Archive pour le Tag 'chasseurs'

Elections Européennes : une liste de chasseurs !

Elections Européennes : une liste de chasseurs !

Preuve d’une certaine déliquescence du concept d’organisation politique, il est possible qu’une liste de chasseurs soit présente lors des élections européennes. Pas de quoi vraiment grandir la démocratie car si la chasse est une activité honorable mais discutée , elle, ne constitue, pas pour autant un cursus intellectuel susceptible de l’appréhender comme organisation politique. Cette éventualité d’une liste de chasseurs traduits sans doute le discrédit général des organisations politiques classiques. Pour autant, la démocratie ne se trouvera pas renforcer si leur d’une élection chaque lobby présent une liste. C’est même la négation de la politique dont la finalité est de servir l’intérêt collectif national. Pourquoi pas aussi une liste des pêcheurs à la ligne, des contribuables, des possesseurs de montres en or et des nudistes notamment.

Épaulé par le lobbyiste Thierry Coste, Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, fait courir le bruit de la présence d’une liste défendant la ruralité aux européennes.

Cela fait des mois que le président de la Fédération nationale des chasseurs, épaulé par le lobbyiste Thierry Coste, fait courir le bruit de la présence d’une liste défendant la ruralité aux européennes. Aux dernières sénatoriales, l’homme aurait été démarché à la fois par la Macronie et par Les Républicains (LR), où il cultive d’importants réseaux. Il connaît bien les parlementaires proches de Xavier Bertrand, comme Jean-François Rapin, Julien Dive ou Pierre-Henri Dumont.

L’objectif supposé de la manœuvre, niée par le principal intéressé ? Offrir une soupape à la liste de la majorité présidentielle en grignotant des voix au Rassemblement national. Ce dernier attire une part importante de l’électorat des chasseurs, vivier de plus de 1 million de voix. L’ancien député macroniste Jean-Baptiste Moreau, reconverti dans le conseil, a un temps lorgné l’opération avant de prendre ses distances. Willy Schraen, on peut le comprendre, dit vouloir obtenir quelques élus au Parlement européen, ce qui suppose un score supérieur à 5 %.

Européenne : une liste de chasseurs !

Européennes : une liste de chasseurs !

Preuve d’une certaine déliquescence du concept d’organisation politique, il est possible qu’une liste de chasseurs soit présente lors des élections européennes. Pas de quoi vraiment grandir la démocratie car si la chasse est une activité honorable mais discutée , elle, ne constitue, pas pour autant un cursus intellectuel susceptible de l’appréhender comme organisation politique. Cette éventualité d’une liste de chasseurs traduits sans doute le discrédit général des organisations politiques classiques. Pour autant, la démocratie ne se trouvera pas renforcer si leur d’une élection chaque lobby présent une liste. C’est même la négation de la politique dont la finalité est de servir l’intérêt collectif national. Pourquoi pas aussi une liste des pêcheurs à la ligne, des contribuables, des possesseurs de montres en or et des nudistes notamment.

Épaulé par le lobbyiste Thierry Coste, Willy Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, fait courir le bruit de la présence d’une liste défendant la ruralité aux européennes.

Cela fait des mois que le président de la Fédération nationale des chasseurs, épaulé par le lobbyiste Thierry Coste, fait courir le bruit de la présence d’une liste défendant la ruralité aux européennes. Aux dernières sénatoriales, l’homme aurait été démarché à la fois par la Macronie et par Les Républicains (LR), où il cultive d’importants réseaux. Il connaît bien les parlementaires proches de Xavier Bertrand, comme Jean-François Rapin, Julien Dive ou Pierre-Henri Dumont.

L’objectif supposé de la manœuvre, niée par le principal intéressé ? Offrir une soupape à la liste de la majorité présidentielle en grignotant des voix au Rassemblement national. Ce dernier attire une part importante de l’électorat des chasseurs, vivier de plus de 1 million de voix. L’ancien député macroniste Jean-Baptiste Moreau, reconverti dans le conseil, a un temps lorgné l’opération avant de prendre ses distances. Willy Schraen, on peut le comprendre, dit vouloir obtenir quelques élus au Parlement européen, ce qui suppose un score supérieur à 5 %.

