Archive pour le Tag 'chasse'

La fin des enclos de chasse

La fin des enclos de chasse

La suppression des enclos de chasse est validée, les propriétaires ont deux ans pour se mettre en conformité

La loi n°2023-54 du 2 février 2023 a modifié les modalités d’engrillagement des espaces naturels. Elle oblige les propriétaires dont les clôtures ont été installées après février 1993 à les remplacer, après déclaration préalable, par un modèle spécifique posé à 30 cm au-dessus du sol et d’une hauteur maximale de 1,20 mètre. Ils ont jusqu’au 1er janvier 2027 pour cela. Objectif : permettre à la faune de circuler librement en supprimant les enclos de chasse, aussi appelés enclos cynégétiques, très répandus notamment en Sologne.

 

Gauchisme – «chasse aux sorcières» à Sciences Po ?

Gauchisme – «chasse aux sorcières» à Sciences Po ?

La chasse aux sorcières continue à Sciences-po et maintenant de la part des enseignants ; pour preuve ,les sanctions prises à l’égard de Pascale Perrineau auquel on retire son titre de professeur « émérite ». Une sanction éminemment politique.

 

«C’est la chasse aux sorcières, la culture de l’annulation, le refus de l’esprit libre, de tout ce qui ne va pas dans le sens de la doxa dominante», lâche le politologue Pascal Perrineau. Le professeur à Sciences Po et président depuis 2016 des Alumni (l’association des anciens de l’école) a appris il y a quelques jours qu’il allait perdre son titre de professeur «émérite». Une décision du conseil scientifique de l’école, composé d’une trentaine de représentants des enseignants permanents et des chercheurs de l’école.

Comment ne pas y voir une sanction de ses récentes positions contre les occupations sauvages de Sciences Po par des étudiants propalestiniens. 

 

Politique– «chasse aux sorcières» à Sciences Po ?

Politique– «chasse aux sorcières» à Sciences Po ?

On continue à Sciences-po et maintenant de la part des gens saignants pour preuve les sanctions prises à l’égard de Pascale Perrineau auquel on retire son titre de professeur « émérite ». Une sanction éminemment politique.

 

«C’est la chasse aux sorcières, la culture de l’annulation, le refus de l’esprit libre, de tout ce qui ne va pas dans le sens de la doxa dominante», lâche le politologue Pascal Perrineau. Le professeur à Sciences Po et président depuis 2016 des Alumni (l’association des anciens de l’école) a appris il y a quelques jours qu’il allait perdre son titre de professeur «émérite». Une décision du conseil scientifique de l’école, composé d’une trentaine de représentants des enseignants permanents et des chercheurs de l’école.

Comment ne pas y voir une sanction de ses récentes positions contre les occupations sauvages de Sciences Po par des étudiants propalestiniens. 

 

Alertes à la bombe à répétition: l’État ouvre la chasse aux tarés, un gibier particulièrement abondant

Alertes à la bombe à répétition: l’État ouvre la chasse aux tarés, un gibier particulièrement abondant

Les alertes à la bombe à répétition se répète dans le pays elles sont souvent le fait de jeunes abrutis voire même d’adultes. La justice a donc décidé de prendre les choses en main et d’ouvrir la chasse aux tarés contents de créer des dysfonctionnements économiques et sociétaux en toute hypocrisie.

Encore le résultat de l’abrutissement d’une partie de la société et des technologies qui autorisent l’anonymat.

La chasse promet d’être longue et d’ampleur tellement cette catégorie de tarés prospères dans le pays. Un pays caractérisé par un système des libertés qui autorise évidemment d’en jouir mais aussi de contribuer à sa destruction. Exemple l’anonymat bête et haineux sur les réseaux sociaux.

La vague de fausses alertes à la bombe déferle sur le pays. 18 personnes ont été interpellées à la suite de ces alertes, alors qu’heure après heure, par mails ou via des appels téléphoniques, des messages anonymes plus inquiétants les uns que les autres sont envoyés à haut débit aux institutions recevant du public, aux entreprises de transports publics ou encore aux établissements scolaires.

La chasse aux religieuses à Nantes !

La chasse aux religieuses à Nantes !

Marc Eynaud, auteur de Qui en veut aux catholiques?, rappelle que le catholicisme est de très loin la religion la plus attaquée en France et explique le contexte de la chasse aux religieuses à Nantes (Dans le Figaro)

- Après huit ans passés au sein de l’église Sainte-Croix, en plein cœur de Nantes, deux religieuses préfèrent se retirer, minées par un sentiment d’insécurité permanent. La situation à Nantes est-elle particulièrement préoccupante ?

