocratique et sociétale, toutes les institutions sont remises en cause. On leur reproche à la fois leur manque de représentativité donc de légitimité et leur caractère inefficace et bureaucratique. La reproche vaut aussi pour le conseil constitutionnel normalement composé de sages mais en fait de personnalités désignées par les pouvoirs politiques. Une conséquence consubstantielle au centralisme politique français. Pire, on a même autorisé aussi la présence d’anciens présidents de la république. On se demande sur quels critères d’objectivité voire de compétences.

Le conseil constitutionnel a sans doute cette fois l’occasion exceptionnelle de justifier son existence pour mettre fin à la chienlit de Macron qui s’affranchit allègrement de l’esprit et du fonds de la constitution. Par exemple en utilisant un véhicule législatif inadéquate.

Par exemple encore en réduisant le temps de débat au parlement, par exemple en autorisant l’annulation systématique des amendements, par exemple en introduisant des mesures sociales structurelles qui n’ont rien à voir dans le cadre d’une loi rectificative de financement de la sécurité sociale. Par exemple encore en ignorant les organisations syndicales et leur légitimité sociale. Résultat un pays grandement affecté par des grèves, des manifestations voir certaines violences. Un pays dont l’image va se trouver tellement ternie qu’elle risque de décourager les touristes voir des investisseurs. Un pays en pleine déprime sociétale.

Or le Conseil constitutionnel doit vérifier si l’objectif gouvernemental de la réforme des retraites est conforme à la constitution. La réponse est sans ambiguïté non. Logiquement le conseil constitutionnel devrait condamner la totalité de cette réforme. Il ne le fera pas pour ménager le corporatisme des élites. Par contre, il annulera nombre de dispositions anticonstitutionnelles qui videraient à alors le projet de réforme de sa substance. De quoi permettre au pays de retrouver son calme et de restaurer les relations démocratiques dans le pays.
Si le conseil constitutionnel ne procède pas ainsi alors lui aussi sera mis en cause.

Faut-il rappeler qu’il est composé de neuf membres : trois désignés par le chef de l’État, trois désignés par le président de l’Assemblée nationale, trois désignés par le président du Sénat plus la présence des anciens présidents de la république. Résumé : neuf membres désigné par des responsables politiques qui n’ont obtenu qu’entre 5 et 13% pour cent

Laurent Fabius du conseil constitutionnel aura-t-il la lucidité et le courage de sortir le pays de la chienlit

Laurent Fabius du conseil constitutionnel aura-t-il la lucidité et le courage de sortir le pays de la chienlit

L’avenir du pays pourrait bien désormais être dans les mains du conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius. Il ne s’agit pas seulement d’examiner voire de sanctionner des dispositions finalement assez secondaires et ou considérées comme des cavaliers législatifs inadéquates. Il s’agit plus fondamentalement d’acter le fait que cette réforme des retraites n’a pas respecté les modalités du fonctionnement de la démocratie notamment au Parlement.

En écourtant le débat d’abord à l’Assemblée nationale puis au Sénat, le gouvernement a commis un déni de démocratie institutionnelle. Par ailleurs il y a aussi un déni de démocratie sociale qui contredit l’esprit et la lettre de la constitution après le refus de négociations avec les syndicats confirmé aussi par le mépris du chef d’État vis-à-vis des syndicats.

Il y a aussi et enfin des considérations plus politiques c’est-à-dire le fait que le pays est devenu ingouvernable et qu’il risque de s’orienter vers une chienlit ingérable.

S’il lui reste encore de la lucidité et du courage à Fabius qui en a parfois manqué parfois, il peut inscrire son nom dans l’histoire politique en rejetant la totalité d’une loi scélérate juridiquement et dangereuse politiquement et socialement.

Pour des élections rapidement afin d’éviter la chienlit

Pour des élections rapidement afin d’éviter la chienlit

Une nouvelle fois, Macon a réuni toutes les conditions pour que la chienlit s’installe dans le pays de façon durable sur le plan politique mais aussi sur le plan économique et social.

