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Inflation : Les fruits et légumes trop chers délaissés par les Français

Inflation : Les fruits et légumes trop chers délaissés par les Français


Les Français réduisent partout leurs achats alimentaires et particulièrement les fruits et légumes trop chers; il mangent aujourd’hui trois à quatre fois moins de fruits et légumes que dans les années 60. Produits frais, congelés ou en conserve, tous les secteurs sont impactés.

Les fruits et légumes sont boudés par les Français avec des prix qui ont flambé. En un an, les légumes ont augmenté de 9,8%, et les fruits de 4,6%. Mais l’ensemble des denrée alimentaire ont les prix augmenter de leur de 12 % officiellement. En raison de la perte de pouvoir d’achat, les Français ont réduit de 10 % en euros constants la valeur du panier.

En outre l’avenir ne suscite guère l’optimisme.

Les prix ont déjà augmenté très fortement depuis un an mais ils devraient exploser à partir de mars du fait des nouveaux contrats entre la grande distribution et les fournisseurs. En effet les hausses des fournisseurs peuvent aller jusqu’à des 50 %, en général elle dépasse les 20 % en moyenne.<
En janvier 2023, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85%, selon la société d'analyse IRI. Et surtout cela va continuer. Il faudra encore ajouter 10 % d'augmentation en moyenne à partir de mars. En clair les achats alimentaires auront augmenté de 25 % sur deux ans.

En moyenne les dépenses alimentaires des Français ont diminué de 10 % sur un an en euros constants.

Avec une inflation moyenne de 5,2% en 2022, dont des pics à 6,2% sur un an en novembre et octobre, l'année de la reprise de l'économie a aussi été celle de la baisse du pouvoir d'achat pour les Français.

Social-La réforme des retraites « va coûter beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte », François Hommeril (CFE-CGC)

Social-La réforme des retraites « va coûter beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte », François Hommeril (CFE-CGC)

Le patron du syndicat des cadres, François Hommeril tire à boulets rouges sur la réforme des retraites du gouvernement à la veille d’un mouvement de grève.( dans la Tribune, extraits)

Quelle est votre stratégie à la CFE-CGC pour faire reculer l’exécutif alors que le texte arrive au Parlement ?
FRANÇOIS HOMMERIL – Notre stratégie est de construire un argumentaire et une position syndicale, de la défendre et de la faire connaître. Sur certains sujets, nous avons contribué à faire voler en éclats la position gouvernementale. Notre stratégie est aussi de poursuivre cette intersyndicale avec les organisations.
Cette intersyndicale, qui réunit les huit principaux syndicats, est le fruit d’un travail en profondeur depuis des années. Sur le sujet des retraites, nous travaillons ensemble depuis six mois. Le gouvernement a déjà reculé. L’objectif est qu’il retire le décalage de l’âge légal à 64 ans. Pour les autres sujets, nous sommes prêts à discuter.


Selon vous, le système de retraites est-il en « danger » comme l’affirme le gouvernement ?

Après les législatives de juin 2022, le gouvernement a beaucoup insisté sur « le déficit et la faillite du système de retraite ». Dans les syndicats, nous connaissons très bien la situation financière des caisses complémentaires des retraites en tant qu’administrateur, nous participons au conseil d’orientation des retraites (COR). En ne donnant pas les indicateurs en juin dernier, le gouvernement a empêché la publication du rapport du COR au début de l’été pour le rendre public à l’automne. Nous contestons les indicateurs retenus par le gouvernement.
Le président du Conseil d’orientation des retraites (COR) Pierre Louis Bras a affirmé récemment que « le système n’était pas en danger dans sa trajectoire ». Aujourd’hui, les réserves des régimes complémentaires augmentent. Les déficits prévus de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse) seraient très faibles. Sur les régimes du privé, tout est à l’équilibre. Tout le déficit vient du régime des fonctionnaires.

C’est à ce moment que le gouvernement affirme qu’il va faire une réforme des retraites « juste ». Or, on s’est aperçus que les grandes perdantes sont les femmes mères de famille. Aujourd’hui, elles peuvent faire valoir des retraites à taux plein avant 62 ans. Le décalage à 64 ans va les obliger à travailler deux ans de plus. Dans l’étude d’impact, il est écrit que les femmes seront plus affectées que les hommes. Le gouvernement est dans une attitude de dénégation.


Une réforme justifiée ?

Non, C’est une réforme injustifiée et injuste. La seule motivation du gouvernement est que pour son budget le gouvernement a besoin de récupérer de l’argent donné aux entreprises. Il va chercher de l’argent dans les poches des salariés et des agents de la fonction publique. Ce qui lui permettra de diminuer son engagement à verser des pensions aux fonctionnaires. La seule raison est de faire monter les réserves dans les régimes complémentaires. Or, la mesure qui fait monter rapidement les réserves est le décalage de l’âge de départ à la retraite. Dans l’Agirc-Arrco, il est prévisible que les réserves vont monter en flèche. Le scénario a changé au moment des élections législatives. Le décalage de l’âge de départ à la retraite sélectionne des catégories d’individus qui vont tout payer. C’est une réforme qui ne touche pas tout le monde dans son équilibre.

