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Consultation médecin : un reste à charge ridicule de un euro

Consultation médecin : un reste à charge ridicule de un euro

 

 

Le montant du reste à charge chez le médecin va passer à un euro. Une somme à la fois ridicule et pas à la hauteur des enjeux de la problématique financière. Bref du bricolage budgétaire au lieu d’une mise à plat complète des thérapies qui doivent être remboursées ou non. Même chose évidemment chez le pharmacien.

 

Après le doublement de la franchise sur les boîtes de médicaments, cette nouvelle mesure va augmenter le reste à charge des patients. Annoncée initialement pour le 1er juin, elle a été avancée de 15 jours.

Toutefois, avec 8,7% des dépenses de santé à payer de leur poche, le reste à charge des patients français demeure l’un des plus faible d’Europe : il est de 14,4% en moyenne dans l’UE, et atteint 33,3 % en Grèce, 29% au Portugal et 21,9 % en Italie, selon les chiffres de la Drees.
Pour la Sécu en revanche, la mesure doit permettre d’économiser plus de 400 millions d’euros en année pleine. Présentée à l’automne dernier dans le budget de la Sécu, celle-ci avait finalement été prise par le gouvernement par décret. Une possibilité restait ouverte de porter la participation forfaitaire à 3 euros, mais le conseil de l’Union des caisses d’Assurance maladie (Uncam) a décidé de rester sur un doublement, selon Le Parisien.

Après la hausse de la franchise sur les boîtes de médicaments, passée de 0,50 à 1 euro le 31 mars – la somme ne pouvant toutefois excéder un plafond de 50 euros par an -, cette mesure vise à maîtriser la hausse des dépenses de santé. Lundi, le comité d’alerte de l’Ondam, un organisme chargé de tirer la sonnette d’alarme en cas de dérapage des dépenses, a de nouveau mis en garde le gouvernement sur l’envolée des dépenses de santé, prévues en hausse de 3,2% en 2024 à 254,7 milliards d’euros.

Une hausse inexpliquée dont on ne sait pas si elle découle par exemple de la croissance des pathologies des profits des grandes sociétés pharmaceutiques. En tout cas un budget tellement énorme qu’il semble bien qu’on ait des difficultés à en maîtriser la nature et l’évolution, un peu comme le budget de l’État

Obsèques politiques –Olivier Dussopt chargé des restes du macronisme !

Obsèques politiques –Olivier Dussopt chargé des restes du macronisme !

En prévision sans doute de la fin probable du macronisme, le chef de l’État a choisi Olivier Dussopt pour gérer les restes de « Renaissance. » Un parti qui évidemment n’a jamais eu de consistance et va disparaître avec Macron. Le pire c’est que Macron confie la gestion du décès à un responsable qui n’a guère manifesté de grandes compétences encore moins de charisme et qui a navigué à peu près dans tous les courants du parti socialiste et de Macron.

Le  transfuge du Parti socialiste, qui a rallié le camp présidentiel en 2017, n’en conserve pas moins l’estime du chef de l’État. Ce bon soldat a mené les réformes de l’assurance-chômage, de Pôle emploi et surtout la douloureuse bataille des retraites l’an dernier. Emmanuel Macron a une nouvelle mission à lui confier, cette fois à Renaissance, où Olivier Dussopt prend du galon, comme l’avait révélé Politico. Déjà secrétaire général délégué aux fédérations, il devient officiellement secrétaire général exécutif, une nomination que le bureau exécutif du parti devait avaliser jeudi soir, en même temps que la désignation de Valérie Hayer comme tête de liste pour les élections européennes.

Notons que si Macon a choisi une cloche pour gérer ce qui restera du partie Renaissance c’est que sans doute le président n’a pas éliminé l’hypothèse de ce représenter un jour et de reprendre la tête de son parti. Il n’aurait sans doute pas confié son parti à une personnalité de poids.

Obsèques–Olivier Dussopt chargé des restes du macronisme !

Obsèques–Olivier Dussopt chargé des restes du macronisme !

En prévision sans doute de la fin probable du macronisme, le chef de l’État a choisi Olivier Dussopt pour gérer les restes de « Renaissance. » Un parti qui évidemment n’a jamais eu de consistance et va disparaître avec Macron. Le pire c’est que Macron confie la gestion du décès à un responsable qui n’a guère manifesté de grandes compétences encore moins de charisme et qui a navigué à peu près dans tous les courants du parti socialiste et de Macron.

