Archive pour le Tag 'chefs'

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août pour préparer l’alliance à droite

Macron et les chefs de parti : une réunion le 23 août  pour préparer l’alliance à droite

 

Le président convoque la réunion des chefs de partis le 23 août pour examiner les possibilités de formation d’un gouvernement. Une réunion purement formelle qui devrait déboucher en effet sur la constitution d’une sorte d’alliance entre l’ancienne majorité et les Républicains. Un gouvernement toutefois qui comportera des personnalités civiles pour donner le change vis-à-vis de l’élargissement présidentiel souhaite en vain le président.

De toute manière, le gouvernement élargi ou non ne pourra pas reposer sur une majorité absolue. Il sera donc d’une certaine manière contraint dans son action et en permanence sous la menace d’une motion de censure. La première occasion pourrait être celle de l’élaboration du budget, seul vrai exercice imposé au Parlement et qui sera sans doute adopté sans vote via l’article 49–3.

L’objectif d’Emmanuel Macron reste la formation d’une coalition capable de gouverner, alors qu’aucune majorité claire n’est ressortie des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. Il s’agit «de continuer à avancer vers la constitution d’une majorité la plus large et la plus stable possible au service du pays», écrit la présidence dans son communiqué. «Les Français ont exprimé lors des élections législatives une volonté de changement et de large rassemblement. Dans un esprit de responsabilité, l’ensemble des dirigeants politiques doivent travailler à mettre en œuvre cette volonté.»

Le problème évidemment c’est  qu’on voit  mal le rassemblement national participer à un gouvernement d’union et pas davantage le nouveau Front populaire. Réciproquement les « Républicains » refuseront de s’associer avec le nouveau Front populaire et le rassemblement national

Economie-Moral des chefs d’entreprise: au plus bas

Economie-Moral des chefs d’entreprise: au plus bas

En juillet recul de cinq points de l’indicateur qui mesure le moral des chefs des entreprises. En cause les incertitudes graves à la fois politiques et économiques du pays.

« Il ne faut pas croire que cette instabilité politique n’a pas de coût économique », analysait un proche de Bruno Le Maire quelques jours après les élections législatives surprises qui ont bouleversé le paysage politique. « Tous les jours, des patrons remontent leurs inquiétudes au ministre. Ils attendent pour embaucher, ils attendent pour investir… Tout cela n’est pas bon pour l’activité. » La confirmation vient de l’INSEE avec l’indicateur synthétisant le climat des affaires s’est « fortement » dégradé en juillet, s’établissant à 94 points, soit un recul de 5 points par rapport à juin.

Il est désormais « bien au-dessous » de sa moyenne de longue période (100) et à son plus bas niveau depuis février 2021 en plein cœur de la crise du Covid.

Moral des chefs d’entreprise : en forte baisse

Moral des chefs d’entreprise : en forte baisse

L’optimisme des chefs d’entreprise a chuté brusquement de 9 points en un mois, selon la Grande consultation des entrepreneurs réalisée pour CCI France et La Tribune. Seuls 19% des dirigeants se disent confiants dans les perspectives de l’économie française pour les 12 prochains mois, soit 7 points de moins qu’en mai. En plein désarroi, beaucoup de chefs d’entreprise s’interrogent sur les perspectives économiques après les élections législatives anticipées.

 

D’après la dernière Grande consultation des entrepreneurs réalisé par OpinionWay pour CCI France, La Tribune et LCI, l’indicateur qui mesure l’optimisme des chefs d’entreprise a plongé de 9 points entre mai et juin dernier pour s’établir à 82 points, soit un niveau inédit depuis fin 2023.

 

Cette descente brutale de la confiance des patrons français témoigne d’une grande crainte sur la situation politique de la France.

Chefs d’entreprise : inquiétudes sur l’Europe

Chefs d’entreprise : inquiétudes sur l’Europe

D’après une étude d’Opinionway, près de la moitié (49%) ont une image positive de l’Union européenne. mais 50% portent une vision négative sur l’Europe. Les plus grandes sont très favorables à l’Europe. Dans les entreprises de plus de 50 employés, les dirigeants sont seulement 26% à porter un regard défavorable sur l’Union européenne.