En quoi la réforme des retraites est-elle défavorable aux cadres selon vous ?
Les gens qui ne sont pas touchés par la réforme correspondent aux cadres masculins, diplômés et qui entrent sur le marché du travail à 23 ans. Ce profil particulier dans la population cadre ne correspond pas à la majorité des salariés. Je représente en majorité des gens qui ont plus de 50 ans et sont entrés techniciens dans la banque à 20 ans, des techniciens dans la métallurgie qui sont entrés comme ouvriers à 18 ans. Cette image d’Epinal du cadre en cravate qui partira en retraite à 66 ans ne représente qu’une minorité. La réforme sera plus défavorable pour les générations nées à partir des années 70. Le décalage va se faire progressivement avec la montée en charge de la réforme.

La pénibilité chez les cadres est moins évoquée dans les débats. Est-elle prise en compte par l’exécutif ?
La pénibilité du travail chez les cadres n’est absolument pas prise en compte par l’exécutif. La première ministre Elisabeth Borne m’a dit que l’on ne pouvait rien faire. Elle a une vision des années 80 sur le sujet qui consiste à dire qu’il y a des individus plus fragiles que d’autres.
Cette vision est très grave. Les entreprises ont compris aujourd’hui que si elles ne prenaient pas en compte la question des risques psychosociaux, elles allaient dans le mur. La question des risques psychosociaux est liée aux conditions de travail et à l’environnement de travail. Le gouvernement n’a pas envie de traiter cette problématique.

Le gouvernement a annoncé la mise en place d’un index de l’emploi des seniors dans les entreprises
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Le gouvernement n’a pas de maîtrise du dossier sur l’emploi des seniors. Leur seul argument est de dire que si on décale l’âge de deux ans, le taux d’emploi des 60-62 ans va augmenter.
Ce décalage va générer une population entre 62 et 64 ans qui ne sera pas en retraite mais va se retrouver au chômage. Dès qu’une personne dépasse l’âge de 60 ans, chaque année coûte beaucoup plus à la sécurité sociale car le risque de maladie augmente beaucoup. Sur le plan économique, c’est une réforme catastrophique qui va probablement coûter beaucoup plus cher qu’elle ne rapporte.

Tweeter: Le pari fou d Elon Musk qui pourrait lui coûter très cher

Tweeter: Le pari fou d Elon Musk qui pourrait lui coûter très cher

Officiellement, Elon musk est devenu propriétaire du réseau social Twitter. Une opération qui pourrait lui coûter très cher. Le prix d’achat totalement excessif de 44 milliards pourrait déséquilibrer les finances du groupe. D’autant qu’il s’agit d’un investissement dans un secteur immatériel qui ne produit pas réellement de valeur mais n’existent que grâce à la publicité. Or cette publicité est en pleine régression sur tous les réseaux sociaux du faît de la crise économique et de la concurrence de nouveaux réseaux sociaux plus modernes.

La conséquence sera sans doute pour le milliardaire d’opérer des réductions drastiques de personnel chez Twitter.

Selon plusieurs médias américains, le patron de Tesla et Space X a commencé à faire le ménage à la tête du réseau social, limogeant trois dirigeants dès jeudi soir.

Elon Musk était pressé par le temps: une juge chargée de régler un contentieux entre les deux parties leur avait donné jusqu’à vendredi pour se mettre d’accord, faute de quoi un procès aurait lieu en novembre. L’opération traînait en effet depuis l’annonce fin avril d’une offre d’acquisition à 44 milliards de dollars, acceptée à contrecœur par Twitter. L’entrepreneur avait cherché à s’en extraire unilatéralement début juillet, accusant l’entreprise de lui avoir menti, mais le conseil d’administration de la société a saisi la justice. À quelques jours de l’ouverture d’un procès que Twitter semblait bien parti pour gagner, Elon Musk a finalement proposé de conclure la transaction au prix initialement convenu.

Se présentant comme un ardent défenseur de la liberté d’expression, Elon Musk a déjà indiqué qu’il entendait assouplir la modération des contenus. L’objectif du multimilliardaire serait de multiplier les opinions y compris les plus hétéroclites, les plus excessives pour faire de l’audience.En outre il affichera une ligne davantage anarcho- capitaliste qui le caractérise.

Le problème c’est que Twitter comme d’autres subis la concurrence de réseaux sociaux plus récents et plus modernes. Facebook par exemple souffre particulièrement de cette concurrence

L’écologie coûtera plus cher (François Lévêque)

L’écologie coûtera plus cher (François Lévêque)

François Lévêque, professeur d’économie à Mines-Paris PSL,  pointe dans la Tribune ( extrait)  la nécessité de revoir notre rapport à la production et de redéfinir nos modes de consommation, en particulier le temps que nous y consacrons, au moment d’opérer la transition énergétique.

 

 La sobriété s’est imposée dans le débat politique, avec la crise énergétique. Cette notion est-elle un concept économique ?

FRANÇOIS LÉVÊQUE- Le mot est à la mode, et il sert la communication des politiques et des partis, au pouvoir comme dans l’opposition. Celle-ci entretient alors souvent la confusion entre sobriété et efficacité énergétique. Or, les deux notions sont différentes. Dans un cas, on vise à réduire un usage, dans l’autre on conserve le même niveau d’usage mais en consommant moins d’énergie et de ressources naturelles. Jusqu’à récemment, les politiques publiques portaient davantage sur l’efficacité énergétique et écologique. Pour une entreprise, un constructeur automobile par exemple, il s’agissait de produire autant de voitures en usine en consommant moins d’électricité et d’acier. Pour un ménage, cela pouvait consister à mieux isoler sa maison afin de conserver la même température en dépensant moins de kilowattheures. La sobriété, c’est différent. Politiquement, elle a été initialement portée par les écologistes qui défendent des programmes visant à consommer moins d’énergie et de ressources en produisant moins ou différemment afin de protéger la planète. Un exemple récent qui a fait débat est celui du « flygskam », ce mot suédois qui signifie « avoir honte de prendre l’avion ». Il s’agit de réduire son usage de l’avion en restant chez soi ou en y renonçant au profit du train par exemple. Dans les deux cas, c’est faire preuve de sobriété en réduisant son empreinte carbone et en acceptant une perte d’un point de vue économique, ne pas se rendre dans l’endroit désiré ou subir un temps de trajet en train plus long, voire plus coûteux si c’est un train de nuit par rapport à un vol low cost.