Le  transfuge du Parti socialiste, qui a rallié le camp présidentiel en 2017, n’en conserve pas moins l’estime du chef de l’État. Ce bon soldat a mené les réformes de l’assurance-chômage, de Pôle emploi et surtout la douloureuse bataille des retraites l’an dernier. Emmanuel Macron a une nouvelle mission à lui confier, cette fois à Renaissance, où Olivier Dussopt prend du galon, comme l’avait révélé Politico. Déjà secrétaire général délégué aux fédérations, il devient officiellement secrétaire général exécutif, une nomination que le bureau exécutif du parti devait avaliser jeudi soir, en même temps que la désignation de Valérie Hayer comme tête de liste pour les élections européennes.

Notons que si Macon a choisi une cloche pour gérer ce qui restera du partie Renaissance c’est que sans doute le président n’a pas éliminé l’hypothèse de ce représenter un jour et de reprendre la tête de son parti. Il n’aurait sans doute pas confié son parti à une personnalité de poids.

Politique–Le pouvoir supprime « Anticor » l’organisme en charge de la surveillance de la corruption

Politique–Le pouvoir supprime « Anticor » l’organisme en charge de la surveillance de la corruption


Il est clair que la plupart des affaires politiques ou financières ont du mal à émerger car il y a souvent une solidarité de fait entre les différentes institutions qui ont à traiter de cette question y compris la justice. Anticor disposait d’un statut officiel pour soulever les questions de corruption; pas un statut pour juger mais un statut pour aider la justice sur des dossiers pour le moins douteux.

Avec Macron et la fin de son régime, nécessairement vont réapparaître des affaires assez trouble liant politique et finance voir conflit d’intérêts.

En supprimant l’agrément de l’association, on supprime en même temps la volonté d’assainir les relations entre l’argent et la politique.

C’est une décision qui vient directement de l’Élysée car la première ministre s’était déclarée favorable à la prolongation de l’agrément d’anticor.
Il faut dire que Macon lui-même pourrait justifier d’une enquête après son départ de l’Élysée. Il y a d’abord les conditions du financement de sa campagne en 2017, dossier qui a été enterré jusque-là. Il y a aussi cette affaire d’Alstom dont on a vendu les turbines à l’Américain GE avant de les faire racheter par EDF qui n’en voulait pas !

Dans l’entourage de Macron des dossiers pourrait réapparaître avec anticor. voir par exemple la nouvelle ministre de la santé qui a obtenu obtenue des pots-de-vin de sociétés pharmaceutiques qui font l’objet d’une enquête de la justice.

La décision de supprimer anticorps est évidemment un déni de justice.

L’agrément de l’association de lutte contre la corruption n’a pas été renouvelé par l’exécutif, qui avait jusqu’au mardi 26 décembre à minuit pour le faire, comme le rapporte franceinfo. Ce non-renouvellement fait suite à l’annulation par le tribunal administratif de Paris en juin dernier du précédent agrément de l’association, une décision confirmée par la cour administrative d’appel de Paris en novembre, indique Le Monde.

Constatant le « refus implicite » de sa nouvelle demande d’agrément, la présidente d’Anticor a noté dans un message envoyé mercredi à franceinfo qu’il arrive « après une instruction de six mois durant laquelle aucun dysfonctionnement ne [leur] a été reproché par le gouvernement et alors même que la Première ministre a considéré en octobre dernier qu’Anticor remplissait toutes les conditions pour être agréée ».

Réactions. « Cette décision ne nous surprend pas malheureusement, car nous sommes bien conscients que nos actions contre la corruption agacent profondément le gouvernement », a poursuivi Elise Van Beneden. L’avocat de l’association, Vincent Brengarth, a de son côté dénoncé « un cadeau de Noël pour les corrupteurs », rapporte Le Monde.

Conséquences. En perdant son agrément, l’association ne pourra plus se constituer partie civile dans des affaires de lutte contre de la corruption présumée, si ses plaintes font l’objet d’un classement sans suite par le procureur de la République. Le fait de se porter partie civile oblige le parquet à transmettre les plaintes à un juge d’instruction, explique Le Monde. Par ailleurs, puisque le précédent agrément a été annulé avec effet rétroactif, les affaires dans lesquelles Anticor a porté plainte avec constitution de partie civile après avril 2021 pourraient être touchées.

La décision définitive sur le renouvellement ou non de l’agrément d’Anticor appartenait au ministère des Affaires étrangères, indique Le Monde. Une source diplomatique a affirmé à France Inter que ce non-renouvellement « ne remet aucunement en cause la détermination de la France à lutter contre la corruption », rappelant que « la possibilité pour cette association comme pour d’autres de signaler des dossiers à la justice et de porter plainte reste intacte »

Catastrophes: Une assurance privée ou la prise en charge par l’État

Catastrophes: Une assurance privée ou la prise en charge par l’État


Comment l’Etat peut-il financer la couverture de risques de plus en plus fréquents et généralisés, que les assureurs privés peuvent de moins en moins prendre en charge ?, s’interroge l’économiste dans « Le Monde » .

Il existe un consensus, dans l’opinion publique comme chez la plupart des économistes, pour défendre l’idée que les Etats doivent assurer les ménages et les entreprises contre un nombre croissant de risques. Les risques les plus évidents, ceux qui font la « une » de l’actualité, sont bien sûr les risques environnementaux, liés essentiellement aux dérèglements climatiques : risques de sécheresse, de canicule, d’incendie, d’érosion du littoral, ouragans, inondations, orages et grêle.

On sait que l’intensité des événements climatiques extrêmes s’accroît, que leur fréquence augmente, ce qui conduit à demander à l’Etat d’indemniser les personnes ou les entreprises pour les pertes subies. On sait aussi que la transition énergétique va vraisemblablement provoquer une hausse forte des prix de l’énergie, d’où la demande de compensation des prix élevés de l’énergie pour que le pouvoir d’achat des ménages modestes ne soit pas entamé.

Un risque que l’Etat devra prendre en charge de manière croissante est beaucoup moins commenté : il s’agit du risque financier. Le vieillissement démographique conduit à une hausse de la proportion de personnes assez âgées ou très âgées dans la population totale. Or, les personnes âgées prennent moins de risques lorsqu’elles investissent leur épargne que des personnes plus jeunes, puisqu’elles ont un horizon de placement plus court et qu’elles doivent disposer d’une épargne plus liquide pour soutenir leur consommation après leur départ à la retraite.

Le vieillissement démographique réduit donc la prise de risque des épargnants, et puisqu’il faut pourtant continuer à réaliser des projets d’investissement risqués, les Etats devront assurer les épargnants contre une partie croissante du risque financier. Pour stimuler le niveau d’investissement industriel et faire en sorte que des innovations soient développées, les Etats devront prendre à leur charge une partie croissante des risques d’échec des investissements ou de la recherche. Cela peut se faire par des avances des Etats aux entreprises qui investissent ou qui innovent, qui ne seront remboursées qu’en cas de succès.

Mais le point commun de ces risques est qu’ils ne sont pas assurables par des investisseurs privés. En effet, ils concernent trop de monde et sont répétitifs, ce qui implique qu’ils ne sont pas diversifiables dans le temps et ne peuvent être mutualisés entre les personnes. L’aversion pour le risque des épargnants est tout le temps plus forte que l’incitation à financer des projets risqués, pourtant nécessaires .

Didier Raoult charge les « médias traditionnels »

Didier Raoult charge les « médias traditionnels »

Le  très médiatique professeur a lancé une charge contre les médias classiques qui il est vrai se contente souvent de reprendre les informations officielles du gouvernement, des institutions et des grandes entreprises. Pas étonnant puisque  les médias appartiennent à peu près tout désormais à des financiers ( ou sont sous influence de l’État) « Les médias traditionnels sont en train de rentrer en conflit frontal avec les réseaux sociaux et YouTube comme chaîne d’information » déclare le professeur Raoux

Il a peu après durci le ton: « Les médias traditionnels ne relayent pas plus d’informations exactes que sur les réseaux sociaux donc on est dans un tournant historique de la distribution de l’information ».

En plus de renvoyer dos-à-dos la presse, Twitter et autre Facebook, Didier Raoult a fait un pas de plus:

« Les informations sont souvent de meilleure qualité sur Youtube que dans les médias traditionnels ». Il a également posé:  »Il y a une mise en danger des médias traditionnels qui se traduit par beaucoup de violence ».

 

Notons que médias métriques à enregistrer une très nette montée de la consultation des sites Internet, des sites classiques comme France Info mais aussi d’une masse de sites plus secondaires.

 

Prothèses dentaires : mieux prises en charge

Prothèses dentaires : mieux prises en charge

  • Ce n’est pas une  prise en charge totale dans tous les cas mais une meilleure couverture sociale.  En effet, la Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), principal représentant des travailleurs du secteur, a approuvé vendredi un accord avec l’Assurance maladie. La veille, l’Union dentaire en avait fait de même. Le feu vert est donc donné pour cet accord qui prévoit, entre autres choses, de plafonner les prix de certaines prothèses dentaires. Ce plafond entraînera la suppression du reste à charge pour les patients. Autrement dit, il ne leur restera plus rien à payer une fois les remboursements de la Sécurité sociale et de leur mutuelle effectués. Un tiers des prothèses sont concernées. « Des prothèses en céramique, de grande qualité », a promis Agnès Buzyn, ministre de la Santé, vendredi matin sur Europe 1. Seront prises en compte à la fois des couronnes de bonne qualité avec de beaux matériaux pour les incisives et des couronnes moins esthétiques pour les molaires. En revanche, il subsistera toujours des prothèses qui ne seront pas intégralement remboursées, notamment les plus luxueuses. « Il faut que les gens qui ont envie d’accéder à du superflus puissent le faire », a précisé Agnès Buzyn.

 

 

 

Les sanctions américaines prises en charge par le budget européen !!!!!

 Les sanctions américaines  prises en charge par le budget européen !!!!!

 

 

Lemaire, ministre des finances,  sans doute en mal existentiel lance uen idée surprenante : faire prendre en charge par le budget européen les éventuelles sanctions américaines qui frapperaient les entreprises qui commercent avec l’Iran.  Une idée simple qui peut séduire mais une idée complètement simpliste. Lemaire n’a pas compris que les sanctions seraient prises à l’encontre de nombreuses sociétés qui commercent avec l’Iran mais aussi avec les Etats-Unis. En outre l’interprétation des processus de production montre que de nombreux produits contiennent uen part américaine que les états Unis pourraient bloquer s’ils le souhaitent. Ce qu’ils ont fait par exemple avec un fabriquant de smartphone chinois. L’idée est également saugrenue car il faudrait évaluer le cout des sanctions ; des couts considérables que le budget européen ne  pourrait avaler. Une idée tellement vague qu’elle ne risque pas d’être très écoutée à Bruxelles. Lemaire a raion de défendre les intérêts européens mais sa proposition relève de l’amateurisme.

“Le renforcement du règlement de 1996 (…) nous permettrait de prendre à notre charge l’éventuel prix des sanctions payées par les entreprises et qui pourrait être payé par l’Union européenne”, a  déclaré Lemaire. Pour le ministre français, le budget européen devrait être mis à contribution : “Nous sommes en train de travailler sur les perspectives financières de l’Europe, sur le nouveau budget européen. Est-ce qu’il ne faut pas que nous réfléchissions à ce qui, dans ce budget, pourrait être prévu pour payer notre autonomie, . Et d’affirmer contradictoirement  qu’il  a dit comprendre qu’un groupe comme Total envisage de renoncer à un projet gazier en Iran s’il n’obtient pas une “dérogation” aux sanctions américaines. “Il y a des entreprises dont nous pouvons parfaitement comprendre que, dans l’immédiat (…), elles n’ont pas d’autre choix que de partir”, a dit Bruno Le Maire, qui a aussi cité le cas d’Airbus. “Aujourd’hui il y a un contrat de 100 Airbus qui doivent être livrés à l’Iran. Airbus ne peut pas le faire. Pourquoi ? Parce que dans un A350, il y a 40% de composants américains.”

« Made in France », critère un peu mieux pris en charge

« Made in France », critère un peu mieux pris en charge

Moins de tensions sur le prix des achats au profit de la sécurité des approvisionnements et une prise en compte un peu meilleure  du made in France. C est le résultat d’une étude du cabinet de conseil en achat AgileBuyer et du Conseil national des achats rendue publique lundi.  Le pourcentage d‘achats “Made in France”,  est désormais pris en considération par une proportion significative des professionnels des achats. D‘après cette enquête, plus du tiers des entreprises (34%) suivent désormais ce paramètre, contre seulement 15% dans l‘enquête 2017. Et dans le secteur public – où cette question doit être abordée différemment pour ne pas contrevenir aux règles européennes – 42% des répondants déclarent suivre le pourcentage d‘achats “Made in France” ou d‘achats locaux (circuits courts), un chiffre en progression de huit points par rapport à la précédente enquête. Avec 46% des professionnels des achats – quel que soit le secteur – déclarant que le “Made in France” est pris en compte dans la politique d‘achats, ce paramètre devient un critère comme les autres dans l‘attribution d‘un contrat à un fournisseur. Le “Made in France” “commence à devenir un critère d‘achats à part entière et un indicateur de plus en plus suivi”, souligne Olivier Wajnsztok, directeur associé d‘AgileBuyer, dans le dossier de présentation de cette étude. Parallèlement, les objectifs de réduction des coûts deviennent moins prépondérants dans les décisions des responsables des achats. Si 72% des personnes interrogées déclarent que la réduction des coûts est un objectif prioritaire pour les directions des achats, ce pourcentage chute de dix points par rapport à 2017 – une première après cinq années de hausse – et atteint son plus bas niveau depuis 2013. Les résultats présentés dans cette étude reposent sur les déclarations de 628 personnes ayant répondu intégralement à un questionnaire soumis en ligne à un panel ciblé de professionnels des achats, du 22 novembre au 4 décembre.

 

Agenda chargé pour des réformes ou des mesurettes ?

Agenda chargé pour des réformes ou des mesurettes ?

D’un point de vue quantitatif on ne peut nier que l’agenda du gouvernement sera très chargé pour les six mois à venir.  –

 

PROJETS DE LOI DES SIX PROCHAINS MOIS :

* Le projet de loi portant réforme de la Constitution sera examiné par le Parlement au cours du premier semestre

* Le projet de loi mettant en œuvre les conclusions des états généraux de l’alimentation sera présenté fin janvier au conseil des ministres

* Le projet de loi transformant la politique du logement sera présenté après la conférence “de consensus” sur le sujet

* Projet de loi sur l‘assurance chômage, l‘apprentissage et la formation professionnelle

* Le projet de loi sur la croissance et la transformation des entreprises sera présenté en avril au conseil des ministres

* Le projet de loi sur les mobilités (transports) sera présenté au conseil des ministres en avril

* Le projet de loi sur l’asile et l’immigration sera présenté au conseil des ministres en février. Il vise, pour les personnes relevant de l‘asile, à “mieux les accueillir, statuer rapidement sur leur cas, mieux les intégrer”

* Projet de loi de programmation militaire en février

* Projet de loi sur la procédure pénale et la “sécurité du quotidien” en juin

* “Eléments législatifs” sur la lutte contre les violences, en particulier celles faites aux femmes, examinés au printemps

DANS LES SIX PROCHAINES SEMAINES

* Poursuite des discussions avec les partenaires sociaux avec des rendez-vous de conclusion fin janvier pour l’apprentissage et mi-février pour l’assurance chômage et la formation professionnelle

* 1er février : premier comité interministériel à la transformation publique : ”les ministres présenteront leurs plans d’actions au conseil des ministres entre février et avril, avec des annonces en avril lors d’un deuxième comité

* Décisions sur le Grand Paris Express d’ici mi-janvier

* Conclusion par Emmanuel Macron des discussions sur la gouvernance du Grand Paris en février

* En janvier à Calais, Emmanuel Macron tirera les conclusions de la concertation sur le projet de loi sur l‘asile et l‘immigration

* 9 janvier : comité interministériel de sécurité routière

* Vote fin février par le Parlement de la loi sur l‘orientation et la réussite des étudiants

* Mesures pour le tourisme et le commerce extérieur lors de deux comités interministériels, en janvier et février

* Sommet de l‘attractivité fin janvier à Paris

* La signature du traité de l‘Elysée sera célébrée fin janvier, permettant de rappeler les liens avec l‘Allemagne

* Décision d‘ici fin janvier sur la construction ou non d‘un aéroport à Notre-Dame-des-Landes

AUTRES ACTIONS DANS LES SIX PROCHAINS MOIS

* Lancement des travaux sur la réforme des retraites pour aller “vers un système plus juste, plus lisible et qui verra son équilibre financier garanti”, avec “début de la discussion” au début du premier semestre et poursuite tout au long de l’année

* Déploiement du plan d’investissement dans les compétences

* Mise en œuvre du plan “logement d’abord”

* Stratégie de lutte contre la pauvreté présentée en mars

* Mise en œuvre progressive d’une offre sans reste à charge pour l’optique, le dentaire et les audioprothèses

* Quatrième plan autisme et conférence nationale du handicap au cours du premier semestre

* Conclusion des assises de l’Outre-mer au premier semestre

* Décisions sur l’organisation du Grand Paris, présentation des plans “cœur de ville”, conclusion de la mission sur les quartiers prioritaires

* Poursuite des travaux sur le baccalauréat, l‘orientation, la maternelle.

 

Les différentes orientations que se propose d’arrêter le gouvernement ne sont pas de même nature, de même ampleur et les  enjeux assez différents. En outre au-delà de l’importance accordée à la thématique,  se pose surtout la question de l’ampleur des réformes. Pas sûr que sur certaines le gouvernement soit vraiment décidé à faire la révolution. Sur les retraites par exemple on voit mal quel bénéfice il pourrait en tirer à court terme, sans parler des inévitables oppositions à caractère relativement conflictuel. Même chose sur le logement on va sans doute utiliser le coup de rabot habituel mais sans remettre en cause par exemple les conditions de financement.  Notons que la réforme de l’État ne figure pas dans les priorités gouvernement pour les six mois à venir alors qu’il s’agit sans doute de la question la plus déterminante pour la compétitivité et l’initiative.