Cependant , près de six entrepreneurs sur dix (59%) se disent inquiets sur le futur de l’Union européenne. Ce taux grimpe même à 65% dans la construction et 63% dans le commerce. Dans les petites entreprises, 64% se disent préoccupés par les perspectives européennes.

Dans les entreprises de plus de 50 salariés, ce taux redescend à 40%.

Interrogés sur les priorités à mettre en œuvre, les chefs d’entreprise citent en premier lieu la simplification administrative (51%). En France, le gouvernement doit mettre en œuvre un vaste plan de simplification, actuellement en préparation à Bercy. Ce chantier devrait déboucher sur un projet de loi examiné avant l’été au Parlement. Parmi les autres priorités, les chefs d’entreprises (43%) réclament à l’Europe de s’attaquer à la concurrence déloyale en dehors de l’UE.

Arrivent ensuite l’autonomie de l’UE dans les domaines de l’alimentation et de la santé (31%), et de l’industrie et de l’énergie (27%). A l’opposé, l’intégration professionnelle des migrants (10%), l’Intelligence Artificielle (IA), la cybersécurité et la numérisation de l’économie (14%) n’arrivent qu’en fin de tableau. S’agissant de la lutte contre la pauvreté (16%), le chômage (16%) ou le changement climatique (20%), ces priorités ne figurent qu’en milieu de classement.

 

Moral chefs d’entreprise : En baisse

 

Moral chefs d’entreprise : En baisse

 

À l’approche de cette échéance cruciale, l’institut de sondages OpinionWay a interrogé, pour La Tribune et LCI, le moral des dirigeants est en légère chute au mois de mars. L’indicateur qui mesure l’optimisme des chefs d’entreprise est passé de 87 à 84 en l’espace de trois mois. Entre janvier et décembre, la confiance avait grimpé de 10 points, mais l’horizon peine toujours à s’éclaircir pour de nombreux dirigeants.

L’indice des prix à la consommation a, certes, ralenti au cour de ces derniers mois, mais l’inflation pèse toujours sur l’activité des entreprises. 47% des personnes interrogées pensent que la hausse des prix pourrait avoir un impact sur la viabilité de leur entreprise. C’est trois points de plus qu’au mois de février. De plus en plus d’entreprises expriment des difficultés pour être payées à temps par leurs clients ou leurs fournisseurs (36% en mars contre 33% en février). Et 14% déclarent avoir des difficultés pour régler leurs factures (+2%). Avec le coup de frein économique, la situation ne risque pas de s’arranger.

 

 

(*) Méthode : Étude réalisée auprès d’un échantillon de 1.028 dirigeants d’entreprises comptant au moins un salarié. L’échantillon a été interrogé par téléphone du du 23 février au 5 mars 2024. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

Chefs d’entreprises: Moral des PME en baisse

Chefs d’entreprises: Moral des PME en baisse

Le moral des dirigeants de PME et TPE sur les perspectives perd deux points (pour s’établir à 4 points) pour s’éloigner véritablement de sa moyenne de long terme selon la dernière vaste enquête réalisée par BPI France à la fin de l’année 2023. « Il y a clairement un refroidissement. Les indicateurs se replient tous assez nettement », a déclaré Philippe Mutricy, directeur de l’évaluation et des études, lors d’un point presse ce mardi 16 janvier.

Sans surprise, la construction et le bâtiment sont particulièrement pessimistes sur les prochains mois. Le resserrement de la politique monétaire de la BCE et le durcissement des conditions d’octroi des crédits ont plongé l’activité dans la crise. Dans les autres secteurs, l’activité devrait globalement se stabiliser.

Résultat, la plupart des entreprises de réduire l’embauche. La baisse est « nettement plus marquée dans la construction (−7 points, à +3) et, plus encore, les transports (−14 points à −8, un niveau très en-deçà de la moyenne de long terme du secteur de +6), en cohérence avec des perspectives d’activité plus dégradées dans ces secteurs », résume la banque publique.

Sur le front de l’emploi, le chômage pourrait poursuivre sa hausse en 2024 comme le prévoit l’Insee et la Banque de France dans leurs dernières projections.

Les dirigeants ont également fait part de leurs craintes sur leur trésorerie en ce début d’année 2024. L’opinion des chefs d’entreprise est en baisse de 7 points pour s’établir à 12 points, soit un niveau bien inférieur à la moyenne de long terme (-4 points).

