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Après la mort du chef du Hezbollah, Des réactions très contrastées

Après la  mort du chef du Hezbollah, Des réactions très contrastées

 D’une façon générale, les pays proches du Liban et le monde musulman condamnent avec la plus grande fermeté  la mort du chef du Hezbollah. Parmi ceux qui se réjouissent il y a évidemment Israël mais aussi les États-Unis. Une troisième catégorie de pays dont la France se montre très mesurés en regrettant les violences et en souhaitant mollement un accord de paix mais sans trop prendre parti. L’avenir est en effet incertain mais on peut faire l’hypothèse d’une poursuite d’une guerre larvée entre Israël et ses voisins avec des accalmies mais aussi des montées en puissance. 
 

En Iran, le guide suprême Ali Khamenei a décrété cinq jours de deuil national. « La ligne glorieuse du chef de la résistance, Hassan Nasrallah, se poursuivra et son objectif sacré sera réalisé avec la libération de Qods [Jérusalem]« , a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, dans un message publié sur X (Nouvelle fenêtre). Financé et armé par l’Iran, le Hezbollah a été créé en 1982 à l’initiative des Gardiens de la Révolution. Le mouvement islamiste chiite fait d’ailleurs partie de ce que l’Iran appelle l’ »axe de la résistance » contre Israël. Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a également estimé que cette « effusion de sang injuste » entraînerait la « destruction » d’Israël.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a dénoncé un « acte terroriste lâche » d’Israël. « Nous condamnons dans les termes les plus forts cette agression barbare sioniste et la prise pour cible de bâtiments résidentiels », a détaillé dans un communiqué le Hamas, soutenu comme le Hezbollah par l’Iran. Les rebelles houthis du Yémen ont pour leur part affirmé que la mort d’Hassan Nasrallah aboutirait à  »la victoire et à la disparition de l’ennemi israélien ». Samedi après-midi, l’armée israélienne a annoncé avoir intercepté un missile tiré depuis le Yémen.

 

Le Premier ministre irakien a, lui aussi, réagi à l’assassinat du chef du mouvement islamiste. La frappe israélienne est une « attaque honteuse » et « un crime qui montre que l’entité sioniste a franchi toutes les lignes rouges », a déclaré Mohamed Chia al-Soudani. La présidence de l’Autorité palestinienne a également « présenté ses sincères condoléances au gouvernement libanais et au peuple frère libanais ». Le président turc Recep Tayyip Erdogan n’a pas directement commenté la mort du chef du Hezbollah, mais il a accusé samedi Israël de préparer un  »génocide » au Liban, dénonçant des « attaques brutales » visant le Hezbollah.

La Russie, alliée de l’Iran, a à son tour condamné  »fermement » l’assassinat par Israël du chef du mouvement pro-iranien du Hezbollah. Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé dans un communiqué « un nouvel assassinat politique commis par Israël ». La diplomatie russe affirme qu’Israël porte  »l’entière responsabilité » des conséquences « dramatiques » que l’événement pourrait entraîner dans la région. « Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités » pour « mettre fin à l’effusion de sang », a ajouté Moscou.

De son côté, assumant son opération, Israël estime que Hassan Nasrallah « méritait d’être tué » et que c’est « une bonne chose qu’il l’ait été »« L’élimination de l’archi-terroriste Nasrallah est l’une des mesures antiterroristes les plus justifiées jamais prises par Israël », écrit le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, sur son compte X(Nouvelle fenêtre). Le porte-parole de l’armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a également estimé que « l’élimination » du chef du Hezbollah rendait le monde « plus sûr », et insisté sur le fait que son pays continuerait à tuer d’autres commandants du mouvement islamiste armé.

L’assassinat de Hassan Nasrallah est « une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais », a estimé pour sa part le président américain Joe Biden. « Les Etats-Unis soutiennent pleinement le droit d’Israël à se défendre », a-t-il ajouté.

La communauté internationale appelle mollement , de son côté, à cesser les combats.  » On notera aussi des réactions de pure forme de certains Etats notamment arabes .