Spinetta chargé d’un rapport sur la viabilité de la SNCF

Spinetta chargé d’un rapport sur la viabilité de la SNCF

 

 

 

Le gouvernement donne l’impression de vouloir s’attaquer sérieusement au problème de la SNCF. Pour cela il a notamment confié une mission à  l‘ancien PDG d‘Air France-KLM,  Jean-Cyril Spinetta. Ce dernier qui a été directeur du cabinet du ministre des transports connaît bien l’entreprise et sa problématique. Une problématique aux dimensions financières, économiques et sociales. Il y a d’abord l’endettement accumulé puis des années et des années qui représentent aujourd’hui de l’ordre de  45 milliards. Ensuite la relative stagnation de certains trafics et leur rentabilité. Enfin l’avenir du statut de cheminot. Bon connaisseur du dossier et habile négociateur,  l’ancien patron d’Air France devra se livrer à un exercice particulièrement difficile. Ensuite il faudra sans doute engager au niveau de concertation pour éviter un conflit majeur. Enfin la SNCF étant bientôt soumise à une concurrence sur la plupart de ses créneaux d’activité, il conviendra d’évaluer l’organisation et la performance de l’entreprise dans ce nouveau contexte, Cette mission devra rendre ses conclusions au premier trimestre 2018, a précisé le Premier ministre, Edouard Philippe, en ouverture des Assises de la mobilité.“.  Dans le monde qui s‘ouvre et qui va s‘ouvrir de manière progressive et maîtrisée à la concurrence, il est impératif que nous réfléchissions aux moyens d‘assurer la stabilité et la compétitivité de ce secteur-clef”, a-t-il déclaré “Je rappelle que l‘endettement du seul réseau croît de trois milliards d‘euros par an” et que “70% des dessertes du fleuron de la SNCF, le TGV, sont déficitaires”, a ajouté le chef du gouvernement. L’économie du ferroviaire en France n‘est donc “pas un système durable”, a-t-il insisté. L‘Union européenne a fixé des dates limites pour l‘ouverture à la concurrence : fin 2019 pour les lignes régionales et fin 2021 pour les lignes à grande vitesse. Emmanuel Macron a appelé en juillet la SNCF à se “réinventer” et à “aller plus loin sur les réformes, le statut, la mobilité, le régime de retraite” en échange d‘une reprise de sa dette par l‘Etat.

SNCF : suppression du régime de retraite contre la prise en charge de la dette

SNCF : suppression du régime de retraite  contre la prise en charge de la dette

 

Dans un article récent nous indiquions que cette idée d’échanger  le statut des cheminots contre une prise en charge de la dette de la SNCF par l’État n’est pas nouvelle. Elle présente cependant  un certain nombre de difficultés notamment à l’opposition prévisible de la part des syndicats. Il n’est pas certain qu’il s’agisse de la meilleure méthode de la part de Macron. Parler d’abord des retraites de certains régimes spéciaux risque de donner le sentiment de stigmatiser les salariés concernés. Mieux vaudrait sans doute traiter de la réforme générale des retraites, du privé comme du public, en l’intégrant dans une problématique économique et démographique. Ensuite viendrait le temps de la modernisation et  de l’harmonisation ;  sans doute alors  la remise en cause de certains avantages spécifiques qui aujourd’hui ne peuvent  plus se justifier. Le risque c’est évidemment de recréer les conditions d’un conflit type 1995. Un conflit qui pourrait agréger les protestations des syndicats de la SNCF, d’EDF d’autres entreprises du public et des fonctionnaires. Pourrait s’y ajouter des mécontentements concernant aussi le privé sur des sujets disparates mais mobilisateurs. Enfin le gouvernement devra aussi tenir compte de certaines inégalités concernant les retraites chapeaux des grands patrons et même les retraites du personnel politique. Bref il conviendra d’être attentif à la méthode pour  aboutir à une analyse partagée de la réforme des régimes de retraite. Par ailleurs pour ce qui concerne spécifiquement la SNCF cette modification du statut devrait être intégrée dans une problématique plus large concernant la mobilité et les moyens les plus rationnels de l’assurer. . Emmanuel Macron a en effet  confirmé vouloir mettre fin à son régime spécial de retraite, dans un entretien au magazine interne de l‘entreprise. Les propos du chef de l‘Etat, publiés en juillet dernier mais relevés mercredi par le quotidien Le Monde, ont provoqué la colère de responsables syndicaux. “Si vous voulez défendre votre entreprise, il faut la réinventer”, dit le chef de l‘Etat dans cet entretien. “Je pense que le modèle sur lequel on a vécu, le mythe de la SNCF, n‘est pas celui sur lequel on construira la SNCF du XXIe siècle.” Moderniser l‘entreprise “impose quelques discours de vérité : côté public, sur les investissements, sur la reprise de la dette et, côté SNCF, sur la modernisation de l’entreprise”, poursuit Emmanuel Macron, en évoquant “un grand deal”. “Nous demandons à SNCF d‘aller plus loin sur les réformes, le statut, la mobilité, le régime de retraite. La SNCF, elle, a besoin que nous allégions sa structure financière, que nous accompagnions la rénovation du réseau existant. La dette de la SNCF dépasse 44 milliards d‘euros. Il serait selon lui “injuste” de maintenir en l’état le régime des cheminots, qui peuvent percevoir leur pension à partir de 57 ans, voire 52 ans pour les agents de conduite, pension calculée sur les 6 deniers mois de leur carrière (pour 25 ans dans le privé). Les arguments de Macon ne manquent pas de pertinence mais il n’est pas certain qu’il adopte la bonne pédagogie, le bon champ de discussion  et le bon moment pour en débattre.