Moral des chefs d’entreprise : forte dégradation

Moral des chefs d’entreprise : dégradation

D’une certaine manière le moral des chefs d’entreprise et en cohérence avec une conjoncture de plus en plus maussade qui se caractérise par une quasi stagnation de la croissance en cette deuxième partie de l’année..

D’après l’INSEE, la conjoncture se noircit assez nettement et une majorité de chefs d’entreprise prévoient une contraction des affaires dans les prochains mois. L’indicateur qui synthétise l’opinion des patrons est tombé à 98 en octobre (- 2 points par rapport à septembre), passant sous sa moyenne de longue période, fixée à 100, a indiqué l’Insee jeudi. Quant à l’indicateur du climat de l’emploi, il se replie légèrement lui aussi, tout en restant au-dessus de sa moyenne de longue période. Ces chiffres signifient qu’une majorité de chefs d’entreprise prévoient une contraction des affaires dans les prochains mois. Pire, ce décrochage n’est plus l’apanage d’un seul pan du tissu économique français. Tous les secteurs voient, à des degrés divers, leurs voyants passer au rouge.

De plus en plus de chômeurs chez de chefs d’entreprise: Indicateur avancé de la conjoncture

De plus en plus de chômeurs chez de chefs d’entreprise: Indicateur avancé de la conjoncture

Conséquence de l’augmentation des défaillances, le nombre de patrons au chômage ne cesse d’augmenter. Globalement ce sont les entreprises du bâtiment et les services qui sont les plus touchés. Sur les six premiers mois de l’année, plus de 25.000 d’entre eux ont ainsi perdu leur emploi, selon une étude de l’Observatoire des entrepreneurs, du cabinet Altares . Parmi les professions notamment le bâtiment sans doute à la veille d’un crack pourrait toucher l’ensemble de l’économie et les banques qui déteinnent des actifs douteux. .

Il s’agit ainsi d’une hausse de 36,6% sur un an, qui concerne principalement des chefs d’entreprise à la tête de petites structures de moins de 5 salariés, avec un chiffre d’affaires inférieur à 500.000 euros par an, soit 9 pertes d’emploi sur 10. Pour les entrepreneurs à la tête de sociétés de plus de 20 salariés, le nombre de pertes d’emploi a, lui, doublé au premier semestre, sur un an.

Parmi les secteurs les plus touchés par les liquidations d’entreprise, la construction arrive en tête, à 23,6%, avec une hausse de 50% par rapport au premier semestre 2022. «On retrouve [aussi] beaucoup d’entreprises de la restauration, des services à la personne, comme les coiffeurs, mais aussi du commerce de détail, explique au Parisien Thierry Millon, directeur des études d’Altares. Des entreprises qui sont directement en lien avec le consommateur.» «Le secteur des services aux particuliers – comme les activités de coiffure ou les soins de beauté – est également fragilisé par la baisse des dépenses des ménages : 1152 chefs d’entreprise ont perdu leur activité professionnelle» entre le 1er janvier et le 30 juin 2023, soit une hausse de 57,8%, selon l’étude.

Italie et chefs d’État en Europe : sauveur un jour, pestiféré le lendemain !

Italie et chefs d’État en Europe : sauveur un jour, pestiféré le lendemain !

 

On ne compte plus les chefs d’État qui ont endossé le costume de sauveur de leur pays. C’est notamment le cas en Italie, en Grande-Bretagne ou encore en France. La faute évidemment à une opinion publique un peu crédible qui prend pour argent comptant des promesses politiciennes. Mais la responsabilité surtout à ces  candidat à la posture de dieu grec pendant les campagnes électorales et qui après être élus se montrent à la fois inefficaces et contradictoires. C’est le cas aujourd’hui encore en Italie comme c’était le cas avec Macron, un président rarement aussi détesté sous la Ve République. Le cas aussi avec Boris Johnson.

Plus fondamentalement en cause un système démocratique sur les conditions d’émergence des leaders et responsables politiques et sur leur fonctionnement interne qui les coupe des réalités .

Demain l’Italie va donc se doter encore d’un nouveau sauveur.