Politique: Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !
Avec cette déclaration qui interprète la constitution, on peut imaginer déjà ce que sera le chaos politique en France. En effet, Marine Le Pen d’ores a déjà écarté le président de sa responsabilité de chef des armées.

Une déclaration à coups de serpe dans les habitudes de Marine Le Pen  et qui va sans doute susciter un grand débat institutionnel. La vérité en effet c’est que la constitution et la jurisprudence politique reconnaît de fait le titre de chef des armées au chef de l’État même si ce champ doit être géré  en concertation avec le gouvernement.

D’une certaine manière, cette déclaration abrupte de Marine Le Pen tranche assez nettement avec le ton plus consensuel de Bardella. Cette prise de position risque de concerner assez directement le positionnement de la France vis-à-vis de la Russie dont on sait que le Front National est relativement proche.

La déclaration de Marine Le Pen s’inscrit dans le souhait de voir le président quitter dès maintenant sa fonction. Ce qui par parenthèse inévitablement risquerait de provoquer une crise politique grave puisque l’Assemblée nationale ne pourrait plus être dissoute pendant un an et serait donc en quelque sorte paralysée.

«Titre honorifique» de chef des armées »: Le chaos commence

 «Titre honorifique» de chef des armées »: Le chaos commence

En déclarant de façon abrupte et sans nuance que le président aurait seulement un rôle honorifique- en quelque sorte comme la reine d’Angleterre- Marine Le Pen finalement a entamé sans doute le processus de chaos qui risque de s’installer en France.

 

En déclarant que le chef de l’État, chef des armées ne répond qu’un titre honorifique, Marine Le Pen s’assoit sur la constitution. Le débat d’ailleurs entre Bardella et Attal a mis en lumière les contradictions concernant l’interprétation de la constitution. Pour bardella, un peu gêné semble-t-il par la déclaration de Le Pen, il a toutefois justifié la position du RN en indiquant : » la constitution, toute la constitution, rien que la constitution ».

Or précisément cette constitution prévoit par ailleurs que c’est bien le président qui est le chef des armées. Ce qu’a rappelé d’ailleurs Gabriel Attal lors du débat d’hier.

Cette déclaration de Marine Le Pen est assez significative du rapport du RN au droit, aux institutions voire à la démocratie. Il y aura bien d’autres accrocs de ce type. Certes politiquement Macron mérite la terrible défaite qu’il va encore enregistrer aux législatives à la fois pour le contenu d’une grande partie de sa politique mais surtout pour sa personnalité que les Français ne peuvent plus supporter.

Mais à propos de cette affaire de « titre honorifique du chef des armées », c’est la démocratie qui pourrait bien être en question. On aura d’ailleurs l’occasion de le vérifier aux inévitables confrontations entre le premier ministre avec le président mais aussi avec les autres institutions qui font le droit en France.

C’est la phrase qui a défrayé la chronique ce jeudi. À trois jours du premier tour des élections législatives anticipées, l’ancienne candidate à la présidentielle Marine Le Pen a allumé une polémique en affirmant, dans une interview au Télégramme, que le titre de «chef des armées» du président de la République était «honorifique (…) puisque c’est le premier ministre qui tient les cordons de la bourse». Traduction : en cas de cohabitation, «(Emmanuel Macron) ne pourra pas envoyer de troupes» en Ukraine – ce que le locataire de l’Élysée n’a jamais écarté définitivement. De quoi faire bondir les ténors de la majorité… et s’inviter lors du dernier débat d’avant premier tour sur France 2.

Alors Gabriel Attal pourrait quitter ses fonctions dans quelques jours en cas de défaite du camp présidentiel, il a évoqué de lui-même le sujet. D’après lui, c’est un «tournant assez grave dans cette campagne.» Ciblant directement l’ancienne chef de file des députés RN, il a considéré qu’elle ne «respectait pas notre Constitution.» «On peut dire beaucoup de choses sur nos institutions. Mais s’il y a une chose qui fonctionne, c’est la chaîne de commandement, a martelé l’hôte de Matignon. Le message qui est envoyé à tous les pays du monde, c’est que la France n’hésite jamais à défendre ses intérêts. Quand ils sont remis en cause, il n’y a pas de turbulences au sommet de l’État». Si, au contraire, le RN était au pouvoir, il y aurait «une forme de dispute entre le président et le premier ministre pour savoir qui a le rôle de chef des armées», a-t-il persiflé.

