Archive pour le Tag 'Chauffage'

Chauffage: le fioul ou l’électricité ?

Chauffage: le fioul ou l’électricité ?


Par Eric Layly dans l’Opinion

Une tribune qui fort logiquement pose la question du remplacement du chauffage au fioul notamment dans les territoires peu denses. Avec une proposition discutable d’utiliser du bio carburant à partir du colza. Reste qu’effectivement la question se pose de savoir s’il faut mieux utiliser de l’électricité dont une partie est produite par les centrales à charbon de l’Allemagne ou même par du fioul ou bien utiliser directement du fioul. Tout cela en attendant une politique énergétique plus efficace et plus cohérente NDLR

« Il n’y a pas de solution idéale. Vouloir en imposer une de façon dogmatique, c’est afficher une méconnaissance de la réalité quotidienne de millions de Français »

Nous subissons actuellement les effets de deux crises conjuguées – énergétique et climatique – contre lesquelles il faut agir, nous en avons collectivement conscience. Loin d’être un concept creux, la transition énergétique est bel et bien une solution pour permettre à la fois de sécuriser nos approvisionnements, de baisser les prix des énergies et de diminuer les atteintes à l’environnement provoquées par nos modes de production et de consommation de l’énergie.

Si tout le monde, peu ou prou, s’accorde sur ce constat, la mise en œuvre de cette transition énergétique pose néanmoins question. Car les pouvoirs publics s’acharnent à la flécher uniquement au profit de l’électricité, tant en termes de mobilité que d’habitat. Pour parvenir à leurs fins, nos gouvernants ont mis les bouchées doubles, en augmentant considérablement les aides à la conversion et en même temps, en interdisant la vente des matériels jugés « trop polluants ». Et cela, sans prendre en compte la réalité du terrain, celle que vivent les habitants des territoires ruraux et périurbains.

Dogme. Ainsi, en matière de chauffage, la mise en application du décret interdisant, depuis le 1er juillet 2022, l’installation des matériels trop émetteurs de gaz à effet de serre, a créé une vive émotion chez les utilisateurs de fioul domestique, particulièrement visés par ce décret. À ces ménages, on a expliqué qu’en cas de panne irréparable de leur chaudière fioul, il leur faudrait désormais passer à la pompe à chaleur (PAC) ou, éventuellement, à la chaudière à bois. Ce qui pose plusieurs problèmes, notamment le financement du nouveau matériel, avec un reste à charge conséquent dans bien des cas, et l’inadaptation des matériels à certaines situations. La vérité est qu’il n’y a pas de solution idéale. Vouloir en imposer une de façon dogmatique, c’est afficher une méconnaissance de la réalité quotidienne de millions de Français.

D’autant qu’il existe une alternative au fioul domestique, aussi fiable et plus respectueuse de l’environnement, qui ne nécessite pas un changement du mode de chauffage. Cette solution, c’est le biofioul, un biocombustible liquide contenant une part d’ester méthylique d’acide gras (Emag), prioritairement issu du colza cultivé en France. Le premier biofioul, le F30, contenant jusqu’à 30% d’Emag, est en cours de déploiement. Des matériels de haute performance énergétique biocompatibles F30, fabriqués en France ou en Europe, existent, à des prix comparables à ceux des anciennes chaudières fioul.

Pourtant, le gouvernement n’en dit mot. Et tous les efforts réalisés par la filière afin d’obtenir une fiscalité adaptée pour le F30 (produit qui supporte intégralement la TICPE du pétrole, alors même que 22 à 30% de son contenu sont renouvelables), se sont heurtés à un dédain très jacobin.

Les habitants des territoires ruraux, chauffés au fioul et attachés, non à cette énergie mais à ce mode de chauffage, peuvent y voir un nouveau diktat, déconnecté de leurs réalités. Dans les petites villes et les villages, la population a de plus en plus l’impression qu’elle ne compte pas vraiment. Le jaune est une belle couleur, plus agréable à voir dans les champs de colza que sur les ronds-points…

Eric Layly est président de la Fédération Française des Combustibles, Carburants & Chauffage (FF3C)

Chauffage: La sobriété surtout pour les pauvres

Chauffage: La sobriété surtout pour les pauvres

 Selon un projet de recherche, ceux qui déclarent préférer le confort thermique plutôt que de réaliser des économies d’énergie gagnent 7 965 euros de plus par an que la moyenne des ménages. Par Dorothée Charlier, Université Savoie Mont Blanc

 

Canicule, feux de forêt, guerre en Ukraine… Après un été 2022 marqué par une actualité énergétique intense, il est temps de s’interroger sur la conduite à tenir pour faire face au changement climatique. À ce sujet, le Laboratoire sur les inégalités mondiales souligne que :

« 10 % des plus fortunés sont responsables de 48 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre mondiales, tandis que les 50 % les plus pauvres ne sont responsables que de 12 % au total. »

Face à ce constat et à l’hiver qui se rapproche, on peut donc s’interroger sur les comportements de consommation des ménages les plus aisés, alors qu’une polémique a déjà éclaté ces dernières semaines au sujet de l’utilisation des jets privés.