Après Renzi le «rottamatore» (le démolisseur), Salvini le «capitano», et «Super Mario» Draghi, l’Italie pourrait, ce dimanche soir, se donner un nouveau sauveur pour redresser la barre. Plusieurs estimations placent Giorgia Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli d’Italia, en tête avec plus de 20% des intentions de vote contre 4% en 2018.

Ces dernières années, l’Italie semble condamnée à la recherche perpétuelle d’une nouvelle figure providentielle. «Il y a toujours un moment où les médias et une partie de l’opinion se disent qu’une personne peut les sauver. Aujourd’hui une partie de l’Italie se dit qu’avec Meloni, c’est possible», analyse ainsi Marc Lazar, président de la School of Government de l’université LUISS à Rome. «Mais une partie de l’Italie investit tellement dans ce ‘sauveur’, que s’il n’est pas à la hauteur, l’opinion se renverse», poursuit-il. Et ce, très rapidement.

Mais le problème vaut pour nombre de pays d’Europe. À quand des responsables plus représentatifs et qui auront la décence de ne rien promettre ?

Chefs d’État en Europe : sauveur un jour, pestiféré le lendemain !

Chefs d’État en Europe : sauveur un jour, pestiféré le lendemain !

 

On ne compte plus les chefs d’État qui ont endossé le costume de sauveur de leur pays. C’est notamment le cas en Italie, en Grande-Bretagne ou encore en France. La faute évidemment à une opinion publique un peu crédible qui prend pour argent comptant des promesses politiciennes. Mais la responsabilité surtout à ces  candidat à la posture de dieu grec pendant les campagnes électorales et qui après être élus se montrent à la fois inefficaces et contradictoires. C’est le cas aujourd’hui encore en Italie comme c’était le cas avec Macron, un président rarement aussi détesté sous la Ve République. Le cas aussi avec Boris Johnson.

Plus fondamentalement en cause un système démocratique sur les conditions d’émergence des leaders et responsables politiques et sur leur fonctionnement interne qui les coupe des réalités .

Demain l’Italie va donc se doter encore d’un nouveau sauveur.

Après Renzi le «rottamatore» (le démolisseur), Salvini le «capitano», et «Super Mario» Draghi, l’Italie pourrait, ce dimanche soir, se donner un nouveau sauveur pour redresser la barre. Plusieurs estimations placent Giorgia Meloni, cheffe du parti post-fasciste Fratelli d’Italia, en tête avec plus de 20% des intentions de vote contre 4% en 2018.

Ces dernières années, l’Italie semble condamnée à la recherche perpétuelle d’une nouvelle figure providentielle. «Il y a toujours un moment où les médias et une partie de l’opinion se disent qu’une personne peut les sauver. Aujourd’hui une partie de l’Italie se dit qu’avec Meloni, c’est possible», analyse ainsi Marc Lazar, président de la School of Government de l’université LUISS à Rome. «Mais une partie de l’Italie investit tellement dans ce ‘sauveur’, que s’il n’est pas à la hauteur, l’opinion se renverse», poursuit-il. Et ce, très rapidement.

Mais le problème vaut pour nombre de pays d’Europe. À quand des responsables plus représentatifs et qui auront la décence de ne rien promettre ?

Sondage- Emploi et pouvoir d’achat de thèmes prioritaires pour les chefs d’entreprise

Sondage- Emploi et pouvoir d’achat de thèmes prioritaires pour les patrons 

Interrogés dans le cadre de la Grande consultation des entrepreneurs (CGE) par OpinionWay,( pour les CCI)  près de 80% des répondants estiment que l’emploi et le pouvoir d’achat devraient faire partie des thèmes prioritaires .

 

Malgré le renchérissement du prix de l’énergie et des matières premières, les chefs d’entreprise affichent un optimisme en hausse. Les dirigeants d’entreprise étant sûrement rassurés par la reprise relativement limitée de l’épidémie de Covid-19, l’indicateur de l’optimisme s’établit ce mois-ci à 102. C’est la deuxième fois qu’il repasse au-dessus de la barre symbolique des 100 depuis décembre 2019. L’indicateur est légèrement plus haut pour les petites entreprises : 102 pour celles comptant 0 à 9 salariés contre 99 pour les entreprises plus grandes.  Le premier tour de l’élection présidentielle se tenant dans bientôt 5 mois, les chefs d’entreprise jugent que les sujets économiques doivent y prendre une place primordiale. 82% estiment ainsi que l’emploi devra être un thème prioritaire dans la campagne. 78% citent le pouvoir d’achat, qui est aussi le premier critère cité par l’ensemble des Français (55%) .

