Archive pour le Tag 'chèque'

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Chèque Carburants : une cathédrale administrative pour 20 €

Chèque Carburants : une cathédrale administrative pour 20 €

 

En réponse à la grogne montante concernant la hausse du carburant, Macron a sorti un gadget en reprenant l’expérience des Hauts de France qui consiste à attribuer une indemnité kilométrique pour ceux  qui travaillent. Une sorte de cathédrale administrative (qui exclut aussi ce qui ont absolument besoin de leur voiture pour d’autres motifs que leur travail) alors qu’il aurait été aussi simple de supprimer purement et simplement l’augmentation prévue au 1er janvier. De toute manière les modalités de cette indemnité kilométrique ne sera pas au point avant le début de l’année prochaine. La région des Hauts-de-France a mis en place une aide au transport pour les particuliers de 20 euros par mois. Pour la percevoir, il faut remplir plusieurs critères. Il faut d’abord habiter à plus de 30 kilomètres de son lieu de travail et ne pas avoir d’autres choix que de prendre la voiture. Ensuite, il faut être en CDI ou en CDD de plus d’un an ou bien être employé avec le statut d’apprenti. Enfin, il y a des conditions de ressources : pour bénéficier de l’aide, il faut gagner moins de deux fois le Smic, soit moins de 2.347,20 euros nets par mois. L’aide mise en place dans les Hauts-de-France est la première expérimentation de ce type. Toutefois, il existe déjà, à l’échelle nationale, des dispositifs facultatifs d’indemnisation pour les salariés. Le plus connu est l’indemnité kilométrique, qui permet aux salariés de faire passer en frais professionnels les dépenses engagées dans le cadre de l’utilisation de son véhicule personnel pour le trajet domicile-travail. Si la personne est contrainte à ce choix par l’absence de solutions de transports en commun, l’indemnité est exempte de cotisations. Cette indemnité doit faire l’objet d’un accord au sein de l’entreprise. Autre option à disposition des entreprises et des salariés : le versement d’une prime transport de 200 euros. Cette aide, qui doit là aussi être prévue dans le cadre d’un accord collectif, permet de compenser, dans la limite de 200 euros par an, les frais de carburant (ou d’alimentation des véhicules électriques) engagés pour le trajet domicile-travail. Quand elle existe, la prime concerne uniquement les salariés qui habitent en dehors de l’Île-de-France, sont éloignés des transports urbains ou sont forcés d’utiliser leur véhicule personnel à cause de leurs horaires de travail. Reste un obstacle de taille à cette cathédrale administrative : son financement. Heures les régions pour l’instant dans leur majorité se refusent à assumer ce financement. Pourtant d’après le gouvernement, le financement serait probablement pris en charge par les régions et les entreprises. En revanche, l’État défiscaliserait cette aide, ce qui n’alourdirait pas les impôts des bénéficiaires. Enfin, le gouvernement réfléchit à faciliter la prise en charge des frais d’essence par les entreprises pour les inciter à établir des dispositifs d’indemnité kilométrique ou de prime.

 

Le PS pour Macron, mais pas un « chèque en blanc »… en bois ?

Le PS pour  Macron, mais pas un « chèque en blanc »… en  bois ?

 

Le parti socialiste veut encore donner l’impression qu’il fixe  ses conditions Emmanuel macro. Victime d’un véritable cataclysme électoral le parti socialiste n’a pourtant pas d’autres solutions que d’essayer de s’accrocher à Macron pour sauver ce qui peut encore l’être lors des élections législatives. Du coup la condition mise au soutien à Macron, à savoir pas de chèque en blanc, ressemble plutôt à un chèque en bois car l’apport électoral du parti socialiste aujourd’hui devient négligeable. Dans le pire des cas on espérait avant les élections seulement 50 députés socialistes  à l’assemblée nationale en sauver aujourd’hui une trentaine serait considéré comme un exploit. L’étiquette PS  va sans doute constituer un véritable boulet pour les candidats députés qui ne pourront pas ou ne voudront pas se rallier clairement à Macron.  Le Parti socialiste a décidé lundi de faire battre Marine Le Pen le 7 mai sans pour autant proposer d’alliance à Emmanuel Macron pour les législatives, au lendemain de la défaite historique de Benoît Hamon au premier tour de l’élection présidentielle. L’appel du candidat socialiste à voter pour Emmanuel Macron a été renouvelé par le Premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, après un Bureau national organisé lundi. « Sans conditions, comme nous l’avons fait pour Jacques Chirac contre Jean-Marie Le Pen » en 2002, a-t-il dit à la presse. « Le programme de Madame Le Pen ne prévoit pas uniquement une sortie de l’Europe mais aussi une sortie de notre République », a averti Jean-Christophe Cambadélis avant d’annoncer que le PS allait imprimer 4 millions de tracts pour faire campagne contre la présidente du FN. « Marine Le Pen présidente, ça, jamais. » Jean-Christophe Cambadélis s’est refusé quant à lui à évoquer les scrutins des 11 et 18 juin et l’avenir du Parti socialiste. « Le temps de l’explication de cette défaite viendra, mais pas maintenant », a-t-il commenté devant la presse. « Nous nous battrons avec nos idées pour rassembler les socialistes et l’ensemble de la gauche », dit le député Jean-Marc Germain. L’avenir du Parti socialiste reste en suspens. Lundi matin, Manuel Valls a indiqué sur France Inter souhaiter gouverner avec Emmanuel Macron dans une future majorité. « Nous devons être prêts à le soutenir, à l’aider, à participer à cette majorité », a déclaré l’ancien Premier ministre. Au siège du PS, le cas Valls divise. Pour le député Olivier Dussopt, qui a été son porte-parole à la primaire, Manuel Valls a « évidemment sa place » au sein du PS. Au contraire, le député Christian Paul estime que « ce n’est pas la gauche qui est irréconciliable mais peut-être Manuel Valls qui n’est plus conciliable avec la gauche ». « Ce n’est pas maintenant qu’on va couper des têtes », tempère Yann Galut au sujet des socialistes qui ont rejoint En Marche. Pour le député du Cher, les résultats de dimanche sont un « big bang ». « Il va y avoir une recomposition et elle aura lieu après les législatives. »