Si on se base sur une abondante littérature en économie, on a tendance à trouver une relation positive entre le niveau de revenu et la consommation d’énergie. Cette relation positive peut être associée à plusieurs phénomènes, qui va d’une augmentation de la température de confort en hiver à l’achat de nouveaux équipements consommateurs d’électricité.

Par exemple, des études ont montré qu’une préférence déclarée pour le confort thermique pouvait se traduire par une hausse de la consommation d’énergie entre 8 % et 10 % selon les différentes estimations. Le niveau de revenu pourrait ainsi être perçu comme un indicateur pour évaluer un niveau spécifique de confort et de taux d’équipement.

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De plus, les ménages les plus aisés, qui vivent souvent dans des maisons individuelles récentes et qui peuvent ajuster leur température de chauffage, ont tendance à consommer plus que ce que leur diagnostic de performance énergétique indique, comme nous l’avons relevé dans un article de recherche publié en 2021.

En approfondissant cette relation entre niveau de revenu et poids de la consommation énergétique (en se basant sur des données françaises récentes récoltées dans le cadre du projet de recherche PEPSI), nous obtenons que ceux qui déclarent préférer le confort thermique plutôt que de réaliser des économies d’énergie gagnent 7 965 euros de plus par an que la moyenne des ménages.

Si on regarde plus en détail, le lien entre la température moyenne de chauffage en hiver dans les pièces à vivre et le niveau de revenu ), on constate que les ménages qui se chauffent en dessous de 19 °C gagnent relativement moins que les ménages qui peuvent maintenir une température adéquate.

Il en va de même pour ceux qui se chauffent à plus de 25 °C, mais ces derniers sont parfois dans l’incapacité de pouvoir ajuster leur température (en général, les ménages qui ne sont pas en mesure de pouvoir régler leur température de chauffage vivent dans des logements plus anciens et gagnent 4016 euros de moins par an).

En outre, parmi les ménages qui se chauffent à moins de 19 °C en hiver, ils sont plus des trois quarts à déclarer se restreindre.

Par ailleurs, si on considère que les ménages vivant dans les logements dotés de la meilleure étiquette énergétique (et qui ont donc moins besoin d’énergie pour se chauffer), notés A, ont un revenu moyen supérieur de 13 000 euros par rapport à ceux qui vivent dans des logements notés G, on remarque également que les ménages les plus aisés dépensent nettement plus en facture d’électricité et de chauffage, ce qui semble réaffirmer une préférence avérée pour le confort thermique et l’utilisation d’appareils électroménagers

Après « le deuxième été le plus chaud observé en France depuis au moins 1900 avec un écart de +2,3 °C par rapport à la moyenne 1991-2020 » en 2022 selon Météo France, on peut donc s’interroger sur l’évolution des dépenses d’électricité des ménages français dans les années à venir.

En effet, d’une façon générale, le taux d’équipement des ménages en système de rafraichissement augmente depuis 2020. Ce sont particulièrement les ménages propriétaires (75 % des détenteurs de système de refroidissement en 2020), souvent chef d’entreprise, indépendant ou cadre et résidants en maison individuelle qui entretiennent cette hausse (60 %).

Cette tendance risque désormais de s’accentuer si l’on veut pouvoir assurer le confort thermique et le bien-être de chacun. Il va donc être plus que nécessaire de trouver des solutions pérennes pour assurer le confort thermique d’hiver et d’été en veillant à ne pas creuser les inégalités.

Si les innovations technologiques permettront probablement de limiter le poids des consommations sur le climat, une solution consiste également à poursuivre les efforts dans l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments tout en veillant à informer les ménages les plus aisés du poids de leur consommation sur le climat.

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Par Dorothée Charlier, Maîtresse de conférences en économie de l’énergie et de l’environnement, Université Savoie Mont Blanc.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

SONDAGE Chauffage: une majorité pour limiter à 19 degrés

SONDAGE Chauffage: une majorité pour limiter à 19 degrés

 Selon un sondage OpinionWay-Square pour « Les Echos », plus de 80 % des Français sont d’accord pour qu’une telle limite soit imposée dans les bâtiments publics (écoles, administrations…) et dans les entreprises privées. Ils sont 71 % à se déclarer prêts à l’appliquer chez eux. L’option d’un tarif progressif sur le gaz et l’électricité (les prix augmentent en fonction des volumes consommés) recueille 64 % d’approbation.