La promesse d’une police de proximité par les chasseurs !!!!

La promesse d’une police de proximité par les chasseurs !!!!

 

En politique,  beaucoup n’hésitent  vendre leur âme et certains vendent  y compris ce qui ne leur appartient pas comme les voix de leur organisation. Ainsi celle de la fédération des chasseurs vendues à Macron contre certaines promesses comme par exemple l’invraisemblable police de proximité assurée par les chasseurs. Quand on connaît la sociologie des chasseurs il y a tout lieu de s’interroger. Certes l’activité de chasseurs est honorable comme la personnalité de ceux qui s’adonnent ; une activité qui mérite cependant la mise en place d’une régulation pour concilier les intérêts de tous,  en même temps qu’assurer la sécurité des promeneurs. En gros,  la sociologie des chasseurs ne se confond pas avec celle de l’Académie française. La chasse rassemble surtout le milieu populaire et des couches moyennes qui ne se caractérisent pas par un haut niveau intellectuel et politique. De ce point de vue, la chasse à courre ne fait pas exception si l’on prend en compte tous ceux qui suivent cette activité.

Donner une mission de police rurale aux chasseurs fait froid dans le dos quand on connaît l’état d’ivresse souvent avancée des chasseurs après regroupement au rendez-vous ; sans parler de l’idéologie d’extrême droite qui anime la plupart d’entre eux . Un sondage montrerait facilement qu’une grosse majorité se situent politiquement à l’extrême droite. Surtout parmi les ruraux qui pourtant n’ont pas  souvent l’occasion de voir le nez du moindre immigré. L’analyse des élections récentes le démontre .

 

Cette proposition de constitution d’une police de proximité constitue une véritable provocation. Elle s’ajoute à cette déclaration d’un président des chasseurs qui ne fait pas dans la dentelle en se déclarant en faveur de Macron. Cette posture mérite à elle seule d’engager rapidement une réflexion sur la régulation d’une activité actuellement un peu trop le contrôle de poujadistes irresponsables.

Présidentielle : la Fédération des chasseurs pour Macron !

Présidentielle : la Fédération des chasseurs pour Macron !

 

L’exemple même du clientélisme et du populisme donné par le président de la fédération des chasseurs qui n’hésite pas à s’asseoir sur les statuts de son association pour annoncer son intention de voter Macron au premier tour.
On savait évidemment que les chasseurs ne sont pas d’une subtilité démocratique et intellectuelle exceptionnelle mais de là à politiser une organisation il y a un pas qui vient d’être franchi sans état d’âme par le peu scrupuleux président de la fédération des chasseurs.

Il conviendrait sans doute de rappeler à l’intéressé que ce type d’association n’a pas vocation à faire de la politique et où à servir ses intérêts. L’association doit évidemment rappeler ses revendications mais elle n’a pas à s’immiscer dans le choix électoral.

Un rappel utile car le président des chasseurs à l’habitude de s’asseoir allègrement sur les valeurs et les droits démocratiques.

 

« Je suis d’une froideur et d’un pragmatisme total sur les choix à faire. Je fais abstraction de mes opinions. » Willy Schraen, le président de la Fédération des chasseurs, a annoncé son intention de voter Emmanuel Macron « dès le premier tour » dans un entretien au Parisien / Aujourd’hui en France (article abonnés).

« Il [le chef de l'Etat] va annoncer dans les prochaines heures sa vision de la chasse à travers une lettre aux présidents départementaux de chasse, avance Willy Schraen. Il devrait s’engager sur l’indemnisation des dégâts de gibier, une police rurale de proximité, les chasses traditionnelles », énumère-t-il. « Il mettra toute son énergie pour répondre à nos demandes. J’ai sa parole », assure-t-il. Avant de faire valoir : « Il ne m’a pas déçu. Aucune loi ou amendement pouvant abîmer la chasse n’a été adopté dans ce quinquennat. À chaque fois qu’on a eu un problème à régler avec un ministre de l’Écologie, il est intervenu. »

Toutefois, Willy Schraen assure qu’il ne s’agit pas d’une consigne de vote. « Les chasseurs font ce qu’ils veulent », déclare-t-il de manière particulièrement hypocrite.

