Archive pour le Tag 'charte'

Antisémitisme : une charte souhaitée par Raphaël Glucksmann mais pas signée par les « insoumis »

Antisémitisme : une charte souhaitée par Raphaël Glucksmann mais pas signée par les « insoumis »

 

Que Raphaël Glucksmann est sans doute l’un des responsables les mieux placés pour proposer une lutte contre la honteuse vague antisémite qui se traduise parfois par des les actes impardonnables. En effet Raphaël Glucksmann il y a encore quelques semaines était pratiquement comparé à Hitler ! Et rappelons qu’il était chassé du manifestation par des militants » insoumis » dans le positionnement sur ces questions est pour le moins confus voire douteux.

 

« Il y a une explosion de l’antisémitisme, chaque formation politique doit prendre ses engagements. Il y a un problème à gauche, et dans la perception de la gauche par l’opinion. Il faut prendre des engagements qui y répondent », a fait valoir Raphaël Glucksman auprès de l’AFP, fustigeant à nouveau les termes « d’antisémitisme résiduel » utilisés par Jean-Luc Mélenchon.

Le texte propose de « sanctionner immédiatement tout candidat ou élu proférant des propos antisémites ou relativisant l’antisémitisme », de « former les futurs élus à la lutte contre l’antisémitisme et toute forme de racisme », de s’engager pour la sécurisation des lieux de culte mais aussi de « lancer une commission d’enquête parlementaire » sur l’antisémitisme en France.

Transition énergétique: abolir la charte de l’énergie

Transition énergétique: abolir la charte de l’énergie 

 

La France, comme l’Union européenne, doit s’affranchir de ce texte favorable aux géants de l’énergie, dont les règles datent d’une époque révolue où la reconstruction de la planète l’emportait sur sa préservation, estiment les experts du climat Santiago Lefebvre et Yamina Saheb dans une tribune au « Monde ».

Imaginez un monde où les grandes marques de cigarettes recevraient des milliards d’euros de dédommagement de l’Etat – et donc des contribuables –, au motif que celui-ci a décidé d’interdire la cigarette dans les lieux publics. Difficile à accepter ?

Et pourtant, appliquée aux énergies, et notamment aux fossiles, cette règle existe bel et bien. C’est l’objet du traité sur la charte de l’énergie (TCE) : tout pays signataire qui déciderait de modifier sa politique énergétique dans un sens contraire aux intérêts des énergéticiens et investisseurs peut être attaqué en justice par ces derniers. Et ce sont des milliards de dollars qui sont réclamés en dommages et intérêts.

A titre d’exemple, en 2021, l’entreprise allemande Uniper a poursuivi le gouvernement des Pays-Bas pour sa décision de fermer prématurément des centrales à charbon à la suite d’une décision de justice en faveur de la société civile pour accélérer l’action climatique.

Début 2022, le Financial Times rapporte que quatre autres entreprises portent plainte contre l’Italie, la Slovénie, la Pologne et à nouveau les Pays-Bas, à la suite de l’arrêt de projets liés au charbon et aux hydrocarbures. L’Allemagne a dû négocier un dédommagement de 4,35 milliards d’euros pour éviter des poursuites dans le cadre du traité.

En France, en 2017, l’entreprise canadienne Vermilion, opérant sur des sites d’extraction d’hydrocarbures sur le territoire français, a utilisé le risque de poursuites dans le cadre du TCE pour faire pression sur le gouvernement s’il adoptait sa loi sur les hydrocarbures mettant fin à l’exploration et à l’extraction des combustibles fossiles d’ici à 2040. Face à l’ampleur des risques financiers, les Etats sont souvent enclins à céder. La loi a finalement été modifiée.

Alors que le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) alerte sur le fait que nous n’avons plus le temps d’attendre pour inverser la tendance en matière d’émissions de carbone, que l’urgence est là, et sachant que l’énergie fossile est la première source d’émissions de carbone, ce traité vient tout simplement empêcher les Etats et territoires de décarboner leurs sociétés et de prendre les décisions fortes desquelles dépend pourtant l’avenir de notre planète.

A croire qu’aujourd’hui, les investissements des énergéticiens l’emportent sur les enjeux climatiques et l’avenir des générations futures. Loin d’être immuables, les règles de gouvernance se sont de tout temps adaptées à leur époque et à leurs enjeux. A chaque époque ses règles et ses adaptations.