Piqué au vif, Jordan Bardella a répliqué en scandant : «La Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution.» Puis de citer les articles 20 et 21 du texte de 1958 qui donnent des prérogatives au chef du gouvernement. Avant de reprendre en détail les arguments de Marine Le Pen : «C’est le premier ministre qui décide du budget de fonctionnement des armées». Une tirade rapidement coupée par son interlocuteur. «Derrière le “titre honorifique”, il y a l’idée que le président de la République ne serait plus en situation de prendre des décisions en tant que chef des armées», a taclé Gabriel Attal.

 

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !

Pour Marine Le Pen le titre de chef des armées est honorifique !
Avec cette déclaration qui interprète la constitution, on peut imaginer déjà ce que sera le chaos politique en France. En effet, Marine Le Pen d’ores a déjà écarté le président de sa responsabilité de chef des armées.

Une déclaration à coups de serpe dans les habitudes de Marine Le Pen  et qui va sans doute susciter un grand débat institutionnel. La vérité en effet c’est que la constitution et la jurisprudence politique reconnaît de fait le titre de chef des armées au chef de l’État même si ce champ doit être géré  en concertation avec le gouvernement.

D’une certaine manière, cette déclaration abrupte de Marine Le Pen tranche assez nettement avec le ton plus consensuel de Bardella. Cette prise de position risque de concerner assez directement le positionnement de la France vis-à-vis de la Russie dont on sait que le Front National est relativement proche.

La déclaration de Marine Le Pen s’inscrit dans le souhait de voir le président quitter dès maintenant sa fonction. Ce qui par parenthèse inévitablement risquerait de provoquer une crise politique grave puisque l’Assemblée nationale ne pourrait plus être dissoute pendant un an et serait donc en quelque sorte paralysée.

Poutine change encore le chef de l’armée en Ukraine !

Poutine change encore le chef de l’armée en Ukraine !

 

Comme d’habitude en Russie, on fait porter le chapeau aux subalternes. C’est le cas aussi pour la guerre en Ukraine ou le chef des armées a encore été remplacé.

La preuve de la faillite de l’armée russe minée par la corruption et l’incompétence.

Trois mois seulement après sa désignation, Sergueï Sourovikine a été remplacé par Valéri Guérassimov.

Acte politique autant que décision stratégique, le remplacement mercredi parVladimir Poutine du commandant militaire en Ukraine illustre, selon les observateurs, la rivalité entre les «clans» du pouvoir russe à un moment où Moscou tente coûte que coûte d’arracher un succès sur le terrain dans le Donbass.

Le général Valéri Guérassimov, 67 ans, chef d’état-major des armées russes, a été officiellement désigné pour diriger les opérations à la place du général Sergueï Sourovikine, 56 ans. Celui-ci avait été nommé il y a trois mois seulement, avec l’appui notamment du sulfureux Evgueni Prigogine, dont les mercenaires du groupe Wagner sont actuellement à la manœuvre dans l’empoignade sanglante de Bakhmout et Soledar. , dont les mercenaires du groupe Wagner sont actuellement à la manœuvre dans l’e, que l’on surnomme le «cuisinier de Poutine», mène depuis des mois une campagne de dénigrement contre les chefs de l’armée et Sergueï Choïgou, le ministre de la Défense.

Le Figaro

Macron chef de file européen ?

Macron chef de file européen ?

 

Si le président avance en France sur un champ de mines, tout concourt à en faire aujourd’hui le principal chef de file de l’Union européenne, estime, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».

 

Une affirmation sans doute un peu rapide de la part du « Monde ». On voit mal en effet se dessiner les réformes européennes qui pourraient être imputées à Macron depuis sa présidence de l’union. La vérité sans doute c’est que Macron parle beaucoup, se met en scène mais fait très peu. Témoin l’attitude de l’union européenne par rapport au conflit ukrainien où chaque État se positionne de manière isolée. Et ce ne sont pas les multiples conversations sans résultat entre  Macron et Poutine qui change la donne. Bien au contraire car elles entretiennent toutes les ambiguïtés.

