Archive pour le Tag 'chapeau'

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SNCF : Pepy ne veut pas porter le chapeau

SNCF : Pepy  ne veut pas porter le chapeau

 

Pepy n’a guère apprécié d’être convoqué en grande pompe médiatique parla ministre des transports. L’intéressé n’est pas naïf,  il sait que cette rencontre annoncée à grands coups de tambours et de trompettes vise surtout à lui faire porter seul le chapeau des derniers dysfonctionnements de la SNCF. Le plus gratiné dans l’affaire c’est que ce ministre a aussi été dirigeante de la SNCF mais se garde bien de le rappeler en évoquant seulement son passé à la RATP. En évoquant, la possibilité de son départ Pepy rappelle qu’il a été mis en place dans des conditions ingérables. Des conditions qui existaient bien avant son arrivée. En fait, on a contraint l’entreprise à financer elle-même des investissements notamment de TGV pour lesquels elle n’avait pas le premier sou au détriment de l’entretien du réseau classique d’où les pannes à répétition et pas seulement celle très médiatisée de Paris. Du coup,  la SNCF se retrouve avec une dette de l’ordre de 45 milliards. Bref Pepy n’apprécie pas que la ministre des transports fasse son  cirque, il menace de renoncer à son poste comme d’ailleurs il l’a fait à plusieurs reprises. Il faut dire qu’en lui sait gré de manœuvrer habilement éviter les grands conflits sociaux qui pourrissent le climat social en France. Pour cela Pepy  fait beaucoup de communication, trop sans doute,  en direction des usagers, des pouvoirs publics mais aussi des syndicats. En substance le patron de la SNCF dit à sa ministre si quelqu’un veut la place, bon courage !  “Mon mandat est à la disposition du gouvernement”, dit Guillaume Pepy dans Le Parisien. “Mon boulot, avec Patrick Jeantet, c‘est de trouver des solutions. Le temps n‘est pas aux états d’âme.”  “La question ne se pose pas pour un seul homme”, a réagi sur BFM TV Christophe Castaner, secrétaire d‘Etat aux Relations avec le Parlement. Guillaume Pepy “a dit que son mandat est évidemment en jeu si la ministre le jugeait nécessaire, ça c‘est une discussion qu‘ils auront tous les deux”, a poursuivi le délégué général de La République en Marche. “Une chose est sûre, c‘est que la responsabilité de tel ou tel incident ne pèse pas sur un seul homme. Elle pèse sur des choix stratégiques qu‘a faits notre pays avec la SNCF, celui de privilégier les grandes infrastructures qui quelquefois se font à 15 ans, 20 ans, 30 ans, et de négliger les trains du quotidien”, a-t-il déclaré. “Si les usagers paient un billet de train, ils ont droit à un service de bonne qualité. La ministre souhaite le rappeler à Guillaume Pepy.” “Ce sont des causes différentes qui provoquent des conséquences différentes”, a plaidé le directeur général adjoint de l‘entreprise, Mathias Vicherat, vendredi matin sur Europe 1, tout en soulignant l‘impact du plan de rénovation du réseau, qui représente cinq milliards d‘euros par an sur dix ans.  “Ces gigantesques travaux, en pleine exploitation, comportent des risques de bugs, d‘incidents électriques, des risques de travaux qui ne sont pas suffisamment préparés”, déclare pour sa part Guillaume Pepy dans Le Parisien. Dans la lettre qu‘elle leur a adressée mercredi, Elisabeth Borne somme Guillaume Pepy et Patrick Jeantet de présenter des “analyses” et les “actions engagées”.