Au-delà du cas précis de ces deux religieuses, c’est effectivement le premier volet de cette information. Nantes s’enfonce dans l’insécurité et on est inondé de témoignages de Nantais fuyant la ville. On ne parle pas seulement d’un ou plusieurs quartiers isolés. De ces territoires « en reconquête républicaine » pour reprendre la pudique terminologie de l’époque. On parle de l’église Sainte-Croix dans le vieux centre historique de Nantes. A tel point que la ville a du bénéficier de renforts et de dispositifs semblables à ce qu’a connu le quartier de la Guillotière à Lyon. A titre indicatif, et même si sa fiabilité est souvent remise en question, le site Numbeo a classé la ville des ducs de Bretagne à la 407e place de son classement mondial en matière d’insécurité derrière Bogota. On peut aussi se référencer sur le site ville-ideale.fr qui compile des centaines de moyennes émises par des internautes. Avec une note de 2,25/10 en matière de sécurité, on peut se faire une idée assez précise du ressenti tout en parcourant les 34 pages de commentaires laissés par des internautes unanimes. En matière d’insécurité, Nantes est deuxième derrière Sarcelles mais devant Grenoble. Mais ce qui demeure totalement significatif, c’est l’auto-satisfaction d’une municipalité qui dit ne pas comprendre la décision des religieuses de quitter la ville. On n’est même plus dans le cas de grandes villes équivalentes qui voient les municipalités s’efforcer non pas d’éradiquer l’insécurité mais tout du moins de la circonscrire. A Nantes, la situation semble hors de contrôle. Une situation qui, au vu des témoignages d’habitants et de forces de l’ordre aurait commencé à dégénérer sous l’effet de deux facteurs : l’élection de la nouvelle équipe municipale en 2014 et la crise des migrants de 2015 qui a rendu visible et réel une délinquance nouvelle.
« Au bout de combien de prêtres assassinés, de religieuses agressées et d’églises profanées allons-nous prendre conscience qu’il ne s’agit, non pas d’actes hostiles à la religion au sens vague ni d’une interprétation dévoyée de la laïcité mais bel et bien une attaque en règle contre le catholicisme pour ce qu’il est mais parce qu’il dit encore ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous voulons continuer d’être. »

Cela est-il représentatif des violences que subiraient les chrétiens en France ?

Il faut mesurer effectivement cet aspect. Le fait qu’il s’agisse de deux religieuses a évidemment marqué les esprits. Surtout deux gardiennes d’une église par définition un lieu de paix et d’ouverture mais surtout un lieu sacré. On serait tenté de dire « surtout les religieuses » car les catholiques sont souvent en première ligne face à ce phénomène nouveau. Rien que sur les trois dernières semaines : mi février, une statue de la Vierge décapitée à Choisy-Le-Roi, 10 février une église profanée à Orly, 7 février un islamiste fiché S interpellé pour avoir menacé de mort un prêtre parisien, 10 janvier profanation d’une église, dans la région lyonnaise, deux départs d’incendie dans une église à Ligueuil, et trois départs de feu dans l’église Saint Roch de Chanteloup-Les-Vignes. Ce 3 mars, on apprenait la profanation de l’église Saint-Eustache à Paris. Cela, c’est uniquement ce qu’a rapporté la presse ces derniers jours et ce n’est qu’une partie émergée de l’iceberg.
On peut aussi citer un prêtre et une religieuse poignardés en avril 2022 sans compter l’attentat commis dans la basilique de Nice, l’assassinat du Père Hamel et différents projets d’attentats islamistes dans des églises déjoués in extremis… Sociologiquement, la religion catholique est de très loin la religion la plus attaquée en France et ce sont les chiffres du Ministère de l’Intérieur qui le confirment. Combien de fois allons-nous inlassablement égrainer ce chapelet de violence ? Au bout de combien de prêtres assassinés, de religieuses agressées et d’églises profanées allons-nous prendre conscience qu’il ne s’agit, non pas d’actes hostiles à la religion au sens vague ni d’une interprétation dévoyée de la laïcité mais bel et bien une attaque en règle contre le catholicisme pour ce qu’il est mais parce qu’il dit encore ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous voulons continuer d’être.