À noter aussi l’absence officielle de l’union européenne, en tout cas le rôle marginal, dans la réunion de 40 pays réunis par les États-Unis en Allemagne à propos de l’Ukraine et du climat de guerre actuel NDLR

 

Le paradoxe est saisissant. Au premier tour de l’élection présidentielle française, dimanche 10 avril, les partisans d’un rejet de l’Union européenne (UE) dans sa forme actuelle avaient obtenu ensemble une majorité absolue de voix. Deux semaines plus tard, Emmanuel Macron s’est pourtant présenté devant ses partisans rassemblés sur l’esplanade du Champ-de-Mars au son de l’hymne européen. La réélection à plus de 58 % d’un président sortant qui a placé la souveraineté européenne au cœur de sa campagne a été immédiatement accueillie par un soulagement non feint à Bruxelles, comme dans la majorité des capitales de l’UE.

Emmanuel Macron avance en France sur un champ de mines, compte tenu de la puissance d’un vote contestataire et des motivations divergentes des électeurs qui lui ont permis de l’emporter, certains voulant avant tout faire barrage au Rassemblement national de Marine Le Pen. Il peut, en revanche, aborder l’avenir de l’Europe avec les coudées franches. Les larges pouvoirs en politique étrangère que lui confère la Constitution le lui permettent.

Tout concourt à faire de lui aujourd’hui le principal chef de file de l’UE : l’expérience acquise au cours de son premier mandat comme la vision d’un meilleur avenir, avancée de longue date. Il avait énoncé, en septembre 2017, les fondations d’une construction européenne renforcée dans un discours prononcé à la Sorbonne et qui s’adressait directement à la chancelière allemande, Angela Merkel. Cette dernière, qui jouait alors le rôle de métronome européen du fait de sa longévité à la tête du géant économique de l’UE, n’y avait jamais vraiment répondu.

Le retour du tragique dans l’histoire, mentionné dans le discours de la victoire, dimanche 24 avril, a donné tout son sens à l’objectif de souveraineté européenne défendu par le président français. La déflagration économique liée à la pandémie de Covid-19, puis le défi sécuritaire lancé aux Européens par l’invasion russe de l’Ukraine ont rendu intelligibles les propositions françaises. La mutualisation des dettes en a été une première application.

Selon Benjamin Haddad, directeur Europe de l’influent cercle de réflexion Atlantic Council, « une fenêtre d’opportunité sans précédent s’ouvre »« Non seulement les idées françaises pour que les Européens pensent en termes de puissance et de rapports de force dans les domaines militaires ou de sécurité énergétique sont au rendez-vous de l’histoire, mais elles peuvent également bénéficier de la transformation en cours en Allemagne », estime cet expert qui compte parmi les partisans du président français. Il fait référence à un réveil stratégique allemand esquissé par le chancelier social-démocrate, Olaf Scholz, arrivé aux affaires à la fin de l’année 2021.

Le chef du renseignement militaire français licencié …comme en Russie ?

Le  chef du renseignement militaire français licencié …comme en Russie ? 

 

 

En Russie,  Poutine a procédé à un vaste nettoyage d’environ 1000 personnes constituant son entourage politique, économique et militaire. Parmi eux des responsables du renseignement qui ont trahi la réalité sans doute pour faire plaisir au dictateur ou par incompétence

C’est un peu aussi ce qui se produit en France où le chef du renseignement militaire vient d’être remercié pour insuffisance. Le renseignement français aurait sous-estimé les intentions russes concernant l’envahissement de l’Ukraine. Le problème est que sur le papier l’armée française constitue une grande puissance mais qui ne se vérifie pas en termes opérationnels. Conséquence notamment de crédits régulièrement rabotés et de services mal ou peu équipés. S’y ajoute une conception de la politique un peu désuète avec la prolifération de conflits de type guérilla ou terroristes. Une remise à plat de cette politique de défense par les politiques serait utile pour éviter que ce domaine soit confisqué par des militaires forcément un peu corporatistes et souvent en retard d’une guerre.