Dans ce cas, la sobriété ne remet-elle pas en cause le fonctionnement du marché ?

Il y a deux aspects. D’une part, la logique industrielle et commerciale qui cherche à faire croître les ventes. La consommation est dans ce cas poussée par la production. D’autre part, il y a aussi le désir, voire l’addiction, de certains consommateurs à acheter une nouvelle paire de sneakers, le dernier modèle de téléphone portable… Le marché bénéficie à la fois de la poussée de la production et de la boulimie des consommateurs. Mais on peut tout à fait imaginer un monde différent sans sortir du capitalisme où les produits consommés soient de plus grande qualité, en matière de longévité et de facilité de réparation par exemple et mieux respectueux de l’environnement, moindre pollution pour les fabriquer, par exemple. Ils seraient plus chers mais fournis par des entreprises qui verraient quand même leur chiffre d’affaires croître. Une telle demande entraînerait une modification de l’attitude des consommateurs qui préféreraient la qualité à la quantité. Il s’agirait là d’une réorientation du capitalisme qui serait différente du scénario de décroissance prôné par de nombreux écologistes.

Mais sur un marché libre, la concurrence ne pousse-t-elle pas à produire le moins cher possible parce qu’il y a des consommateurs qui veulent acheter au meilleur prix ?

Oui, il y a toujours un public qui veut acheter moins cher. La surconsommation n’est pas accessible à tous. De nombreux ménages précaires et modestes seraient heureux de pouvoir consommer davantage. Il ne s’agit pas de faire en sorte que tous les ménages réduisent leur consommation d’autant que, en raison de l’inflation, le coût de la vie augmente. Je note d’ailleurs qu’en France les politiques parlent de pouvoir d’achat, contrairement aux Anglo-saxons qui évoquent le « cost of living ». Or ce sont deux notions différentes. En France, le problème pour une majorité de ménages n’est pas de pouvoir s’acheter une paire de Nike ou un sac Gucci, pour la première fois ou un de plus, mais de faire face aux coûts de la vie qui augmentent. Dans un cas, il s’agit de toujours dépenser et acheter plus tandis que, dans l’autre, il s’agit de contenir les dépenses courantes comme le logement et l’énergie qui deviennent plus chers avec l’inflation croissante. La distinction est là aussi importante.

La mondialisation avait précisément permis de contenir le coût de la vie…

En effet, les grands gagnants de la mondialisation ont été les consommateurs des pays riches puisqu’ils achetaient davantage de produits avec le même budget grâce à la baisse des prix due à la fabrication dans des pays à bas salaires, en particulier la Chine, et à un coût du transport très faible. Ce gain est évalué à 1.000 euros par an par ménage. Aujourd’hui, avec la démondialisation, ce gain devrait s’amoindrir. Elle pèsera sur le pouvoir d’achat.

 

Dans les pays riches, c’est un changement pour les consommateurs…

Oui. L’enseigne Décathlon est un bon exemple. On y trouve des produits de qualité correcte à des prix très bas, par exemple des T-shirts à 5 euros. Mais s’ils sont conçus en France, ils sont fabriqués en Chine ou au Vietnam. Ce mécanisme est désormais grippé. Cet aspect-là de la démondialisation est peu évoqué. Arrêter d’acheter du soja brésilien, du pétrole russe, du gaz qatari pour orienter nos achats vers des pays plus respectueux de la démocratie et de l’environnement va nous couper d’une partie des approvisionnements les moins chers. Faire des choix en faveur de la planète et de la démocratie va réduire notre pouvoir d’achat.

Ce qui veut dire que la démondialisation va se recomposer entre pays qui ont non seulement des intérêts économiques communs mais également des visions du monde proches ?

C’est clair pour les pays occidentaux vis-à-vis de la Russie mais aussi de la Chine. Une minorité de consommateurs réorientent déjà leurs achats non seulement en prenant en compte l’empreinte carbone mais aussi du pays de provenance, comme on le voit avec le boycott d’enseignes travaillant en Chine, pour protester contre la répression des Ouïghours. Cette consommation politique n’est pas nouvelle, souvenons-nous du boycott des produits de l’Afrique du sud du temps de l’Apartheid. Elle se développe mais reste peu courante par manque d’information ou tropisme national. Par exemple, on se focalise en France sur les superprofits de TotalEnergies qui bénéficie de l’envolée des prix du pétrole et du gaz mais on oublie que l’on enrichit considérablement des pays dont les régimes sont corrompus et ne partagent pas nos valeurs démocratiques, comme l’Arabie saoudite et le Qatar. En réalité, la consommation d’énergies fossiles n’est pas simplement mauvaise pour la planète, elle l’est aussi dans une large mesure pour les valeurs démocratiques.

Dans ce cas, le bouclier énergétique du gouvernement est-il une bonne politique en faveur de la sobriété ?