Les préoccupations énergétiques apparaissent plus secondaires. Une entreprise sur quatre a investi pour sa transition numérique ou énergétique  La digitalisation et la crise environnementale sont des enjeux chaque année plus prégnants pour les entreprises. En réaction, près d’un quart des dirigeants déclare que son entreprise a investi en 2021 pour sa transition énergétique ou numérique (23%). Pour l’année prochaine, 17% des dirigeants déclarent que leur entreprise devrait investir dans au moins une de ces transitions.  On observe d’ailleurs un renouvellement assez important des entreprises qui investissent : parmi celles qui ont l’intention d’investir en 2022,4 45% n’auront pas investi en 2021.

Les grandes entreprises sont les plus nombreuses à avoir investi dans chacune des transitions en 2021. En tout, 40% des entreprises comptant 10 salariés ou plus ont investi dans une de ces transitions, contre 21% des entreprises plus petites.  Parmi les entreprises qui ont investi pour la transition énergétique ou numérique, 25% ont demandé une aide publique, et 21% l’ont obtenue.

Les transitions énergétique et numérique s’inscrivent dans le contexte plus large d’une forte reprise de l’économie, malgré les pénuries de matières premières et d’équipement qui peuvent être déplorées. D’autres investissements profitent de cette situation favorable. La part des entreprises qui comptent embaucher dans les 12 prochains se maintient ainsi à un niveau historiquement haut (12%, -1 point par rapport à septembre). Cela va de pair avec un regard assez positif sur l’innovation : 45% jugent que c’est avant tout un investissement. 20% portent un regard plus ambivalent, et estiment qu’il s’agit d’une prise de risque (+4 points par rapport à septembre).

Emploi et pouvoir d’achat de thèmes prioritaires pour les chefs d’entreprise

Emploi et pouvoir d’achat de thèmes prioritaires pour les chefs d’entreprise

Interrogés dans le cadre de la Grande consultation des entrepreneurs (CGE) par OpinionWay,( pour les CCI)  près de 80% des répondants estiment que l’emploi et le pouvoir d’achat devraient faire partie des thèmes prioritaires .

 

Malgré le renchérissement du prix de l’énergie et des matières premières, les chefs d’entreprise affichent un optimisme en hausse. Les dirigeants d’entreprise étant sûrement rassurés par la reprise relativement limitée de l’épidémie de Covid-19, l’indicateur de l’optimisme s’établit ce mois-ci à 102. C’est la deuxième fois qu’il repasse au-dessus de la barre symbolique des 100 depuis décembre 2019. L’indicateur est légèrement plus haut pour les petites entreprises : 102 pour celles comptant 0 à 9 salariés contre 99 pour les entreprises plus grandes.  Le premier tour de l’élection présidentielle se tenant dans bientôt 5 mois, les chefs d’entreprise jugent que les sujets économiques doivent y prendre une place primordiale. 82% estiment ainsi que l’emploi devra être un thème prioritaire dans la campagne. 78% citent le pouvoir d’achat, qui est aussi le premier critère cité par l’ensemble des Français (55%) .

Les préoccupations énergétiques apparaissent plus secondaires. Une entreprise sur quatre a investi pour sa transition numérique ou énergétique  La digitalisation et la crise environnementale sont des enjeux chaque année plus prégnants pour les entreprises. En réaction, près d’un quart des dirigeants déclare que son entreprise a investi en 2021 pour sa transition énergétique ou numérique (23%). Pour l’année prochaine, 17% des dirigeants déclarent que leur entreprise devrait investir dans au moins une de ces transitions.  On observe d’ailleurs un renouvellement assez important des entreprises qui investissent : parmi celles qui ont l’intention d’investir en 2022,4 45% n’auront pas investi en 2021.

Les grandes entreprises sont les plus nombreuses à avoir investi dans chacune des transitions en 2021. En tout, 40% des entreprises comptant 10 salariés ou plus ont investi dans une de ces transitions, contre 21% des entreprises plus petites.  Parmi les entreprises qui ont investi pour la transition énergétique ou numérique, 25% ont demandé une aide publique, et 21% l’ont obtenue.

