Archive pour le Tag 'charbon'

Energies Allemagne: 500 milliards en solaire et éolienne pour retourner au charbon!

 Energies Allemagne: 500 milliards en solaire et éolienne pour retourner au charbon !

 

L’Allemagne donne au moins l’exemple de ce qu’il ne pas faut pas faire en matière de politique énergétique. Le problème c’est qu’elle a aussi convaincu la commission européenne qui veut aussi imposer à la France le même contresens économique.

L’Allemagne aura dépensé en 25 ans 500 milliards en éoliennes et panneaux solaires ( les chiffres sont ceux de la Cour des comptes allemande) pour découvrir que les jours sans soleil ou vent, on est gros jean comme devant quand on n’a plus de centrales nucléaires.

Le pays a d’abord brûlé du gaz russe pour pallier l’intermittence des renouvelables. La source s’est tarie, on en revient aux vieilles méthodes encore plus sales. La lignite. Résultat de cette transition menée de main de maître, l’Allemagne produit une des électricités les plus carbonées ( dix fois plus que l’électricité française) , les plus polluantes et les plus chères d’Europe. Le pays est d’ailleurs le plus important émetteur de CO2 de l’UE.

Exempte de cette absurdité à Lützerath. On avait mal compris : quand l’Allemagne promettait de se passer de nucléaire en sortant du charbon, il fallait prendre ça au sens propre : en sortant du charbon du sol, avec des excavatrices.

Ironie de l’histoire, il va même falloir raser des éoliennes à Lützerath pour agrandir la mine de charbon.

Que les gouvernements allemands se soient, avec arrogance, entêtés, en dépit des alertes, à promouvoir une transition dont on savait qu’elle avait besoin de renforts pilotables ? Qu’ils se soient pliés aux pressions antinucléaires ? Qu’ils aient choisi la pire alternative possible, le combiné gaz-lignite?

Que les écolos allemands aient validé une à une les étapes de cette histoire ahurissante, y compris le retour au charbon, y compris la destruction de Lützerath ? Ils se retrouvent aujourd’hui dénoncés par les activistes du climat, dont Greta Thunberg, comme de vulgaires écocides. «Les Verts contre le climat», titrait, vendredi, l’hebdomadaire de gauche Der Freitag.

Que les écolos français, à l’instar de Marine Tondelier, nouvelle secrétaire d’EELV, soient encore en train de nous expliquer que oui, le 100% renouvelable est possible et que les Allemands sont en train de le prouver ?  Ou quand l’idéologie rend aveugle et idiot à la fois.

Energies- Nucléaire, gaz russe, charbon : l’Allemagne fait marche arrière

Energies- Nucléaire, gaz russe, charbon : l’Allemagne fait marche arrière

 

 

L’Allemagne envisage désormais de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales en activité dans le pays. De même pour le charbon: Berlin compte augmenter le recours à cette énergie fossile très polluante qui devait pourtant disparaître du pays en 2030.

L’Allemagne dépendait à plus de 50 % du gaz russe qui constitué l’axe stratégique de sa politique énergétique. Aujourd’hui ce gaz russe représente plus que 30 % et devrait tomber à 10 % voire à zéro. Du coup, l’Allemagne remet  complètement en cause le contenu de sa politique énergétique. En plus du gaz russe, l’Allemagne comptait sur les énergies alternatives qui constituent un véritable fiasco notamment les éoliennes. Forcé de trouver une solution - au-delà de demander aux ménages d’adopter des habitudes de sobriété énergétique en prenant, en prenant par exemple des douches plus courtes et plus froides (!), Olaf Scholz a justifié les réflexions en cours sur le sujet du nucléaire par le fait que le développement des énergies renouvelables, censées remplacer l’énergie nucléaire et le charbon, est plus lent que prévu. Et il est « très différent d’une région à l’autre en Allemagne », a-t-il dit, pointant du doigt l’énergie éolienne .  Du coup l’Allemagne développe surtout des centrales à charbon. Pire l’Allemagne à travers des propos de son chancelier n’exclut plus de recourir davantage au nucléaire !