 57 % des Français sont néanmoins d’accord pour qu’on rationne les entreprises en gaz et électricité aux heures les plus tendues, et 40 % sont prêts à se l’appliquer. « Cela dénote un certain civisme », relève Frédéric Micheau, directeur général adjoint d’OpinionWay, même si 56 % des sondés estiment qu’il faut privilégier l’approvisionnement des particuliers plutôt que celui des entreprises en cas de pénurie.

Après les mises en garde de la Première ministre Elisabeth Borne, le risque de pénurie d’électricité, de gaz ou de carburant inquiète 71 % des Français. Les femmes, les plus jeunes et les plus modestes sont les plus préoccupés. « Après un an de hausse des prix, le sentiment qui se dégage est que le phénomène s’aggrave et que tout le monde est concerné ; cette situation alimente l’idée d’un déclassement et d’une fragilité de nos infrastructures », décrypte Frédéric Micheau.

Les Français jugent, dans l’ensemble, que le pays n’est pas plus durement touché que le reste de l’Europe. Environ deux tiers estiment que la hausse des prix de l’énergie a été moins ou aussi importante qu’en Espagne (67 %), Allemagne (67 %) ou Italie (68 %). Mais signe d’un problème de communication pour le gouvernement, le chiffre est le même quand on évoque le Royaume-Uni (64 %), alors que les prix de l’énergie ont beaucoup plus flambé outre-Manche.

Le gouvernement peut au moins se consoler : malgré la durée de la crise et ses conséquences, les Français continuent de soutenir les sanctions économiques instaurées à l’encontre de la Russie en représailles à l’invasion de l’Ukraine. Plus de deux tiers des personnes interrogées y sont favorables, un tiers y est même très favorable.

Le soutien est quasiment unanime parmi les sympathisants de la majorité présidentielle et de la droite (respectivement 91 % et 87 %). Si 78 % des sympathisants du Parti socialiste sont pour les sanctions, la proportion tombe à 60 % chez les proches de La France insoumise. A l’extrême droite, seuls 55 % défendent les sanctions.

 

 

Sondage : 72 % inquiets pour le chauffage d’hiver

Sondage : 72 % inquiets pour le chauffage d’hiver

 

Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 31 août au 1 septembre 2022. Échantillon de 1 005 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

À retenir : L’enjeu énergétique rejaillit également lorsque l’on demande aux citoyens la manière dont se structurent leurs dépenses. Derrière l’alimentation sont évoquées les dépenses d’énergie et de déplacements. Dans contexte, 72% des habitants des QPV-quartiers prioritaires de la Politique de la ville -  (65% des Français) anticipent que la hausse des prix de l’énergie aura un impact important sur leur capacité à chauffer leur logement dès cet hiver et 64% sur leur capacité à se déplacer (56% des Français).   (Harris ,Paris, le 12 septembre)

 

L’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine (ANRU) finance et accompagne la transformation de quartiers de la Politique de la ville partout à travers la France. À sa demande, Harris Interactive a lancé en 2021 une enquête barométrique auprès de deux échantillons complémentaires : un échantillon représentatif de l’ensemble de la population vivant en France, et un échantillon représentatif des habitants des quartiers prioritaires de la Politique de la ville (QPV). Un an après cette première édition, une nouvelle vague d’enquête a été réalisée selon les mêmes modalités méthodologiques.

Entre temps, la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l’énergie et l’inflation généralisée, les pénuries, les épisodes caniculaires… sont autant d’événements d’actualité qui sont loin d’avoir laissé les Français indifférents. Aussi, ces éléments sont susceptibles d’avoir influencé directement ou indirectement le regard des Français quant à leur lieu de vie (commune, quartier, logement…). Dans un tel contexte, la deuxième édition du baromètre permet opportunément de mesurer la perception du lieu de vie des Français en cette rentrée 2022.

 

 

Que retenir de cette enquête ?

 

 

Une image du quartier globalement stable par rapport à l’an dernier

Comme l’an dernier, la grande majorité de la population vivant en France se montrent satisfaits de leur lieu de vie, tant à l’échelle de leur commune qu’à celle de leur quartier (près de 9 personnes sur 10). Comme l’an dernier également, les habitants des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV) manifestent une satisfaction légèrement en retrait à propos de leur commune (82%) et surtout à propos de leur quartier (74%). Lorsqu’ils comparent la situation de leur quartier à celle des autres, les Français estiment que leur situation est meilleure (45%) plutôt que moins bonne (18%), quand 36% jugent la situation ni meilleure, ni moins bonne que la moyenne. En revanche, dans les QPV, davantage de personnes jugent la situation « moins bonne que la moyenne » dans leur propre quartier (40%, contre 27% qui la trouvent meilleure). Un décalage de perception qui s’est accentué par rapport à l’an dernier (+4 points).