Un chèque en bois de 2000 € pour les nouvelles embauches

Un chèque en bois de 2000 € pour les nouvelles embauches

 

 

François Hollande dans le cadre de son plan d’urgence pour l’emploi devrait annoncer l’octroi d’une prime de 2.000 euros pour toute nouvelle embauche dans les entreprises de moins de 250 salariés. Une mesure toujours bon à prendre pour les petites entreprises en capacité d’embaucher. Pas sûr cependant que cette mesure s’avère suffisamment efficace pour encourager la création de nouveaux postes. D’abord cette prime ne concernera que les nouvelles embauches couvertes par un CDI. Or on sait qu’actuellement environ 90 % des nouveaux recrutements s’effectuent en CDD précisément pour permettre un ajustement des effectifs aux évolutions des carnets de commandes( Aussi pour vérifier les compétences professionnelles des nouvelles recrues). En l’état actuel de la volatilité de la demande il n’est pas certain du tout que les petites entreprises manifestent l’envie de s’engager durablement vers un accroissement de leurs effectifs. En outre ce chèque de 2000 € est à mettre en relation avec la masse salariale que représente un nouvel embauché autour de 30 000 € par an. D’une certaine manière ce chèque de 2000 € est en bois, en effet compte-tenu du déficit budgétaire il sera financé par l’emprunt qui viendra accroître ce déficit et devra un jour ou l’autre être amorti par une augmentation de la fiscalité. Bref le chien qui se mord la queue. Il aurait été sans doute plus pertinent de procéder à un allégement des charges qui même pour les bas salaires représentent encore de leur de 15 % du salaire brut.  L’annonce de François Hollande qui va mettre en place une prime de 2 000 euros versée aux entreprises à chaque nouvelle embauche ne convainc pas Stanislas de Bentzmann, président de Croissance Plus, une association d’entrepreneurs qui fédère les dirigeants d’entreprise. « Cela ne va pas relancer la croissance. C’est une mesure opportuniste qui n’aura qu’un effet léger sur les chiffres du chômage » Pour le chef d’entreprise, le gouvernement ne s’attaque pas aux racines du mal : « Nous demandons une réelle baisse des cotisations sociales ou tout du moins une baisse des charges patronale. » 

Guéant : le chèque de 25 00 euros de Jordanie : pour services rendus ; lesquels ?

Guéant : le chèque de 25 00 euros de Jordanie : pour services rendus ; lesquels ?

 

Gonflé Guéant quand il affirme que le chèque de 25 000 euros reçu de Jordanie est justifié pour services rendus (en sa compétence de ministre de l’intérieur ?). Après la vente des tableaux à 500 000 euros, c’est vrai, c’est un peu mesquin de lui reprocher cette petite rétrocession. Le versement de 25 000 euros en provenance de Jordanie a bien eu lieu sur le compte de Claude Guéant, mais il ne présente aucun caractère contestable, selon l’ancien ministre de l’Intérieur (2011-2012) qui l’a fait savoir à L’Express par l’intermédiaire de son avocat, Me Jean-Yves Dupeux.   « Le règlement de cette somme intervenu en 2012 n’a rien de suspect, affirme le défenseur de l’ex-secrétaire général de l’Elysée (2007-2011). Il s’agit du versement d’une somme en conformité d’un accord contractuel signé avec une société jordanienne qui correspond à la rémunération d’une fonction exercée par monsieur Claude Guéant. »   De quelle société s’agit-il? Me Dupeux et son client refusent pour l’instant d’en donner le nom. Dans Le Parisien du 15 mai, l’avocat précise toutefois que l’ancien ministre exerçait « la fonction de président du comité d’orientation de cette entreprise ». Lorsqu’il a perçu cette somme de 25 000 euros en 2012, Claude Guéant n’était pas encore avocat. Il n’a prêté serment que le 19 décembre 2012.   Lors de la perquisition conduite à son cabinet le 27 février, en présence d’un représentant du bâtonnier, les pièces bancaires concernant notamment cette opération avaient été saisies. Et cette décision n’a pas été remise en cause par le juge des libertés. Nul doute que l’ancien ministre sera amené à s’expliquer devant les juges d’instruction sur cette mystérieuse rémunération.  

 

 

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