 

Affaire Paul Bismuth : Sarko charge son avocat

Affaire Paul Bismuth : Sarko charge son avocat

 

Dans l’affaire Paul Bismuth Sarkozy se déclare innocent. D’après lui, c’est son avocat qui aurait suggéré d’ouvrir une ligne téléphonique sous un faux nom pour échanger tranquillement à l’abri des écoutes sur la procédure judiciaire. Sarkozy considérait que cette ligne téléphonique secrète était inutile et même superfétatoire. Il n’en a pas moins reconnu qu’il avait l’habitude d’aider des amis à la demande de son avocat Thierry Herzog. Reste que Sarkozy est toujours mis en examen pour soupçons de corruption concernant le juge Gilbert à Gibert auquel il aurait promis une promotion en échange d’informations sur son implication dans l’affaire Bettencourt. De toute manière cette affaire risque de tourner en eau de boudin comme les autres. D’abord parce que Sarkozy avocat lui-même s’est sollicité les arcanes des procédures judiciaires pour les faire durer. Ensuite parce que François Hollande ne souhaite nullement empêcher Sarkozy d’être candidat en 2017, c’est en effet le seul adversaire qu’il pense pouvoir battre. Enfin la justice elle-même manifeste la lenteur nécessaire pour que finalement les affaires politiques ou financières finissent par être enterrées. Les voleurs de mobylettes eux passent en comparution immédiate ! Le Monde a en effet pris connaissance de l’interrogatoire de Nicolas Sarkozy, mené par les juges Patricia Simon et Claire Thépaut. Selon le quotidien, l’ancien président a surtout mis en cause son avocat, Thierry Herzog. Les juges soupçonnent Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog d’avoir voulu échapper à d’éventuelles surveillances judiciaires dont ils auraient été informés. Aux juges, Nicolas Sarkozy assure que son avocat l’a mis en garde contre « un risque d’écoutes ‘sauvages’ ». « Il me dit qu’il faut que nous puissions parler sur un téléphone discret où nous pourrions évoquer tous les problèmes de procédures qui pourraient se poser », a-t-il expliqué, selon Le Monde. L’ancien chef de l’Etat assure avoir trouvé ces « précautions un peu superfétatoires »« Je n’ai jamais eu [le magistrat] Gilbert Azibert au téléphone, je ne lui ai jamais rien demandé », a assuré Nicolas Sarkozy. Et d’ajouter :  »Mon intervention, si elle avait eu lieu, [aurait été] le résultat de ma profonde amitié pour Thierry Herzog et non pas mon attachement à Azibert. Bien souvent Thierry Herzog m’a demandé d’aider des relations ou des amis, ce que j’ai fait bien volontiers par amitié pour lui », a insisté Nicolas Sarkozy, face aux juges. L’ex-chef de l’Etat a brandi un autre argument : « Il se trouve qu’à la Cour de cassation, si j’avais voulu des renseignements, j’avais d’autres interlocuteurs autrement plus prestigieux que M. Azibert. » Lors de cet interrogatoire, Nicolas Sarkozy s’est efforcé de démontrer sa bonne foi, explique Le Monde, en prenant notamment pour exemple une conversation avec son avocat au cours de laquelle il avait confondu l’avis du conseiller-rapporteur de la Cour de cassation avec celui de l’avocat généralce qui, selon lui   »prouve que je ne suis pas au courant des détails des choses ». « Je préfère passer pour un incompétent que pour un malhonnête », a-t-il lancé aux juges. Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sont mis en examen depuis juillet 2014 pour « corruption active »« trafic d’influence actif » et « recel de violation du secret professionnel ». Ils sont soupçonnés, sur la base d’écoutes téléphoniques, d’avoir tenté d’obtenir de Gilbert Azibert, alors magistrat à la Cour de cassation, des informations couvertes par le secret dans le cadre d’une procédure sur la saisie des agendas de l’ancien chef de l’Etat, dans l’enquête sur l’affaire Bettencourt (dans laquelle Nicolas Sarkozy a bénéficié d’un non-lieu en 2013). En échange de ses services, Nicolas Sarkozy lui aurait promis d’user de son influence pour lui obtenir un poste de prestige à Monaco. En mars 2016, la Cour de cassation a justement validé les écoutes téléphoniques dont ont fait l’objet Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, et sur lesquelles reposent leurs mises en examen. Puis en mai, la cour d’appel de Paris a annulé les convocations et les auditions de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog en octobre et novembre 2015. Durant ces auditions, ils n’avaient pas répondu aux questions des juges, rendant selon eux obligatoires de nouvelles convocations, alors que les juges d’instruction avaient clos leurs investigations en février. « Le dossier sera clôturé après une ultime confrontation générale qui devrait être organisée dans les semaines qui viennent », écrit Le Monde. Nicolas Sarkozy pourrait donc, comme dans l’affaire Bygmalion, être renvoyé en correctionnelle dans les prochains mois. Mais dans cette affaire aussi, il semble peu probable que l’affaire puisse être jugée avant l’élection présidentielle, qui se déroulera au printemps 2017.