Les religieuses ont déclaré : « Nous ne sommes pas des franciscaines du Bronx ». Leur rôle n’est-il pas, aussi, en tant que catholiques d’être lumière au milieu du chaos ?
Il serait trop commode de donner à ces religieuses qui ont donné leur vie à Dieu et consacré des années de cette existence au service des habitants du quartier et de cette église une quelconque leçon de courage. Chaque ordre a sa vocation et on ne peut pas exiger de ces femmes de poser les mêmes choix qu’un Christian de Chergé ou de quelque missionnaire jésuite allant se faire massacrer au Japon ou en Amérique pour convertir les peuples. Néanmoins, on ne peut regarder cette décision sans penser à l’actualité récente. Pendant deux ans d’épidémie de Covid dans un contexte de perte de repère généralisé et de détresse morale, on a expliqué au clergé qu’il dispensait un commerce non-essentiel et on l’a contraint à fermer ses portes. On sous-estime sans doute la violence que cela a provoqué chez certains prêtres à qui leurs propres évêques ont interdit la dispense des sacrements, ce qui est la base et le premier sens de leur sacerdoce. En 2023 les curés sont unanimes : la pratique a baissé. Certains paroissiens ont simplement perdu l’habitude d’aller à la messe, d’autres se sont repliés dans une solitude encore plus grande… Abandonnant de surcroît un peu plus les églises à leur sort et à leur vide. Au fond, on peut noter deux facteurs simultanés : la multiplication des attaques contre les catholiques et un déclin généralisé du courage face à cette adversité, tout au moins un terrible sentiment d’impuissance et de tentation d’abandon.
D’ailleurs, ces deux religieuses sont membres de la fraternité apostolique bénédictine. Un ordre religieux qui a pour spécificité de se tenir au cœur des villes. C’est à dire au milieu de ce qu’elles ont de beau et de repoussant et l’explosion de l’insécurité urbaine fait hélas partie des aléas présents dans chaque ville française quelle qu’elle soit. L’insécurité a chassé une communauté monastique d’une ville. Les profanations forcent à laisser les églises fermées. Les crises sanitaires privent les fidèles de sacrements. Des dizaines d’églises brûlent tous les ans. Cela devrait nous inciter à ne plus nous taire car aujourd’hui les pierres brûlent à force de crier en vain.

ZONES À FAIBLES ÉMISSIONS: LE DÉBUT DE LA « CHASSE AUX PAUVRES

ZONES À FAIBLES ÉMISSIONS: LE DÉBUT DE LA « CHASSE AUX PAUVRES

À l’initiative des écolos bobo commence début 2023 une véritable chasse aux pauvres avec l’interdiction de pénétration des véhicules anciens dans nombre de villes.

C’est la double punition pour la moins favorisés contraints de résider loin des centres de villes en raison du prix des logements et qui maintenant sont interdits de pénétrer dans les villes. Notons aussi que c’est une forme d’encouragement discret à l’industrie automobile qui baisse dangereusement. Ainsi les écolos bobos encouragent aussi l’obsolescence de véhicules qui entretenus pourraient encore durer 10 ans..

Le Grand Paris, Rouen, Reims, Stasbourg, Lyon, Grenoble, Saint-Etienne, Nice, Aix-Marseille, Montpellier, Toulouse: ces 11 agglomérations sont les premières ZFE françaises.

Un acronyme qui désigne les zones à faibles émissions, qui peuvent exclure de la circulation en permanence les véhicules jugés trop polluants selon leur vignette Crit’Air.
En place depuis plusieurs années dans certaines agglomérations, les interdictions n’étaient jusqu’ici que « pédagogiques ».

La vraie bascule se fera plutôt au niveau de l’interdiction des Crit’Air 3, qui concerneront les véhicules diesels immatriculés entre 2006 et 2010 et les modèles essence immatriculés entre 1997 et 2005, soit un total d’environ 10 millions de véhicules, toujours au niveau national. Pour le Grand Paris, c’est prévu pour l’été 2024.

Un délit d’alcoolémie à la chasse !

Un délit d’alcoolémie à la chasse !

Après un certain nombre d’incidents graves lors de chasse notamment pour le gibier, le gouvernement envisage d’appliquer concernant l’alcoolémie les mêmes règles que ceux imposés conducteurs de véhicules. Pour cela, le gouvernement se baserait sur les mêmes quantités d’alcool maximales autorisées par le Code de la route. Des discussions sont en cours avec le ministère de la Justice afin de déterminer chaque point de cette potentielle nouvelle règle, et de trouver les sanctions adéquates.

Le gouvernement songe par ailleurs à généraliser la règle déjà en vigueur dans certains endroits, consistant à tirer à l’intérieur d’un angle de trente degrés devant soi, rapporte Le Parisien. L’État pense également à une meilleure signalisation des battues, en améliorant les panneaux et les applications numériques. Une nouvelle formation plus poussée aux premiers secours pourrait aussi être mise en place lors de l’apprentissage de la chasse.

Russie : Chasse aux sorcières contre les libéraux et les opposants

Russie : Chasse aux sorcières contre les libéraux et les opposants

 

Victor Violier, docteur en science politique de l’Université Paris Nanterre, chercheur associé à l’Institut des Sciences sociales du Politique (ISP/CNRS) à l’Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, explique comment, en Russie, sur fond de guerre en Ukraine, l’élite se débarrasse de ses derniers « libéraux ».

