Archive pour le Tag 'chauffeur'

Mort du supporter du FC Nantes :Un autre un chauffeur de VTC mis en examen

Mort du supporter du FC Nantes :Un autre chauffeur de VTC mis en examen

Un autre chauffeur de VTC au passé lourd à également été mis à la en examen pour son implication dans la mort du supporter du FC Nantes.
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Le procureur de la République de Nantes a confirmé que la tragédie s’était déroulée lorsque des supporteurs nantais «en grand nombre» ont pris à partie des VTC transportant des supporteurs niçois et leurs chauffeurs.

Il a ainsi affirmé que l’auteur principal présumé des deux coups de couteau mortels est «un homme âgé de 35 ans, chauffeur VTC, possédant quatre mentions sur son casier judiciaire, dont une de prison ferme pour détention et trafic de stupéfiants».

Le second suspect, un chauffeur VTC entendu dans un premier temps en tant que témoin, a été ensuite mis en garde à vue, « lorsqu’on s’est rendu compte que son véhicule était doté d’un système d’enregistrement et que ces documents (les vidéos, NDLR) avaient disparu». Il aurait selon le procureur, également porté des coups à Maxime avec une matraque télescopique. Ce deuxième suspect a été mis en examen pour violences volontaires et altération de preuves.

La collision entre un bus et la voiture d’un chauffeur ivre a encore provoqué 2 morts .dans les Yvelines

Sécurité routière : 2 g d’alcool et de mort dans les Yvelines


La collision entre un bus et la voiture d’un chauffeur ivre a encore provoqué 2 morts .dans les Yvelines. À noter que les pouvoirs publics s’apprêtent à mettre en application le délit d’homicide dans ces circonstances surtout pour la consommation d’alcool et de drogue.

Le conducteur de la voiture qui aurait provoqué l’accident est âgé de 21 ans, il a été placé en garde à vue, nous précise une source policière. Il était en «état d’ivresse manifeste», indique le parquet de Versailles à l’AFP. La procureure de la République de Versailles a précisé vendredi soir en conférence de presse que son «taux d’alcoolémie était de 2,04 grammes» par litre de sang. La limite autorisée est de 0,5 gramme par litre de sang. Il était toutefois «en règle» et disposait de ses douze points sur son permis de conduire. Une enquête a été ouverte pour homicide involontaire et blessures involontaires, a précisé le parquet, qui a retenu la circonstance aggravante de «présence d’alcool» chez l’automobiliste, lui-même blessé dans l’accident, sans que ses jours ne soient en danger.

Le conducteur du bus, blessé, est hospitalisé. Clément Beaune a salué son «engagement», en essayant «d’éviter la collision». «Le bus heureusement ne s’est pas renversé», ce qui a, estime le ministre, «permis d’éviter un drame plus grand».

Fonctionnaire et … chauffeur de bus au noir !

Fonctionnaire et … chauffeur de bus au noir !

Pour pallier au déficit de conducteur de bus scolaire, le gouvernement vient d’autoriser les fonctionnaires à cumuler emploi et conduite des cars de ramassage scolaire.

Une décision pour le moins surprenante dans la mesure où le besoin de transport se situe en général dans la plage 8-9 heures le matin et entre 16 heures et 17 heures le soir

Cela suppose donc que les fonctionnaires intéressés pourront faire sans doute comme d’habitude, c’est-à-dire embaucher avec une heure de retard mais par contre débaucher une heure avant l’heure normale au moins mais en plus avec une rémunération de conducteur.Une rémunération au noir ?

Certes on ne peut nier la crise de vocation des chauffeurs de bus scolaire activité très partielle qui doit forcément être complétée par un autre emploi ; à moins d’être retraité.

Un problème presque insoluble. Pourtant il aurait été plus simple de contraindre un certain nombre de fonctionnaires à conduire ses bus scolaires sachant que sans doute la productivité globale du service public n’aurait guère été affectée.Par exemple les armées de fonctionnaires chargé de l’entretien des rues et autres jardins Sans doute pas tous les fonctionnaires mais au moins ceux nombreux qui ont bien des difficultés à effectuer effectivement les 35 heures réglementaires !
Le gouvernement a publié un nouveau décret paru ce jeudi au journal officiel. Ce texte autorise à présent les fonctionnaires français à cumuler leur emploi actuel avec un poste de chauffeur de bus pour le transport scolaire.