Le climat d’incertitude qui va maintenant régner pendant des semaines sauf décision rapide va conduire les acteurs économiques notamment des consommateurs à davantage de prudence. En clair ,il faut prévoir une nouvelle baisse de consommation, donc de croissance. Ce qui devrait nous faire tutoyer la récession.

Pour sortir de cette pagaille, la seule solution sera de reconvoquer les électeurs soit pour des élections législatives soit pour un référendum sur la réforme des retraites. Le reste ne constituera que rustines qui ne tiendront que quelques semaines ou quelques mois.
C ‘est la légitimité même de Macon qui risque d’être en cause et la fin de son régime risque d’être apocalyptique pour le pays et pour lui-même.

Sur BFMTV, Stéphane Peu, député PCF, annonce qu’au moins 185 parlementaires seraient prêts à déposer une proposition de loi pour un référendum d’initiative partagée (RIP) afin de bloquer la réforme des retraites.
Au moins 185 parlementaires se sont accordés et seraient prêts à déposer une proposition de loi pour un référendum d’initiative partagée (RIP) afin de bloquer la réforme des retraites, annonce sur BFMTV le député communiste de Seine-Saint-Denis Stéphane Peu.

Le référendum d’initiative partagée est une procédure complexe qui n’a jamais abouti depuis son introduction dans la Constitution en 2008.

Il prévoit la possibilité d’organiser une consultation populaire sur une proposition de loi « à l’initiative d’un cinquième des membres du Parlement », soit au moins 185 des 925 parlementaires (577 députés, 348 sénateurs) et « soutenue par un dixième des électeurs », soit 4,87 millions de personnes, dont les signatures doivent être recueillies dans un délai de 9 mois.

Concernant les 185 parlementaires, « je vous l’annonce ce soir: nous les avons », assure Stéphane Peu sur le plateau de BFMTV.
Quant aux 4,87 millions de signataires, le député communiste veut croire que la mobilisation sera plus importante que lors du dernier RIP organisé: celui contre la privatisation des Aéroports de Paris. En 2019, seulement un million de personnes avaient signé.

Plus tôt dans la journée, la vice-présidente PS de l’Assemblée nationale Valérie Rabault a dit « croire beaucoup » au blocage de la réforme des retraites par un RIP. L’insoumise Mathilde Panot expliquait que cette disposition constitutionnelle était « en réflexion » à gauche. »

Selon Stéphane Peu, les 185 parlementaires se sont accordés pour « une proposition de loi qui propose que [l'âge de départ à la retraite] ne puisse pas excéder 62 ans. » Une proposition de loi donc « très simple », juge le député communiste, qui souligne qu’il ne s’agit pas d’une des nombreuses propositions alternatives qui ont été débattues ces derniers jours.

« C’est un référendum qui sera pour ou contre la proposition qui est celle d’Emmanuel Macron », qui prévoit le report de l’âge légal de départ à 64 ans, résume donc Stéphane Peu.

Toutefois, la mise en place d’un RIP relève d’un « parcours du combattant » indiquait Mathilde Panot dans la journée, souligne l’AFP.

Car un référendum d’initiative partagée « ne peut avoir pour objet l’abrogation d’une disposition législative promulguée depuis moins d’un an », prévoit l’article 11 de la Constitution. Et, pour que le processus de RIP soit lancé, il faut que le Conseil constitutionnel s’en saisisse et valide la procédure dans un délai d’un mois.

Le timing est donc très serré: si la réforme des retraites est promulguée avant la validation du référendum d’initiative partagée par le Conseil constitutionnel, il ne pourra être organisé.