La pertinence des mesures qu’il a prises pour amortir le choc de la flambée des prix de l’énergie, notamment des carburants et de l’électricité, auprès des consommateurs peut être interrogée. Comme ces mesures ne sont pas ciblées, la prime directe par une diminution des taxes sur le carburant bénéficie à tous les véhicules, que ce soit des Alfa Romeo, des SUV ou des véhicules diesel brinquebalants qui ont plus de 20 ans appartenant quant à eux à des gens aux revenus très modestes. C’est pareil pour l’électricité avec un tarif régulé qui bénéficie à l’ensemble des consommateurs. Ces mesures coûtent très cher. Pour 2022, elles sont estimées à 24 milliards d’euros.

Le gouvernement n’a pas voulu laisser jouer l’effet prix…

Je regrette ce type de mesures pour deux raisons. La première, c’est que si le prix augmente, un grand nombre de gens vont consommer moins. Ils vont modifier leur comportement même à la marge. Et comme il s’agit d’énergie carbonée, ce sera mieux pour la planète. La deuxième raison, c’est que lorsque l’on réduit la taxe sur les carburants ou que l’on bloque l’augmentation du prix de l’électricité, il y a des gens qui paient ces mesures car l’argent public ne tombe pas du ciel : les contribuables aujourd’hui mais aussi demain nos enfants, car une partie de ces dépenses budgétaires creusent la dette.

Politiquement, c’est un discours difficile à tenir dans un contexte de crise énergétique?

Peut-être. Mais de tels choix ne sont pas très pertinents à long terme. Prenons l’exemple d’EDF qui accumule les pertes avec le blocage du prix de l’électricité, puisqu’il achète une partie de son électricité plus chère qu’il ne la vend. Or comme EDF est détenu à 85 % par l’Etat, c’est nous tous qui payons puisque cet actif dont nous sommes propriétaires voit sa valeur diminuer. D’autre part, si la taxe sur le carburant est réduite, il faut trouver d’autres rentrées d’argent pour les caisses de l’État, donc soit augmenter d’autres impôts, soit réduire des dépenses, par exemple sur les budgets de la justice et de l’éducation, soit faire de la dette. Cette protection de tous les consommateurs d’énergie va coûter cher aux citoyens, même s’ils l’ignorent. Aux entreprises aussi car elles payent des impôts et les impôts de production ne vont pas baisser aussi vite que souhaité.

Précisément, qu’est-ce que la sobriété peut signifier pour les entreprises ? Ne sont-elles pas censées produire à moindre coût pour rester compétitives ?

Le gouvernement exige des entreprises qu’elles réduisent leur consommation d’énergie de 10% sur un temps très court. Depuis des années, les efforts qu’elles ont fait en matière d’efficacité énergétique ont été spectaculaires. Pour réduire rapidement leur consommation d’énergie, le risque est qu’elles produisent moins. Car la sobriété, je le répète, ce n’est pas produire autant en consommant moins d’énergie. Ça, c’est l’efficacité énergétique. C’est acheter moins d’énergie parce que je vais produire moins de voitures, moins de ciment, moins d’acier. Donc la sobriété peut entraîner des pertes de recettes, voire la fermeture de capacités de production du fait de moindres économies d’échelle.

Une politique de sobriété dans la consommation telle que défendue par le gouvernement ne devrait-elle pas s’accompagner d’un effort d’information ?

Oui, je pense qu’il faut de meilleures politiques en matière d’information pour réduire l’ignorance des consommateurs, qu’ils se laissent moins prendre dans les pièges du marketing. Éduquer et former, ce n’est pas infantiliser.

Par exemple, le nutri-score permet-il d’améliorer le choix alimentaire ?

Oui, même si je ne suis pas sûr que cela réduise significativement l’ignorance des consommateurs, mais c’est une façon de présenter l’information. Il faut tenir compte des incapacités du consommateur à accéder à l’information mais aussi à la comprendre. Certaines normes édictées sur les étiquettes par des bureaucrates sont illisibles car elles sont trop techniques. Il serait utile de s’appuyer sur les résultats de l’économie comportementale qui tient compte des biais des consommateurs, de leurs faiblesses et de leurs capacités cognitives limitées, ne serait-ce qu’à cause du temps limité dont nous disposons pour traiter les informations.

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Dernier ouvrage publié par François Lévêque : « Les entreprises hyperpuissantes - Géants et Titans : la fin du modèle global ? », éditions Odile Jacob, avril 2021.

Métaux: Le palladium à 3000 dollars l’once (31 grammes) ; Plus cher que l’or!

Le palladium à 3000 dollars  l’once (31 grammes) !

Le palladium, ce métal gris qui fait partie de la famille des platines, sert notamment à la fabrication des pots catalytique des voitures à essence et hybrides pour réduire les émissions polluantes. Le marché est en forte progression depuis que le « scandale Volkswagen » a éclaté en 2015, avec la découverte des tests truqués de ses moteurs diesel.

Et plus les normes environnementales sont strictes, plus on a besoin de palladium pour filtrer les particules dans les pots d’échappement, affirment les spécialistes. Une manne pour ce métal, alors que l’industrie automobile représente 80 % de la demande. D’autant que les autres débouchés, comme l’électronique (pour produire des connecteurs) ou la joaillerie, sont également en croissance.

La Russie assure environ 40 % de la production mondiale et l’Afrique du Sud à peu près autant.

Le palladium a atteint plus de 2.950 dollars l’once (31 grammes) ce vendredi, se rapprochant de son record historique de 2.984 dollars. Les investisseurs craignent que le retrait de l’offre russe, qui représente 40% de l’offre mondiale, entraîne des pénuries dont devrait pâtir le secteur automobile. Ce métal est utilisé dans la composition des pots catalytiques. La compagnie Norilsk Nickel, qui concentre la production russe, a perdu plus de 90% de sa valorisation en Bourse.