Charte de l’islam: les masques tombent

Charte de l’islam: les masques tombent

 

Trois fédérations musulmanes refusent d’adhérer au texte sur la laïcité du conseil français du culte musulman. Comme par hasard, deux sont d’obédience turque et une autre très extrémiste sur la pratique religieuse.  D’une certaine façon, les masques tombent et les pouvoirs publics auront certainement l’occasion de surveiller de très près les activités des fédérations rebelles au conseil français du culte musulman. Cela pourrait passer par des interdictions de culte dans certaines mosquées extrémistes aussi par l’exclusion de certains du conseil français du culte musulman. Le souci démocratique qui justifie le refus des trois fédérations n’est en effet qu’un prétexte pour ne pas adhérer à des principes de laïcité qui impose de respecter les valeurs républicaines pour exercer son culte. Notons qu’il y a aussi derrière les principes de laïcité les perspectives d’une formation des imams dont des fédérations musulmanes ne veulent pas.

 

Islam et laïcité : «charte des principes» du CFCM, une avancée ?

Islam et laïcité : «charte des principes» du CFCM, une avancée ?

 

Il faut noter une avancée de la part du très contesté conseil français du culte musulman en matière de laïcité. Il est clair que l’absence d’accord sur les grands principes aurait pu par ailleurs mettre en cause l’existence de cette institution.

 

Il restera cependant à préciser ces principes et à les faire accepter par l’ensemble des institutions musulmanes. Les dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont en effet annoncé samedi 16 janvier avoir trouvé un accord sur une «charte des principes» de l’islam de France qui réaffirme notamment l’égalité hommes-femmes et la «compatibilité» de la foi musulmane avec la République.

 

Cette charte, à l’origine d’une crise au sein du CFCM, a été présentée samedi au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui a salué une «avancée très significative». Elle doit maintenant être approuvée par l’ensemble des fédérations du CFCM avant d’être transmise au président Emmanuel Macron, indique l’instance dans un communiqué.

Fin décembre, le recteur de la grande Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, avait claqué la porte des discussions sur la charte et le futur CNI en pointant du doigt l’influence d’une «composante islamiste» au sein du CFCM.

 

Selon le communiqué du CFCM publié samedi, le texte scelle un accord «sur la compatibilité de la foi musulmane avec les principes de la République, sur le rejet de l’instrumentalisation de l’islam à des fins politiques, sur la non-ingérence des Etats dans l’exercice du culte musulman en France, sur le principe de l’Egalité Homme-Femme et sur le rejet de certaines pratiques coutumières prétendument musulmanes».

CFCM Islam : 15 jours pour définir «charte des valeurs républicaines»

CFCM Islam : 15 jours pour définir «charte des valeurs républicaines»

 

En termes certes diplomatiques, Macron met en demeure le conseil français du culte musulman (CFCM)de se plier aux principes républicains et de mettre au point dans les 15 jours une charte des valeurs. En fait, ce fameux conseil français du culte musulman ressemble à une sorte auberge espagnole cohabitent tout les courants y compris les plus radicaux avec en plus la mainmise de pays étrangers sur le fonctionnement de cet organisme. Le problème c’est qu’au terme de cette mise en demeure Macon, pour une fois, sera bien obligée de prendre des mesures significatives vis-à-vis d’un organisme qui jusque-là n’a pas fait la preuve de sa capacité à intégrer l’Islam et  valeurs républicaines. Macron avait déjà demandé précédemment prise de position du CF CM dans ce sens

À l’époque, il avait réclamé qu’un projet de «Conseil national des imams» aboutisse en six mois. «Mais entre-temps, il y a eu trois attentats», souligne l’un de ses conseillers, pour expliquer la récente accélération du calendrier. Résultat, Emmanuel Macron a convoqué les neuf fédérations il y a une dizaine de jours, pour leur demander de s’entendre aussi vite que possible

Attentat de Conflans : l’urgence d’une charte déontologique sur les réseaux sociaux

Attentat de Conflans : l’urgence d’une charte déontologique sur les réseaux sociaux

 

 

Après l’assassinat de Samuel Paty, le philosophe Eric Sadin explique, dans une tribune au « Monde », que s’est mis en place un festival permanent de positions tranchées, d’invectives et du rejet d’autrui, favorisé par le fait de se trouver à l’abri derrière son écran, engendrant un sentiment d’impunité et des réflexes de lâcheté.