 

 

Un cadre de vie jugé agréable, mais dont l’accessibilité pourrait être améliorée

Satisfaits de leur quartier à près de 90%, les Français jugent leur quartier agréable à vivre (85%), sûr (83%), calme (80%), pourvu d’espaces verts (80%) et avec des espaces publics en bon état (80%). Des garants d’une bonne qualité de vie. Cependant, les Français se montrent légèrement moins convaincus par l’accessibilité de leur quartier ou son dynamisme économique. Ainsi, 72% déclarent qu’il est facile de se garer dans leur quartier, 70% qu’il est bien adapté à la pratique du vélo et 65% qu’il est facilement accessible en transports en commun : des réponses qui sont majoritaires mais loin d’être unanimes. Concernant le dynamisme économique, seuls 58% trouvent que leur quartier abrite de nombreux commerces et 43% qu’il offre des opportunités d’emploi. Ces perceptions varient nettement selon que l’on vive dans un environnement urbain ou plutôt rural. Aussi, dans les QPV, les habitants retrouvent les bénéfices caractéristiques des environnements urbains : bonne accessibilité par les transports en commun, nombreux services accessibles, nombreux commerces, etc. En comparant les résultats de cette population à ceux de l’ensemble des Français on remarque que les habitants des QPV estiment bien plus leur quartier accessible aux transports en commun (80% contre 65%), avec de nombreux services accessibles (79% contre 72%) ainsi qu’avec de nombreux commerces (67% contre 58%). On le voit la situation géographique objective des QPV n’est pas mésestimée par ses habitants. Même le fait d’être dans un lieu pourvoyeur d’emplois est un peu plus identifié dans les QPV. Il s’agit probablement du fait d’une part de politiques volontaristes exprimées au niveau national et d’autre part de la structure des habitants dont nombre d’entre eux sont sensibles à la baisse du chômage.

 

 

Des attentes fortes exprimées dans les QPV

On sait l’intérêt accordé en France à l’alimentation. D’une manière générale, on affirme avoir accès près de chez soi à des produits alimentaires de qualité, produits localement, issus de l’agriculture biologique… Mais à peine plus d’un Français sur deux les qualifie de bon marché. Notons qu’il s’agit du seul aspect pour lequel les habitants des QPV donnent des réponses plus positives que les autres habitants (65% contre 56%). De même, si les difficultés d’accès à des professionnels de santé ont été fortement médiatisées, observons que 61% des habitants des QPV indiquent avoir facilement accès près de chez eux à un médecin spécialiste contre 53% des Français. Ces réponses s’inscrivent dans un contexte où, on le sait, les déserts médicaux ne touchent pas que les zones ici mentionnées.

 

Même si la situation dans les quartiers des QPV est jugée bonne par une majorité de ses habitants, observons qu’il apparaît important de développer dans son quartier… toutes les éventualités testées dans ce questionnaire. Et le logement est la première des priorités pour les habitants des QPV : 84% d’entre eux parlent de travaux pour améliorer les logements. Lorsque l’on analyse les réponses de l’ensemble des Français, nous voyons qu’il s’agit seulement de leur quatrième priorité et que « seuls » 72% y font référence.

 

Enfin, dans un contexte où de nombreuses informations ont été émises au cours de ces derniers mois, non seulement 72% des Français affirment avoir entendu parler des programmes de rénovation urbaine, pour aider la transformation des quartiers populaires mais également ce niveau de connaissance progresse de 3 points en un an. La logique est identique mais plus marquée chez les habitants des QPV : 73% en 2021, 82% cette année. Il ne s’agit donc pas de politiques perçues comme n’intéressant pas les citoyens non directement destinataires de leurs effets.

 

 

Une période Covid vécue plus difficilement dans les QPV  

D’une manière globale, les habitants des Quartiers Prioritaires de la Ville ont rencontré des difficultés au cours du confinement. Et ce, plus que les autres Français. Un actif sur deux affirme que son employeur lui a imposé de se rendre sur son lieu de travail, un tiers a souffert de solitude, quatre sur dix déclarent qu’ils ont été soumis à une surcharge de travail importante, un tiers à une difficulté à trouver un médecin disponible. L’une des plus grandes difficultés rencontrées a été de devoir télétravailler dans un environnement inadapté (37% contre 22% pour l’ensemble des actifs). On le voit ici aussi, il est implicitement question de logement. En définitive, près d’un tiers des habitants des QPV jugent que la crise sanitaire a été plus difficile à vivre pour eux que pour la moyenne des Français. Pour autant, c’est dans les QPV que l’on affirme plus qu’ailleurs que l’on s’est senti plus proches de nos voisins. Les conditions objectives ont rendu la situation plus difficile à vivre. Mais l’ambiance collective est apparue meilleure qu’ailleurs.