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La mesure a été prise pour pallier les « difficultés de recrutement de conducteurs (qui perturbent) le bon fonctionnement (des services de transport scolaire) ainsi que des transports à la demande organisés en faveur des élèves et étudiants handicapés », précise le décret.

De son côté, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), plus sérieuse, avait proposé en octobre une réforme du diplôme CAP dédié, et un abaissement à 18 ans de l’âge pour l’accès au permis de conduire un autocar (au lieu de 24 ans). L’association veut aussi créer des vocations, via par exemple des « campagnes thématiques » de communication, ainsi que des immersions en entreprise.

Selon une enquête menée par l’institut Xerfi auprès de patrons du secteur, 97% d’entre eux observent une pénurie de conducteurs routiers. Parmi les raisons principales évoquées : des salaires insuffisants (75%), des conditions de travail difficiles (69%) et des emplois qui ne sont qu’à temps partiel (53%).

Le 16 octobre, le député (LR) des Vosges Stéphane Viry avait appelé les collectivités et l’Etat à se tourner vers un public local « d’auto-entrepreneurs, d’agriculteurs notamment. Encore un député qui doit ignorer la réalité car c’est précisément ce public local qui assure en grande partie la fonction de chauffeur de bus scolaire

Fonctionnaires et … chauffeur de bus!

Fonctionnaires et … chauffeur de bus!

Pour pallier au déficit de conducteur de bus scolaire, le gouvernement vient d’autoriser les fonctionnaires à cumuler emploi et conduite des cars de ramassage scolaire.

Une décision pour le moins surprenante dans la mesure où le besoin de transport se situe en général dans la plage 8-9 heures le matin et entre 16 heures et 17 heures le soir

Cela suppose donc que les fonctionnaires intéressés pourront faire sans doute comme d’habitude, c’est-à-dire embaucher avec une heure de retard mais par contre débaucher une heure avant leur normal au moins mais en plus avec une rémunération de conducteur.

Certes on ne peut nier la crise de vocation des chauffeurs de bus scolaire activité très partielle qui doit forcément être complétée par un autre emploi ; à moins d’être retraité.

Un problème presque insoluble. Pourtant il aurait été plus simple de contraindre un certain nombre de fonctionnaires à conduire ses bus scolaires sachant que sans doute la productivité globale du service public n’aurait guère été affectée.Par exemple les armées de fonctionnaires chargé de l’entretien des rues et autres jardins Sans doute pas tous les fonctionnaires mais au moins ceux nombreux qui ont bien des difficultés à effectuer effectivement les 35 heures réglementaires !
Le gouvernement a publié un nouveau décret paru ce jeudi au journal officiel. Ce texte autorise à présent les fonctionnaires français à cumuler leur emploi actuel avec un poste de chauffeur de bus pour le transport scolaire.

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La mesure a été prise pour pallier les « difficultés de recrutement de conducteurs (qui perturbent) le bon fonctionnement (des services de transport scolaire) ainsi que des transports à la demande organisés en faveur des élèves et étudiants handicapés », précise le décret.

De son côté, la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV), plus sérieuse, avait proposé en octobre une réforme du diplôme CAP dédié, et un abaissement à 18 ans de l’âge pour l’accès au permis de conduire un autocar (au lieu de 24 ans). L’association veut aussi créer des vocations, via par exemple des « campagnes thématiques » de communication, ainsi que des immersions en entreprise.

Selon une enquête menée par l’institut Xerfi auprès de patrons du secteur, 97% d’entre eux observent une pénurie de conducteurs routiers. Parmi les raisons principales évoquées : des salaires insuffisants (75%), des conditions de travail difficiles (69%) et des emplois qui ne sont qu’à temps partiel (53%).

