Attaque d’une policière à La Chapelle-sur-Erdre : toujours le même profil pour l’auteur
Encore un délinquant bien connu d’origine étrangère, psychologiquement dérangée tissée notamment radicalisé en prison.. D’origine sénégalaise, l’homme de 39 ans est né à Saint-Nazaire, deuxième d’une frarie de huit enfants. Ses antécédents judiciaires sont nombreux : 72 mentions au total, pour des faits allant de l’usage de stupéfiants et du vol avec arme, à des violences volontaires. Sorti de prison en mars dernier, il avait été condamné par la cour d’assises du Nord à huit ans de détention après avoir séquestré, armé d’un fusil, un couple de personnes âgées à qui il espérait dérober de l’argent.
L’intéressé était inscrit dans le Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), un fichier créé en mars 2015 et qui recense, selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, un peu plus de 8.000 individus connus pour des positions extrêmes et susceptibles de menacer la sûreté de l’État.
Ndiaga Dieye semble avoir, d’après le procureur, respecté scrupuleusement ses obligations de réinsertion et de soin en prenant son traitement et en rencontrant le service pénitentiaire d’insertion et de probation. En réalité, un parcours d’insertion relativement virtuel comme pour la plupart des détenus.