Depuis fin novembre 2021, le palladium s’est apprécié de 85%, pour atteindre en séance 2.952 dollars l’once (31 grammes), se rapprochant de son record historique de 2.984 dollars touché en mai 2019. Il est devenu plus précieux que l’or, qui cotait ce vendredi 1.958 dollars l’once.

Gaz naturel, pétrole, charbon, blé, nickel… Nombre de matières premières voient exploser leurs cours depuis l’application des sanctions internationales contre la Russie après l’offensive militaire lancée par Vladimir Poutine contre l’Ukraine. Il en est de même pour le palladium, un métal platinoïde qui a vu son prix multiplié par 6 depuis 2016.

Depuis fin novembre 2021, il s’est apprécié de 85%, pour atteindre en séance 2.952 dollars l’once (31 grammes), se rapprochant de son record historique de 2.984 dollars touché en mai 2019, le marché redoutant des perturbations dans l’offre en provenance de Russie. Le palladium est devenu un métal plus précieux que l’or, qui cotait ce vendredi 1.958 dollars

Logement : De plus en plus petit et de plus en plus cher

 Logement : De plus en plus petit et de plus en plus cher

Les pouvoirs publics doivent s’attaquer au tabou du coût du foncier en milieu urbain, estime dans une tribune au « Monde » l’architecte Paul Chemetov, qui fustige la petitesse des appartements mis actuellement sur le marché.

 

Tribune.

 

 La ministre chargée du logement, Emmanuelle Wargon, n’imaginait pas le tollé que provoqueraient ses déclarations sur l’étalement du bâti, qualifiant de « non-sens écologique, économique et social » « le modèle du pavillon avec jardin (…), modèle d’urbanisation qui dépend de la voiture ». En réponse, la Fédération française du bâtiment dénonçait « la stigmatisation persistante de l’habitat individuel, à contresens des aspirations des Français ».

Il y a un siècle, plus de la moitié des Français étaient paysans ; aujourd’hui, la plupart sont urbains et même ceux qui vivent de l’agriculture ont adopté, la télévision aidant, des modes de vie urbains. Et en un siècle, la population française a augmenté de près de trente millions de personnes. On mesure mal la violence de cette mutation et ses conséquences sur l’imaginaire et le comportement de nos contemporains. Une maison à soi, « fruit du travail et de l’épargne », était un des slogans du Front populaire. Le pavillon, objet fétiche, répond à cette insatisfaction.

 

Que le logement soit individuel, individualisé, individualisable, et non la répétition du même à l’infini, est une évidence.

Ce qui s’exprime dans le rêve d’une maison, c’est la demande d’une liberté possible, d’un bricolage du chez-soi, d’un espace extérieur. L’habitat individuel groupé comme l’habitat collectif doivent répondre à ces souhaits. Cela demande des architectures qui empruntent aux archétypes de ces deux traditions et les mettent en œuvre dans un continu de formes et de volumes qui vont de la maison de ville à l’immeuble urbain.

Récemment, François Leclercq [architecte et urbaniste] et Laurent Girometti [directeur de l’établissement public d’aménagement EpaMarne] ont remis à Emmanuelle Wargon un rapport sur le logement et ce qu’il devrait assurer. Le confinement avait mis en lumière les insuffisances de bien des logements, privés d’espaces extérieurs praticables, de surfaces intérieures capables d’offrir en même temps à chacun l’intimité d’une chambre à soi et les espaces de la vie commune, et porté une attention nouvelle aux salles de bains comme aux cuisines, prenant le jour par des fenêtres.

Aujourd’hui, allons-nous mettre sur le marché des projets déjà périmés ? « Un beau trois-pièces de 57 m² », disent les brochures promotionnelles, « avec vue sur l’avenir », ajoutent-elles, alors que l’étude de François Leclercq prouve que, en dessous de 62 m², sans compter la nécessaire surface extérieure, il est difficile de projeter un trois-pièces confortable. Ces cinq mètres carrés n’exigent aucune porte supplémentaire, aucun ascenseur de plus, aucune fenêtre, aucun évier ni aucune douche, seuls cinq mètres carrés de plancher et de sol, et les mêmes à peindre au plafond.

Covid: vaccin Pfizer toujours efficace…. mais plus cher

Covid: vaccin Pfizer toujours efficace…. mais plus cher

 

 

D’après les laboratoires Pfizer/BioNTech, leur vaccin est toujours efficace par rapport aux différents variants actuels. Curieusement cependant les mêmes labos recommandent une troisième dose alors que pour l’instant les experts n’ont encore pas déterminée la période de protection effective des vaccins. L’objectif est évidemment pour les labos d’augmenter les chiffres d’affaires et les profits qui sont considérables. En attendant le prix du vaccin Pfizer va augmenter. Le vaccin Pfizer passe ainsi de 15,5 à 19,5 euros et celui de Moderna de 19 à 21,5 euros. La logique voudrait cependant que la croissance exponentielle de la production tire les prix vers le bas. Une augmentation injustifiée d’autant que le vaccin n’a pas bénéficié d’amélioration depuis son début.

Le vaccin a rapporté à Pfizer 10,8 milliards de dollars (environ 9,2 milliards d’euros) de revenus au premier semestre 2021, période à partir de laquelle il a commencé à encaisser l’essentiel des ventes de ce traitement. De son côté, BioNTech a enregistré 7,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires au premier semestre. Pour tout 2021, il estime que ses ventes de vaccins anti-Covid 19 représenteront 15,9 milliards d’euros.