 

 

Le 30 juin 2022 dernier, provoquant l’étonnement des observateurs de la vie politique russe jusqu’aux plus avertis, le ministère russe de l’Intérieur a annoncé l’arrestation pour « détournement de fonds par le biais d’emplois fictifs » de Vladimir Maou, économiste reconnu et réputé proche du pouvoir. Assigné à résidence jusqu’au 7 août, il encourt jusqu’à dix ans de colonie pénitentiaire. Vladimir Maou, 62 ans, est alors le recteur de la puissante Académie russe de l’économie nationale et de l’administration publique (RANKhiGS). Celle-ci, également connue sous le sigle anglais de RANEPA, accueille, chaque année, jusqu’à 200 000 auditeurs – qu’ils soient étudiants ou cadres des secteurs privé et public – dont les plus prometteurs sont admis au sein de sa Haute école d’administration publique (VSGU), surnommée « l’école des gouverneurs » car bon nombre de personnalités ayant par la suite été nommées à la tête de sujets de la Fédération de Russie y ont fait un passage.

 

Comment ce personnage de premier plan, que Vladimir Poutine avait encore largement congratulé lors de leur dernière rencontre publique, en octobre 2020, et qui venait d’être réélu au Conseil d’administration de Gazprom, peut-il se retrouver ainsi dans la tourmente judiciaire ?

Détenteur de la prestigieuse distinction d’« économiste émérite de la Fédération de Russie », régulièrement honoré par le pouvoir, recteur d’une institution de premier plan fondamentale pour l’avenir du régime, Vladimir Maou semblait intouchable. Son cas interpelle d’autant plus qu’il s’était toujours montré parfaitement accommodant avec le Kremlin – et cela, depuis une bonne trentaine d’années.

Un économiste du régime réputé intouchable

Ce qui frappe dans la trajectoire de Vladimir Maou depuis les années 1980, c’est le caractère irrésistible de l’ascension d’un économiste non seulement reconnu comme brillant – outre ses deux thèses russes, il a également soutenu une thèse de doctorat en économie appliquée en France, et est un auteur particulièrement prolifique à l’international – mais aussi dépeint comme un fin tacticien, capable de résister à d’importants changements politiques, voire d’en tirer habilement parti.

Après un cursus au sein du prestigieux Institut Plekhanov, et alors qu’il est chercheur à l’Académie des sciences, sa carrière prend un premier tournant décisif sous la première présidence de Boris Eltsine (1991-1996). Il intègre alors le « Centre des réformes économiques » dirigé par Egor Gaïdar, l’architecte de la thérapie de choc mise en œuvre dès 1991 en Russie et censée permettre un « passage à l’économie de marché sans délai ». Quand Gaïdar est nommé à la tête du gouvernement, le 15 juin 1992, Maou est nommé conseiller du premier ministre, à tout juste 32 ans.

Il accompagne son mentor au sein de l’exécutif pendant deux ans (Gaïdar est premier ministre jusqu’en décembre 1992, puis vice-premier ministre de septembre 1993 à janvier 1994), avant de réintégrer l’Institut Gaïdar et de renouer avec la recherche en science économique. Il en devient le directeur adjoint avant d’être choisi, en 1997, pour diriger le nouveau Centre d’analyse de la politique économique auprès du gouvernement.

En 2002, et alors que Vladimir Poutine a succédé à Boris Eltsine depuis le 31 décembre 1999, Vladimir Maou devient recteur de l’Académie de l’économie nationale (ANKh), poste auquel il sera reconduit en 2007. Et en septembre 2010, quand Dmitri Medvedev crée, par oukase présidentiel, l’Académie russe de l’économie nationale et de l’administration publique, c’est Maou qui est nommé à sa tête. Il devient également directeur exécutif du comité d’organisation du Forum Gaïdar.

Un architecte de la formation des élites et de « l’avenir de la Russie »

En tant que recteur de la RANKhiGS, Maou occupait une position de pouvoir au croisement des champs de l’enseignement supérieur et de la recherche, de la fonction publique, et de l’expertise sur les réformes et la modernisation de l’État.

Si elle n’existe formellement que depuis 2010, la RANKhiGS est en réalité le produit de l’assemblage de quinze établissements d’enseignement supérieur et de formation continue, préparée et mise en œuvre à l’initiative de l’ancienne équipe de l’Académie de l’économie nationale, dont Maou était, nous l’avons dit, le recteur depuis 2002. Aujourd’hui, cette académie qui se présente comme l’un des « établissements leaders du pays » sur le marché international de l’enseignement supérieur et s’autoproclame « l’avenir de la Russie » est un immense complexe protéiforme comptant plus de cinquante filiales régionales et infrarégionales issues des anciennes écoles du Parti du PCUS. Un réseau que l’équipe de Maou avait pour tâche de réorganiser en en rationalisant le fonctionnement, y compris en fermant les filiales les moins performantes.