En effet,’une des pistes actuellement envisagées par le gouvernement est de se tourner de nouveau vers le nucléaire. Une énergie que l’Allemagne avait pourtant décidé d’abandonner à la fin de l’année. Néanmoins, ce mercredi, le chancelier allemand a estimé que cela « peut faire sens » de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales nucléaires en activité en Allemagne même si elles « ne sont pertinentes que pour la production d’électricité et seulement pour une petite partie de celle-ci ».

La consommation de charbon était pourtant déjà en hausse avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et la flambée des prix qui s’en est suivie. L’Allemagne s’était davantage appuyée sur cette énergie fossile pour pallier la sortie du nucléaire et en attendant que les énergies renouvelables se développent suffisamment. En 2021, la production d’électricité à partir de charbon avait crû de près de 18%. De même, 28,9% de l’électricité injectée dans le réseau du pays provenait encore de centrales à charbon au premier trimestre 2021, « contre 13% en moyenne dans l’Union européenne », selon une note de l’Institut Jacques Delors sur le sujet. La demande de ce combustible a toutefois été divisée par trois depuis 1990 en Allemagne.

 

Nucléaire, gaz russe, charbon : l’Allemagne fait marche arrière

Nucléaire, gaz russe, charbon : l’Allemagne fait marche arrière

 

 

L’Allemagne envisage désormais de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales en activité dans le pays. De même pour le charbon: Berlin compte augmenter le recours à cette énergie fossile très polluante qui devait pourtant disparaître du pays en 2030.

L’Allemagne dépendait à plus de 50 % du gaz russe qui constitué l’axe stratégique de sa politique énergétique. Aujourd’hui ce gaz russe représente plus que 30 % et devrait tomber à 10 % voire à zéro. Du coup, l’Allemagne remet  complètement en cause le contenu de sa politique énergétique. En plus du gaz russe, l’Allemagne comptait sur les énergies alternatives qui constituent un véritable fiasco notamment les éoliennes. Forcé de trouver une solution - au-delà de demander aux ménages d’adopter des habitudes de sobriété énergétique en prenant, en prenant par exemple des douches plus courtes et plus froides (!), Olaf Scholz a justifié les réflexions en cours sur le sujet du nucléaire par le fait que le développement des énergies renouvelables, censées remplacer l’énergie nucléaire et le charbon, est plus lent que prévu. Et il est « très différent d’une région à l’autre en Allemagne », a-t-il dit, pointant du doigt l’énergie éolienne .  Du coup l’Allemagne développe surtout des centrales à charbon. Pire l’Allemagne à travers des propos de son chancelier n’exclut plus de recourir davantage au nucléaire !

En effet,’une des pistes actuellement envisagées par le gouvernement est de se tourner de nouveau vers le nucléaire. Une énergie que l’Allemagne avait pourtant décidé d’abandonner à la fin de l’année. Néanmoins, ce mercredi, le chancelier allemand a estimé que cela « peut faire sens » de prolonger la durée d’exploitation des trois dernières centrales nucléaires en activité en Allemagne même si elles « ne sont pertinentes que pour la production d’électricité et seulement pour une petite partie de celle-ci ».

La consommation de charbon était pourtant déjà en hausse avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et la flambée des prix qui s’en est suivie. L’Allemagne s’était davantage appuyée sur cette énergie fossile pour pallier la sortie du nucléaire et en attendant que les énergies renouvelables se développent suffisamment. En 2021, la production d’électricité à partir de charbon avait crû de près de 18%. De même, 28,9% de l’électricité injectée dans le réseau du pays provenait encore de centrales à charbon au premier trimestre 2021, « contre 13% en moyenne dans l’Union européenne », selon une note de l’Institut Jacques Delors sur le sujet. La demande de ce combustible a toutefois été divisée par trois depuis 1990 en Allemagne.

 

Électricité : conséquences de Fessenheim réouverture d’une centrale à charbon !

Électricité : conséquences de Fessenheim réouverture d’une centrale à charbon ! 

 

Alors qu’Engie ne cesse de bassiner l’opinion publique avec son énergie électrique verte ( en faite la même énergie qu’EDF puisqu’il
n’y a qu’un seul réseau de distribution, donc de l’énergie d’origine nucléaire), le gouvernement est contraint de relancer une centrale à charbon !