Manif aussi des chasseurs

Manif aussi des chasseurs

 

Pour défendre les chasses traditionnelles, les  rassemblements ont réuni au total 42.000 personnes, dont 16.000 à Mont-de-Marsan (Landes), 12.000 à Amiens (Somme) et entre 4000 et 5000 à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), Caen (Calvados) et Redon (Ille-de-Vilaine).

«On a en face de nous des démagogues. On ne demandera jamais à un vegan de manger de la viande, qu’on nous foute la paix ! Qu’on nous laisse vivre», a lancé à la foule le patron des chasseurs Willy Schraen, appelant à la création d’un grand ministère de la Ruralité, «pour s’y sentir enfin chez nous».

Macron défend les chasseurs

Macron défend les chasseurs

Interrogé sur le lobbying, notamment dans le milieu de la chasse, le président de la République s’est emporté. “Les chasseurs, ce n’est pas un lobby, ce sont des millions de nos concitoyens qui pratiquent cette activité dans la ruralité, a-t-il dit. La fédération des chasseurs n’est pas un lobby, dans ce cas-là tous les représentants patronaux sont des lobbies, et tout est lobby dès qu’on défend des intérêts.

 

Il a ensuite tenu à rappeler que la chasse était “une activité qu’il faut encadrer et à laquelle il faut reconnaître sa place dans la préservation de la biodiversité”.

 

La chasse aux chasseurs traditionnels dans le viseur des députés

  • La chasse aux chasseurs traditionnels dans le viseur des députés
  • Sans doute en  mal existentiel certains députés ont fait de la chasse aux chasseurs leur objectif t en déposant des projets de loi notamment de la part groupe parlementaire EDS (Écologie démocratie solidarité) sur le bien-être animal ; cette loi sera débattue ce jeudi en séance plénière au Palais Bourbon. Il est clair qu’il faut accepter ce débat sur le bien-être animal y compris concernant les chasses à courre.
  •  À noter qu’un député de la majorité propose, lui, de remplacer le gibier par un robot ! La preuve que le débat est parfois caricatural. Ceci étant, la question se pose de l’opportunité de cette loi dans une période caractérisée par une double crise, une crise sanitaire et une crise économique.
  •  En outre le dépôt d’une loi n’est pas nécessairement le meilleur moyen d’ouvrir un débat démocratique. D’abord parce que nombre de députés ne sont pas politiquement légitimes, nombre d’entre eux et sans doute une grosse majorité ne seront pas réélus en 2022. Si la question mérite débat, la discussion doit être largement ouverte et intégrer toute les dimensions éthiques bien sûr mais aussi sociales environnementale et économiques.

 

 «L’article 4 interdit la chasse à courre et les pratiques de chasse équivalentes, ainsi que les chasses dites traditionnelles. La chasse à courre est une pratique cruelle car l’animal est traqué des heures durant dans des conditions de stress importantes et jusqu’à épuisement. Contrairement à d’autres types de chasse, elle ne contribue pas à la régulation de certains animaux en surnombre.» D’autres types de chasse sont également dans le collimateur comme celle à la glu.

 

Municipales: des listes communautaires interdites y compris pour les chasseurs ?

Municipales: des listes communautaires interdites y compris pour les chasseurs ?

 

La problématique des listes communes communautaires pose un redoutable questionnement sur sa définition. Bien entendu ce que visent certains, c’est le communautarisme musulman. Mais les éventuels promoteurs de listes communautariste musulmanes éviteront d’afficher leur valeur religieuse et encore moins leurs dérives anti républicaines. Dès lors que le contenu des programmes ne sera pas connu, on voit mal comment on pourrait interdire cette forme de communautarisme sur le plan juridique. Il conviendrait sans doute de revoir les conditions d’acceptation de la totalité des sensibilités politiques, associatives et communautaires. Aujourd’hui en effet,  lors des élections dont l’objectif est naturellement de gérer l’intérêt général on accepte à peu près n’importe quelle liste. Pour preuve depuis  très longtemps la communauté des chasseurs participe aux élections y compris aux présidentielles sans parler d’autres hurluberlus qui défendent des causes très partielles qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général voire qui profitent des élections pour se faire connaître. Pour les listes communautaires musulmanes c’est évidemment l’islamisme politique qui est en cause. À cinq mois des élections municipales de mars, les responsables de l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF), et ses quelque 800 adhérents, s’activent pour présenter des listes dans «une cinquantaine» de communes.