 

Immobilier : PTZ, un moyen d’alléger la cahrge du prêt

Immobilier : PTZ, un moyen d’alléger  la cahrge du  prêt

 

 

Le prêt à taux zéro présente évidemment l’avantage d’alléger la charge que constituent  les intérêts (pour la partie couverte par le PTZ), en outre il rendra possible de diminuer les remboursements mensuels avec l’allongement de la durée des prêts. Sans doute le seul moyen pour permettre de resolvabiliser les primo-accédants. Par ailleurs on a relevé le plafond de revenus pour rendre le PTZ accessible à un plus grand nombre et le PTZ pourra couvrir jusqu’à 40 % du montant du prêt.  Il s’agit, selon la ministre du Logement Sylvia Pinel, de créer « au moins 50.000 emplois » et de « redonner confiance » aux jeunes, aux ménages modestes et aux classes moyennes qui ont « perdu espoir de devenir propriétaire ». Cette prévision de 50 000 emplois est sans doute très approximative et elle relève sans doute davantage de la méthode du doigt mouillé que d’une approche économique crédible. Pour autant cette réforme du PTZ va dans le bon sens même si elle est encore trop limitée. « C’est pour (…) leur permettre d’y accéder que nous avons décidé de prendre ces mesures qui auront un impact rapide sur la construction et la rénovation dans l’ancien », a  déclaré la ministre lors d’une conférence de presse. Le plan du gouvernement permettra de financer via le PTZ 40% de l’acquisition d’un logement neuf, où qu’il se trouve, contre 18% à 26% actuellement selon les zones. Il prévoit également de relever le plafond de revenus pour les bénéficiaires — actuellement, un couple avec deux enfants qui souhaite acheter à Paris doit avoir des revenus annuels de 72.000 euros maximum pour y prétendre.  Le gouvernement entend par ailleurs donner aux emprunteurs la possibilité de différer le début de leur remboursement de cinq à 15 ans selon leurs revenus et d’allonger les prêts sur 20 ans pour réduire les mensualités.

TER trop larges : avec quel argent RFF prendra en charge 50 millions d’euros de travaux

TER trop larges : avec quel argent RFF prendra en charge 50 millions d’euros de travaux

RFF, sas doute pour étouffer le scandale, déclare prendre en charge les 50 millions de travaux nécessaires. Une somme d’abord très approximative (le montant serait plus proche de 400 millions) car plus de 1000 gares sont concernées ; ensuite avec quel argent puisque la dette de RFF dépasse les 30 milliards ; Finalement c’est le contribuable qui paiera, un jour ou l’autre. Le gestionnaire d’infrastructures ferroviaires a donc expliqué dans un communiqué que les 50 millions d’euros de travaux, nécessaires pour raboter les quais de gares, seront à la charge de l’entreprise. Minimiser la casse. C’est la stratégie adoptée par Réseau Ferré de France (RFF). Dans son édition de ce mercredi 21 mai, Le Canard Enchaîné explique que la SNCF et RFF auraient commandé des rames trop grandes, pour ses quais. L’erreur coûtera 50 millions d’euros. L’affaire ne cesse de prendre de l’ampleur. Après les moqueries postées par des internautes, sur Twitter, les politiques ont aussi dénoncé la bêtise commise par les deux entreprises. Dans un communiqué publié ce mercredi, RFF se défend et explique que « comme à chaque livraison de nouveaux trains, l’infrastructure doit être adaptée. Certaines installations datent de plus d’un siècle et doivent être mises aux normes actuelles ». Quant au coût des travaux, estimé à 50 millions d’euros, RFF minimise la somme. Elle représente « 1,5% du coût de la commande totale de ces trains », ajoute la société dans son communiqué. Le gestionnaire d’infrastructures explique qu’il prendra « en charge intégralement les 50 millions d’euros ». Un rapport d’enquête interne devrait être remis le 26 mai prochain au ministre des Transports, Frédéric Cuvillier.

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