Université au sens traditionnel d’accueil d’étudiants issus du secondaire, la RANKhIGS se veut aussi une business school de haut niveau incarnant la modernité de la formation en management et distribuant des MBA aux cadres du secteur privé ; un conglomérat de centres de recherche en sciences sociales, économiques et juridiques ; un incubateur de start-up ; une école d’administration à destination des hauts fonctionnaires du régime ; ou encore un think tank au service du gouvernement russe. Largement favorisée par le pouvoir depuis sa création en 2010, l’Académie s’est progressivement installée dans le paysage russe de l’enseignement supérieur et la recherche et a développé une intense activité internationale de partenariats et de coopérations afin d’accroître sa légitimité en dépit de son jeune âge.

Un silence coupable pour tout crime de lèse-majesté

L’arrestation récente de Vladimir Maou s’inscrit dans une affaire de plus grande ampleur dont les premiers développements judiciaires datent de l’automne 2021 et impliquent, au premier chef, l’ancienne vice-ministre de l’Éducation Marina Rakova, accusée d’avoir fourni des emplois fictifs au sein de la RANKhIGS à douze employés du ministère de l’Éducation, et emprisonnée depuis octobre 2021. Dans le cadre de l’instruction, Marina Rakova aurait, au côté d’autres complices présumés, mis en cause Vladimir Maou.

Mais l’événement déclencheur de l’affaire Maou se cache peut-être dans une liste de noms… où n’apparaît justement pas le sien. En effet, le 4 mars 2022, soit huit jours après le début de l’invasion de l’Ukraine, l’Union russe des Recteurs (RSR) publiait un texte soutenant l’« opération militaire spéciale » et affirmant que « les universités ont toujours été un pilier de l’État » et que leur objectif prioritaire doit être de « servir la Russie et de développer son potentiel intellectuel ». L’absence de la signature du recteur Maou interroge et certains médias russes s’en font rapidement l’écho : pourquoi Maou ne soutient-il pas publiquement Vladimir Poutine – se marginalisant de facto ?

On évoque alors ses liens avec la France, où il dispose d’un permis de séjour – circonstance aggravante s’il en est dans le contexte actuel. On ajoute  qu’un petit groupe de personnes à la tête de l’Académie aurait acquis des biens immobiliers dans le sud de la France où certaines d’entre elles auraient leurs habitudes. De plus, certaines sources rapportent à ce moment-là que le recteur Maou a ni plus ni moins disparu depuis le 24 février, premier jour de la guerre.

Guerre de palais ou coup de force ?

Les affaires judiciaires qui secouent actuellement l’Académie présidentielle offrent une visibilité particulière à une guerre intérieure qui ne dit pas son nom mais rejoue un air bien connu des observateurs de la vie politique russe que Marie Jégo, alors correspondante du Monde résumait ainsi : « Siloviki contre siviliki ». Le premier terme qualifiant les hommes des structures de force (ministères de la Défense et de l’Intérieur, armée, services de sécurité, prokuratura), le second englobant la frange de l’élite au pouvoir traditionnellement plus tournée vers l’occident et gagnée à l’économie de marché qu’on désigne parfois comme les « libéraux systémiques ».

Au-delà du seul cas de Maou et de la question de l’avenir de la RANKHiGS, l’arrestation du recteur corrobore en effet l’hypothèse d’une tentative du régime de se débarrasser des derniers représentants de la frange libérale de l’élite au pouvoir. Dès le jour de l’arrestation de Maou, un recteur par intérim, Maxim Nazarov, était nommé « en lien avec le congé prévu du recteur » (sic). Nazarov faisait déjà partie, depuis 2013, de l’équipe de direction de l’Académie. Seulement, parmi les treize membres composant cette équipe, il était le seul à ne jamais avoir travaillé au sein de l’ANKh sous la direction de Maou. Loin d’être anodine, cette particularité est sans doute l’un des facteurs ayant présidé à sa désignation. Nazarov apparaît désormais en pole position pour succéder à Maou à la tête du paquebot de la formation des cadres de la Russie de demain.

« Première arrestation d’une figure majeure depuis plusieurs années », selon la politologue Ekaterina Schulmann, l’attaque contre Vladimir Maou sonne l’heure des siloviki tandis que leurs traditionnels opposants au sein de l’élite au pouvoir, les « libéraux systémiques », sont aux abonnés absents. En effet, on n’entend guère les principaux représentants de ce camp tels que Guerman Gref, PDG de la Sberbank ou Alexeï Koudrine, ancien ministre des Finances et actuellement à la tête de la Cour des comptes, qui a pourtant osé, par le passé, faire entendre sa voix. Ce dernier serait lui aussi, selon certaines sources journalistiques russes qui se font les relais des enquêteurs, susceptible d’être rattrapé par l’affaire Maou…

De ce point de vue, l’affaire en cours à l’Académie présidentielle résonne avec des condamnations plus anciennes comme celle, en 2016, de l’ancien ministre de l’Économie, Alexeï Oulioukaev, pour corruption, et relance une lutte interne à l’élite que les nécessités de la guerre semblaient avoir un temps apaisée.