Le 16 octobre, le député (LR) des Vosges Stéphane Viry avait appelé les collectivités et l’Etat à se tourner vers un public local « d’auto-entrepreneurs, d’agriculteurs notamment. Encore un député qui doit ignorer la réalité car c’est précisément ce public local qui assure en grande partie la fonction de chauffeur de bus scolaire

Le cauchemar du chauffeur Uber

Le cauchemar du chauffeur Uber

 

Par Lucie Enel, Université du Québec à Montréal (UQAM)

 

À la mi-juin, la plate-forme Uber a étendu ses services à tout le territoire québécois. À l’échelle mondiale, la multinationale est implantée dans près de 10 000 villes et 71 pays, et compte plus de 3,5 millions de travailleurs.

Ce modèle, basé sur le travail à la demande et la distribution algorithmique des tâches, transforme fondamentalement les manières de penser, de faire et d’organiser le travail, individuellement et collectivement.

L’étendue du service Uber à l’ensemble de la province offre l’occasion de se pencher sur la réalité du travail de ces milliers de chauffeurs et livreurs du Québec. À quoi ressemble leur travail au quotidien ? Comment créent-ils des liens sociaux ? Afin de tenter de répondre à ces questions, j’ai effectué de l’observation sur des groupes Facebook de chauffeurs et interrogé une cinquantaine de travailleurs Uber du Québec.

Doctorante en communication à l’UQAM et étudiante chercheure à l’INRS, ma thèse se penche sur leur profil et leurs motivations, le rapport qu’ils entretiennent au collectif et à la mobilisation et plus globalement les enjeux psychosociaux du travail médié par les algorithmes.

Bien que les travailleurs Uber soient amenés à croiser de nombreuses personnes au quotidien (clients, restaurateurs, passagers), leur activité est essentiellement solitaire sur le plan professionnel. D’une part, leur travail se déroule sans jamais rencontrer un humain de chez Uber ; leur inscription sur la plate-forme s’effectue en ligne, et leurs tâches quotidiennes leur sont distribuées par un algorithme via l’application.

Si un problème les pousse à contacter le service technique de la compagnie, les personnes avec qui ils échangent sont situées dans des centres d’appels délocalisés à l’extérieur du pays. Qui plus est, les réponses qu’ils obtiennent sont le plus souvent formatées par des scripts, prolongeant ainsi le rapport robotisé au travail.

Concernant les quelques moments où les travailleurs peuvent se croiser, dans les restaurants en attendant les commandes ou dans la zone d’attente de l’aéroport, les interactions se résument à des formules de politesse ou à des échanges brefs à propos du nombre de commandes obtenues dans la journée, comme l’exprime Katia, livreuse Uber Eats à Montréal :

Quand je croise un autre livreur, je lui dis « Salut ! Ah Uber, ça roule ce soir ! » ou « Ça roule pas », puis c’est tout. Après, je m’en vais et j’ai peu de chances de le revoir. Si je le recroise, je lui dis bonjour, mais je connais même pas son nom.

Certes, les groupes Facebook de chauffeurs Uber constituent un lieu d’échange pour partager des informations et ventiler à propos de situations frustrantes. Cependant, ces espaces jouent un rôle très limité dans la construction d’un collectif, se révélant inadéquats pour des conversations élaborées sur le travail.

L’architecture des groupes favorise les interactions sur un temps court, les publications s’évanouissant rapidement dans le fil de discussion. Des échanges constructifs demanderaient des conversations sur un temps long, dans un climat d’écoute et de confiance. Or, la compétition ressentie par les chauffeurs conjuguée au mode d’interaction bref et anonyme des réseaux socionumériques contribue plutôt à un climat hostile, comme le dit Diane, livreuse Uber Eats à Laval :

Je pense que les commentaires négatifs sont faits pour décourager les autres parce que c’est pas un groupe où on s’encourage, c’est un groupe où on essaie de décourager les autres parce que c’est la compétition. Moi si je veux gagner ma vie, faut que je pogne plus de courses que toi.

Étonnamment, cette absence de collectif n’est globalement pas perçue comme un manque par la plupart des travailleurs interrogés dans le cadre de ma thèse. Malgré des conditions de travail difficiles sur lesquelles ils n’ont pas de contrôle, les travailleurs n’ont pas tendance à se tourner vers le rassemblement et la mobilisation dans le but d’établir un rapport de force avec Uber.