Le patron du renseignement militaire français, le général Éric Vidaud, va quitter ses fonctions suite notamment à ce qui a été jugé comme une insuffisance de ses services sur l’invasion russe en Ukraine, a appris l’AFP mercredi 30 mars de sources proches du dossier.

Selon la source militaire contactée par l’AFP, la DRM était dans le viseur de l’état-major des Armées depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Mais la DRM «fait du renseignement militaire sur les opérations, pas sur l’intentionnalité», a-t-elle estimé. Les productions du service concluaient que la Russie avait les moyens d’envahir l’Ukraine. «Ce qui s’est passé lui donne raison», a-t-elle fait valoir.

Selon une autre source militaire interrogée par l’AFP et qui a elle aussi requis l’anonymat, le départ du haut-gradé faisait l’objet de rumeurs depuis quelques jours au sein de l’armée. Mais il était question qu’un autre poste lui soit confié, ce qui n’aurait finalement pas été le cas. Le général Vidaud avait été nommé à ce poste l’été dernier, en provenance du Commandement des opérations spéciales (COS). Mais sa nomination avait été le fruit de jeux de chaises musicales qui avaient fait du bruit au sein de la communauté militaire.

Début mars, peu après l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, le chef d’état-major des armées, le général Thierry Burkhard, avait admis dans le journal Le Monde des divergences d’analyses entre Français et anglo-saxons sur la question d’une possible invasion de l’Ukraine. «Les Américains disaient que les Russes allaient attaquer, ils avaient raison. Nos services pensaient plutôt que la conquête de l’Ukraine aurait un coût monstrueux et que les Russes avaient d’autres options» pour faire chuter le président Volodymyr Zelensky, avait-il reconnu.

Société–Macron , un chef des armées qui n’a pas fait son service militaire !

Société–Macron , un chef des armées qui n’a pas fait son service militaire !

 

 

Florence Parly évidemment n’a pas fait son service militaire bien qu’elle soit en charge du ministère des armées et pas davantage Macron, chef suprême des armées.

 

Une situation qui en dit long sur la crédibilité de ceux qui gouvernent la France et sur leurs compétences également. Un rappel de la situation de Macron par rapport à son exemption de service militaire ( dans Libé)

 

Né en 1977, , Emmanuel Macron aurait pu faire son service national. Le service a effectivement été supprimé par la loi du 28 octobre 1997, qui dispose que «les jeunes hommes nés en 1979 sont exemptés de l’appel de préparation à la défense». Il n’est pas fait mention dans la loi de la classe d’âge née avant cette date. Pour autant, le journaliste spécialisé dans les questions de défense Jean-Dominique Merchet explique sur son blog qu’en fait, une minorité des hommes nés en 1977 (qui avaient 20 ans, donc, au moment de la loi supprimant le service) ont finalement effectué leur service:

«Emmanuel Macron appartient pourtant aux toutes dernières classes d’âge encore soumises à l’obligation de la conscription, puisque celle-ci a été suspendue, en 1996, pour «tous les Français nés après le 31 décembre 1978». En pratique, seule une poignée de jeunes nés en 1977 ont réellement été incorporés, à la fin de la période de transition vers l’armée professionnelle.»

Une analyse confirmée dans le livre de Béatrice Houchard Le Fait du prince: petits et grands caprices des présidents de la Ve République:

«Quant à Emmanuel Macron, né en 1977, il aurait pu faire son service militaire s’il avait vraiment insisté, mais il faisait partie de la dernière classe avant la mise en place de l’armée de métier, décidée dès 1995 par Jacques Chirac. Et il n’insista pas pour porter l’uniforme.»

Politique–Macron , un chef des armées qui n’a pas fait son service militaire

Politique–Macron , un chef des armées qui n’a pas fait son service militaire

 

 

Florence Parly évidemment n’a pas fait son service militaire bien qu’elle soit en charge du ministère des armées et pas davantage Macron, chef suprême des armées.