Parallèlement à la marginalisation des libéraux qui ne sont pas partis d’eux-mêmes, comme l’a fait l’ancien ministre Anatoli Tchoubaïs, lequel a quitté le pays dès le début de la guerre, la montée en puissance des siloviki montre que la guerre en cours a déjà des conséquences sur la composition et les équilibres de l’élite au pouvoir en Russie. Ce nouveau basculement du régime au profit des partisans d’une ligne dure qui se manifeste par une tolérance zéro à la moindre forme de déloyauté annonce très probablement un durcissement encore plus notable du régime.

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

Fiscalité : Après la chasse aux piscines, la chasse aux jardins ou aux garages ?

Fiscalité : Après la chasse aux piscines, la chasse aux jardins ou aux garages ?

 

 

L’ingénierie fiscale ne connaît pas de limites puisque le service des impôts a décidé d’utiliser les techniques les plus sophistiquées pour aller détecter les piscines non déclarées. Des piscines qui sont désormais l’objet de taxes. Pour l’instant, il ne s’agit que des piscines fixes. Nul doute cependant que la technologie évoluant, les services fiscaux lanceront peut-être aussi la chasse aux piscines mobiles. Et pourquoi pas aussi aux jardin ou encore au garages. Il y a certainement encore des gisements de fiscalité à exploiter. Grâce aux outils satellitaires on pourrait même contrôler les déplacements des habitants dans leur jardin et leur imposer pourquoi pas aussi une taxe de mobilité.

Les  agents du fisc ont les yeux rivés sur les bassins privés: ils traquent sans pitié les piscines non déclarées pour le paiement de la taxe foncière. Des enquêtes faites désormais à l’aide d’un logiciel d’intelligence artificielle dont la fiabilité est mise en doute par des géomètres eux-mêmes.

Pour détecter automatiquement ces piscines non déclarées, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) développe en effet un outil en interne avec Google et la société Capgemini dans neuf départements pilotes: les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône, l’Ardèche, le Rhône, la Haute-Savoie, le Morbihan, le Maine-et-Loire et la Vendée, depuis début 2021. L’objectif est de généraliser ce logiciel, dont le budget est chiffré à environ 24 millions d’euros selon les syndicats, à l’ensemble des départements d’ici l’automne 2022, sous réserve…

 

 

La chasse de Chine au bitcoin et aux cryptomonnaies

La chasse de Chine au bitcoin et aux cryptomonnaies

Un article de Claude Leblanc dans l’Opinion explique la chasse engagée contre les cryptomonnaies s par la Chine (Extraits)

Profitant de la visite de Xi Jinping dans la province, les autorités du Qinghai, à l’ouest du pays, ont annoncé, le 9 juin, une série de mesures visant à mettre un terme au « minage » de cryptomonnaies, au premier rang desquelles le bitcoin. Deux semaines après celle de la Mongolie intérieure, cette nouvelle décision confirme la volonté du gouvernement chinois de sévir contre l’extraction de bitcoins.

La Chine est le plus grand site de « minage » de cryptomonnaies au monde. Elle représente 65 % du taux de hachage du bitcoin, l’unité de mesure de la puissance de traitement utilisée par le réseau pour vérifier les transactions et extraire de nouveaux jetons de la cryptomonnaie, selon les estimations du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index. Compte tenu de sa faible part dans le « minage » en Chine, à peine 0,3 % du taux de hachage national, loin derrière le Xinjiang (35,8 %), le Sichuan (9,7 %) et la Mongolie intérieure (8 %), les restrictions décrétées au Qinghai n’auront pas le même impact sur le cours de la principale « cyber devise ».

Néanmoins, si toutes les activités d’extraction finissent par être interdites dans le pays, l’avenir de la cryptomonnaie deviendra plus incertain, car elle aura perdu une grande partie de sa puissance de traitement. Il semble bien que ce soit l’orientation voulue au sommet de l’Etat et la diligence avec laquelle le Qinghai a pris ses mesures, alors que le Président et secrétaire général du Parti communiste (PCC) y faisait une tournée d’inspection, laisse penser que d’autres provinces suivront.