 

Nucléaire : Hulot mange son chapeau….. avec appétit

Nucléaire : Hulot mange son chapeau….. avec appétit

 

 

Nombre de médias et de responsables politiques ont considéré que Nicolas Hulot avait mangé son chapeau en remettant en cause la politique énergétique visant notamment à limiter à 50 % la part du nucléaire pour la production d’électricité au lieu de 75 % actuellement. En réalité,  si Nicolas Hulot a mangé son chapeau, il l’a fait avec appétit. En effet Nicolas Hulot n’a jamais été un partisan fervent de la réduction de production nucléaire. Normal,  il a été longtemps financé pour ses activités d’écolos par EDF notamment. Le business d’écolos de Nicolas Hulot lui a d’ailleurs permis d’accumuler une jolie petite fortune de 200 millions. Nicolas Hulot savait, comme la plupart des connaisseurs du dossier, que le plan énergétique prévu par Hollande et  Ségolène Royal était complètement illusoire et surtout incompatible avec les objectifs climats. En effet,  la réduction prévue des émissions polluantes en France notamment du CO2 repose précisément sur le nucléaire qui ne produit pratiquement pas d’émission. Certes le nucléaire pose cependant de nombreux problèmes notamment quant à la gestion des déchets radioactifs et vis-à-vis de la sécurité. Mais la transition ne peut être que progressive à moins de se priver d’électricité. En outre il faut amortir les énormes sommes investies dans le nucléaire et c’est pour cette raison que la vie des centrales sera prolongée d’une vingtaine d’années. Ce n’est qu’à partir de 2040 2050 qu’on pourra sérieusement et véritablement réduire la part du nucléaire dans l’électricité. Ce sera aussi le temps nécessaire pour la montée en puissance des énergies alternatives réellement rentables et efficaces. Ce que reconnaît maintenant Nicolas Hulot. « Beaucoup savaient que cet objectif n’était pas atteignable », a-t-il avancé sur BFMTV. « Ce qui est le plus important, c’est de regarder la faisabilité, de planifier et de ne pas simplement se poser des totems (…) dont on fait semblant de découvrir que ce n’est pas compatible » avec les autres objectifs sociaux ou écologiques, a lancé le ministre, visant à demi-mots Ségolène Royal. Pour convaincre de l’utilité d’un report, Nicolas Hulot a listé les risques qui auraient pesé s’il s’était obstiné à atteindre dans les délais cet objectif, qui était aussi l’un des engagements de campagne d’Emmanuel Macron. « Impossible, a-t-il affirmé, sauf à pas tenir des conséquences sociales, à renier tous nos engagements climatiques, à ne pas fermer les centrales à charbon et à rouvrir les centrales thermiques. »

 

Collaborateurs parlementaires : le Sénat mange son chapeau sur les emplois familiaux

Collaborateurs parlementaires : le Sénat mange son chapeau sur  les emplois familiaux

 

Oubliant très vite l’affaire Fillon, les sénateurs ont d’abord repoussé le texte sur la suppression des assistants familiaux …avant de manger leur chapeau suite à la réprobation générale.  Réunie en séance extraordinaire pour étudier le texte, la chambre haute a provoqué un tollé en rejetant cette mesure dans la nuit de mardi à mercredi. Mais, face à la polémique, un nouveau vote s’est tenu dans la nuit de mercredi à jeudi, et l’amendement de retrait de Pierre-Yves Collombat (RDSE, à majorité PRG) a finalement été retiré. Un amendement soutenu par de nombreux sénateurs PS !  Excédé par l’épisode, Philippe Bas, le président de la Commission des lois et le rapporteur du texte, était monté au créneau pour exiger un nouveau vote sur le sujet en clôture de la discussion du texte. Durant le travail en commission, ce dernier avait promis un travail constructif avec le gouvernement conformément à la tradition du Sénat. Et la question de l’interdiction des emplois familiaux ne faisait aucune difficulté. «C’est ce que l’on appelle un vote accidentel, très fréquent pendant les séances de nuit», soupire un bon connaisseur du Sénat. «Mais ça décrédibilise tout le travail fait au Sénat, d’autant que l’interdiction des emplois familiaux a été votée pour les ministres! Ce n’est pas cohérent, il faut reprendre tout cela», conclut cette source. De leur côté, les détracteurs de la mesure affirmaient que «la priorité est plutôt de s’assurer que les moyens alloués aux parlementaires pour rémunérer leurs collaborateurs soient utilisés à rémunérer des personnes qui assistent effectivement les parlementaires dans leurs fonctions, plutôt que d’introduire des dispositions discriminantes dont les effets sur l’amélioration du travail législatif sont hypothétiques». Idem pour Catherine Tasca (PS) qui, si elle considère que le «texte part d’une bonne intention», souligne que «l’enfer est pavé de bonnes intentions». «Nous critiquons depuis des années la tentation de légiférer d’après des faits divers. Là nous avons un texte tiré de l’affaire des emplois de la famille Fillon», a dénoncé l’élue des Yvelines. «Plus que d’emplois familiaux, il s’agit d’emplois fictifs et hors normes», a-t-elle accusé, avant d’être rejointe par ses collègues Maurice Antiste (PS) et Hervé Maurey (UC).