 

 

L’isolation thermique : un enjeu central

Les habitants des QPV indiquent avoir cet été plus souffert de la chaleur que les autres habitants (76% contre 70%), ont moins bien dormi et surtout ont rencontré de plus grandes difficultés à trouver un endroit pour bénéficier de fraîcheur (62% contre 48%). Pour autant, comme nous avons pu le voir par ailleurs, le lien avec les voisins a été plus marqué que pour les autres habitants. Indépendamment de la situation caniculaire, d’une manière générale il fait trop chaud l’été dans 70% des foyers QPV (56% en France), trop froid l’hiver (62% contre 35%), la promiscuité auditive se fait sentir (57% contre 35%), tandis que 39% des habitants des quartiers populaires indiquent qu’ils ont souffert d’humidité (22% des Français).

 

L’enjeu énergétique rejaillit également lorsque l’on demande aux citoyens la manière dont se structurent leurs dépenses. Derrière l’alimentation sont évoquées les dépenses d’énergie et de déplacements. Dans contexte, 72% des habitants des QPV (65% des Français) anticipent que la hausse des prix de l’énergie aura un impact important sur leur capacité à chauffer leur logement dès cet hiver et 64% sur leur capacité à se déplacer (56% des Français).

 

Ces inquiétudes s’inscrivent qui plus est dans un contexte où les Français, qu’ils résident ou non dans un QPV, indiquent faire ou avoir fait des efforts : en limitant la consommation d’eau chaude, baissant la température, limitant leurs déplacements, changer leurs heures de consommation d’électricité.

 

 

En définitive, les habitants des QPV vivent des situations plus difficiles que l’ensemble des citoyens et… ne se « plaignent » pas. Tout en étant satisfaits de vivre dans leur commune et quartier, ils se sentent un peu moins en sécurité que l’ensemble des Français, vivent moins dans le calme, évoluent dans un univers jugé moins propre. Ces aspects sont minorés par une vie associative vue comme riche et par une solidarité de voisinage. Le logement dans les QPV constitue un point de tension important, à tel point qu’il s’agit de la première priorité assignée dans ces quartiers. Au vu des conditions vécues (chaud l’été, froid l’hiver) et de ce à quoi les habitants s’attendent (augmentation du coût de l’énergie) tout laisse préjuger que ces attentes devraient perdurer à l’avenir.

Chèque énergie : 600 millions pour la facture du chauffage

Chèque énergie : 600 millions pour la facture du chauffage

sans doute le chèque énergie d’un montant de 100 € et qui va représenter au total autour de 600 millions est-il lié au contexte de la période électorale. En effet, il y a quelques contradictions à voir l’état participer au financement du chauffage et dans le même temps à proposer l’instauration d’une taxe carbone qui va peser sur certaines énergies du chauffage et des transports. À moins que le gouvernement dans sa grande générosité décide aussi d’un chèque carburant !

Notons que depuis la crise du Covid  d’endettement est passéede 100 % du PIB à 120 % en 2020.

Pour 2022, le déficit devrait théoriquement baisser passant de -8,4% du PIB en 2021 à -4,8%. La dette devrait passer de 115,6% à 114% l’année prochaine.  »Le besoin de financement de l’Etat devrait être en baisse en 2022 de 21 milliards d’euros. Il y a une baisse très significative du déficit en raison de la reprise » a indiqué le nouveau directeur de l’Agence france trésor (AFT) Cyril Rousseau lors d’un point presse.

 

Après  les présidentielles, il faudra sans doute s’attendre à une remontée de la fiscalité compte tenu des dérives budgétaires et de l’endettement. Du côté des entreprises, le gouvernement poursuit sa politique de l’offre en baissant les impôts de production et le taux d’impôt sur les sociétés qui devrait s’établir à 25% d’ici la fin de l’année 2022. Concernant le manque à gagner des recettes issues des impôts de production pour les collectivités locales, Olivier Dussopt avait expliqué dans un entretien accordé à La Tribune au début du mois de juillet que les compensations « seraient intégrales et dynamiques ». Sur la question de la baisse des dotations aux régions qui a provoqué l’ire de l’association Régions de France dans un communiqué, la cabinet de Bruno Le Maire a répondu que « les régions sont les collectivités qui ont les finances les plus solides. Elles bénéficient de ressources encore très dynamiques ».

Carbone :un second marché européen pour le transport routier et le chauffage (Ursula von der Leyen)

 Carbone :un second marché européen pour le transport routier et le chauffage (Ursula von der Leyen)

Dans un entretien au « Monde » et à quatre autres journaux européens du réseau Europa, la présidente de la Commission européenne dévoile les grands principes du paquet de mesures pour le climat qui sera présenté, mercredi, par Bruxelles. (Des grands principes mais avec des orientations très vagues car elles pourraient coûter cher aux utilisateurs et aux consommateurs)

 

L’industrie estime que vous lui en demandez trop, les ONG affirment que les ambitions européennes ne sont pas suffisantes pour respecter l’accord de Paris. Que leur répondez-vous ?