Vers une chienlit sociale et politique

Vers une chienlit sociale et politique

Jusque-là la France ne s’était pas trop mal sortie d’une part de la crise d’après Covid , de la crise énergétique et de l’inflation. La France a mieux résisté que l’autre tant en matière de croissance que de hausse des prix mêmes si demeure évidemment un problème de perte de pouvoir d’achat pour les salariés et d’une façon plus générale les ménages. L’inflation a en effet augmenté de plus de 6 % tandis que les revenus du travail n’ont progressé en moyenne que de leur de 3 %. La perte est donc considérable surtout si l’on considère que l’inflation mesurée est vraisemblablement assez inférieure à l’inflation réelle notamment concernant l’alimentation et certains services.

De manière légitime, des salariés ont donc entamé des mouvements de grève et les plus significatifs en tout cas les plus visibles ont affecté le secteur du carburant. Le pouvoir a tardé à réagir face à ces perspectives de mouvements sociaux. D’une façon générale, il a mal répondu à la question fondamentale de la perte de pouvoir d’achat notamment en refusant de taxer les superprofits inadmissible quand on demande par ailleurs à tous les Français des sacrifices.

Le problème est donc économique parce que la perte de pouvoir d’achat va maintenant se répercuter sur la consommation et la croissance. En général,sur les questions économiques les français mettent du temps à comprendre mais maintenant du fait de l’augmentation très nette des paniers moyens dans les supermarchés, les ménages sont directement touchés par ce phénomène d’inflation.

La question est aussi politique car le pouvoir du gouvernement du président de la république est largement amputé pour plusieurs raisons ; désormais nombre de responsables politiques dans la majorité prennent du champ par rapport à un président qui ne sera plus faiseur de roi lors des prochaines élections nationales. François Bayrou en particulier a marqué la distance qu’il entend prendre par rapport à Macron. Ainsi le MoDem a-t-il aussi été à l’initiative contre l’avis du gouvernement d’un amendement pour instaurer une taxe des superprofits. Même dans les troupes de Macron appelées « Renaissance » des divergences apparaissent à propos de cette problématique. Évidemment l’opposition politique, elle, profite de ces difficultés pour ajouter encore des bâtons dans les roues du pouvoir.

Au plan social, on assiste à un affrontement entre les syndicats radicaux que sont comme d’habitude la CGT, Sud et les syndicats d’enseignants face aux syndicats réformistes qui refusent le mélange politique et syndicalisme.

À l’intérieur même de la CGT pour la succession de Martinez deux lignes émergent. Une ligne un peu plus réaliste face à une ligne radicale représentée en particulier par la fédération des industries chimiques et la fédération de l’énergie sans parler de la fédération des cheminots toujours prête ajouter sa pierre à la démolition du climat social et dont l’action irresponsable a finalement abouti à la suppression du statut du cheminot.

La question centrale aujourd’hui est celle d’une vision articulant les problématiques économiques, sociales, technologiques, environnementales et géopolitiques. Or le pouvoir prend des décisions au cas par cas sur chaque dimension avec souvent de nombreuses contradictions. L’autorité publique dans tous les domaines est largement mise en question et ni le président, ni la première ministre et son gouvernement ne font preuve de la pertinence et de l’autorité nécessaire. Bref, le risque est que le pays connaisse la chienlit pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois avec un mélange politique syndicats et revendications sociales assez confus.

Conflits sociaux: vers la chienlit

Conflits sociaux: vers la chienlit ?

Jusque-là la France ne s’était pas trop mal sortie d’une part de la crise d’après Covid , de la crise énergétique et de l’inflation. La France a mieux résisté que d’autres tant en matière de croissance que de hausse des prix même si demeure évidemment un problème de perte de pouvoir d’achat pour les salariés et d’une façon plus générale les ménages. L’inflation a en effet augmenté de plus de 6 % tandis que les revenus du travail n’ont progressé en moyenne que d’environ de 3 %. La perte est donc considérable surtout si l’on considère que l’inflation mesurée est vraisemblablement assez inférieure à l’inflation réelle notamment concernant l’alimentation et certains services.