À l’inverse, le collectif est plutôt perçu comme une menace pour la plupart d’entre eux. Le climat compétitif ressenti par les chauffeurs les pousse à développer tout un répertoire de tactiques et de bricolages individuels pour se démarquer des autres, comme en témoigne Bertrand, chauffeur Uber à Québec.

On va tous sur le groupe Facebook pour la même chose, trouver des semblables et voir s’ils peuvent nous donner des trucs et des astuces pour mieux comprendre comment ça marche, avoir des informations. Mais on comprend vite que non, on est tous dans le même bain, on est tous là pour travailler pour notre poche.

Parmi les tactiques utilisées pour optimiser leurs revenus, certains chauffeurs vont par exemple appeler le client pour connaître sa destination avant d’aller le chercher. S’ils jugent que la course est trop peu rentable au regard de la distance à parcourir jusqu’au client, ils annuleront la course. D’autres encore utilisent deux téléphones pour conserver un accès à la carte indiquant où se situent les zones de majoration pendant qu’ils réalisent une course.

Dans ce contexte, un collectif de travail qui proposerait d’harmoniser les pratiques et de remplacer les tactiques individuelles par des stratégies collectives, s’apparente pour bien des travailleurs à une perte de leur avantage concurrentiel.

Maintenant que les luttes des chauffeurs Uber contre les taxis, la Ville de Montréal et le gouvernement se sont épuisées avec l’adoption de la loi 17 en 2020, il n’existe plus pour eux d’ennemi commun.

Pour se définir, ils doivent maintenant se construire une identité à partir de leur propre groupe d’appartenance. Or, lorsqu’ils se comparent à leurs collègues, ils ont tendance à le faire par la négative. Ils cherchent à se détacher de la figure du chauffeur précaire et miséreux qui travaille 60 heures par semaine, ou encore de celle du chauffeur victime qui ne sait pas utiliser l’application intelligemment. Ainsi, les travailleurs Uber partagent une pratique commune, sans toutefois faire partie d’une communauté caractérisée par un sentiment d’appartenance.

L’organisation du travail du modèle Uber, en atomisant les travailleurs, les amène à se définir exclusivement par rapport à eux-mêmes, engendrant plusieurs conséquences.

Chacun doit apprendre seul comment fonctionne l’activité et se débrouiller avec ses propres défis, en bricolant ses propres tactiques, sachant que tous les chauffeurs n’ont pas les mêmes ressources. Par ailleurs, sans possibilité de rassemblement et de dialogue, les travailleurs sont privés de l’occasion de développer une réflexivité critique collective sur leurs conditions de travail. L’absence d’échanges, d’écoute et de présence à l’autre entrave toute relation significative et toute solidarité ; l’activité est réduite à son seul rapport à l’objet technique.

De fait, sans pouvoir d’agir collectif face à une organisation du travail rigide et intransformable, les dysfonctionnements et les problèmes de santé des travailleurs sont toujours traités comme des réalités singulières plutôt que relevant de l’organisation du travail, comme le dit Kader, chauffeur Uber à Montréal :

Je ne me suis jamais vidé le cœur sur le groupe Facebook. Quand je fais un simple commentaire, je me sens attaqué par d’autres. Souvent, des chauffeurs qui parlent honnêtement se font attaquer verbalement. Il y a des souffrances parmi les chauffeurs, on pourrait en discuter. Mais le climat sérieux que ça demanderait, ça n’existe pas dans le groupe.

Les profils de chauffeurs Uber québécois sont très variés. Par exemple, l’impossibilité de négocier les faibles revenus n’a pas les mêmes conséquences pour un ingénieur en Tesla qui exerce l’activité 3 heures par semaine dans le but de se changer les idées, ou pour un immigrant qui travaille 60 heures par semaine pour faire vivre sa famille.

Si l’activité Uber constitue un complément de revenu pour certains individus, le modèle exploite aussi la précarité existante d’une partie de la population ; chez ceux qui exercent l’activité comme seule source de revenus, il s’agit le plus souvent d’un choix faute de mieux.

Bien que la majorité des chauffeurs interrogés, tous profils confondus, n’aspirent pas à devenir salariés et se montrent frileux à l’idée de se syndiquer, nombreux sont ceux qui déplorent les faibles revenus et le manque de transparence de la plate-forme relativement au fonctionnement de l’algorithme et du système de rémunération.