Un professeur de l’école publique s’est attelé avec persévérance à célébrer le droit fondamental de la liberté d’expression, en s’appuyant sur l’un des principes cardinaux de notre République, la laïcité. Pour ce faire, il a notamment exposé et analysé certaines caricatures publiées par Charlie Hebdo, en les prolongeant par des séquences de discussion impliquant les élèves en vue d’aiguiser leur esprit critique.

Un parent s’est offusqué de ces méthodes et s’est mis à les dénoncer sur les réseaux sociaux, à poster des messages et des vidéos accusant sans preuve l’enseignant de tous les maux. Les propos et images ont été aussitôt repris et se sont propagés de façon virale. Samuel Paty, en quelques jours, est devenu un coupable tout désigné, du fait d’individus fermement décidés à organiser une fatwa par écrans interposés. Cette campagne de dénigrement et ces expressions de colère indignée ayant fini par une exécution.

Une mécanique devenue folle

Il convient de relever que tant de pratiques plus ou moins similaires, et à des niveaux de violence variables, ont lieu tous les jours sur Internet. La formulation publique de ses rancœurs ou de ses expériences déçues étant devenue un nouveau sport social quotidien. Si ces usages ne débouchent pas toujours sur le crime, ils blessent des personnes, brisent des carrières, mènent à la dépression et parfois à des suicides du fait de la mise à la vindicte populaire ou du harcèlement en ligne.

Car ce qu’il s’est passé depuis l’avènement des réseaux sociaux, principalement sur Twitter, du fait de l’interface imposant une brièveté des messages, c’est le privilège de l’assertion, de formules expéditives et catégoriques, ayant vite entraîné une brutalisation croissante des échanges interpersonnels. Plutôt que la fable de « réseau social », ce à quoi ces plates-formes auront surtout concouru, c’est à généraliser des formes de surdité délétères entre les différentes composantes du corps social et dont nous ne cessons, à divers titres, de payer le prix.

S’est mis en place un festival permanent de positions tranchées, d’affirmations unilatérales des points de vue, de l’invective et du rejet d’autrui. Dimensions qui ont été favorisées par le fait de se trouver à l’abri derrière son écran, engendrant non seulement un sentiment d’impunité, mais autant, et il faut bien le dire, des réflexes de lâcheté, c’est-à-dire de se laisser aller à des propos qui n’auraient jamais été prononcés dans le cadre d’une proximité sociale.

Tout cela a généré une mécanique devenue folle de l’expression des ressentiments et de la volonté d’avoir raison de tout, faisant le lit d’idéologies mortifères. YouTube a alors joué le rôle de relais, accueillant à bras ouverts des vidéos conspirationnistes, antisémites, xénophobes, suprémacistes, offrant une tribune mondiale à tous les affects négatifs.

Statut de Brigitte Macron : une charte inutile

Statut de Brigitte Macron : une charte inutile

 

 

 

La monarchie fut-elle républicaine à la peau dure en France. Emmanuel Macron ne fait pas exception au rituel du monarque quand il veut imposer un statut pour son épouse. Pourtant jusque-là,  le rôle du conjoint du président de la république ne figure dans aucun texte constitutionnel ou législatif. Macron a été contraint de céder il a abandonné le concept de statut pour le  transformer en une charte inutile sur le fond mais qui introduit cependant officiellement par voie de circulaire de la présidence un rôle pour son épouse. Certes on peut comprendre qu’il faille redonner un peu de  dignité à une présidence de la république dont Hollande et Sarkozy avaient terni l’image du fait de leurs frasques respectives. Pour autant, il n’est pas nécessaire pour Macron d’introduire une sorte de rituel royal, impérial voir Jupitérien lors de ses apparitions officielles.  Un peu de simplicité n’est pas forcément contradictoire avec la dignité de la fonction. De ce point de vue, la mise en scène de la fête pour honorer sa victoire touchait  un peu ou ridicule près de la pyramide du Louvres. Macron devra se méfier de l’ivresse du pouvoir entretenu par les breuvages de complaisance de ses courtisans. Il n’était nullement nécessaire de prévoir un texte concernant Brigitte Macon. D’abord parce qu’un président de la république peut n’avoir pas de conjoint officiel ;  ou alors comme sous l’ancien régime, il faudra aussi prévoir un statut pour la favorite (ou le favori). Ensuite parce que le concept de première dame est désuet. Pourquoi première ? Pourquoi dame ? Par comparaison en Allemagne on ignore tout de l’époux d’Angela  Merkel lequel d’ailleurs ne paraît jamais officiellement. Cette absence de premier Monsieur en Allemagne n’affecte nullement le poids politique de la chancelière. Il y a longtemps que les Allemands ont abandonné les oripeaux de l’apparence pour se consacrer au réel. L’Elysée a publié lundi une « charte de transparence » relative au statut du conjoint du chef de l’Etat, selon laquelle Brigitte Macron ne sera pas rémunérée à ce titre et ne disposera ni de frais de représentation ni de budget. Emmanuel Macron avait promis de clarifier ce rôle, qui continuera à n’être régi par aucun texte juridique. Selon cette charte, deux conseillers du président et un secrétariat sont mis à la disposition de son épouse, dont la protection est assurée par le Groupement de sécurité de la présidence de la République (GSPR). « Les moyens financiers nécessaires à l’exercice de cette fonction figurent dans le budget de la présidence. Les coûts de fonctionnement associés au conjoint du chef de l’Etat feront l’objet d’une présentation transparente dans la comptabilité analytique de l’Elysée, soumise au contrôle de la Cour des comptes, qui en rendra compte publiquement par un rapport spécifique », précise le texte publié sur le site de l’Elysée. Une manière d’installer juridiquement par des voies détournées la fonction d’épouse de président de la république.