Conséquence indirecte de la démagogie gouvernementale vis-à-vis de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, il faut maintenant réouvrir la centrale à charbon de Saint-Avold: La centrale à charbon  va bien redémarrer l’hiver prochain « à titre conservatoire, compte tenu de la situation ukrainienne » et des tensions sur le marché de l’énergie, a confirmé dimanche le ministère de la Transition énergétique.

 

Et le gouvernement n’hésite pas à déclarer que cette ouverture  « s’inscrit dans le plan de fermeture » et de l’engagement d’Emmanuel Macron de fermer l’ensemble des centrales à charbon en France « demeure inchangé ».

Saint-Avold fait partie des deux dernières centrales à charbon encore raccordées au réseau électrique, après les mises à l’arrêt des centrales du Havre et de Gardanne, en Provence. La seconde encore en activité est celle de Cordemais, située en Loire-Atlantique. Celle-ci aussi devait cesser son activité en 2022, afin de respecter la promesse d’Emmanuel Macron de fermer toutes les centrales à charbon de France d’ici la fin de son mandat. Mais, il y a quelques mois, sa fermeture a été reportée à 2024, voire 2026. Un projet de reconversion a été abandonné par EDF tandis que RTE estime que le soutien de la centrale au réseau est nécessaire alors que la région pâtit des onze années de retard cumulées sur le chantier de l’EPR de Flamanville.

 

 

Cette voiture électrique qui renforce le poids du charbon

Cette voiture électrique qui renforce le poids du charbon

 

Le charbon fait office de matière première pour produire de l’essence synthétique et de l’électricité en Afrique du Sud et, surtout, en Chine, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique au Monde.

L’usine qui a émis le plus de dioxyde de carbone (CO2) au monde en 2021 se trouve en Afrique du Sud. Elle appartient à la South African Synthetic Oil Limited (Sasol) et son activité principale consiste à liquéfier le charbon pour le transformer en essence. Avec 57 millions de tonnes par an, cette usine émet à elle seule davantage de CO2 que des pays comme le Portugal, la Norvège ou la Suisse. Elle produit aussi 7,6 millions de tonnes d’essence à partir de charbon, un tiers des besoins du pays.

La liquéfaction du charbon est une technique de « souveraineté énergétique » de grande importance. Son histoire commence en Allemagne durant l’entre-deux-guerres avec les procédés d’hydrogénation du charbon développés par le chimiste Friedrich Bergius. Pendant la guerre, les usines de carburants synthétiques font voler les avions de la Luftwaffe et avancer une bonne partie des tanks de la Wehrmacht. Prouesse technologique, l’hydrogénation était un désastre économique et environnemental : la réaction avait lieu à 400 °C ; 100 atmosphères et 4 à 6 tonnes de charbon étaient nécessaires pour produire une tonne d’essence, qui revenait de 10 à 15 fois plus cher que son équivalent tiré du pétrole.

Malgré ces défauts, des pays comme la France, l’Angleterre, le Japon et même l’Italie, pourtant pauvre en charbon, se lancèrent dans les années 1930 dans la liquéfaction en invoquant la souveraineté énergétique et, à plus long terme, l’épuisement des puits de pétrole. La liquéfaction du charbon ne disparaît pas dans les décombres du nazisme. Bien au contraire : après la guerre, les experts allemands sont convoités, en particulier par l’Afrique du Sud, pauvre en pétrole et riche en charbon. En 1955, le gouvernement ségrégationniste crée la Sasol et subventionne sa production pour contrer les sanctions économiques liées à l’apartheid et préserver sa souveraineté énergétique. Avec les chocs pétroliers des années 1970, la Sasol devient le leader technologique du domaine, enviée du monde entier. L’administration américaine de Jimmy Carter crée une entreprise publique dotée de 20 milliards de dollars, la Synthetic Fuels Corporation, qui prévoit de produire 3 millions de barils par jour dans les années 1990. Le contre-choc pétrolier aura raison de ce projet.

Mais c’est surtout en Chine, après le troisième choc pétrolier de 2007-2008, que la liquéfaction du charbon connaît son plus grand essor. Shenhua et Yitai, deux des plus grandes compagnies minières au monde, qui opèrent principalement dans le Shanxi et en Mongolie intérieure, se sont massivement lancées dans les carburants synthétiques. Presque inexistante en 2009, la production chinoise atteint 2 millions de tonnes par an (Mt/an) en 2010, 15 en 2017 et, selon les dernières statistiques disponibles, 35 en 2019. A titre de comparaison, l’industrie nazie de carburants synthétiques, avec ses 21 usines, n’en avait produit que 2,3 Mt à son apogée. Si on ajoute à cela les 80 millions de tonnes de méthanol produit en Chine à partir du charbon, on peut estimer qu’entre un cinquième et un sixième des carburants chinois provient du charbon.