Devant cette situation, ils voient dans le gouvernement la seule partie prenante qui soit réellement en mesure d’instaurer un rapport de force avec Uber afin de forcer la plate-forme à offrir de meilleures conditions de travail à ses chauffeurs.

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Par Lucie Enel, Doctorante en communication, Université du Québec à Montréal (UQAM)

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

Uber: le statut de chauffeur est inconstitutionnel

Uber: le statut de chauffeur est  inconstitutionnel

 

 

Le référendum sur le statut de chauffeur Uber  salarié ou indépendant a été jugé inconstitutionnel par un juge de Californie. Cela pourrait entraîner la requalification des chauffeurs comme salarié.

La Californie vait adopté en 2019 un texte qui leur imposait de la requalifier comme des employés. Les deux sociétés et d’autres plateformes avaient remporté la partie : les électeurs avaient voté à 58,6 % en faveur de la ‘Proposition 22′, qui consacrait le travail rémunéré à la tâche mais accordait aux chauffeurs quelques avantages sociaux.

« Nous allons faire appel et nous pensons que nous allons gagner », a réagi un porte-parole d’Uber.

Des taxis sans chauffeur et… sans client !

Des  taxis sans chauffeur et… sans client !

 

 

La voiture complètement autonome est évidemment un concept complètement utopique et dangereux. Les expériences qui sont menées le sont seulement dans des sites très protégés autrement dit ce qu’on appelle pour les autres modes de transport des sites propres. Comme c’est le cas pour  le train, le métro par exemple. Entre les deux types d’infrastructures il y a les sites partiellement protégés par exemple pour les autobus mais qui cependant ne peuvent être sans conducteur.

La raison est assez simple c’est que la voiture autonome est incapable de prendre en charge la diversité des risques dans un espace viaire partagé par d’autres modes de transport, des piétons, des promeneurs et notamment des enfants. On ne peut pas non plus dans un espace viaire  partagé autoriser une mixité des modes de régulation avec des véhicules autonomes et d’autres sous la responsabilité des conducteurs.

Pourtant : Waymo s’apprêterait  à proposer plus largement son service de robot taxis, des voitures autonomes sans chauffeur, à Phoenix (Arizona), où l’entreprise teste déjà depuis 2017 ses véhicules à la pointe du secteur. Il faut cependant observer que des annonces du même type ont été faites dans le passé par des entreprises comme Tesla ou Uber.

Chauffeur de bus battu à mort, Pompier agressé ,: des «incivilités» pour Macron

Chauffeur de bus battu à mort, Pompier agressé ,: des  «incivilités» pour Macron

Une réaction vraiment surréaliste et même indigne de Macron à propos des crimes commis récemment, le chauffeur de bus battu à mort, cette policière écrasée, le pompier touché par balle etc. Macron s’est  contenté de dénoncer des » incivilités ». Un terme complètement inapproprié quand il s’agit de crimes. La preuve sans doute que Macron n’est pas prêt à mettre en œuvre une politique de sécurité à la hauteur des menaces actuelles. «Nous prendrons toutes les dispositions pour que la réponse judiciaire soit rapide et au rendez-vous de ces incivilités. (…) Nous ne pouvons pas accepter – et je n’accepterai pas – dans notre pays que ces incivilités deviennent une habitude», a-t-il assuré. «La sécurité, au quotidien, c’est ce qui garantit l’ordre public, l’ordre républicain, c’est-à-dire la vraie liberté», a-t-il conclu.

Dans la foulée de son intervention, plusieurs voix se sont immédiatement élevées, notamment à droite, pour dénoncer le choix des mots du président de la République. «Emmanuel Macron interrogé sur le meurtre d’un gendarme, l’agression ultra-violente d’un chauffeur de bus et des tirs contre un pompier parle par 2 fois ‘d’incivilités’. Ce laxisme lexical conduit inévitablement au laxisme judiciaire», s’est notamment indigné le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, sur son compte Twitter.