Quatre ans après une controverse autour des velléités électorales de ce parti aux départementales, des responsables politiques, de La République en marche (LREM) au Rassemblement national (RN), s’inquiètent du développement de listes «communautaires» ou «communautaristes». Un symptôme, selon eux, d’une montée de l’«islam politique». «Dans certaines villes, le score de ces listes sera la surprise des municipales», met en garde le député (Libertés et Territoires) François Pupponi, ancien maire de Sarcelles (Val-d’Oise).

À l’échelle nationale, le très faible résultat (0,13 % des voix exprimées, soit 28 400 bulletins) réalisé par la liste UDMF aux dernières européennes n’a pas trop inquiété mais cette fois le score pourrait bien prendre. La difficulté c’est évidemment d’éviter que des filtres juridiques organisent une censure injustifiée des listes. Pour autant, il serait temps de faire le ménage dans  les  listes de candidatures qui font émerger des candidats immatures et/ou  ligotées par des intérêts trop parcellaires pour prétendre gérer l’intérêt général

Elections municipales: des listes communautaires interdites y compris pour les chasseurs ?

Elections municipales: des listes communautaires interdites y compris pour les chasseurs ?

 

La problématique des listes communes communautaires pose un redoutable questionnement sur sa définition. Bien entendu ce que visent certains, c’est le communautarisme musulman. Mais les éventuels promoteurs de listes communautariste musulmanes éviteront d’afficher leur valeur religieuse et encore moins leurs dérives anti républicaines. Dès lors que le contenu des programmes ne sera pas connu, on voit mal comment on pourrait interdire cette forme de communautarisme sur le plan juridique. Il conviendrait sans doute de revoir les conditions d’acceptation de la totalité des sensibilités politiques, associatives et communautaires. Aujourd’hui en effet,  lors des élections dont l’objectif est naturellement de gérer l’intérêt général on accepte à peu près n’importe quelle liste. Pour preuve depuis  très longtemps la communauté des chasseurs participe aux élections y compris aux présidentielles sans parler d’autres hurluberlus qui défendent des causes très partielles qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général voire qui profitent des élections pour se faire connaître. Pour les listes communautaires musulmanes c’est évidemment l’islamisme politique qui est en cause. À cinq mois des élections municipales de mars, les responsables de l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF), et ses quelque 800 adhérents, s’activent pour présenter des listes dans «une cinquantaine» de communes.

Quatre ans après une controverse autour des velléités électorales de ce parti aux départementales, des responsables politiques, de La République en marche (LREM) au Rassemblement national (RN), s’inquiètent du développement de listes «communautaires» ou «communautaristes». Un symptôme, selon eux, d’une montée de l’«islam politique». «Dans certaines villes, le score de ces listes sera la surprise des municipales», met en garde le député (Libertés et Territoires) François Pupponi, ancien maire de Sarcelles (Val-d’Oise).

À l’échelle nationale, le très faible résultat (0,13 % des voix exprimées, soit 28 400 bulletins) réalisé par la liste UDMF aux dernières européennes n’a pas trop inquiété mais cette fois le score pourrait bien prendre. La difficulté c’est évidemment d’éviter que des filtres juridiques organisent une censure injustifiée des listes. Pour autant, il serait temps de faire le ménage dans  les  listes de candidatures qui font émerger des candidats immatures et/ou  ligotées par des intérêts trop parcellaires pour prétendre gérer l’intérêt général

Municipales: des listes communautaires interdites y compris pour les chasseurs ?

Municipales: des listes communautaires interdites y compris pour les chasseurs ?