Après la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la réouverture d’une centrale à charbon

  • Après la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la réouverture d’une centrale à charbon !

     

    Une vraie politique énergétique de gribouille de la part du gouvernement. En effet la centrale nucléaire de Fessenheim vient à peine d’être fermée définitivement pour faire plaisir aux écolos bobos  que voilà que la France est contrainte de rouvrir en tout cas de prolonger la centrale à charbon de Saint Avold  en Moselle.

    Vraiment un drôle de bilan environnemental notamment sur le plan des émissions de carbone. En fait exactement ce qui s’est produit en Allemagne où la minorité écolo a imposé la fermeture brutale du nucléaire pour tenter y substituer les éoliennes. Un véritable fiasco qui a contraint les Allemands à se rendre dépendant maintenant du gaz russe.

    Certains évidemment vont argumenter sur le faite que cette décision de la France est liée à la situation en Ukraine et à l’objectif de couper les approvisionnements pétroliers et de gaz en provenance de la Russie. La question est cependant structurelle car les gadgets des énergies alternatives certes utiles pour des usages particuliers ne sauraient remplacer la puissance du nucléaire qui constitue par ailleurs un atout énergétique stratégique pour la France.

    Sa fermeture est prévue ce jeudi 31 mars. Mais les difficultés du parc nucléaire d’EDF et les conséquences du conflit en Ukraine pourraient entraîner son redémarrage l’hiver prochain.

    La centrale à charbon de Saint-Avold, en Moselle, dont la fermeture est prévue ce jeudi 31 mars, pourrait reprendre du service à l’hiver prochain, compte tenu des déboires rencontrés par le parc nucléaire d’EDF et des conséquences du conflit en Ukraine, a-t-on appris lundi auprès du ministère de la Transition écologique.

    Le président Emmanuel Macron avait promis de fermer d’ici à 2022 les dernières centrales à charbon - facilement mobilisables pour produire de l’électricité en cas de besoin, mais aussi très émettrices de CO2 néfaste pour le climat.

Politique d’énergie en Allemagne : le nucléaire, le chatbon et maintenant le gaz russe !

Politique d’énergie en Allemagne : le nucléaire, le charbon et maintenant le gaz russe  !

Il y a encore beaucoup de chemin à parcourir en Allemagne pour mettre en œuvre une politique énergétique moins productrice de carbone en Allemagne. En effet pour des raisons essentiellement d’alliances politiques avec les écolos l’Allemagne est passée brutalement de l’arrêt du nucléaire,  au développement très polluant des centrales à charbon et maintenant des centrales à gaz russe plus rouge que vert. Le pire c’est que l’Allemagne tente de faire admettre par l’union économique que le gaz russe est plus vert sur le plan du carbone que le nucléaire français qui n’en produit pas du tout.

 

Aujourd’hui, c’est plutôt la dépendance allemande au gaz fossile importé de Russie qui persiste, et qui ne devrait pas faiblir avec la prochaine mise en route du gazoduc géant Nord Stream 2 (même si l’Allemagne a pour l’heure suspendu le processus de certification). Déjà en service depuis plusieurs années, le premier projet Nord Stream 1, qui passe sous la Baltique, assure déjà à lui seul les deux tiers des approvisionnements gaziers outre-Rhin.

Non seulement l’Allemagne n’est pas prête d’atteindre ses propres objectifs climats mais elle s’oppose au développement du nucléaire français pour des raisons commerciales. L’enjeu est en effet d’empêcher la France de devenir une puissance industrielle mondiale et de développer sa technologie et ses échanges.

L’Allemagne va donc continuer d’entretenir sa double dépendance énergétique et politique au gaz russe. Ni très écolo, ni très heureux sur le plan géostratégique.

 

Énergie: le charbon en hausse partout

Énergie: le charbon en hausse partout

 

Paradoxalement les discours environnementaux font monter la part du charbon dans les énergies. .