La vérité c’est que Macron veut fermer les yeux depuis toujours sur la barbarie émanant surtout des quartiers sensibles notamment de banlieues. Faut-il rappeler qu’il a enterré devant les médias le plan banlieue de Borloo, l’humiliant même en public. En fait,  Macron depuis le début de son mandat ignore totalement ces réalités sociétales qui menacent non seulement la sécurité mais aussi la république. Car il s’agit bien d’attaque contre la république quand on vise des représentants particulièrement en charge de l’intérêt général.

 

 

Bayonne- mort d’un chauffeur de bus : pour un statut juridique protecteur des agents de service public

Bayonne-  mort d’un chauffeur de bus : pour un statut juridique protecteur des agents de service public

 

C’est un peu la tradition après un drame comme celui l’assassinat du chauffeur de bus de Bayonne. La presse en rend compte, des manifestations de compassion sont organisées, le ministre se déplace puis on oublie presque. Darmanin, le ministre de l’intérieur a promis de “réaffirmer l’autorité” et de protéger “les honnêtes gens” en réponse à l’émotion créée par le décès d’un chauffeur de bus de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) violemment agressé alors qu’il travaillait. Ce n’est pas malheureusement la première est sans doute la dernière agression d’un agent assurant une mission de service public ( pompiers, agents du transport, médecin, ambulance voire  forces de l’ordre).

Ces agents assurent ces obligations de service public dans des conditions de plus en plus difficile et devraient pourtant pouvoir bénéficier d’un statut juridique plus protecteur. En clair, on pourrait aller jusqu’à des peines de prison à perpétuité pour toute agression ayant mis en danger la vie d’un de ses agents.

Aucune tolérance ne devrait être acceptée. Une échelle des peines devrait rendre compte du fait que la société n’accepte plus la moindre obstruction, contestation a fortiori agression contre un de ses représentants agissants pour le service public.

Après les déclarations du ministre de l’intérieur, la tolérance vis-à-vis des actes d’indiscipline et a fortiori agression doive être traitée juridiquement.

“C’est un acte parfaitement odieux, inqualifiable, et je fais confiance à la magistrature pour pouvoir mener avec les enquêteurs de la police de Bayonne tout ce qui pourra être fait pour pouvoir confondre ceux qui ont commis ces actes barbares”, a déclaré à la presse Gérald Darmanin, qui a rencontré à Bayonne des collègues du chauffeur défunt.

“Jamais, comme ministre de l’Intérieur, jamais le président de la République et le Premier ministre ne vont laisser se banaliser une violence gratuite, inacceptable”, a-t-il ajouté.

Gérald Darmanin a dit son intention de mobiliser les acteurs concernés par la sécurité dans les transports en commun.

“Je sais que trop souvent les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, les contrôleurs, les citoyennes et les citoyens, les honnêtes gens, ont peur”, a-t-il dit. “Nous sommes là pour les rassurer et leur dire qu’on a bien compris que dans cette situation particulièrement dramatique, c’est en réaffirmant l’autorité qu’on arrivera de nouveau à réaffirmer la République.”

La mort d’un chauffeur de bus : pour un statut juridique protecteur des agents de service public

 La mort d’un chauffeur de bus : pour un statut juridique protecteur des agents de service public

 

C’est un peu la tradition après un drame comme celui l’assassinat du chauffeur de bus de Bayonne. La presse en rend compte, des manifestations de compassion sont organisées, le ministre se déplace puis on oublie presque. Darmanin, le ministre de l’intérieur a promis de “réaffirmer l’autorité” et de protéger “les honnêtes gens” en réponse à l’émotion créée par le décès d’un chauffeur de bus de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) violemment agressé alors qu’il travaillait. Ce n’est pas malheureusement la première est sans doute la dernière agression d’un agent assurant une mission de service public ( pompiers, agents du transport, médecin, ambulance voire  forces de l’ordre).

Ces agents assurent ces obligations de service public dans des conditions de plus en plus difficile et devraient pourtant pouvoir bénéficier d’un statut juridique plus protecteur. En clair, on pourrait aller jusqu’à des peines de prison à perpétuité pour toute agression ayant mis en danger la vie d’un de ses agents.

Aucune tolérance ne devrait être acceptée. Une échelle des peines devrait rendre compte du fait que la société n’accepte plus la moindre obstruction, contestation a fortiori agression contre un de ses représentants agissants pour le service public.