 

Une situation qui en dit long sur la crédibilité de ceux qui gouvernent la France et sur leurs compétences également. Un rappel de la situation de Macron par rapport à son exemption de service militaire ( dans Libé)

 

Né en 1977, , Emmanuel Macron aurait pu faire son service national. Le service a effectivement été supprimé par la loi du 28 octobre 1997, qui dispose que «les jeunes hommes nés en 1979 sont exemptés de l’appel de préparation à la défense». Il n’est pas fait mention dans la loi de la classe d’âge née avant cette date. Pour autant, le journaliste spécialisé dans les questions de défense Jean-Dominique Merchet explique sur son blog qu’en fait, une minorité des hommes nés en 1977 (qui avaient 20 ans, donc, au moment de la loi supprimant le service) ont finalement effectué leur service:

«Emmanuel Macron appartient pourtant aux toutes dernières classes d’âge encore soumises à l’obligation de la conscription, puisque celle-ci a été suspendue, en 1996, pour «tous les Français nés après le 31 décembre 1978». En pratique, seule une poignée de jeunes nés en 1977 ont réellement été incorporés, à la fin de la période de transition vers l’armée professionnelle.»

Une analyse confirmée dans le livre de Béatrice Houchard Le Fait du prince: petits et grands caprices des présidents de la Ve République:

«Quant à Emmanuel Macron, né en 1977, il aurait pu faire son service militaire s’il avait vraiment insisté, mais il faisait partie de la dernière classe avant la mise en place de l’armée de métier, décidée dès 1995 par Jacques Chirac. Et il n’insista pas pour porter l’uniforme.»

Macron : un chef des armées qui n’a pas fait son service militaire

Macron : un chef des armées qui n’a pas fait son service militaire

 

 

Florence Parly évidemment n’a pas fait son service militaire bien qu’elle soit en charge du ministère des armées et pas davantage Macron, chef suprême des armées.

 

Une situation qui en dit long sur la crédibilité de ceux qui gouvernent la France et sur leurs compétences également. Un rappel de la situation de Macron par rapport à son exemption de service militaire ( dans Libé)

 

Né en 1977, , Emmanuel Macron aurait pu faire son service national. Le service a effectivement été supprimé par la loi du 28 octobre 1997, qui dispose que «les jeunes hommes nés en 1979 sont exemptés de l’appel de préparation à la défense». Il n’est pas fait mention dans la loi de la classe d’âge née avant cette date. Pour autant, le journaliste spécialisé dans les questions de défense Jean-Dominique Merchet explique sur son blog qu’en fait, une minorité des hommes nés en 1977 (qui avaient 20 ans, donc, au moment de la loi supprimant le service) ont finalement effectué leur service:

«Emmanuel Macron appartient pourtant aux toutes dernières classes d’âge encore soumises à l’obligation de la conscription, puisque celle-ci a été suspendue, en 1996, pour «tous les Français nés après le 31 décembre 1978». En pratique, seule une poignée de jeunes nés en 1977 ont réellement été incorporés, à la fin de la période de transition vers l’armée professionnelle.»

Une analyse confirmée dans le livre de Béatrice Houchard Le Fait du prince: petits et grands caprices des présidents de la Ve République:

«Quant à Emmanuel Macron, né en 1977, il aurait pu faire son service militaire s’il avait vraiment insisté, mais il faisait partie de la dernière classe avant la mise en place de l’armée de métier, décidée dès 1995 par Jacques Chirac. Et il n’insista pas pour porter l’uniforme.»

Macron : président et infirmier en chef Covid

Macron : président et infirmier en chef Covid

Alors que le que le porte-parole du gouvernement lui-même reconnaît la violence de la cinquième vague depuis maintenant presque un mois, on attend vainement des mesures à la hauteur des risques. En fait on attend la décision du président infirmier en chef de la  Covid. Le problème est que ce dernier en cette période pré électorale ne veut pas brusquer les Français. Il faudra donc des chiffres encore plus inquiétants pour imposer la troisième dose  pour tout le monde et le confinement pour les réfractaires. Sans parler des mesures barrière un peu plus exigeant pour les  rassemblements par exemple dans les stades où on ne respecte strictement rien.

En France, le haut niveau de vaccination permet à l’exécutif de ne pas évoquer de nouvelles restrictions, alors que le sujet est inflammable. L’exemple de la Guadeloupe le montre, mais aussi des manifestations, parfois violentes, contre les nouvelles mesures de restriction sanitaire en Belgique, aux Pays-Bas ou encore en Autriche.