Fillon : « chapeau l’artiste ! » (Presse étrangère )

Fillon : « chapeau l’artiste ! » (Presse étrangère )

 

La presse étrangère est toujours aussi sévère vis-à-vis de François Fillon et de la classe politique française. Après la conférence de presse de l’ancien Premier ministre,  beaucoup ont cependant salué la prestation de François Fillon qui a réussi un extraordinaire numéro de claquettes pour écraser toute velléité de contestation dans son camp sans pour autant apporter la moindre preuve susceptible de le disculper. « Chapeau l’artiste » a dit un correspondant étranger. Mais pour la presse étrangère, une affaire Fillon serait impossible dans nombre de pays. «C’est à la fois très amusant et très intéressant, témoigne Nicole, journaliste à la chaîne allemande ARD. Une affaire d’une telle ampleur n’aurait pas été envisageable en Allemagne. Le candidat aurait dû se retirer immédiatement à la demande du parti.» Et la journaliste de citer le cas de l’ancien président, Christian Wulff, qui avait dû démissionner en 2012 pour un prêt de 500.000 euros contracté auprès de la femme d’un homme d’affaires. «En Allemagne, les salaires des hommes politiques sont plus modestes. Là, on parle de près d’un million d’euros quand même», renchérit un concurrent de Nicole, qui travaille pour la chaîne ZDF. En Grande-Bretagne, l’épisode est vu comme étant symptomatique de la classe politique française, régulièrement empêtrée dans des affaires de ce type. «Chez nous, il est interdit depuis quelques années d’employer sa famille en tant que parlementaire. Jusque-là, on n’avait pas traité cette affaire, mais là on attend de voir ce qu’il va dire parce qu’il était quand même le favori. C’est une catastrophe pour lui», témoigne la correspondante à Paris de la chaîne ITV News. La presse anglaise juge régulièrement que ce type de scandale est «totalement normal en France», jugeait The Independant . Pour le Daily Telegraph sept de conférence de Fillon et » un magnifique écran de fumée.”  Comme le quotidien britannique conservateur, nombreux sont les journaux étrangers à s’interroger aussi sur le fond de l’affaire. Ainsi, The Times estime que “sa posture combative a été perçue comme une tentative désespérée pour sauver sa candidature après deux semaines de scandale qui l’ont conduit de grand favori pour la présidentielle à la troisième place”. Le journal suisse Le Temps a, lui, admiré la stratégie mise en place par l’équipe de François Fillon : Le présidentiable du camp conservateur a fait d’une pierre trois coups, éliminant définitivement tous ceux qui auraient pu songer à se présenter à sa place, mettant les médias au pied du mur en répétant qu’il ne sera pas candidat s’il est mis en examen, et affirmant qu’il a ‘la certitude qu’aucune décision de justice ne viendra désormais perturber son parcours’. La posture est béton.” “Fillon se voit comme l’homme chassé, il ne montre aucun signe d’une prise de conscience”, estime de son côté le journal allemand Zeit Online. The New York Times a également remarqué que, “de manière répétée, M. Fillon a exprimé son mépris et sa colère contre les médias”.  Pour le quotidien espagnol La Vanguardia, l’exposé de François Fillon est la preuve qu’en France, “on peut expier ses péchés grâce à la confession, mais cela laisse des traces” The Daily Telegraph  conclut sur un sentiment partagé par de nombreux médias étrangers « Le problème (de Fillon) est qu’il décrit sa campagne comme une rupture avec le passé. Mais ce genre de scandale ne représente en rien cette intention. Au contraire, c’est juste une illustration supplémentaire de ce refrain bien connu : une règle pour l’élite, une autre pour le reste de la population. »” 