Le charbon représente encore près de 40 % des énergies.

Les 3 principales sources d’énergies utilisées dans le monde sont : le pétrole, le gaz naturel et le charbon. 3 énergies fossiles donc. A elles trois elles représentent 84,3% de la consommation énergétique mondiale. Dans son Coal Report 2019, publié en décembre, l’AIE réalise un pré-constat sur 2019 et des prévisions jusqu’en 2024. Il souligne ainsi que la demande en charbon a progressé de 1,1% en 2018, que la production a augmenté de 3,3% sur l’année, que les échanges internationaux de houille ont enregistré une hausse de 4% cette même année, pour dépasser 1,4 milliard de tonnes. L’électricité a tiré à la hausse cette demande, passant pour la première fois le seuil des 10 000 TWh produits. La demande et surtout–par les pays asiatiques mais aussi par exemple par l’Allemagne qui utilise du charbon compte tenu de l’insuffisance de production des éoliennes( insuffisance liée la météo).

Inde, Chine, Indonésie, Vietnam, Pakistan, les pays asiatiques tirent clairement à la hausse la demande en charbon. La part de cette énergie dans l’électricité asiatique est passée de 20% en 1990 à 80% en 2018. Et, comme le rappelle l’AIE, dans ces pays la moyenne d’âge des centrales alimentées par ce combustible est de 12 ans, soit une trentaine d’années de moins qu’en Europe et aux Etats-Unis. La moitié du parc asiatique a été construit dans les 19 années passées, laissant présager que ces installations produiront encore pendant des décennies, insiste l’Agence de l’OCDE. Ce n’est donc pas demain que le charbon sortira de la production asiatique.

En Chine  , premier consommateur mondial de charbon (la moitié de la demande), grâce à une politique forte de réduction dans les foyers et les petites industries, un plateau pourrait être atteint en 2022, indique l’AIE, mais progresse encore. Cependant, avec la poussée des renouvelables, la part de la houille dans la production d‘électricité devrait se réduire, passant de 67% en 2018 à 59% en 2024, selon les prévisions du rapport.

Et le  gouvernement chinois vient d’autoriser la réouverture de mines de charbon et a demandé à 72 sites d’intensifier leur production. L’Inde, qui ne dispose que de quatre jours de stocks, redoute de sévères coupures de courant. La Grande-Bretagne, dont une part importante de l’électricité dépend du gaz, devenu trop cher, a relancé ses centrales à charbon. En Allemagne, la production d’électricité via le lignite ou la houille a dépassé l’éolien au premier trimestre à cause des conditions météo défavorables. En France, comme cela avait déjà été le cas en septembre 2020 en raison du manque de vent et d’avaries chez EDF, la consommation de charbon vient de repartir en flèche même si les quatre dernières centrales doivent théoriquement fermer ( sauf crise énergétique mondiale !)

L’électricité mondiale produite au charbon en hausse !

L’électricité mondiale produite au charbon en hausse !

 

Il y a d’un côté les rapports et les déclarations alarmantes à propos des émissions polluantes provenant notamment de la production d’électricité et de l’autre une production mondiale produite au charbon en hausse.

 Le dernier rapport du think tank allemand Ember montre que la croissance des énergies renouvelables (le solaire et l’éolien représentent désormais plus de 10% du mix électrique mondial) n’est pas parvenue à compenser la hausse de la demande mondiale d’électricité au premier semestre 2021. Résultat : le recours au charbon, un combustible fortement émetteur, a été plus important, ce qui a conduit mécaniquement à une hausse des émissions de CO2 du secteur.

Selon l’étude, qui s’est penchée sur les données de production électrique de 63 pays à travers le monde, les émissions de carbone ont augmenté de 5% au premier semestre 2021, par rapport au premier semestre 2019. Dopée par la reprise économique, la demande mondiale d’électricité a, elle aussi, augmenté de 5% au cours des six premiers mois de l’année par rapport au premier semestre 2021. Mais, 43% de cette hausse a été couverte par de l’électricité produite à partir de charbon, ce qui explique la poussée des émissions de gaz à effet de serre.

Selon le dernier décompte réalisé par Carbon Tracker, quelque 368 centrales à charbon sont actuellement en cours de construction en Chine pour une capacité totale de 187 gigawatts.