Le problème est que le nombre de contaminés ne cesse d’augmenter chaque jour. Pour Macro, il s’agit de concilier sa fonction d’infirmier en chef qui implique des mesures radicales avec sa posture de futur candidat à la présidentielle qui implique, elle,  de ménager l’électorat

Un en même temps difficile à gérer qui explique un  certaine immobilisme. Un immobilisme qui n’est cependant pas sans danger dans la mesure où la gestion sanitaire constitue à peu près le seul résultat à peu près positif de la gestion de l’actuel président de la république.

TAPIE, chef d’entreprise exemplaire !

TAPIE, chef d’entreprise exemplaire !

 

 

Bien entendu à l’occasion du décès de l’intéressé on trouve des qualités tout à fait exceptionnelles à Bernard Tapie au point dans la presse parfois d’en faire un exemple de chef d’entreprise, voire un héros  Certes l’intéressé ne manquait pas de dynamisme mais le résultat de son action n’a pas été toujours dans l’intérêt des entreprises loin s’en faut. Ce qui rappelle le Figaro.

« . Sa marque de fabrique: racheter des entreprises au bord de la faillite, parfois pour un franc symbolique, avant de les revendre plus tard avec une juteuse plus-value.

Il va ainsi mettre la main sur une quarantaine d’entreprises: les balances Terraillon, la chaîne de magasins bio La Vie Claire ou encore la société française de vente par correspondance Manufrance. Il restructure, licencie, écrème, aidé par la banque SDBO, filiale du Crédit lyonnais qui l’accompagnera dans ses « bons coups ». Autoproclamé « samu des entreprises », le bilan de Tapie est pourtant rarement positif mais l’homme d’affaires s’en sort mieux que ses prises de guerre. Il parvient souvent à céder à bon prix ses entreprises restructurées.

Meilleur exemple: le fabricant de piles Wonder qu’il tente de relancer en vain. Il ferme quatre usines, licencie 600 salariés et permet ainsi au cours de bourse de retrouver de l’air. Malgré une fusion avec l’entreprise Saft-Mazda, les ventes ne décollent pas. Il finit par revendre pour 470 millions de francs la marque à l’américain Ralston, à la fin des années 1980, qui cherche à implanter Energizer dans l’hexagone. Wonder va finir par disparaitre. Pour Tapie, c’est sa plus grosse plus-value.

Même sort pour Manufrance, liquidé en 1986. La Vie Claire est revendue avec deux fois moins de boutiques. Testut, marque emblématique de pèse-personne, ne se remettra pas non plus de la cure drastique de Tapie, alors que ce dernier est condamné pour abus de biens sociaux en lien avec cette entreprise en 1996. Reste tout de même le redressement de Look Cycle International grâce aux premières pédales de vélo à fixation rendues célèbres par Bernard Hinault vainqueur du Tour de France 1985. Il revend l’entreprise en 1990.

Mais son gros coup, c’est évidemment le rachat de l’équipementier Adidas, en 1990, financé en grande partie par la SDBO, filiale du Crédit Lyonnais..

Une acquisition permise grâce à ses amitiés avec Mitterrand. Une acquisition qui donnera lieu à un scandale qui dure depuis 25 ans grâce aussi aux amitiés qu’entretenait Bernard Tapie avec Sarkozy et maintenant Macron. Une affaire qui pourrait bien durer encore 25 ans et finir en eau de boudin comme nombre de dossiers politico-économiques.

Gonflé : le chef des putschistes maliens accuse la France d’abandon

Gonflé :  le chef des putschistes maliens accuse la France d’abandon

 

 

 

S’il est clair que les pays riches y compris la France n’accordent pas le soutien nécessaire aux pays pauvres notamment en Afrique il est tout aussi évident que les déclarations excessives et caricaturales de certains chefs d’État africain ne peuvent que faire douter de l’intérêt de l’aide des pays développés.

 

On ne peut en effet qu’être choqué par les déclarations du premier ministre malien désigné par la junte militaire qui recherche actuellement des alliances avec la Russie et se montrent particulièrement bienveillantes par rapport à certains courants terroristes.

 

Disons le clairement, le plus souvent les militaires africains sont plus compétents pour faire des putschs que pour assumer leurs responsabilités de défense de leur pays. C’est le cas encore pour les putschistes maliens qui reprochent à la France son abandon.

 

la force Barkhane  ne n’est pas suffisamment dimensionnée notamment en raison du manque de soutien de l’Europe qui globalement se désintéresse de l’Afrique. Pour autant ,les putschistes maliens pas davantage que le pouvoir précédent ne sont capables de gérer le moindre maintien de l’ordre en dehors de la capitale. Il est clair que si les Russes mettent les pieds au Mali ce sera le désordre pour une longue période. Les russes  sont en effet champion pour déstabiliser un pays déjà secoué par un État complètement paralysé et par différents courants terroristes qui gangrènent le pays.

«La nouvelle situation

(…) nous conduit à explorer les voies et moyens pour mieux assurer la sécurité de manière autonome avec d’autres partenaires», a-t-il fait valoir à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Sans doute des aides russes voir chinoises surtout intéressés par la déstabilisation d’un champ géographique jusque-là sous influence française.

L’élimination du chef Jihadiste du Sahara (Christophe Gomart)

L’élimination du chef Jihadiste du Sahara  (Christophe Gomart)

Christophe Gomart , ancien directeur du renseignement militaire, revient sur l’opération d’élimination du chef djihadiste du Sahara. (Dans le JDD, extrait)

 

L’élimination d’Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, le chef de Daech au Sahel, a été annoncée jeudi alors qu’elle a été menée le 17 août. Pourquoi un tel délai?
Dans ce genre d’opérations, la question de l’authentification est cruciale. Après chaque raid comparable de drone, il y a toujours une mission de vérification au sol dans la foulée, pour s’assurer de l’identification de la personne ciblée. Dans les heures qui précèdent et au cours même du raid, il y a toujours des images ou du son qui sont exploitables. Et si on finit par tirer, après avoir écarté les risques de dommages collatéraux, c’est parce qu’il y a une quasi-certitude qu’on a identifié notre cible. Mais il s’agit aussi de récupérer du matériel ou des données qui permettent de compléter nos informations. Pour Omar Ould Hamada, l’un des chefs d’Al-Qaida éliminé en 2014, on ne savait pas s’il avait été tué par un bombardement ou au contact des forces tchadiennes au sol accompagnées par des éléments de nos forces spéciales. On avait récupéré son ADN, que l’on avait transmis à la DGSI. La DGSI l’avait ensuite fait authentifier par les services de renseignement algériens. Tout cela peut prendre du temps.

Faut-il attendre que les organisations djihadistes reconnaissent la perte d’un de leurs chefs ou les devancer au risque d’être démentis?
Le temps d’attente permet à toutes les autorités politiques et militaires d’êtres prévenues. Ce n’est pas le commandement des opérations spéciales qui décide de communiquer en la matière. La communication est assurée à trois niveaux avec le chef d’état-major des armées en coordination avec la ministre des Armées et le président de la République, et parfois à quatre avec le directeur de la DGSE, comme on l’a vu jeudi. Dans la très grande majorité des cas, les djihadistes ont toujours reconnu leurs pertes, même deux ans plus tard pour Ould Hamada. Ça participe de la glorification de leur martyr qui a rejoint le paradis d’Allah. Ça leur permet aussi d’introniser le successeur du chef tué.

Sahara : le chef islamiste tué par l’armée française

Sahara : le chef islamiste tué par l’armée française

 

Le chef du groupe djihadiste État islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid al Sahraoui, a été tué par la force Barkhane L’EIGS est considéré comme l’auteur de la plupart des attaques dans la zone des trois frontières, à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette zone dite des «trois frontières» est la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés djihadistes: l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.

Une victoire d’après le président de la république. Reste cependant à définir l’avenir de la force Barkhane qui s’est mis en retrait depuis le coup d’État au Mali et qui souffre d’une inadaptation par rapport aux immenses enjeux. Dans cette affaire, la France demeure relativement isolée du fait de l’indifférence de l’union européenne notamment.

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