Après les déclarations du ministre de l’intérieur, la tolérance vis-à-vis des actes d’indiscipline et a fortiori agression doive être traitée juridiquement.

 

 

“C’est un acte parfaitement odieux, inqualifiable, et je fais confiance à la magistrature pour pouvoir mener avec les enquêteurs de la police de Bayonne tout ce qui pourra être fait pour pouvoir confondre ceux qui ont commis ces actes barbares”, a déclaré à la presse Gérald Darmanin, qui a rencontré à Bayonne des collègues du chauffeur défunt.

“Jamais, comme ministre de l’Intérieur, jamais le président de la République et le Premier ministre ne vont laisser se banaliser une violence gratuite, inacceptable”, a-t-il ajouté.

Gérald Darmanin a dit son intention de mobiliser les acteurs concernés par la sécurité dans les transports en commun.

“Je sais que trop souvent les conducteurs de bus, les conducteurs de métro, les contrôleurs, les citoyennes et les citoyens, les honnêtes gens, ont peur”, a-t-il dit. “Nous sommes là pour les rassurer et leur dire qu’on a bien compris que dans cette situation particulièrement dramatique, c’est en réaffirmant l’autorité qu’on arrivera de nouveau à réaffirmer la République.”

Chauffeur de bus agressé à Bayonne: ou la question de la sécurité dans les transports

Chauffeur de bus agressé à Bayonne: ou la question de la sécurité dans les transports

 

Les actes d’incivilité ne sont pas nouveaux dans les transports publics. Ils sont la caractéristique d’une société dont une partie n’accepte aucune règle. Pire ,certains même qui n’hésitent pas à agresser le personnel. C’est le cas évidemment scandaleux à Bayonne où  le conducteur est en état de mort clinique après avoir été victime d’une agression de plusieurs individus qui simplement ont  refusé de le  port du masque.

On a entendu récemment lors  des introductions des différents ministres des propos finalement assez convenus à la fois sur le passé et sur leurs intentions. Pour la sécurité des transports, il serait temps de dépasser ces discours très théoriques et de prendre enfin des mesures de protection vis-à-vis de salariés qui en plus sont  les acteurs du service public. Ce sont à partir de ces faits et de bien d’autres que le ministre de la justice comme le ministre de l’intérieur pourront montrer leur réelle intention de gérer ce qui constitue les priorités.

 

Le parquet de Bayonne a demandé mardi la mise en examen de deux jeunes hommes pour tentative d’homicide volontaire, accusés d’avoir roué de coups dimanche un chauffeur de bus qui voulait contrôler un ticket et exigeait le port du masque. Philippe Monguillot, le chauffeur de 59 ans agressé dimanche peu après 19 heures à un arrêt de bus dans le quartier populaire de Balichon, est en état de mort cérébrale. «Ce n’est pas mon père qui respire, c’est la machine. On sait que c’est fini», a confié au journal Sud Ouest sa fille Marie, 18 ans.

 

VTC: Un chauffeur gagne 1000 ou 1.700 euros par mois ?

VTC: Un chauffeur gagne  1000 ou 1.700 euros par mois ?

 

Pas très claire l’évaluation de Jacques Rapoport., le médiateur qui fait varier le salaire net de 800 euros à 1700 euros. Pour un chauffeur « normalement professionnel » et qui « maîtrise correctement ses charges », le revenu mensuel s’établit « autour de 1.700 euros, entre 1.600 et 1.800 euros », mais il s’agit d’un revenu calculé sur 60 heures et  le montant estimé « n’inclut ni congés ni protection personnelle » en cas de maladie ou d’accident,  Sur une base de 40 heures d’activité hebdomadaire, Jacques Rapoport conclut que « l’activité ne permet pas de dégager un revenu décent ». Dans ce cas, le revenu net atteint « entre zéro et 1.100 euros, desquels il faut déduire le coût de la protection sociale évaluée, pour un indépendant au RSI, autour de 30 % du revenu ».  Le médiateur rendra ses préconisations au gouvernement fin janvier ou début février. Pour résumer si effectivement un chauffeur veut dégager autour de 1600 euros (revenu salarial moyen en France) il devra au moins travailler 90 heures.




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