Le Green Deal, cela veut dire développer une nouvelle stratégie de croissance qui nous emmène vers une économie décarbonée. C’est possible : la croissance et les émissions de CO2 ne sont pas obligatoirement liées. Depuis 1990, les émissions ont reculé de 25 %, quand le produit intérieur brut [PIB] a progressé de plus de 60 %.

La Commission propose de renforcer le marché carbone qui existe pour l’industrie. Elle envisage, par ailleurs, d’en créer un autre, pour le transport routier et le chauffage des bâtiments. Avez-vous pris une décision ?

Le transport et l’énergie doivent être abordables pour tous. Mais le transport routier est le seul secteur dont les émissions de CO2 ont augmenté ces dernières années. Il faut inverser cette tendance.

Le marché carbone a fait ses preuves : ceux qui émettent du CO2 payent des droits à polluer, et cela les incite à innover et à investir dans des technologies propres. Aujourd’hui, l’Europe l’utilise pour l’industrie et la production d’électricité. Nous allons mettre en place un second marché carbone pour le transport routier et les systèmes de chauffage.

Chauffage logement neuf : victoire d’EDF sur Engie

Chauffage logement neuf : victoire d’EDF sur Engie

Engie  a perdu la bataille du chauffage des logements neufs au gaz au profit d’EDF et l’électricité.

 

D’une certaine façon , Engie paye sa stratégie un peu brouillonne de diversification tous azimuts. Une image floue entre fournisseurs d’énergie traditionnelle et promoteur d’énergie verte. EDF devrait surtout profiter de l’obligation désormais pour les logements neufs de se chauffer à l’électricité. Reste à savoir cependant si EDF conservera à moyen terme sa fonction de producteur et celle de distributeur. Une réforme est en cours sur ce sujet pour confiner EDF à sa seule activité de producteur et libéraliser la fonction de distribution. Une réorganisation par ailleurs contestée . Mardi 24 novembre, Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, et Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement, ont présenté la nouvelle réglementation thermique qui va s’appliquer à partir de l’année prochaine aux constructions de logements neufs. Baptisée «RE2020» elle vise à exclure le chauffage au gaz des nouvelles maisons dès l’été prochain et des immeubles en 2024.

«La RE2020 concentre les attentions et crispe beaucoup, même si le bâtiment neuf ne représente chaque année que 1% du parc immobilier, reconnaissait il y a quelques jours un acteur de l’électricité.

Chauffage en terrasse: report à 2021

Chauffage en terrasse: report à 2021

 

Le mécontentement est nettement monté dans les cafés et restaurants après la décision du gouvernement de supprimer le chauffage en terrasse. Du coup,  la ministre de l’écologie, Barbara Pompili a décidé de retarder d’un an cette mesure. Une mesure au demeurant très anecdotique par rapport à l’enjeu du climat et plus généralement de l’environnement. Une mesure anecdotique car elle concerne essentiellement des certains établissements des grandes villes très denses et n’a qu’un impact très marginal sur la consommation d’énergie. Il est vrai cependant que le chauffage de terrasse n’est pas très cohérent sur le plan énergétique.

Il est probable d’ailleurs qu’on va substituer à ces terrasses souples des terrasses en plastique dur démontable mais isolé. Comme première mesure de la fameuse convention nationale, la décision du gouvernement paraît assez désuète au regard des enjeux.

Il en est de même pour l’hypothèse d’un référendum visant à l’inscription de l’objectif environnemental dans la constitution. En effet cet objectif est déjà contenu dans la constitution sous forme de charte. Solliciter les Français pour savoir s’ils sont favorable à l’amélioration de l’environnement relève d’une manœuvre particulièrement politicienne. Là aussi le pouvoir pourrait bien reculer car le maniement d’un référendum est toujours un exercice politique très dangereux.

Pour les terrasses, on va décaler la mesure gadget d’un an . Pas forcément pour refroidir des terrasses mais le climat de mécontentement des établissements concernés déjà durement touchés par une très longue période de fermeture. “J’entends évidemment les difficultés des cafetiers et restaurateurs et c’est pourquoi cette mesure ne s’appliquera pas cet hiver mais l’année prochaine”, déclare-t-elle dans une interview publiée ce week-end dans le quotidien régional le Courrier Picard.

“Nous allons mener des concertations et les accompagner dans cette transition”, a-t-elle ajouté sans plus de précisions.

Cette mesure figurait parmi les premières décisions prises par le gouvernement à la suite de la Convention citoyenne sur le Climat, en raison de ses effets négatifs sur la consommation d’énergie.