Du coup le vaccin sera encore plus inaccessible aux pays pauvres et notamment en Afrique où la vaccination atteint à peine 2 %. De quoi entretenir la pandémie pendant encore longtemps… et la production de vaccins

Variants: vaccin Pfizer toujours efficace…. mais plus cher

  •  Variants: vaccin Pfizer toujours efficace…. mais plus cher

 

 

D’après les laboratoires Pfizer/BioNTech, leur vaccin est toujours efficace par rapport aux différents variants actuels. Curieusement cependant les mêmes labos recommandent une troisième dose alors que pour l’instant les experts n’ont encore pas déterminée la période de protection effective des vaccins. L’objectif est évidemment pour les labos d’augmenter les chiffres d’affaires et les profits qui sont considérables. En attendant le prix du vaccin Pfizer va augmenter. Le vaccin Pfizer passe ainsi de 15,5 à 19,5 euros et celui de Moderna de 19 à 21,5 euros. La logique voudrait cependant que la croissance exponentielle de la production tire les prix vers le bas. Une augmentation injustifiée d’autant que le vaccin n’a pas bénéficié d’amélioration depuis son début.

Le vaccin a rapporté à Pfizer 10,8 milliards de dollars (environ 9,2 milliards d’euros) de revenus au premier semestre 2021, période à partir de laquelle il a commencé à encaisser l’essentiel des ventes de ce traitement. De son côté, BioNTech a enregistré 7,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires au premier semestre. Pour tout 2021, il estime que ses ventes de vaccins anti-Covid 19 représenteront 15,9 milliards d’euros.

Du coup le vaccin sera encore plus inaccessible aux pays pauvres et notamment en Afrique où la vaccination atteint à peine 2 %. De quoi entretenir la pandémie pendant encore longtemps… et la production de vaccins

SONDAGE: 59% des Français sont prêts à payer des produits locaux plus cher pour relancer l’économie

SONDAGE: 59% des Français sont prêts à payer des produits locaux plus cher pour relancer l’économie

Dans une enquête diffusée par le JDD ,  les Français sont prêts, à 59%, à payer plus cher les produits locaux.. Selon le sondage Ifop*, 35% accepteraient de voir la facture s’alourdir jusqu’à 5% pour des produits français, mais seuls 4% paieraient entre 10% et 20% plus cher. Signe de la prise de conscience écologique, les plus jeunes affichent un net penchant pour le local, davantage encore que pour le national : 24% des moins de 35 ans accepteraient de payer entre 5 et 10% plus cher pour un produit fabriqué près de chez eux, et 9% paieraient même entre 10% et 20% plus cher.

 

Plus on est aisé et plus on est diplômé, et plus on est enclin à mettre la main au ­portefeuille pour des produits locaux. En revanche, parce qu’il a aussi un coût et que les sympathisants du Rassemblement national sont plus souvent issus des classes populaires, ce sont paradoxalement les moins enclins à soutenir concrètement le patriotisme économique : 51% sont prêts à payer plus cher pour du made in France, contre 69% des sympathisants LFI, 71% des EELV, 76% des LR et 78 % des LREM. En faite il n’y a pas de paradoxe car il y a forcément une élasticité différente entre préoccupations budgétaires des ménages et préoccupations environnementales.

 

Avec la sortie de crise annoncée, les Français se montrent optimistes. En tout cas pour eux-mêmes : 70% voient en rose leur avenir personnel et celui de leur entreprise. Mais nettement moins pour la France : 69% sont pessimistes concernant la situation ­économique. Pour autant, ils font majoritairement confiance à ­l’exécutif pour soutenir les entreprises en difficulté. Une approbation qui ne se dément guère sur ce terrain depuis mars 2020, même si elle fléchit de trois points depuis la mi-mai, à 51%. Signe, peut-être, que les ménages s’inquiètent de la fin du « quoi qu’il en coûte ».

 

* Sondage Ifop pour le JDD, réalisé les 3 et 4 juin 2021 auprès d’un échantillon représentatif de 1.015 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont eu lieu par questionnaire autoadministré en ligne.

Environnement-santé- Eau du robinet : plus écolo, plus sain et 200 fois moins cher

Environnement-santé- Eau du robinet : plus écolo, plus sain et  200 fois moins cher

Contrairement à certaines idées reçues l’eau du robinet et très consommable et souvent moins dangereuse que certaines eaux minérales. Un verre d’eau du robinet coûte 200 fois moins cher qu’un verre d’eau en bouteille, soit 0,1 centime le verre. Pour l’eau en bouteille, c’est plutôt 20 centimes en moyenne.  Autre avantage cité : c’est pratique – pas besoin de transporter des packs de bouteilles de 6 kilos. Et seulement 14% des personnes interrogées disent qu’elle a un goût désagréable et déclarent ne jamais boire d’eau du robinet. Cela fait donc 86% de satisfaits.  Cette étude a été réalisée par l’institut TNS SOFRES pour le compte des entreprises de distribution de l’eau, mais elle confirme d’autres enquêtes qui montrent qu’avec la crise, certaines familles ont changé leur façon de consommer et boivent plus d’eau du robinet. D’autant que cette eau ne fait pas peur : malgré des études sur la présence de résidus de médicaments, sachant que les chercheurs en ont aussi trouvés dans les eaux en bouteilles et que ces quantités sont infimes, les consommateurs gardent confiance. On peut donc boire l’eau du robinet, avec toutefois quelques précautions à prendre. D’abord la faire couler un peu, surtout si on rentre d’un long week-end : les germes peuvent s’accumuler dans les canalisations. Ne pas non plus boire de l’eau chaude du robinet : certains font leur thé avec, mauvaise idée, car la chaleur peut décoller de minuscules particules de métal dans les tuyaux et elle développe aussi les bactéries. Et puis toujours la conserver au frigo : ça atténue le gout de chlore, et ça évite le développement des bactéries. Enfin, mettre un bouchon, sinon votre eau va prendre le gout du frigo.