De manière légitime, des salariés ont donc entamé des mouvements de grève et les plus significatifs en tout cas les plus visibles ont affecté le secteur du carburant. Le pouvoir a tardé à réagir face à ces perspectives de mouvements sociaux. D’une manière générale, il a mal répondu à la question fondamentale de la perte de pouvoir d’achat notamment en refusant de taxer les superprofits inadmissible quand on demande par ailleurs à tous les Français des sacrifices. Le scandale le plus évident étant le superprofit de 11 milliards sur un semestre de Total résultant surtout de la spéculation et l’augmentation de plus de 50 % du salaire du PDG.

Le problème est donc économique parce que la perte de pouvoir d’achat va maintenant se répercuter sur la consommation et la croissance. En général,sur les questions économiques les français mettent du temps à comprendre mais maintenant du fait de l’augmentation très nette des paniers moyens dans les supermarchés, les ménages sont directement touchés par semaine phénomène d’inflation.

La question est aussi politique car le pouvoir du gouvernement du président de la république est largement amputé pour plusieurs facteurs ; désormais nombre de responsables politiques dans la majorité prenne du champ par rapport à un président qui ne sera plus faiseur de roi lors des prochaines élections nationales. François Bayrou en particulier a marqué la distance qu’il entend prendre par rapport à Macron. Ainsi le MoDem a-t-il aussi été à l’initiative contre l’avis du gouvernement d’un amendement pour instaurer une taxe des superprofits. Même dans les troupes de Macron ( « Renaissance ») des divergences apparaissent à propos de cette problématique. Évidemment l’opposition politique, elle, profite de cdifficultés pour ajouter encore des bâtons dans les roues pouvoir.

Au plan social, on assiste à un affrontement entre les syndicats radicaux que sont comme d’habitude la CGT, Sud et les syndicats d’enseignants face aux syndicats réformistes qui refusent le mélange politique et syndicalisme.

À l’intérieur même de la CGT pour la succession de Martinez deux lignes émergent. Une ligne un peu plus réaliste de la future remplaçante de Martinez face à une ligne radicale représentée en particulier par la fédération des industries chimiques et la fédération de l’énergie sans parler de la fédération des cheminots toujours prête ajouter sa pierre à la démolition du climat social et dans l’action irresponsable qui ont finalement abouti à la suppression du statut du cheminot.

La question centrale aujourd’hui est celle d’une vision articulant les problématiques économiques, sociales, technologiques environnementales et géopolitiques. Or le pouvoir prend des décisions au cas par cas sur chaque dimension avec souvent de nombreuses contradictions. L’autorité publique dans tous les domaines et largement mises en question et ni le président, ni la première ministre et son gouvernement ne font preuve de la pertinence et de l’autorité nécessaire. Bref le risque est que le pays connaisse la chienlit pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois avec un mélange politique syndicats et revendications sociales assez confus.

Mozambique: la chienlit djihadiste aussi

Mozambique: la chienlit djihadiste aussi

Des attaques djihadistes se sont produites au Mozambique mercredi .

Et alors que les dirigeants des pays d’Afrique australe, réunis à Maputo, ont annoncé un accord sur l’envoi prochain de troupes au Mozambique pour lutter contre les groupes djihadistes qui sèment la terreur dans le nord-est du pays depuis plus de trois ans.

 Le 24 mars, ces djihadistes liés à l’autoproclamé État islamique avaient lancé des attaques coordonnées vers la ville de Palma, saccageant des bâtiments et assassinant des habitants sous les yeux de milliers de personnes prenant la fuite.

À la suite de cet assaut, le géant du pétrole Total s’est retiré du site d’exploration gazière dans la région.

L’attaque de mars a marqué une intensification des violences de ce conflit qui a chassé environ 800.000 personnes de leurs foyers, selon les Nations unies, et a coûté la vie à plus de 2.900 personnes, selon le site ACLED, qui collecte des données de crises. «Palma est attaquée depuis le 21 juin», a signalé une source militaire . Bref le Mozambique comme beaucoup de pays africains sont de plus en plus gangrainé  par la chienlit djihadiste parfois soutenu en sous-main par des opposants au pouvoir en place afin à leur tour de se partager le fromage du pays. Ou le drame permanent de l’Afrique.