Les transitions énergétique et numérique s’inscrivent dans le contexte plus large d’une forte reprise de l’économie, malgré les pénuries de matières premières et d’équipement qui peuvent être déplorées. D’autres investissements profitent de cette situation favorable. La part des entreprises qui comptent embaucher dans les 12 prochains se maintient ainsi à un niveau historiquement haut (12%, -1 point par rapport à septembre). Cela va de pair avec un regard assez positif sur l’innovation : 45% jugent que c’est avant tout un investissement. 20% portent un regard plus ambivalent, et estiment qu’il s’agit d’une prise de risque (+4 points par rapport à septembre).

« Pandora Papers » : une affaire d’évasion fiscale qui concerne les chefs d’État

« Pandora Papers » : une affaire d’évasion fiscale qui concerne les chefs d’État

Après les « Panama papers », les « Pandora Papers ». Le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) vient de publier une nouvelle enquête révélant que 300 responsables publics, 35 chefs d’Etat, 130 milliardaires, ont recours à des paradis fiscaux.

Cette enquête, à laquelle ont collaboré environ 600 journalistes, s’appuie sur quelque 11,9 millions de documents, qui proviennent de 14 sociétés de services financiers, et a mis au jour plus de 29.000 sociétés offshores.

Les #PandoraPapers se basent sur un leak de 2.96 téraoctets, issu de 14 sociétés différentes. Jamais auparavant l’@ICIJorg et ses partenaires n’avait eu à faire face à une fuite de donnée aussi massive. pic.twitter.com/swcUNMzA4v

8-MAI: commémoration et réunion en plein air des chefs d’État major

8-MAI: commémoration et réunion en plein air des chefs d’État major  

 

 

Une  commémoration du 76e anniversaire du 8 mai 1945, très spartiate en raison de la crise sanitaire. Quelques personnalités seulement accompagnaient  le chef de l’État. Lequel a organisé une réunion impromptue entre les chefs  d’état-major des armées au pied de l’Arc de Triomphe. Une réunion très longuement filmée par les chaînes d’info et organisée à dessein sans doute pour montrer que le président maîtrise  bien une armée aujourd’hui inquiète du délitement de la France. Une nouvelle déclaration de militaires actifs mais anonymes est annoncée dans valeurs actuelles.

«La France du XXIe siècle: des chefs de guerres qui n’ont pas fait leur service militaire (Régis Debray)

 «La France du XXIe siècle: des chefs de guerres qui n’ont pas fait leur service militaire (Régis Debray)

 

A juste titre, Régis Debray dénonce les erreurs répétées de ces jeunes managers chefs de gouvernement, aussi chef des armées et qui n’ont jamais fait leur service militaire. Et qui évidemment reproduisent les mêmes erreurs que dans le passé avec d’abord l’éloge de la cause guerrière, l’usure ensuite puis la retraite souvent honteuse.

Exactement ce qu’on risque de rencontrer par exemple au Mali pour la France. Un conflit dont se demande quelle signification il peut avoir tellement il est peu soutenu non seulement par les dirigeants locaux mais aussi par les dirigeants de l’union européenne. Pourtant chacun sait que lâcher le Mali, le Niger ou encore le Burkina risquent de contaminer les autres pays qui touchent le Sahel et l’Afrique occidentale en général.

La France ne peut évidemment partir brutalement de cette contrée mais elle devrait mettre l’union européenne voir la diplomatie internationale tout entière devant ses responsabilités en fixant un délai. Ou bien la France par la communauté internationale en particulier par l’Europe ou bien elle doit partir car elle n’a pas les moyens d’entretenir une armée de 50 000 hommes. C’est tout juste si l’armée française peut entretenir un effectif de 5000 personnes dans un territoire 10 fois grand comme la France. Ce qui représenterait par exemple cinq soldats par département français.

 Une mission évidemment impossible. Et pendant ce temps là, l’Allemagne se vautre dans l’affairisme en signant des accords honteux avec la Chine, avec la Russie, avec tout ceux avec lesquels elle peut faire du business. On ne peut reprocher à l’Allemagne de bénéficier d’une industrie très compétitive et très en pointe. Par contre on peut s’interroger sérieusement sur les valeurs de la diplomatie allemande.

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