Neutralité carbone. A l’approche du 20e Congrès du PCC en 2022, à l’issue duquel beaucoup de responsables locaux espèrent être promus, il faut s’attendre à une certaine célérité, voire à une anticipation des souhaits de Pékin en la matière. En effet, la dernière déclaration gouvernementale n’évoquait pas l’interdiction pure et simple de l’extraction des cryptomonnaies, et ne fournissait aucun détail sur les mesures à prendre. Il était seulement dit que le gouvernement « sévirait contre le “minage” et le commerce de bitcoins ».

En revanche, le communiqué de la province du Qinghai ne laisse aucune place au doute. « Il est strictement interdit d’approuver toutes sortes de projets de “minage” de monnaie virtuelle dans l’ensemble de la région et les projets existants doivent être définitivement suspendus », peut-on lire dans le document émis par le département régional en charge de l’Industrie et des Technologies de l’information.

En concentrant ses efforts sur des objectifs propres, Pékin tente de créer les conditions proches de celles qui lui ont permis, au cours de deux dernières décennies, de se doter d’un secteur Internet puissant et indépendant des entreprises américaines

Au-delà du désir de se faire bien voir de Pékin, les responsables provinciaux répondent aussi à la nécessité de réduire la consommation d’énergie, au moment où la Chine s’est engagée à atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2060. L’extraction de cryptomonnaies nécessitant en effet des quantités massives d’électricité dans un pays où les centrales thermiques au charbon représentent encore près de 57 % de la production, il s’agit aussi de satisfaire à la « transformation verte du développement », comme l’avait aussi évoqué, le 21 mai, le Comité de stabilité financière et de développement du Conseil d’Etat présidé par le vice-Premier ministre Liu He, l’un des plus proches conseillers de Xi Jinping.

Secteur de pointe. La dernière motivation des autorités chinoises dans leur bataille contre le « minage » du bitcoin n’entame pas la volonté revendiquée par Pékin de devenir leader dans le domaine de la blockchain, technologie à la base des cryptomonnaies. Cette dernière est aussi adaptée pour d’autres utilisations, comme le traçage de documents et le suivi de la propriété de biens numériques. Cela a récemment favorisé l’essor des jetons non fongibles, autrement dit non interchangeables comme le bitcoin.

Le gouvernement chinois prévoit de mettre en place des normes industrielles, des incitations fiscales et des protections en matière de propriété intellectuelle pour soutenir l’industrie de la blockchain, dont il veut devenir un leader mondial d’ici à 2025, a indiqué, le 7 juin, le ministère de l’Industrie et des Technologies de l’information et l’Administration du cyberespace de Chine. A aucun moment, dans le communiqué publié, il n’est fait mention des cryptomonnaies, mettant ainsi en évidence une cohérence entre le nouveau tour de vis annoncé à leur encontre et le souhait de jouer un rôle prédominant dans ce secteur de pointe.

Défense : un accord du futur avion de chasse européen ?

Défense : un accord du futur avion de chasse européen ?

Officiellement, un accord est intervenu entre la France l’Allemagne et l’Espagne pour le lancement en 2027 d’un, un prototype du Système de combat aérien du futur (SCAF). Mais il reste encore nombre d’ambiguïtés en particulier sur la question stratégique de propriété intellectuelle. En clair depuis le début, les Allemands voudraient bien s’approprier la technologie française qui domine nettement en Europe mais aussi dans le monde.

Le nouvel appareil devrait remplacer à partir de 2040 des avions Rafale en France et des Eurofighters en Allemagne et en Espagne.

Les négociations se sont accélérées ces derniers temps pour permettre Parlement allemand de valider cet accord car trop d’incertitudes pèsent sur les élections d’outre-Rhin qui vont se dérouler le 23 juin.

 

La chasse autorisée mais pas le sport de plein air !

La chasse autorisée mais pas le sport de plein air  !

 

On peut se réjouir pour les chasseurs de l’autorisation qui va leur être donnée pour poursuivre leur activité. Des chasses pourront donc être organisées, sous le contrôle des préfets, pour « éviter un accroissement des dégâts faits aux cultures, aux forêts et aux biens par une prolifération des populations de grand gibier ».

 

En fait, cette régulation des populations du grand gibier autorise en réalité la poursuite de l’activité habituelle. Mais pourquoi autoriser cette activité de plein air et pas d’autres comme certains sports qui n’exigent pas de promiscuité.

 

Des chasses pourront donc être organisées, sous le contrôle des préfets, à destination des espèces  »susceptibles d’occasionner des dégâts aux cultures et aux forêts, et dont la population doit être régulée », peut-on lire dans le communiqué. Cela concerne le sanglier et le chevreuil. En faite c’est 80 % du gibier chassé actuellement. À l’issue de ces consultations, « les préfets saisiront les présidents de Fédérations Départementales de la Chasse pour fixer dans chaque département les objectifs de prélèvements devant être réalisés ».

 

La chasse aux chasseurs traditionnels dans le viseur des députés

  • La chasse aux chasseurs traditionnels dans le viseur des députés
  • Sans doute en  mal existentiel certains députés ont fait de la chasse aux chasseurs leur objectif t en déposant des projets de loi notamment de la part groupe parlementaire EDS (Écologie démocratie solidarité) sur le bien-être animal ; cette loi sera débattue ce jeudi en séance plénière au Palais Bourbon. Il est clair qu’il faut accepter ce débat sur le bien-être animal y compris concernant les chasses à courre.
  •  À noter qu’un député de la majorité propose, lui, de remplacer le gibier par un robot ! La preuve que le débat est parfois caricatural. Ceci étant, la question se pose de l’opportunité de cette loi dans une période caractérisée par une double crise, une crise sanitaire et une crise économique.
  •  En outre le dépôt d’une loi n’est pas nécessairement le meilleur moyen d’ouvrir un débat démocratique. D’abord parce que nombre de députés ne sont pas politiquement légitimes, nombre d’entre eux et sans doute une grosse majorité ne seront pas réélus en 2022. Si la question mérite débat, la discussion doit être largement ouverte et intégrer toute les dimensions éthiques bien sûr mais aussi sociales environnementale et économiques.

 

 «L’article 4 interdit la chasse à courre et les pratiques de chasse équivalentes, ainsi que les chasses dites traditionnelles. La chasse à courre est une pratique cruelle car l’animal est traqué des heures durant dans des conditions de stress importantes et jusqu’à épuisement. Contrairement à d’autres types de chasse, elle ne contribue pas à la régulation de certains animaux en surnombre.» D’autres types de chasse sont également dans le collimateur comme celle à la glu.

 

Référendum sur la chasse ?

Référendum sur la chasse ?

Conséquence d’un gouvernement pléthorique : des contradictions qui apparaissent un peu partout y compris sur des sujets marginaux comme la chasse notamment à la glu. On sait que Macon a pris une posture relativement en faveur de la chasse. Par contre, les positions de la ministre écolo Barbara Pompidou et du secrétaire d’Etat à la Ruralité, Joël Giraud, inquiètent les chasseurs. Ce dernier lorsqu’il était député avait notamment souhaité un référendum sur la chasse pour en interdire certaines modalités

 

La chasse à la glu n’est d’ailleurs pas la seule technique qui pourrait à terme être interdite. Un projet de référendum d’initiative partagée, lancé le 2 juin par le journaliste Hugo Clément et les patrons de la tech Xavier Niel (Free), Marc Simoncini (Meetic) et Jacques-Antoine Granjon (Veepee), propose six mesures phares pour améliorer le bien-être des animaux. Il veut ainsi supprimer l’élevage en cage, les élevages à fourrure, l’élevage intensif, les spectacles avec animaux sauvages, l’expérimentation animale mais aussi les chasses traditionnelles. Sont ainsi concernés la tenderie, les chasses à la glu, à la tendelle et à la courre. Aussi appelée « vénerie », cette dernière est interdite au Royaume-Uni et en Allemagne.

Sans surprise, les chasseurs ne voient pas d’un bon œil ce projet, qualifié de « démagogique » par Thierry Coste, le puissant conseiller politique de la Fédération nationale des chasseurs. « La démocratie, ce n’est pas demander leur avis aux Français sur un sujet qu’ils ne connaissent pas », appuie Yves d’Amécourt, pour qui « un usage local ne doit pas faire l’objet d’un référendum national ». D’après lui, ce RIP serait même « un référendum contre le milieu rural organisé par les urbains ».

Internet : la chasse aux applications chinoises aux États-Unis

Internet : la chasse aux applications chinoises aux États-Unis

La chasse aux applications chinoises sur Internet notamment via les Smartphones semble engagée aux États-Unis avec un nouveau dossier d’accusation instruit depuis des jours par l’administration de Donald Trump;  le chef de la diplomatie américaine a souligné que la plateforme de vidéos TikTok, qui appartient au groupe chinoise ByteDance, de même que l’application de messagerie WeChat, autre société chinoise, constituaient des « menaces significatives ».

Washington, a-t-il poursuivi, va s’employer pour empêcher plusieurs applications ou entreprises chinoises du secteur des télécoms d’avoir accès à des données sensibles personnelles ou liées à des entreprises.

« Avec des maisons mères basées en Chine, des applications comme Tiktok, WeChat et autres constituent autant de menaces significatives pour les données personnelles des citoyens américains, sans mentionner les outils de censure du Parti communiste chinois », a-t-il dit.

Donald Trump a donné 45 jours, soit jusqu’au 15 septembre, à Tiktok pour vendre ses activités aux Etats-Unis.

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