Chauffage au fioul: Les Français refusent de l’abandonner

Chauffage  au fioul: Les Français refusent de l’abandonner

Les 10 millions de Français utilisant du fioul ne sont pas prêts d’abandonner ce carburant pour se chauffer. Cela d’autant plus qu’on ne sait pas si un jour on n’interdira pas aussi le bois ou le gaz.   D’après une enquête de FioulReduc (réseau de distributeurs) : «Une majorité n’est pas prête à quitter le fioul. En 2019, malgré l’augmentation des aides, seuls 12% envisagent de changer d’énergie tandis que 22% pensent réaliser des travaux d’isolation.» Le deuxième enseignement est d’ordre tarifaire: après 376 euros d’augmentation moyenne de la facture de fioul entre 2017 et 2018, la décision des pouvoirs publics de geler la hausse de la taxe carbone est accueillie avec satisfaction. «60% des répondants appellent à plus de transparence sur l’utilisation de cette taxe et souhaiteraient qu’elle finance en priorité les aides pour la transition écologique», note encore FioulReduc. Le troisième enseignement de ce sondage interne concerne enfin les aides et les solutions proposées par les pouvoirs publics pour trouver des alternatives au chauffage au fioul. Elles laissent les consommateurs sceptiques: 47% ignorent s’ils sont éligibles à ces solutions et 57% ne sont pas raccordables au gaz de ville. Parallèlement, une majorité demande encore à être convaincu par l’efficacité des pompes à chaleur. Conclusion de FioulReduc: «L’objectif annoncé par le gouvernement de tripler le rythme de remplacement des chaudières au fioul (600 000 remplacements en 2 ans) semble très ambitieux. Même s’il existait des solutions de substitution adaptées à toutes les situations et si les aides étaient élargies à l’ensemble de la population, les Français ne changent pas de chaudière comme ils changent de voiture, la plupart attendront que leur équipement tombe en panne pour le changer.»

Chauffage : Les Français refusent d’abandonner le fioul

Chauffage : Les Français refusent d’abandonner le fioul

Les 10 millions de Français utilisant du fioul ne sont pas près d’abandonner ce carburant pour se chauffer. Cela d’autant plus qu’on ne sait pas si un jour on n’interdira pas aussi le bois ou le gaz.   D’après une enquête de FioulReduc (réseau de distributeurs) : «Une majorité n’est pas prête à quitter le fioul. En 2019, malgré l’augmentation des aides, seuls 12% envisagent de changer d’énergie tandis que 22% pensent réaliser des travaux d’isolation.» Le deuxième enseignement est d’ordre tarifaire: après 376 euros d’augmentation moyenne de la facture de fioul entre 2017 et 2018, la décision des pouvoirs publics de geler la hausse de la taxe carbone est accueillie avec satisfaction. «60% des répondants appellent à plus de transparence sur l’utilisation de cette taxe et souhaiteraient qu’elle finance en priorité les aides pour la transition écologique», note encore FioulReduc. Le troisième enseignement de ce sondage interne concerne enfin les aides et les solutions proposées par les pouvoirs publics pour trouver des alternatives au chauffage au fioul. Elles laissent les consommateurs sceptiques: 47% ignorent s’ils sont éligibles à ces solutions et 57% ne sont pas raccordables au gaz de ville. Parallèlement, une majorité demande encore à être convaincu par l’efficacité des pompes à chaleur. Conclusion de FioulReduc: «L’objectif annoncé par le gouvernement de tripler le rythme de remplacement des chaudières au fioul (600 000 remplacements en 2 ans) semble très ambitieux. Même s’il existait des solutions de substitution adaptées à toutes les situations et si les aides étaient élargies à l’ensemble de la population, les Français ne changent pas de chaudière comme ils changent de voiture, la plupart attendront que leur équipement tombe en panne pour le changer.»

 

 

Température logement : des chaussettes en laine à la place du chauffage

Température logement : des chaussettes en  laine à la place du chauffage

 