EDF encore condamné pour vendre trop cher quand les prix sont bas

 EDF encore condamné pour vendre trop cher quand les prix sont bas

 

On se demande bien ce qui restera de ce fameux accord cadre de l’accès régulé à l’électricité  qui permet à des concurrents d’EDF d’acheter à bas prix quand ceux du marché sont élevés et inversement d’acheter plus cher quand les prix du marché sont bas. C’est la seconde fois qu’EDF est condamné pour force majeure par un tribunal de commerce qui en fait sauter l’esprit même de l’accès régulé à l’électricité. Total a déjà fait condamner EDF come  Gazel Energie dans le cadre de l’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh),

Dans son ordonnance de référé, que Reuters a pu consulter mercredi, le président du tribunal considère que les conditions de la force majeure “sont manifestement réunies” et condamne EDF à verser 25.000 euros à Gazel Energie au titre des frais de procédure.

Cette décision intervient après un jugement similaire favorable à Total Direct Energie, intervenu jeudi.

La filiale de Total et Gazel Energie cherchaient depuis mi-mars à obtenir la suspension d’une partie au moins de leurs contrats d’Arenh en faisant valoir que, sous l’effet du coronavirus et des mesures de confinement, ils disposaient d’un surplus d’électricité qu’ils devaient écouler sur le marché à un prix bien inférieur à celui auquel ils l’avaient acheté. Le problème c’est que le même accord leur permettait d’acheter de l’électricité avoir pris quand les prix de marché sont élevés. Le problème sans doute ce que les tribunaux de commerce est assimilé au tonneau des Danaïdes et qu’on peut lui imposer des conditions qui viennent encore un peu plus aggraver la situation financière.

Réclamant l’activation d’une clause de force majeure qui leur permettrait de mettre fin aux livraisons des volumes d’Arenh et de s’approvisionner sur le marché à un prix beaucoup plus bas, ils s’étaient vu opposer une fin de non-recevoir par l’électricien public, ainsi que par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et le Conseil d’Etat.

Gazel Energie est une ex-filiale de l’allemand Uniper désormais détenue par la holding EPH, propriété du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

Selon l’ordonnance du tribunal de commerce, la société a indiqué qu’elle faisait appel à l’Arenh à hauteur de 60% de ses approvisionnements en moyenne et que, contrainte de revendre cette électricité à prix cassé, ses pertes s’élevaient à 300.000 euros par mois et risquaient de “mettre en péril son existence”.

Afin de limiter les conséquences pour EDF, Gazel Energie s’est cependant engagée à restituer à l’électricien public l’écart entre le prix de l’Arenh (42 euros par mégawatt-heure) et le prix de marché pour l’électricité issue de l’Arenh consommée pendant la suspension du contrat.

Résultat de l’opération , de fait  la logique de l’accord-cadre accès régulé à l’électricité d’EDF va sans doute sauter.

Pour Darmanin, les régimes spéciaux de retraite coûtent trop cher et le régime des parlementaires ?

Pour Darmanin, les régimes spéciaux de retraite coûtent trop cher  et le régime des parlementaires  ?

 

 

 

 

Darmanin, le ministre du budget condamne les régimes spéciaux :  »On a du mal à comprendre pourquoi l’État verse chaque année 8 milliards d’euros – sur nos impôts! – pour les équilibrer », dit-il, notant qu’à la RATP, « 49.000 salariés cotisent pour 42.000 retraités », contraignant l’État à « verser 750 millions d’euros par an pour équilibrer le système ». Pour la SNCF, qui devrait, comme la RATP, connaître une grève d’ampleur le 5, appelée à se poursuivre les jours suivants, « c’est plus de 3 milliards d’euros ! En économisant ces 8 milliards d’euros, on pourra financer les mesures d’égalité sociale que prévoit notre réforme », explique le ministre.

Darmanin oublie cependant une chose, c’est que la réduction des effectifs a été important dans ces entreprises ( il y a eu jusqu’à 500 000 cheminots pour 150 000 aujourd’hui et forcément le régime de retraites est déséquilibré. Ce qui n’interdit pas de revoir ce régime mais pas avec des arguments populistes et simplistes;

Les députés, eux, ont bien un régime de retraite spécifique. Un député cotise à hauteur de 10,58% sur son indemnité parlementaire de 7 239,91 euros bruts mensuels, comme l’explique l’Assemblée nationale. Ce taux de cotisation sera porté à 10,85% en janvier 2020. Un député peut faire valoir ses droits à la retraite à partir de 62 ans. Avant la dernière réforme en date, l’Assemblée indiquait que la pension moyenne des élus ayant fait valoir leur droit à la retraite en 2016 était de 2 675 euros net. Et au bout d’un seul mandat, un député était alors assuré de toucher une retraite d’environ 1 200 euros. Soit à peine moins que la pension brute moyenne d’un Français en 2017 : 1 496 euros, selon la Drees . En 2018, la retraite moyenne nette d’un sénateur était de 3 856 euros, indique le Sénat.