 

Sarkozy sort de son chapeau un référendum sur l’immigration et la sécurité

Sarkozy sort de son chapeau un référendum sur l’immigration et la sécurité

Parce  que l’intéressé est en  forte difficulté dans les sondages par rapport à Juppé sans parler des affaires qui hypothèquent son avenir politique. Du coup il ne faut guère s’étonner si Sarkozy sort de son chapeau un  référendum sur l’immigration et la sécurité. Il faut même sans doute s’attendre à ce que Sarkozy propose tout et n’importe quoi pour tenter de remonter la pente glissante sur laquelle il se trouve. Curieux cette soif soudain de référendum pendant une campagne électorale. En effet la campagne terminée les présidents en général  se garde bien de gérer la démocratie à coups de référendum du fait du danger qu’ils  représentent En outre réduire la démocratie à un oui ou à un non n’est pas nécessairement un progrès significatif. De toute manière la proposition de Sarkozy serait anti constitutionnel. Il conviendrait alors de changer la constitution, ce qui n’est pas à l’ordre du jour et sans doute pas la priorité du moment même s’il faut bien les graves insuffisances de notre démocratie. Nicolas Sarkozy a donc annoncé vendredi soir qu’il soumettrait à référendum, s’il est élu président en 2017, ses propositions contestées de suspendre le regroupement familial et de placer en rétention administrative des personnes fichées « S » représentant une menace potentielle. Invité du journal de 20 heures de France 2, l’ancien président a choisi l’opposition frontale avec Alain Juppé, favori de la primaire d’investiture à droite, en mettant en avant deux mesures de son programme, que le maire de Bordeaux rejette, sous le sceau gaulliste de la « souveraineté populaire ». Alain Juppé avait estimé en août dernier dans un entretien au Figaro que la suspension du regroupement familial n’était pas « une attitude humaine ». Quant aux « fichés S », s’il juge fondé leur placement en rétention dans l’hypothèse d’une menace, il exige une intervention de l’autorité judiciaire en amont. Nicolas Sarkozy souhaite un contrôle a posteriori du juge. L’automaticité du regroupement familial, instaurée en 1974 en France, est « un débat sensible, fort, grave, important : je pense qu’il doit être tranché par les Français », a dit Nicolas Sarkozy sur France 2. « Je poserai donc par référendum cette question le jour du deuxième tour des législatives, le 18 juin 2017 : Est-ce que les Français sont d’accord pour que nous supprimions, nous suspendions le droit automatique au regroupement familial tant que l’Europe ne s’est pas dotée de frontières dignes de ce nom et d’une politique européenne migratoire? » Deuxième question, posée le même jour : « Etes-vous d’accord, à l’image de ce que font nos amis britanniques, pour que le ministre de la Sécurité puisse décider de la mise en internement administratif des fichés S les plus dangereux? » « Je vais rendre la parole à la souveraineté populaire », a lancé l’ancien président. « Donner la parole au peuple, sur des sujets aussi importants, c’est faire le choix de la démocratie », a-t-il souligné. Nicolas Sarkozy a par ailleurs implicitement accusé vendredi soir Alain Juppé de « compromission » et de « confusion déloyale » pour avoir invité les électeurs de gauche à participer à la primaire d’investiture présidentielle de la droite et du centre. L’enjeu de la participation au scrutin des 20 et 27 novembre, pour lequel le maire de Bordeaux part favori, attise l’antagonisme entre les deux hommes, au point qu’Alain Juppé a déclaré jeudi soir sur France 2 que l’ancien président était pris de « panique » face à des sondages défavorables.

(Avec Reuters)

Loi Travail : Macron mange son chapeau !


Loi Travail : Macron mange son chapeau !

Non seulement Macron a été dessaisi de la gestion de la loi portant sur la modernisation économique et sociale au profit d’une part de Myriam El Khomri  d’autre part de Michel Sapin mais en plus il a dû avaler des modifications sur les points stratégiques qu’il avait introduits dans la loi sur les licenciements, le barème d’indemnisation des licenciés et le recours aux forfaits jours. Des dispositions essentielles pour lui et qu’il avait introduit au dernier moment  des arbitrages avant la présentation de la première mouture de la loi travail. Du coup le ministre de l’économie se met à reprocher à Manuel Valls un manque de pédagogie. Curieux pour quelqu’un qui s’était complètement assis sur la concertation.  En cause évidemment la lutte fratricide que se livrent Macon et Manuel Valls pour apparaître comme le seul leader de l’action réformatrice ;  une lutte politicienne qui prend le dessus de l’intérêt général et qui explique à la fois les outrances autant que les reculs. Le ministre de l’Économie se battait surtout pour assouplir le licenciement économique, plafonner les barèmes aux prud’hommes et faciliter le recours aux forfaits jours en reprenant purement et simplement les propositions du Medef. Après l’annonce de Manuel Valls sur la nouvelle version du projet de loi, Emmanuel Macron a perdu la partie.  »Il n’en reste plus rien », se désole même un député acquis à sa cause, qui déplore une loi édulcorée.  Malgré tout, Emmanuel Macron faisait bonne figure hier. À la conférence de presse, il arborait un large sourire. Pourtant, cette nouvelle mouture est un désaveu pour lui. « Il n’était pas de bonne humeur », confie un ami. De là à démissionner, il y a un pas qu’il ne franchira pas. « Il est obligé de faire contre mauvaise fortune bon cœur », explique un proche.

Scandale pollution Volkswagen : on va faire porter le chapeau à quelques ingénieurs !

Scandale pollution Volkswagen : on va faire porter le chapeau à quelques ingénieurs !

Le premier constructeur mondial a peut-être trouvé la combine pour se sortir d’une sale situation. On pourrait, comme souvent, faire porter le chapeau n’ont pas à l’état major mais à quelques ingénieurs qui seraient seuls coupables de la manipulation qui a conduit à réduire artificiellement la pollution des véhicules lors des contrôles. Une stratégie qui a bien fonctionné dans plusieurs scandales relatifs aux banques dont par parenthèse aucun dirigeant n’a été inquiété en France. Il s’agit de trouver quelques boucs émissaires qui porteront seuls la responsabilité et permettra d’atténuer les atteintes à l’image de marque de Volkswagen. On voit mal pourquoi seuls quelques ingénieurs seraient seuls  responsables de cette tromperie puisqu’il s’agissait de rendre compatibles la gestion des  normes excessives avec les couts de production. Une problématique qui concerne les ingénieurs mais aussi les gestionnaires comme les financiers. La ficelle est évidemment un peu grosse mais elle a fonctionné dans d’autres circonstances et peut-être certains coupables potentiels seront-ils encouragés à se dénoncer pour dédouaner la marque. Plusieurs ingénieurs employés par le géant automobile allemand Volkswagen ont donc reconnu être responsables du trucage de moteurs diesel révélé il y a deux semaines, rapporte dimanche le journal allemand Bild, sans en divulguer le nombre ni l’identité. Les services chargés d’enquêter en interne sur l’affaire, séisme de magnitude mondiale qui secoue le secteur automobile, « ont déjà reçu de premiers aveux », selon le journal, qui ne cite pas ses sources.  »Plusieurs ingénieurs ont témoigné avoir installé le logiciel truqueur en 2008″, poursuit Bild. Volkswagen a avoué il y a peu avoir équipé les moteurs de 11 millions de véhicules d’un logiciel capable de fausser les résultats des tests antipollution. La révélation de cette tricherie a coûté son poste au patron du groupe Martin Winterkorn, et Volkswagen a promis de faire toute la lumière sur l’affaire, au moyen d’une enquête confiée à un cabinet d’avocats américain. Le groupe impute la responsabilité de la manipulation à « un petit groupe de personnes », et a suspendu certains salariés. La presse a évoqué le chiffre d’une douzaine, parmi eux le chef des activités de recherche-développement de la filiale Audi. Les aveux déjà recueillis n’ont pas apporté d’éclaircissement sur l’identité des commanditaires de l’installation du logiciel, explique Bild. Selon les confessions faites par les ingénieurs concernés, il était techniquement impossible de fabriquer le moteur EA 189, développé par Volkswagen en 2005, en respectant à la fois les plafonds d’émission de gaz polluants et les impératifs de coûts. Il aurait donc été décidé d’avoir recours au logiciel truqueur.

Peugeot-PSA: une « petite » retraite chapeau

Peugeot-PSA une « petite » retraite chapeau

Ou comment se sucrer sur le dos des suppressions d’emplois. Robert Peugeot, actionnaire à 14 % de PSA, bénéficie depuis un an d’une rente annuelle de 160.000 euros. Et visiblement, les dirigeants actuels n’étaient pas au courant de ce nouveau tour de passe-passe.  S’il n’y a a priori rien d’illégal dans la manœuvre, celle-ci fait débat à l’heure où le nombre de postes se réduit et ou l’on demande toujours plus d’efforts aux salariés. Et si cette somme ne sauverait pas des dizaines d’emplois, ni ne serait un complément de revenu acceptable pour les près de 80.000 salariés français du groupe PSA, la polémique gonfle. Robert Peugeot, qui tient les rênes du holding familial, bénéficie donc lui aussi d’un généreux complément de retraite, selon une information du Point. Un avantage secrètement négocié du temps où il était encore membre du comité exécutif du constructeur. En 2007, le chef de file de la dynastie automobile était Directeur innovation et qualité chez PSA. Alors âgé de 56 ans, il décide de se retirer pour gérer les intérêts familiaux. Sauf que son contrat au sein de Peugeot-Citroën n’est pas rompu mais simplement suspendu. Une nuance de taille qui permet à l’homme d’affaires de faire valoir ses droits à une retraite chapeau payée par PSA puisqu’il faut être salarié de l’entreprise au moment où l’on fait valoir ses droits pour en bénéficier. Une technique qui permet alors à Robert Peugeot de s’assurer une rente annuelle de 456.153 euros en 2007. Une somme qui sera d’ailleurs régulièrement réévaluée avant d’être considérablement allégée en 2014 pour atteindre les 160.000.

PSA : 300 000 euros de retraite chapeau pour moins de 5 ans dans l’entreprise pour l’ex patron

PSA : 300 000 euros de retraite chapeau pour moins de 5 ans dans l’entreprise pour l’ex patron

 

Encore un patron récompensé pourra mauvaise gestion et après seulement 5 ans ( à peine) passés dans l’entreprise. Un retraite à laquelle il avait renoncé en 2013 mais grâce à uen petite combine qu’il récupère !  pour bénéficier de ce nouveau système de retraites Peugeot , Philippe Varin devait afficher au moins 5 ans d’ancienneté dans l’entreprise, « autrement dit, il ne (devait) pas quitter Peugeot avant le 1er juin 2014 pour toucher le pactole », avance Deontofi.com, alors qu’il doit officiellement quitter la présidence fin mars.  Or, son mandat a pris fin le 31 mars 2014, lorsque Carlos Tavares a pris la présidence du directoire de PSA. Selon Deontofi.com, « Peugeot lui signera donc un nouveau contrat de travail pour une mission d’assistance à la mise en œuvre des accords conclus avec l’Etat et Dongfeng », groupe chinois qui est entré au capital du Français depuis l’an dernier.  Ce contrat, effectivement évoqué par le groupe au moment de l’arrivée de Carlos Tavares, a pris effet au 1er avril et a permis à Philippe Varin de boucler les cinq années nécessaires au versement de cette retraite chapeau. Contacté par l’AFP, PSA-Peugeot Citroën n’était pas joignable pour réagir à ces informations.

 

Retraites chapeau : Macron fait semblant de menacer !

Retraites chapeau : Macron fait semblant de menacer !

Encore une promesse qui ne sera pas tenue. Surtout de la part de Macron ancien banquier. Ce n’est pas la première menace mais pas la dernière, toujours auusi vaine. La consanguinité finance-économie, politique s’oppose à toute réforme d’envergure en matière de finances et de rémunérations des patrons ; La meilleurs preuve c’est que Hollande a dû se coucher devant le lobby bancaire pour faire une fausse réforme qui permet donc aux banques de spéculer avec l’argent des dépôts comme avant et aux dirigeants de se rémunérer grassement.  Lors des questions au gouvernement mardi 18 novembre, Emmanuel Macron crée la surprise en se prononçant pour la suppression des retraites-chapeau, qui permettent à certains patrons de bénéficier de millions d’euros provisionnés par leur entreprise pour leurs vieux jours. C’est celle accordée à Didier Lombard, ex-patron de France Télécom, qui a remis le sujet sur le devant de la scène : près de 350 000 euros de retraite annuelle. Or, en 2007, année de la décision, la participation publique dans France Télécom s’élève encore à 27 %, ce qui donne aux représentants de l’État au conseil d’administration la possibilité de s’exprimer sur le sujet. Circonstance aggravante : Didier Lombard n’est pas parti de son entreprise sous les vivats, mais contre son gré. Il ne s’agissait donc nullement de retenir un personnage d’exception. Son successeur, Stéphane Richard, a au contraire eu l’élégance de se prononcer publiquement contre ce type d’avantages. Emmanuel Macron, donc, prétend supprimer les retraites-chapeau dans leur ensemble, alors qu’elles se pratiquent dans des entreprises dans lesquelles l’État est actionnaire, comme GDF Suez ou France Télécom devenue Orange. Il ferait mieux de commencer par là ! De plus, il se pare de pouvoirs qu’il ne peut nullement exercer, comme l’explique Pierre-Henri Leroy, président de Proxinvest, agence française de gouvernance d’entreprise : « Avant de vouloir interdire les retraites-chapeau, ce qui revient à peu près à vouloir interdire le mauvais temps, il fallait commencer par avoir le courage de faire une vraie réforme financière, au lieu de caler devant les desiderata des banques. Cela aurait été un premier pas, un premier acte d’autorité. Aujourd’hui, des propos pareils font rire tout le monde. »

 

Retraite chapeau du patron de GDF-Suez : le gouvernement complice et faux cul

Retraite chapeau du patron de GDF-Suez : le gouvernement complice et faux cul

Exemple type de l’hypocrisie du gouvernement  qui approuve mais « regrette »  les 800 000 euros annuels de retraite   »complémentaire » pour le président de GDF. Le gouvernement approuve au motif que juridiquement c’est conforme au code AFEP-Medef (code de gouvernance des sociétés). Un détail toutefois la donne a changé, il y a la crise, les efforts qu’on demande aux Français et y compris en matière de retraite. Deux poids,  deux mesures pour cette l’oligarchie qui s’auto- accorde des privilèges exorbitants. Le pire c’est que GDF n’est pas en saturation financière brillante. Alors incompétence ? Sans doute mais auusi pillage de la richesse nationale pour une caste.  Interrogé lundi en marge d’un déplacement en Algérie, où il était venu inaugurer une nouvelle usine Renault, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a confirmé que la retraite complémentaire du PDG de l’énergéticien était conforme au code Afep-Medef. Ce code, qui fait référence en matière de bonne gouvernance des sociétés cotées, prévoit que le montant de la retraite ne doit pas dépasser 45% de celui de sa rémunération de référence. Or en l’espèce, il atteint «seulement» 28 %. «Nous considérons donc qu’elle est acquise, même si le gouvernement désapprouve ce type de rémunération», a précisé le ministre de l’Économie. Révélée fin octobre par LeCanard enchaîné, le montant de la retraite chapeau de Gérard Mestrallet avait provoqué des remous, un an après le cas Philippe Varin qui avait conduit l’ancien président du directoire de PSA Peugeot Citroën à renoncer à près de 21 millions d’euros.  Emmanuel Macron a estimé que cette nouvelle affaire pouvait à juste titre choquer et que le gouvernement actuel, contrairement à son prédécesseur, n’aurait pas donné son aval à cette retraite. Mais malgré ses 34 % du capital du groupe, l’État ne peut pas revenir sur un élément de rémunération déjà acté par les actionnaires du gazier en 2009 et 2012, et désormais validé par le Haut comité de gouvernement d’entreprise saisi par GDF-Suez.  Le ministre de l’Économie a cependant prévenu qu’il n’en resterait pas là. Un comité d’experts doit prochainement être nommé pour réfléchir à l’élaboration d’un code de conduite plus sévère.