Législatives 2017 : la charte de Mélenchon cadenasse les communistes

Législatives 2017 : la charte de Mélenchon cadenasse les communistes

Finie la liberté de vote pour les futurs députés étiquetés Mélenchon notamment les communistes. Les aspirants députés devront affirmer, par la ratification de ce texte, leur soutien sans appel au candidat de la présidentielle, une adhésion à son programme l’Avenir en commun, le versement d’une cotisation à l’association de financement de la France insoumise et l’engagement de reconnaître les assemblées citoyennes locales. Visée par cette charte: la liberté de vote dont les députés du PCF jouissent depuis 1992. Pour certains élus communistes, la charte relève du casus belli. «Mélenchon déteste la liberté de vote. Il veut un retour au fonctionnement de la IIIe Internationale, avec un chef qui dicte la décision», ironise le député André Chassaigne, en référence aux usages du stalinisme. «Il souhaite revenir à l’époque ou nous étions inféodés à la discipline de parti. Mais, en démocratie, les élus ne sont mandatés que par leurs électeurs», renchérit Alain Bocquet, député PCF du Nord. Ce vétéran du Palais Bourbon en est persuadé: «Cette charte vise à écarter les députés PCF de l’Assemblée», à l’occasion des prochaines législatives. L’état-major de Mélenchon a en effet prévenu: la «France insoumise» sera bien présente dans chaque circonscription, quitte à s’inviter sur les terres des communistes récalcitrants. Au sein du groupe parlementaire, «on ne craint rien ni personne». On espère même, à la faveur de l’effritement du vote socialiste depuis 2012, regagner un peu du terrain perdu, notamment à Saint-Denis, Montreuil ou Gennevilliers, en région parisienne. Une chose est sûre, l’un des principaux verrous qui restent pour obtenir un rapprochement de Mélenchon et des communistes est à débloquer du côté de l’Assemblée.