 

La problématique des listes communes communautaires pose un redoutable questionnement sur sa définition. Bien entendu ce que visent certains, c’est le communautarisme musulman. Mais les éventuels promoteurs de listes communautariste musulmanes éviteront d’afficher leur valeur religieuse et encore moins leurs dérives anti républicaines. Dès lors que le contenu des programmes ne sera pas connu, on voit mal comment on pourrait interdire cette forme de communautarisme sur le plan juridique. Il conviendrait sans doute de revoir les conditions d’acceptation de la totalité des sensibilités politiques, associatives et communautaires. Aujourd’hui en effet,  lors des élections dont l’objectif est naturellement de gérer l’intérêt général on accepte à peu près n’importe quelle liste. Pour preuve depuis  très longtemps la communauté des chasseurs participe aux élections y compris aux présidentielles sans parler d’autres hurluberlus qui défendent des causes très partielles qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’intérêt général voire qui profitent des élections pour se faire connaître. Pour les listes communautaires musulmanes c’est évidemment l’islamisme politique qui est en cause. À cinq mois des élections municipales de mars, les responsables de l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF), et ses quelque 800 adhérents, s’activent pour présenter des listes dans «une cinquantaine» de communes.

Quatre ans après une controverse autour des velléités électorales de ce parti aux départementales, des responsables politiques, de La République en marche (LREM) au Rassemblement national (RN), s’inquiètent du développement de listes «communautaires» ou «communautaristes». Un symptôme, selon eux, d’une montée de l’«islam politique». «Dans certaines villes, le score de ces listes sera la surprise des municipales», met en garde le député (Libertés et Territoires) François Pupponi, ancien maire de Sarcelles (Val-d’Oise).

À l’échelle nationale, le très faible résultat (0,13 % des voix exprimées, soit 28 400 bulletins) réalisé par la liste UDMF aux dernières européennes n’a pas trop inquiété mais cette fois le score pourrait bien prendre. La difficulté c’est évidemment d’éviter que des filtres juridiques organisent une censure injustifiée des listes. Pour autant, il serait temps de faire le ménage dans  les  listes de candidatures qui font émerger des candidats immatures et/ou  ligotées par des intérêts trop parcellaires pour prétendre gérer l’intérêt général

De Rugy, «un lâche assassin» devant les lobbys des chasseurs, (B.Bardot)

De Rugy, «un lâche assassin» devant les lobbys des chasseurs, (B.Bardot)

 

 

Comme d’habitude Brigitte Bardot ne fait pas dans la dentelle pour interpeller les pouvoirs publics concernant la protection des espèces animales. Ainsi Brigitte Bardot a-t-elle qualifié le ministre de l’environnement de « lâche assassin par chasseurs interposés ». Suite à la décision de prolonger la période règlementaire de la chasse à l’oie cendrée. Les propos sont peut-être inadaptés voire excessifs mais ils caractérisent  une critique montante vis-à-vis de la bienveillance du gouvernement à l’égard du lobby des chasseurs. Macron lui-même a fait des gestes significatifs en direction de ces chasseurs notamment en réduisant de façon importante le coût du permis de chasse. Le gouvernement est Macron  en particulier cajolent  en effet de façon un peu indécente les chasseurs dans le but évident de se réconcilier un peu avec un milieu rural qui se sent oublié dans la grande mode de la métropolisation. « Ce poste ministériel indispensable exige une protection rigoureuse de la nature (…) Je vous méprise car vous ignorez la valeur de la vie », écrit Bardot  à François de Rugy. « Vous vous êtes fait une spécialité (…) d’insulter les ministres », lui a rétorqué le ministre lundi soir dans une lettre diffusée sur Twitter. « L’oie cendrée n’est pas une espèce menacée, bien au contraire », assure François de Rugy, avant de riposter. « La protection de la condition animale est le prolongement de convictions humanistes, incompatibles avec les positions que vous avez tenues par ailleurs et qui vous ont valu plusieurs condamnations », réplique François de Rugy à Brigitte Bardot, condamnée plusieurs fois pour incitation à la haine raciale.