 

NEYMAR: trop cher pour être transféré !

NEYMAR: trop cher pour être transféré !

 Le véritable obstacle au transfert de Neymar, c’est  le prix. Il faut se souvenir que le Paris-Saint-Germain a dépensé 200 millions pour acquérir ce joueur. Le Paris  Saint-Germain veut donc négocier pour retrouver une grande partie de sa mise car le joueur n’a pas amorti son investissement. On sait que Barcelone et le Real de Madrid sont sur les rangs mais à ce prix ils ne paraissent pas disposés à faire signer l’intéressé. Cela pour plusieurs raisons. La première c’est que Neymar est d’une grande fragilité physique, il a multiplié les blessures et les opérations. Deuxièmement sa forme physique est très relative. Depuis deux ans, il a plutôt tendance à se traîner sur les terrains du fait d’un style de vie assez dissolue. On n’est donc pas certain de retrouver le Neymar d’antan dont le physique  était en cohérence avec ses prouesses techniques. Aujourd’hui, Neymar exécute ses prouesses techniques au ralenti ce qui le rend très fragile face à des défenseurs qui l’attendent au tournant. Finalement, il se pourrait bien que faute de repreneur Neymar fasse encore une saison au Paris-Saint-Germain. Ce que semble indiquer une interview de  Leonardo, directeur sportif au PSG (interview RMC)

 

Il y a beaucoup de rumeurs sur l’état de santé de Neymar, quelle est votre réaction?

Les choses sont simples, Neymar a été contrôlé par les plus grands médecins et chirurgiens au monde au début de saison et son trait de fracture est complètement consolidé au 5e métatarse. La blessure de Neymar est complètement réglée.

Des rumeurs font aussi état du fait qu’il soit écarté du groupe?

C’est faux. Il n’est pas écarté du groupe. Il suit son programme de rééducation personnalisé. C’est un joueur du Paris Saint-Germain, il a encore trois ans de contrat à Paris, il ne faut pas l’oublier. On doit tout analyser, on doit tout régler avant qu’il ne puisse rejouer.

Dimanche, il y a eu des réactions au Parc des Princes très dures contre lui et beaucoup d’agacement des supporters…

Neymar a commis des erreurs. Vous savez, moi, je ne le connaissais pas avant. Au fil des jours, j’apprends à le connaître. Et je pense sincèrement que c’est un bon garçon avec un très bon fond. Et sur le terrain, c’est un joueur extraordinaire.

Il y a eu des négociations, des discussions avec des clubs ces dernières heures. Que pouvez-vous nous dire sur le sujet?

Il y a des discussions pour son futur comme vous le savez aujourd’hui mais il n’y a rien d’avancé.

Michelin lance le pneu increvable …mais plus cher ?

Michelin lance le pneu increvable …mais plus cher ?

Il faut sans doute saluer ce projet actuellement en cours d’expérimentation concernant le nœud increvable. On sait que Michelin a toujours été à la pointe de la recherche dans son domaine d’activité, qu’il a aussi beaucoup été imité. Cette fois ce pneu  increvable constituerait une évolution majeure sans doute d’abord pour la sécurité. Aussi du fait qui n’est jamais très agréable d’avoir à installer une roue de secours surtout lorsque la circulation est dense et l’espace rare.  Le tour du pneu est tenu par un maillage en caoutchouc qui permet d’absorber les chocs et les aspérités de la route. Dans une vidéo de présentation, on voit le prototype s’écraser sur un nid-de-poule afin d’en épouser la forme avant de revenir à sa forme normale. Une question se pose quand même à savoir la durée de ce nouveau pneu et son coût. D’une manière ou d’une autre, une surface de la roue sera en contact avec l’infrastructure et l’usure est inévitable. Combien pourra durer le nouveau pneu comparé à l’existant et qu’elle sera son prix ?

Le « signal prix » cher aux économistes ultralibéraux : une fumisterie

Le « signal prix » cher aux économistes ultralibéraux : une fumisterie

 

Le signal prix cher aux économistes ultra libéraux constitue une sorte de récupération par les mécanismes de marché de la problématique environnementale. L’argumentation consiste à affirmer qu’il convient de limiter les émissions polluantes en leur donnant un prix afin de favoriser la seule régulation marchande. Si l’économie de marché est encore la meilleure chose pour équilibrer l’offre et la demande,  il en va différemment lorsqu’il s’agit des champs sociétaux environnementaux. Certes on peut comprendre l’absolue nécessité d’une transition écologique notamment dans le domaine du transport. Encore faudrait-il qu’il existe une alternative pour permettre le changement de comportement. Or une politique des transports ne peut se conduire que sur le long terme pour  développer à la fois les transports collectifs, le concept du véhicule individuel et son utilisation. En l’absence de ces conditions,  la fiscalité dite écologique se réduit à un impôt classique qui au demeurant vient en plus affecter  le pouvoir d’achat, donc la croissance et l’emploi. Notons aussi que ces mesures carburant touche surtout les moins favorisés qui ne peuvent pas disposer d’une liberté d’horaire pour prendre un autre moyen de transport que leur véhicule individuel. Il y a évidemment d’autres moyens de réguler que l’arme de la fiscalité et des prix : la régulation par les normes et le développement système alternatif. Mais dans le contexte actuel des transports,  la fiscalité écologique constitue une fumisterie environnementale qui n’a d’autre objet que de donner une fausse légitimité à un impôt qui va se perdre dans le trou du budget.

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