PS : une charte fourre-tout

PS : une charte fourre-tout

Une charte fourre-tout a été adoptée par la PS, elle parle auusi bien d’écologie, d’Europe que de droitisation de la société. Elle critique aussi Macron. Bref un document de synthèse pour rassembler sur des bases très floues comme   »l’éco socialisme  ou l’alter Europe » !  Pour  Jean-Christophe Cambadélis, la « charte des socialistes pour le progrès humain » est un « texte novateur, cohérent et rassembleur. Il fait sens et porte les nouvelles couleurs du PS », a-t-il affirmé samedi, à la clôture des « Etats généraux des socialistes », processus de trois mois qui a abouti à ce texte. C’est fort de ce texte – approuvé par 78,5 % des militants (7% contre, 14,7% se sont abstenus, avec une participation de 32,5%) – que le premier secrétaire entend « affronter deux ennemis. « La thatchérisation de la droite » d’abord, défendue selon lui aussi bien par Nicolas Sarkozy l »‘Abrogator » qu’Alain Juppé ou François Fillon. Leur projet est « une violence inouïe contre notre modèle social et républicain », a-t-il dit. Autre danger: « la nouvelle hégémonie culturelle du bloc réactionnaire antirépublicain », dans un contexte de « zemmourisation » des esprits. Cet ennemi « redoutable, (est) déjà en ordre de bataille pour 2017″, a-t-il dit au sujet de Marine Le Pen, avec sa « ligne politique toute tracée : le souverainisme xénophobe ». « Nous n’avons pas le droit à l’échec », a-t-il dit, sinon « nous emmènerions toute la gauche avec nous ». Ce texte d’orientation politique qui touche les domaines les plus divers, promeut « l’éco-socialisme » et une « alter-Europe » et servira à la formation des militants. Et pour « continuer la discussion », le parti publiera par ailleurs 1.500 propositions issues du processus, a annoncé le numéro deux Guillaume Bachelay. Samedi, les débats étaient aussi tournés vers l’actualité et l’aile gauche a profité de cette tribune pour dire leur hostilité au projet de loi d’Emmanuel Macron sur la croissance, qui selon eux comporte trop de « reculs sociaux ». La prochaine étape de « la remise en forme de la maison socialiste » va à présent porter sur l’organisation, pour faire du PS un parti « plus transparent, plus connecté, plus efficace », selon son premier secrétaire.  Un parti « plus connecté » pour les militants, qui pourront à partir de début 2015, suivre chaque jour sur internet « la minute du PS », position du parti, diffusée depuis un studio TV spécialement conçu à cet effet à Solférino.  Au titre de l »‘efficacité », le PS entend surtout « ouvrir la maison » et faire du PS un « parti de masse » de 500.000 militants et de 1 à 1,5 million de sympathisants en 2017. Il va donc changer le mode d’adhésion, aujourd’hui « parcours du combattant », subordonné au bon vouloir de la section et marqué par de forts délais d’attente. Le PS compte 150.000 militants, dont seulement 60.000 à 70.000 à jour de cotisation, contre 170.000 fin 2013. « On a 7.000 nouveaux adhérents depuis septembre », se réjouit toutefois M. Cambadélis. Fin janvier, le PS planchera sur les « fractures territoriales et l’esquisse du projet pour les départementales et régionales » de mars et fin 2015. Des chômeurs et précaires qui manifestaient ont tenté de perturber le rendez-vous, ce qui a donné lieu à 60 interpellations, selon des sources policières.

 

Ratification de la charte des langues régionales, à quand la ratification de la langue française ?

Ratification de la charte des langues régionales, à quand la ratification de la langue française ?

Promouvoir les langues régionales, c’est bien, nécessaire sans doute pour la conservation du patrimoine culturel mais on souhaiterait que la langue française fasse aussi l’objet d’attention et de promotion. Ce qui ne semble pas le cas ; A l’âge de 10 ans, un écolier français lit moins bien que la moyenne des élèves européens du même âge… Les résultats du classement opéré tous les cinq ans par le Programme international de recherche en lecture scolaire (Pirls) et rendus publics mardi 11 décembre placent la France en 29e position sur 45 pays et montrent des résultats en constante dégradation depuis 2001. Pirls est réalisé par l’IEA, l’association internationale pour l’évaluation du rendement scolaire. Cet établissement, qui dépend du Boston College, aux Pays-Bas, évalue les apprentissages depuis sa création en 1958 selon des procédures très scientifiques. Ses programmes phares sont Pirls et Timss, une évaluation du niveau en mathématiques à laquelle la France participera en 2015 pour la première fois. Les députés français ont donc donné mardi par 361 voix contre 149 leur feu vert à la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, qui doit aussi franchir le cap plus délicat d’une modification de la Constitution. Tous les groupes de gauche ont voté ce texte de même que celui de l’UDI (centriste). Seul le groupe UMP a voté contre à l’exception de quelques-uns de ses membres. « Ce projet vise à articuler l’unité politique de la Nation et la nécessaire reconnaissance de sa diversité culturelle. Il ne s’agit pas de diviser mais d’unir », a déclaré Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture. Le gouvernement doit maintenant convoquer le Parlement réuni en Congrès à Versailles pour entériner cette modification de la Constitution à une majorité des trois cinquièmes. L’UMP Guy Geoffroy a dénoncé « une hypocrisie constitutionnelle ». « Vous soutenez une révision constitutionnelle sachant très bien que la procédure n’ira pas jusqu’au bout », a-t-il dit. Le texte adopté mardi vise à introduire un nouvel article dans la Constitution afin d’autoriser la ratification de la Charte adoptée le 5 novembre 1992 et signée par la France le 7 mai 1999, complétée par une déclaration interprétative. Le Sénat devrait examiner à son tour cette proposition de loi au printemps, au lendemain des élections municipales de mars et avant les européennes de mai.  




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol