Archive pour le Tag 'chèques ?'

Élisabeth Borne: Des chèques aumônes pour les maires

Élisabeth Borne: Des chèques aumônes pour les maires

Élisabeth Borne sort aussi le carnet de chèques pour les maires

Comme après chaque grande réunion solennelle, le gouvernement conclut son allocution avec la distribution de nouveaux chèques. Cette fois en direction des maires réunis en congrès avec une rallonge de 100 millions d’euros qui s’ajoutent aux 220 millions déjà votés. Finalement une somme assez dérisoire au regard des enjeux. Et surtout en face de l’augmentation croissante du niveau des dépenses.

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé, jeudi 23 novembre, devant les maires réunis en congrès à Paris une rallonge budgétaire de 100 millions d’euros pour les communes, ainsi que quelques aides ciblées pour leur « donner les moyens d’agir ».

Après être venue brièvement mercredi au salon des maires tout proche, où le président Emmanuel Macron ne pouvait pas se rendre cette année, pour saluer leur « détermination commune » à réindustrialiser le pays, la Première ministre n’est pas arrivée les mains vides.

« J’ai décidé d’augmenter de 100 millions d’euros la DGF (dotation globale de financement) des communes », a-t-elle déclaré en clôture du 105e congrès de l’Association des maires de France. Cette rallonge s’ajoutera à la hausse de 220 millions d’euros déjà inscrite dans le budget en cours d’examen au Parlement, de sorte que « la DGF des communes augmentera au même rythme que l’inflation », a-t-elle assuré, se félicitant d’une « augmentation claire et nette des moyens de nos collectivités ».

Elisabeth Borne a annoncé une enveloppe supplémentaire de 15 millions d’euros en 2024 afin notamment de « mieux indemniser les élus des petites communes rurales ». Un prélude à la loi censée « améliorer (leurs) conditions d’exercice » et « renforcer (leur) statut », qu’Emmanuel Macron souhaite « finaliser » en 2024.

Élisabeth Borne sort aussi le carnet de chèques pour les maires

Élisabeth Borne sort aussi le carnet de chèques pour les maires

Comme après chaque grande réunion solennelle, le gouvernement conclut son allocution avec la distribution de nouveaux chèques. Cette fois en direction des maires réunis en congrès avec une rallonge de 100 millions d’euros qui s’ajoutent aux 220 millions déjà votés. Finalement une somme assez dérisoire au regard des enjeux. Et surtout en face de l’augmentation croissante du niveau des dépenses.

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé, jeudi 23 novembre, devant les maires réunis en congrès à Paris une rallonge budgétaire de 100 millions d’euros pour les communes, ainsi que quelques aides ciblées pour leur « donner les moyens d’agir ».

Après être venue brièvement mercredi au salon des maires tout proche, où le président Emmanuel Macron ne pouvait pas se rendre cette année, pour saluer leur « détermination commune » à réindustrialiser le pays, la Première ministre n’est pas arrivée les mains vides.

« J’ai décidé d’augmenter de 100 millions d’euros la DGF (dotation globale de financement) des communes », a-t-elle déclaré en clôture du 105e congrès de l’Association des maires de France. Cette rallonge s’ajoutera à la hausse de 220 millions d’euros déjà inscrite dans le budget en cours d’examen au Parlement, de sorte que « la DGF des communes augmentera au même rythme que l’inflation », a-t-elle assuré, se félicitant d’une « augmentation claire et nette des moyens de nos collectivités ».

Elisabeth Borne a annoncé une enveloppe supplémentaire de 15 millions d’euros en 2024 afin notamment de « mieux indemniser les élus des petites communes rurales ». Un prélude à la loi censée « améliorer (leurs) conditions d’exercice » et « renforcer (leur) statut », qu’Emmanuel Macron souhaite « finaliser » en 2024.

Pouvoir d’achat et Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

Pouvoir d’achat et Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

À défaut de réformes structurelles concernant les conditions de fonctionnement du marché, le gouvernement va s’en remettre à des expédients comme l’envoi de chèque aux plus démunis. Des chèques d’un montant évidemment insuffisant pour faire face à la montée des dépenses contraintes des plus défavorisés mais évidemment des chèques provisoires.

Il est clair que la réforme de certains marchés comme par exemple celui de l’énergie, du logement aurait exigé des transformations autrement plus significatives.
Bref, pour résumer il faut s’attendre à la distribution d’un chèque de 100 € environ qui ne couvriront qu’à peine 50 % des dépenses supplémentaires causées par l’inflation pour les ménages les plus modestes. Et encore une fois une aide temporaire

Le « chèque alimentaire » ciblera  les ménages modestes soit près de 9 millions de foyers.

 

Le nouveau chèque visera plus large, mais son montant moyen par ménage sera un peu moins élevé. Selon nos informations, y auront droit les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adultes handicapés (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l’aide personnalisée au logement (APL). Ils recevront 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant à charge.

Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

Inflation : des chèques à défaut de réformes structurelles

 

À défaut de réformes structurelles concernant les conditions de fonctionnement du marché, le gouvernement va s’en remettre à des expédients comme l’envoi de chèque aux plus démunis. Des chèques d’un montant évidemment insuffisant pour faire face à la montée des dépenses contraintes des plus défavorisés mais évidemment des chèques provisoires.

Il est clair que la réforme de certains marchés comme par exemple celui de l’énergie, du logement aurait exigé des transformations autrement plus significatives.
Bref, pour résumer il faut s’attendre à la distribution d’un chèque de 100 € environ qui ne couvriront qu’à peine 50 % des dépenses supplémentaires causées par l’inflation pour les ménages les plus modestes. Et encore une fois une aide temporaire

Le « chèque alimentaire » ciblera  les ménages modestes soit près de 9 millions de foyers.

 

Le nouveau chèque visera plus large, mais son montant moyen par ménage sera un peu moins élevé. Selon nos informations, y auront droit les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation adultes handicapés (AAH), du minimum vieillesse (ASPA) ou de l’aide personnalisée au logement (APL). Ils recevront 100 euros par foyer, plus 50 euros par enfant à charge.

Des chèques pour le logement aussi (Castex )

Des chèques pour le logement aussi (Castex )

Comme Macon, le premier ministre ouvre aussi son chéquier cette fois pour soutenir le logement à l’occasion du congrès HLM de Bordeaux.

« Je le dis clairement : la situation n’est pas satisfaisante et appelle des mesures nouvelles et urgentes ! », a-t-il martelé, soulignant l’importance de continuer à construire des logements dans les zones tendues, qui correspondent schématiquement aux métropoles et aux grandes villes où la demande est structurellement supérieure à l’offre.

Le premier ministre annonce 180.000 logements collectifs en zone tendue en 2021 contre 240.000 en 2017. Et le constat n’est pas meilleur pour le logement social avec moins de 48.000 agréments en zone tendue cette année contre 75.000 en 2017. De toute manière ces mesures s’étaleront dans le temps et il faudra plusieurs années pour en mesurer l’efficacité

Selon les projections de Matignon, le coût de cette mesure est évalué à 70 millions d’euros par an pour 100.000 logements sociaux agréés, soit 700 millions d’euros sur dix ans. Sachant que la mesure ne commencera en réalité à peser sur le budget de l’Etat qu’à partir de la livraison des logements, soit d’ici trois ou quatre ans et pour les dix ans qui suivent. L’État va inciter les maires à passer des contrats logements et promet aussi de dégager des espaces publics.Les  investisseurs dans le logement intermédiaire à loyers modérés verront également leur exonération de TFPB transformée en crédit d’impôt d’un montant équivalent afin que le coût de cette incitation fiscale pèse sur le budget de l’Etat plutôt que sur les budgets locaux.

Dans le parc existant, le dispositif « louer abordable » sera rendu plus incitatif en zone tendue pour convaincre davantage de propriétaires bailleurs de s’y mettre en plafonnant leurs loyers, là encore dès 2022.« L’exonération de taxe sur le foncier bâti était devenu un énorme problème [...] Le crédit d’impôt sur les sociétés d’un montant équivalent ne change rien en termes de rentabilité, mais nous enlève un frein. Plutôt que de  produire des logements libres, nous allons retrouver cette capacité à développer des logements intermédiaires. »

En revanche, les principales fédérations HLM sont plus critiques notamment sur le sujet de la réduction du loyer de solidarité et de la réforme du calcul des APL.

L’efficacité des chèques ciblés (Jean-Marc Daniel )

  L’efficacité des chèques ciblés (Jean-Marc Daniel )

Jean-Marc Daniel est professeur émérite à l’ESCP Business School explique l’efficacité des chèques ciblés dans le journal l’Opinion.

Chèque alimentaire, chèque psy, chèque énergie, éco-chèque, chèque carburant… Pourquoi le chèque est-il soudainement l’outil économique à la mode ?

Parce qu’on s’est aperçus que lorsqu’on donnait de l’argent aux individus, ils l’épargnaient. Si on relance l’économie par la consommation selon les schémas des années 1960-1970, on se retrouve avec des effets ricardiens, du nom de l’économiste Ricardo qui expliquait que les agents économiques prennent en compte dans leur décision l’évolution des dépenses publiques. La relance par la demande se retourne contre les gouvernants car les personnes prennent peur du creusement des déficits pour financer cette relance, craignent des futures hausses d’impôts et épargnent. Durant cette crise, on a constaté que les riches épargnaient plus mais aussi les revenus intermédiaires, à travers le livret A.

Donc le chèque ciblé permet de s’assurer que les personnes consomment…

Oui, et il a un deuxième avantage dans la crise que nous traversons. Il permet à une politique de relance de cibler ses destinataires et les secteurs où intervenir. Dans une récession traditionnelle, tout le monde est touché. Mais aujourd’hui les secteurs économiques sont différemment atteints. Avec les chèques ciblés sur les secteurs où la demande se contracte, on évite le défaut des relances keynésiennes trop globales et qui n’aidaient pas les secteurs les plus pénalisés par la récession. Par exemple parce que l’Etat, en investissant dans les infrastructures avec une politique de grands travaux, favorise ses fournisseurs traditionnels, mais ce ne sont pas eux qui en ont forcément besoin.

Donc les chèques sont un bon outil ?

Je suis radicalement contre les chèques ! Il y a un débat entre économistes pour savoir si on ne manipule pas les individus avec ce type d’outils d’économie comportementale. On appelle cela le « nudge », le petit coup de pouce. Ses partisans considèrent que l’Etat ne doit pas simplement redistribuer la richesse, mais orienter les comportements pour favoriser telles activités. Avec le nudge, c’est de manière masquée et subtile, mais avec les chèques, c’est plus radical. Le problème, c’est qu’on ne sait pas si une activité est en difficulté pour des raisons conjoncturelles ou parce qu’elle est amenée à disparaître. On en a vu l’illustration avec les contradictions des aides l’année dernière : d’abord, on a donné 50 euros à toute personne souhaitant réparer son vélo, puis on a relancé le secteur automobile avec 8 milliards d’euros. A chaque fois qu’un secteur est en difficulté, sa capacité de lobbying va influencer le gouvernement, mais la capacité de ce secteur à préparer l’avenir est ignorée.

Mais dans le cas des restaurants, on peut penser qu’il y en aura toujours…

Les restaurants vont mal : est-ce que je les aide directement ou en passant par la consommation ? Utiliser des chèques, c’est sous-entendre que le consommateur doit reconnaître la nécessité d’aller au restaurant. Aux Etats-Unis, certains économistes plus ou moins libéraux commencent à dire que c’est liberticide. En outre, si on généralise les chèques ciblés, on risque de voir apparaître un marché noir parallèle des chèques, comme pour les tickets-restaurants : si je reçois 500 euros pour changer ma chaudière par exemple, je propose à quelqu’un qui veut deux chaudières de lui revendre contre 400 euros d’argent liquide. Comme le marché noir en URSS avec les tickets de rationnement. Bien sûr, avec la numérisation des chèques, ce serait plus compliqué.

Loi Sapin 2 : Bercy et les banques veulent supprimer les chèques

 Loi Sapin 2 : Bercy et les banques veulent supprimer les chèques

Soucieux des intérêts des banques Bercy veut progressivement supprimer les chèques dont la gestion est considérée comme trop coûteuse et leur substituer d’autres moyens de paiement. Ce sera fait dans le cadre dans le cadre de la loi sapin 2 qui dans un premier temps va limiter la valider la validité des chèques à six mois à partir du 1er janvier 2017. Si la France est le pays qui utilise le plus ce moyen de paiement, il est devenu au fil du temps de plus en plus anecdotique. En 1984, 70% des paiements étaient réalisés par chèque. C’était 50% en 2003. Onze ans plus tard en 2014, ils ne représentent plus que 13% de la totalité des paiements. . On devra très vite apprendre à ne régler ses factures et ses menues dépenses que par les moyens alternatifs que favorisent les banques et leurs futures concurrents les opérateurs de télécoms : cartes de paiement, prélèvements automatiques, virements, cartes sans contact et bien sûr par smartphone. Des outils pratiques mais qui sont tous, à l’inverse du chèque, payants et à la charge du consommateur. Sur un plan pratique, les Français sont très attachés à leur chéquier. Collectivement nous réglons encore près de 15% de nos dépenses par chèques. En moyenne cela représente 37 chèques par Français. C’est trois fois plus qu’en Grande-Bretagne et trente fois plus qu’en Allemagne. Les banques estiment que leur traitement coûte trop cher. Ce carnet de chèque gratuit les agace depuis  longtemps. Le gouvernement, qui n’est jamais insensible aux réclamations des banquiers, juge que la fiabilité de ce mode de paiement est aléatoire. Les commerçants considèrent qu’il est trop lourd à gérer : ça ralentit aux caisses et c’est trop peu sécurisé. Des arguments qui sont tous recevables. Mais ils signifient aussi la fin des paiements fractionnés et l’obligation pour les artisans mais aussi les caisses des écoles, les clubs associatifs, sportifs, culturels de disposer d’une machine à carte de crédit et aux clients d’une ligne Internet de qualité pour procéder à des virements. Le pic d’utilisation du carnet de chèque est détenu par la tranche des 39-45 ans. Pour un montant moyen de 510 euros. L’objectif est surtout de réduire le coût pour les banques de la gestion des chèques. La substitution du paiement par carte bancaire n’est évidemment pas gratuite.

 (Avec Reuters)

Vers la suppression des chèques ?

Vers la suppression des chèques ?

 

Progressivement le ministère des finances resserre la vis des moyens de paiement. Après la baisse du montant  autorisé pour les paiements en espèces c’est maintenant le chèque qui est en cause. Pour en limiter l’utilisation on commencera donc par réduire sa durée de validité. Une première mesure sans doute pour progressivement encourager les paiements par carte, virement et prélèvement. En fait il s’agit d’opérer un contrôle plus strict des transactions et de les soumettre éventuellement à la fiscalité. Officiellement il s’agit de protéger le consommateur mais on aura compris que dans cette affaire c’est surtout Bercy qui veut protéger ses intérêts. De ce point de vue les arguties avancées par le ministère des finances laissent rêveur ! Le projet de loi Sapin 2 relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, présenté ce mercredi par Michel Sapin, lui donne l’opportunité de faire bouger les choses. Aujourd’hui, le code monétaire et financier prévoit que le chèque a une durée de validité d’un an. Cette durée va être réduite à six mois. Bercy veut ainsi encourager l’utilisation de moyens de paiement alternatif (cartes, virements, prélèvements,…) et diminuer l’incertitude liée au délai d’encaissement du chèque. «Même s’il est encore plébiscité par une fraction de la population, pour sa simplicité d’usage et sa gratuité, ainsi que la possibilité de paiements fractionnés, le chèque présente plusieurs inconvénients, notamment un circuit d’encaissement peu fluide (risque de pertes du chèque par le bénéficiaire, l’incertitude sur la date d’encaissement du chèque, vérification de l’identité en caisse…), le risque d’impayés pour les commerçants qui conduit nombre d’enseignes à les refuser et les coûts de traitement pour les banques et les commerçants», argumente le ministère des Finances. Progressivement, les citoyens vont devoir adapter leurs habitudes. Certes, le chèque arrive après la carte bancaire, les prélèvements, et les virements, comme moyen de paiement; et certes, il connaît un déclin régulier (-4,8% en 2014). Mais quelque 2,5 milliards de chèques ont quand même été émis en 2014, pour un montant total de plus de 1200 milliards d’euros (soit 5% des paiements). Une spécificité bien française! Nous sommes à l’origine de plus de 70% des chèques émis au sein de l’Union européenne




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