Par ailleurs, environ 230 centrales devraient prochainement voir le jour en Inde, en Indonésie, au Japon et au Vietnam. Ces cinq pays asiatiques concentrent ainsi 80% des nouvelles centrales au charbon prévues dans le monde.

Chine : « Neutralité » carbone avec réouverture des mines de charbon

Chine : Neutralité carbone avec réouverture des mines de charbon

La Chine a adhéré au principe de la neutralité carbone mais sans indiquer la moindre date. Pas étonnant elle rouvre des mines de charbon. Au lendemain du rapport du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), la Chine demande au monde « d’avoir confiance » dans ses engagements dans la lutte contre le changement climatique. Mais dans le même temps, le gouvernement a rouvert des mines de charbon – énergie fossile très polluante – pour alimenter ses centrales électriques et faire face à la pénurie d’électricité.

Climat : suppression des subventions pour les centrales à charbon (G 7)

Climat : suppression des subventions pour les centrales à charbon (G 7)

Les ministres de l’Environnement de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni ont promis « des efforts ambitieux et accélérés » pour réduire leurs émissions de CO2.

Pour réduire les émissions de CO2, les pays du G7 veulent des mesures concrètes vers la fin absolue de nouvelles aides publiques directes à la génération d’électricité à partir du charbon d’ici à la fin 2021″.

Le président de la COP26, Alok Sharma, s’est également félicité d’un « signal clair pour la planète que le charbon est en voie de disparition », le présentant comme un « pas majeur vers une économie à zéro émission ».

Initialement prévu pour novembre 2020, ce sommet qui réunira des dirigeants issus de 196 pays, ainsi que des entreprises et des experts, avait été repoussé l’an dernier en raison du Covid-19.

Au delà du charbon, les pays du G7 se sont mis d’accord pour « accélérer de manière significative » leurs efforts pour se défaire des hydrocarbures pour les transports dans la décennie à venir.

Ils ont promis d’agir en « champions » de la diversité en préservant ou protégeant au moins 30% des terres et 30% des océans de la planète pour enrayer les pertes en manière de diversité.

Cette semaine, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé que le monde devait renoncer « maintenant » à tout nouveau projet pétrolier ou gazier, au-delà de ceux déjà approuvés, pour atteindre d’ici 2050 la neutralité carbone et avoir une chance de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

 

Énergie : retour aux centrales à charbon en France

Énergie : retour aux centrales à charbon en France

La crise sanitaire -ajoutée aux incohérences de la politique énergétique- conduit actuellement la France à remettre en service certains centrales à charbon. On pourrait même manquer d’électricité cet hiver signale EDF. La chute brutale des températures fin septembre qui va générer un pic de consommation qui  devrait confirmer cette hypothèse. En cause,  la fermeture de Fessenheim uniquement pour satisfaire les écolos ( une fermeture qui nous conduira à acheter de l’électricité à l’Allemagne produite par des centrales à charbon.).

 

La crise sanitaire, elle a retardé les opérations d’entretien des centrales dont certaines sont immobilisées. Quant aux énergies alternatives elle relève du fantasme. Les éoliennes par exemple qui ne produisent pas grand-chose pour un coût exorbitant et qui ont manqué de vent. Bref au total, la France a été contrainte de remettre en service des centrales à charbon.

 

La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d’électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d’Allemagne .

Une des principales raisons réside dans la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d’EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l’arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.

A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d’EDF sont maintenus à l’arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d’économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.

 « La concomitance de ce contexte avec le grand carénage [le programme qui vise à prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires d'EDF, NDLR] crée un embouteillage d’opérations de maintenance », confirme EDF. A cela vient s’ajouter la fermeture de la centrale Fessenheim. Achevée en juin, celle-ci a mécaniquement retiré deux réacteurs du réseau électrique français.

Le nucléaire n’est toutefois pas le seul responsable de ce phénomène. En Europe, la météo joue aussi en défaveur des énergies vertes et en particulier de l’éolien. « Un anticyclone s’est déployé sur l’Europe et entraîne des vents très faibles », précise RTE. La semaine passée l’éolien a ainsi fourni 2% du mix électrique français.