Mali: coup d’Etat et chienlit

Mali: coup d’Etat et chienlit

 

Un véritable coup d’État au Mali avec l’arrestation du président et du Premier ministre par les militaires.  Les chefs de l’exécutif de transition, le président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane, on été conduits à Kati, haut lieu de l’appareil militaire malien.

C’est déjà là que le président élu Ibrahim Boubacar Keïta avait été conduit de force le 18 août 2020 par des colonels putschistes pour annoncer sa démission. En 2012 aussi, le Premier ministre Modibo Diarra, arrêté par des putschistes, avait été forcé à la démission.

Ces évènements sont survenus quelques heures seulement après l’annonce d’un nouveau gouvernement, que dominent toujours les militaires, mais dont ont été écartés des officiers proches de la junte qui avait pris le pouvoir après le coup d’Etat d’août 2020 et dont Assimi Goïta était le chef. Les colonels avaient installé au bout de quelques semaines des autorités de transition, dont un président, Ban Ndaw – militaire retraité -, et un gouvernement dirigé par Moctar Ouane, un civil. Ils s’étaient engagés, de mauvais gré et sous la pression de la communauté internationale, à rendre le pouvoir à des civils élus au bout de 18 mois, et non pas trois ans comme ils l’estimaient nécessaire.

La chienlit s’installe à nouveau dans un pays où l’État n’a guère de consistance en dehors de la capitale. Et les militaires maliens sont plus efficaces pour faire des coups d’Etat que pour combattre le terrorisme sur leur territoire. Bref encore davantage d’instabilité dans une région où le pouvoir politique est en composition comme au Mali mais aussi au Niger et au Burkina Faso.

Manifestation anti française au Mali où la chienlit s’installe

Manifestation anti française au Mali où la chienlit s’installe

 

Le Mali descend doucement mais sûrement vers la chienlit entretenue par les différents groupes d’oppositions et les groupes terroristes. Parmi ceux-là,  les islamistes manipulés et soutenus de l’extérieur occupent le devant de la scène en instrumentalisant la présence des forces armées françaises. Il n’y a pas si longtemps la France était ovationnée pour avoir sauvé le régime, elle est maintenant conspuée par des forces d’opposition d’obédience islamiste.

 

La France va d’ailleurs être contrainte de retirer une partie de ses forces pour deux raisons. D’une part parce que l’opinion publique malienne est très travaillée par le courant islamiste antifrançais, d’autre part parce que les forces françaises sont notoirement insuffisantes pour assurer la sécurité sur un territoire (Mali et pays voisins) 10 fois grand comme la France avec seulement 5000 personnes.

 

En outre jusque-là l’Europe  s’est à peu près désintéressée de la question n’apportant que des aides anecdotiques. Le pouvoir malien est surtout caractérisé par une grande faiblesse et n’influence en fait que certaines grandes zones urbaines délaissant le reste au islamiste.

La France a déployé des troupes au Mali en 2013 pour aider à chasser les militants islamistes qui avaient occupé le nord du pays après avoir détourné une rébellion touareg.

Bien que les combattants aient été expulsés des principales villes, le Mali n’a pas réussi à se stabiliser tandis que les militants se sont regroupés et ont mené des attaques dans une insurrection prolongée.

La violence s’est propagée dans les États voisins, a attisé les tensions ethniques et intercommunautaires et a rendu de larges pans du nord semi-aride du pays ingouvernables.

Mardi, le président Emmanuel Macron a déclaré que la France pourrait ajuster ses opérations militaires dans la région du Sahel. Des sources diplomatiques et militaires s’attendent à ce qu’un retrait partiel de la France soit annoncé d’ici la mi-février.

Le président malien par intérim Bah N’daw a remercié mardi les armées étrangères, dont la France, pour leur soutien continu.

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