Retour aux pratiques d’il y a 50 ans et plus : des chaussettes en laine pour remplacer  le chauffage ou en tout cas pour le supllerr. Plus de 70% des résidents préfèrent mettre des couches supplémentaires de vêtements pour combler l’insuffisance du chauffage devenu trop cher. Certaines pièces pourraient même ne plus être chauffées du tout. On est cependant encore loin de l’époque des années 50 où les logements ne comportaien t souvent qu’un seul poêle (ou cuisinière, ou cheminée). Et où les chambres étaient rarement chauffées. L’accoutumance au chauffage généralisé rend les Français plus sensibles à la température inférieure à 18-20 degrés. A quand un fonds spécial pour encourager le tricotage de chaussettes en laine ? Mais que fait Nicolas  Hulot ? En effet  deux Français sur trois déclarent avoir froid dans leur logement, selon un sondage réalisé par l’Ifop pour le site de conseil en économie d’énergie QuelleEnergie.fr. Cette proportion est en baisse de 9 points par rapport à l’année dernière. «Certaines aides d’État, notamment les isolations des combles à 1 euro pour les ménages modestes, commencent à porter leurs fruits», explique Maël Thomas, directeur général de QuelleEnergie.fr. Augmenter le chauffage d’un degré fait grimper votre consommation d’énergie de 7%, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Aussi, les ménages aux revenus les plus modestes rechignent à pousser leur thermostat à la hausse et ressentent plus le froid chez eux. Les jeunes grelottent plus que leurs aînés (79% contre 57%) et les locataires, plus que les propriétaires (75% contre 59%). Ces mêmes franges de la population déclarent logiquement avoir des difficultés à payer leurs factures de chauffage au cours des trois dernières années. Pour réduire leur consommation d’énergie, les Français changent leurs pratiques. Plutôt que d’augmenter leur chauffage, ils préfèrent «ajouter des couches de vêtements supplémentaires» (77%) ou «baisser la température habituelle à l’intérieur de leur logement» (70%). Plus d’un Français sur deux (59%) se dit même prêt à renoncer au chauffage dans certaines pièces (salle de bains, toilettes…).

Sondage chauffage : 1000 euros par an ?

 Sondage Chauffage : 1000 euros par an ?

 

Une étude de l’IFOP qui surprend car elle estime que le coût du chauffage est de 897 euros par an. Certes le cout de l’énergie a diminué en 2014 mais la facture réelle est plus proche de 1500 euros que de 1000. Il ya de ce point de vue sans doute parfois confusion  entre chauffage et éclairage. En fait le chauffage doit représenter de l’ordre de 4% pour un revenu moyen disponible d’environ 3000 euros par ménages. On est donc plus proche de 1500 euros que de 1000 et à fortiori de 897. , d’après l’IFOP  En 2014, les ménages français estiment débourser en moyenne 897 euros par an pour se chauffer dans leur habitation familiale, selon une étude IFOP réalisée pour L’énergie tout compris.  Une somme en baisse de 190 euros par rapport à 2013, mais qui « s’explique en grande partie par la clémence de l’hiver » dernier, selon l’étude. Les logements les plus récents sont également mieux isolés, et souvent chauffés à l’électricité. Résultat, le chauffage pèse de moins en moins lourd dans les factures énergétiques (67% des dépenses énergétiques en 2012 contre 76% en 1990, selon le Centre d’études et de recherches économiques sur l’énergie).  Mais alors que le pouvoir d’achat des Français stagne, ils sont quatre sur dix à déclarer avoir du mal à payer leurs factures de chauffage, et six sur dix à privilégier les économies au confort d’une pièce bien chauffée, selon une étude Odoxa pour Honeywell. La situation n’est pas bonne pour la paix des ménages, puisqu’un Français sur cinq déclare que les questions de chauffage sont la source de querelles dans leur foyer.  Et les clichés ne sont pas forcément infondés: dans 39% des cas, la dispute commence parce que la femme ou la conjointe veut qu’il fasse plus chaud, et dans 20% des cas, parce que le mari ou conjoint veut faire des économies (contre 16% des hommes qui se plaignent du froid et 13% des femmes qui se plaignent du coût).  Ces études visent à encourager les Français à renforcer l’optimisation de leurs systèmes de chauffage. Cet effort pourrait devenir nécessaire dans les années à venir: selon Ecosocioconso, un site du groupe Leclerc, la facture d’un chauffage électrique pour un appartement de 75 mètres carré devrait passer de 1.131,90 euros en 2014 à 1.584,66 euros en 2020.

 

Chauffage : hausse pour 8 français sur 10

Chauffage :  hausse pour 8 français sur 10

D’après le dernier baromètre Energie-Info, 80% des Français avouent que les factures d’énergie sont un sujet de préoccupation. L’hiver dernier, 42% d’entre eux n’ont pas hésité à baisser le thermostat pour faire des économies  L’enquête a été menée sur plus de 1500 foyers en France, par l’institut CSA pour le compte du médiateur national de l’énergie. Et le résultat est implacable : 79% des Français sondés  « considèrent l’énergie comme un sujet de préoccupation important ». La cause : l’augmentation du coût des factures au fil des mois.. 97% des sondés s’attendent à « une hausse des prix dans les tous prochains mois ». « Chaque année, on voit qu’il y a une progression de la préoccupation des Français en matière d’énergie » explique Bruno Lechevin, le délégué général du Médiateur national de l’énergie. Il ajoute que c’est « la proportion la plus élevée depuis la création du baromètre Energie-info en 2007″. Selon des études menées par l’INSEE, 3,8 millions de Français sont en situation de précarité énergétique. En clair : 10% de leur budget global est consacré au chauffage.

 

 




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