 

 

Le gouvernement d’accord avec la retraire chapeau du PDG de GDF

Le gouvernement d’accord avec la retraire chapeau du PDG de GDF

 

 

Nouvelle preuve des complicités finance-politique : l’Etat après s’être offusqué entérine la scandaleuse retraite chapeau du PDG de GDF. C’est désormais officiel : l’Etat ne demandera pas à Gérard Mestrallet, le PDG de GDF Suez, de renoncer à sa retraite chapeau. « Le Haut comité de gouvernement d’entreprises a rendu son rapport, a expliqué Emmanuel Macron, le ministre de l’économie et de l’industrie, en marge d’un déplacement en Algérie, lundi 10 novembre, où il était venu inaugurer une nouvelle usine Renault à Oran. Celui-ci indique que la retraite complémentaire de M. Mestrallet est conforme au code Afep-Medef. « Nous considérons donc qu’elle est acquise, même si le gouvernement désapprouve ce type de rémunération. » Selon le document de référence 2013 de GDF Suez, M. Mestrallet touchera, après son départ de la présidence de l’énergéticien, prévu au printemps 2016, 831 641 euros par an au titre de sa retraite complémentaire, soit 28 % de sa rémunération de référence. La révélation, fin octobre, de cette retraite chapeau, qui vient s’ajouter aux autres régimes de retraites dont bénéficiera le PDG de GDF Suez, avait provoqué une vive polémique, le Canard Enchaîné assurant que le groupe avait provisionné 21 millions d’euros pour payer un bonus de pension à son PDG. « Le niveau prévu pour la retraite [de M. Mestrallet] choque, je le comprends », avait alors indiqué M. Macron, estimant que « dans ce cas particulier, nous n’aurions pas voté une telle retraite ». Le ministre de l’économie avait invité le président du numéro deux français de l’énergie à « en tirer toutes les conclusions », rappelant que cette retraite chapeau avait été votée en septembre 2011 avec le soutien du précédent gouvernement.

 

 

Retraite chapeau: 15 à 20 millions chez Air France

Retraite chapeau: 15 à 20 millions chez Air France

. Près de 2.000 postes supprimés en 2013, et un millier de suppressions prévues pour 2014. Dans le même temps, le groupe provisionne 119 millions d’euros sur cinq ans pour la retraite chapeaux de ses dirigeants. Une pratique que dénoncent deux syndicats de la compagnie aérienne, ce vendredi 29 novembre. Deux jours après la polémique sur la retraite chapeau de 21 millions d’euros du patron de PSA, Philippe Varin, qui a dû renoncer à la sienne sous la pression, les représentants du personnel d’Air France considèrent celles prévues pour la direction « tout aussi choquante ».  15 à 20 millions seraient ainsi provisionnés par an pour la retraite chapeau de 37 cadres dirigeants depuis 2005. L’actuel président, Alexandre de Juniac, n’est pas concerné par cet avantage. Les autres dirigeants bénéficient d’une garantie de toucher une retraite complémentaire de 35 à 40% de leur rémunération moyenne des trois dernières années.  « Des montants indécents, pointe Marc Daguet, délégué syndical du SPAF, le syndicat des pilotes d’Air France, et déconnectés des efforts qui sont demandés au salariés ». Il rappelle ainsi qu’Air France a déjà supprimé 5.000 postes en son sein depuis quatre ans. Pour lui, « l’Etat a un rôle à jouer » dans cette affaire. D’autant qu’il reste « le premier actionnaire d’Air France à hauteur de 16% ». Marc Daguet aurait du mal à comprendre que le gouvernement « condamne ces pratiques chez PSA mais les tolère dans des entreprises dont il est lui-même actionnaire »

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