Énergie : retour aux centrales à charbon en France

Énergie : retour aux centrales à charbon en France

La crise sanitaire ajoutée aux incohérences de la politique énergétique conduise actuellement la France à remettre en service certains centrales à charbon. On pourrait même manquer d’électricité cet hiver signale EDF. En cause la fermeture de Fessenheim uniquement pour satisfaire les écolos entre parenthèses une fermeture qui nous conduira à acheter de l’électricité à l’Allemagne produite par des centrales à charbon.). La crise sanitaire, elle a retardé les opérations d’entretien des centrales dont certaines sont immobilisées. Quant aux énergies alternatives elle relève du fantasme. Les éoliennes par exemple qui ne produisent pas grand-chose pour un coût exorbitant et qui ont manqué devant. Bref au total la France a été contrainte de remettre en service des centrales à charbon.

 La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d’électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d’Allemagne .

En cause : la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d’EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l’arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.

A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d’EDF sont maintenus à l’arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d’économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.

 « La concomitance de ce contexte avec le grand carénage [le programme qui vise à prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires d'EDF, NDLR] crée un embouteillage d’opérations de maintenance », confirme EDF. A cela vient s’ajouter la fermeture de la centrale Fessenheim. Achevée en juin, celle-ci a mécaniquement retiré deux réacteurs du réseau électrique français.

Le nucléaire n’est toutefois pas le seul responsable de ce phénomène. En Europe, la météo joue aussi en défaveur des énergies vertes et en particulier de l’éolien. « Un anticyclone s’est déployé sur l’Europe et entraîne des vents très faibles », précise RTE. La semaine passée l’éolien a ainsi fourni 2% du mix électrique français.

 

Reconversion des centrales à charbon

Reconversion des centrales à charbon  

 

Le gouvernement a l’intention de fermer d’ici à la fin du quinquennat les quatre dernières centrales à charbon exploitées en France, dont deux appartiennent à EDF – à Cordemais (Loire-Atlantique) et au Havre (Seine-Maritime) – et deux à l’allemand Uniper – à Meyreuil (Bouches-du-Rhône) et à Saint-Avold et Carling (Moselle). Le CCE d’EDF défend pour sa part un projet de transformation des unités de production de l’électricien public consistant à substituer progressivement des déchets “verts” au charbon et à capter le CO2 résiduel émis par les centrales. L’instance représentative du personnel précise que les essais réalisés à Cordemais ont permis de faire fonctionner la centrale avec 80% de pellets produits sur place – des granulés fabriqués à partir de déchets verts – et 20% de charbon, et même avec un taux de pellets pouvant atteindre 87%.En complément, une étude préliminaire a conclu à la faisabilité d’un système de captage de CO2 par culture de micro-algues qui pourrait représenter un investissement de 70 millions d’euros et serait amorti sur 13 ans. Au Havre, des essais ont en outre permis de faire fonctionner la centrale avec 7% de “combustibles solides de récupération” issus de la valorisation de déchets. Le CCE estime que les centrales de Cordemais et du Havre – particulièrement sollicitées en périodes de pointes de consommations – pourraient fonctionner 800 heures par an (contre 5.000 heures actuellement) à 80% de pellets dès 2022 et brûler exclusivement des déchets verts autour de 2025-2027.

Fermeture des centrales au charbon au Canada

Fermeture des centrales au charbon au Canada

 

Conséquence de l’engagement réel du Canada vis-à-vis du   climat,  Le gouvernement a décidé de fermer ses dernières centrales au charbon d’ici 2030 . . L’essentiel de l’électricité (61 %) est généré grâce aux barrages hydroélectriques. Seules quatre provinces canadiennes, l’Alberta, la Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick, abritent encore des centrales à charbon. La ministre de l’Environnement a précisé que le calendrier de fermeture sera assoupli si les provinces concernées trouvent des moyens de compenser les émissions de gaz à effet de serre de ces installations polluantes. Tout juste de retour de la conférence de l’ONU sur le climat à Marrakech (COP22), Catherine McKenna a déclaré ne pas s’inquiéter du fait qu’au sud de la frontière, le président élu des États-Unis, Donald Trump, a, dans un mouvement opposé, promis d’accroître la production de charbon. Le premier ministre Justin Trudeau doit adopter dans trois semaines, avec les dirigeants des provinces, le plan fédéral pour le climat.

 

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