« Vos propos, insultants et diffamatoires, desservent la cause que vous prétendez défendre », conclut le ministre. Ces derniers mois, l’ancienne actrice avait aussi interpellé Emmanuel Macron à plusieurs reprises au sujet de la cause animale. Après l’avoir rencontré, elle avait loué son « attention » et sa « bonne disposition ». Mais en août, après des arbitrages sur la réforme de la chasse, elle s’était dite « furieuse » et l’avait accusé de se mettre « à genoux » devant les chasseurs. La chasse à l’oie cendrée, qui s’arrête normalement fin janvier, a pu se poursuivre en ce début février, selon un arrêté publié jeudi dernier. Un texte aussitôt attaqué par la LPO (Ligue de protection des oiseaux) devant le Conseil d’État, dont la décision est attendue très prochainement.

 

Macron et les chasseurs : «du clientélisme pathétique » (LPO)

Macron et les chasseurs : «du clientélisme pathétique » (LPO)

Allain Bougrain-Dubourg, président de la ligue de protection des oiseaux dénonce sur France info le clientélisme pathétique de Macron vis-à-vis des chasseurs.  Parmi les mesures annoncées : la création d’un permis national annuel unique à 200 euros – contre 400 euros actuellement -, l’extension de l’autorisation de chasser certaines espèces.

 

: Quelle est votre réaction à l’extension de la chasse pour certaines espèces ?

Allain Bougrain-Dubourg : C’est du clientélisme pathétique. En France, on chasse 64 espèces d’oiseaux différentes. Dans le reste de l’Europe, la moyenne est de 14 espèces. Parmi les 64 espèces chassées en France, il y en a 20 qui sont sur la liste rouge des espèces menacées, qui sont en agonie et que, pourtant, on chasse. On peut faire du cas par cas. Par exemple, les 20 espèces qui sont en mauvais état de conservation doivent être sorties immédiatement du tableau de chasse. C’est inacceptable qu’on puisse continuer à tirer sur des oiseaux qui sont à l’agonie. Nicolas Hulot a rappelé à l’Assemblée nationale que la biodiversité avait besoin d’une solidarité nationale. Il s’est appuyé notamment sur un rapport du Muséum d’histoire naturelle qui pointait certaines espèces particulièrement affectées, comme l’alouette des champs qui a perdu un tiers de ses populations. On continue pourtant d’en piéger et d’en tuer 500 000 par an.

Considérez-vous que ces nouvelles mesures menacent la biodiversité ?

La biodiversité n’a pas besoin des chasseurs pour être davantage en déclin. Elle souffre d’une agriculture intensive, de l’artificialisation, des néo-nicotinoïdes et d’autres choses. Taper sur des espèces qui sont déjà en déclin est inacceptable. J’attendais vraiment autre chose du chef de l’État. (…) Par exemple, le président de la République veut autoriser le prolongement de la chasse aux oies et à d’autres espèces au mois de février. C’est inacceptable ! Ça fait onze fois qu’on casse cette initiative devant le Conseil d’État. Vous pouvez compter sur moi pour le faire une douzième fois et, président de la République ou non, il ne pourra pas faire ce cadeau aux chasseurs. C’est indécent.

On ne découvre pas le lobby des chasseurs, qui a porte ouverte chez tous les présidents de la République depuis des décennies. Pourquoi les choses sont-elles aujourd’hui différentes d’après vous ?

C’est une mauvaise interprétation de la réalité rurale. Le président Macron veut exister dans nos campagnes et il croit que c’est par la chasse qu’il va y parvenir. Il faudrait que ses conseillers lui expliquent que les néo-ruraux sont des citadins qui, souvent pour des raisons de qualité de vie, ont choisi de s’installer à la campagne pour faire du VTT, des sentiers de grande randonnée et mener une vie harmonieuse avec la nature. Pas pour décrocher un fusil et chasser d’avantage. (…) Il m’arrive de travailler en bonne intelligence avec certains chasseurs. Fondamentalement, je ne peux pas accepter de retirer la vie pour le plaisir mais ça ne m’empêche pas de travailler avec des chasseurs qui ne sont pas des « viandards ». Or, ce que je constate, c’est qu’on veut chasser toujours plus et toujours plus longtemps. Ça commence à bien faire et l’opinion publique commence à mesurer le décalage total entre les cadeaux faits aux chasseurs et cette réalité de la biodiversité qui agonise et qui est en souffrance.

 

Macron :président des chasseurs ?

Macron :président des chasseurs ?

Macron avait l’ambition d’être le nouveau De Gaulle, il pourrait bien être que le nouveau Chirac, c’est-à-dire celui qui va caresser le culs des vaches ;  hier en tout cas, il a caressé les chasseurs. Une démagogie pathétique a déclaré la ligue de protection des oiseaux. Effectivement les chasseurs sont sans doute légitimes à défendre leur hobby et le coût de celui-ci mais de toute évidence, il ne s’agit pas d’une question nationale ;  il est assez lamentable que Macron ait  voulu négocier lui-même cette affaire en justifiant de son intérêt pour la ruralité. Il faut vraiment que la popularité de Macron soit tombée bien bas pour qu’un président de la république s’abaisse à régler lui-même les questions d’un hobby. Ceci explique aussi le temps que Macron a consacré aux champions du monde de football acceptant même de se livrer à quelques pitreries de vestiaire. Conséquences de cet intérêt soudain de Macron pour le football : les supporters massés massivement au champ Élysée n’ont eu droit qu’à quelques minutes de présence des champions. Après le football et les chasseurs, il n’est pas impossible que Macron accorde du temps pour la réception des pêcheurs et des joueurs de pétanque. Une manière peut-être de remonter une cote de popularité qui s’écroule et connaît son plus bas niveau depuis l’élection de 2017.

Macron recevra les chasseurs …. Pourquoi pas les pêcheurs ou les joueurs de pétanque ??

Macron recevra les chasseurs …. Pourquoi pas les pêcheurs ou les joueurs de pétanque ??

Un événement politique de première importance, Macron qui n’a pas le temps de recevoir la famille de l’otage détenu au Mali depuis plus de 600 jours, recevra par contre les chasseurs lundi. Pourquoi pas les  pêcheurs ou les joueurs de pétanque ? Sans doute parce que les chasseurs représentent un groupe de pressions qu’il faut ménager politiquement tandis que l’otage au Mali ne représente qu’elle-même. Un neveu de la Française Sophie Pétronin, enlevée au Mali fin 2016, a demandé lundi à Emmanuel Macron de « ne pas laisser mourir (sa) tante là-bas » et de recevoir à l’Élysée la famille « de la dernière otage française détenue dans le monde ». « On ne peut pas laisser mourir quelqu’un comme ça », a déclaré à l’Agence France-Presse Arnaud Granouillac, après avoir lancé un appel en ce sens sur France 3 Nouvelle-Aquitaine. « On sait pertinemment qu’il n’y a rien qui se passe, mais c’est surtout qu’il (Emmanuel Macron) ait la décence de nous recevoir comme toutes les autres familles d’otages », a ajouté Arnaud Granouillac. Sophie Pétronin, âgée de 75 ans, « détenue dans le désert, sans soins depuis plus de six cents jours », souffre de paludisme et d’un cancer. Mais on parlera lundi des chasseurs à l’Élysée, des chasseurs qui ont sans doute des problèmes à régler mais qui ne nécessitent sans doute pas la mobilisation d’un président de la république. Bref,  la vieille politique est de retour !

Emmanuel Macron : un cadeau politique aux chasseurs

 Emmanuel Macron : un cadeau politique aux chasseurs

D’après RTL le permis de chasse national (celui qui permet de chasser partout sur le territoire, et pas seulement dans son département) passera de 400 à 200 euros. Cinquante pour cent de réduction, les soldes avant l’heure ! C’est une des demandes phares des chasseurs depuis longtemps. Le Président Macron avait promis, en février, d’avancer sur le dossier. C’est chose faite. Bercy devrait se charger de l’annoncer. D’après l’Élysée, ce sera dans le courant du mois de juin. C’est évidemment un geste politique. La France, c’est 1,2 million de chasseurs actifs et 5 qui possèdent un permis. Faites le calcul. Ce petit geste a un coût. C’est un manque à gagner pour l’État. Mais les chasseurs, c’est autant d’électeurs dont Emmanuel Macron ne veut pas se couper. C’est aussi le symbole d’une France rurale pas forcément très privilégiée. Avec ce petit cadeau Macron espère atténuer son image de président des riches et des métropoles.

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