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Après avoir provoqué le chaos Macon écrit en substance « démerdez-vous » !

Après avoir provoqué le chaos Macon écrit en substance « démerdez-vous » !

« Démerdez vou »s c’est en substance ce que contient la dernière lettre de Macon aux Français. Le président après avoir organisé la crise s’en lave donc les mains et reporte la responsabilité sur les députés actuels. Le président acte qu’il n’y a pas de majorité absolue. Il attend donc que le miracle se produise pour que se constitue une coalition introuvable de 289 députés au moins. Or dans chacun des trois camps principaux, le nombre d’élus ne dépasse pas 200.

Dans une lettre aux Français publiée ce mercredi dans la presse quotidienne régionale, le président de la République a demandé aux «forces politiques se reconnaissant dans les institutions républicaines» de «bâtir une majorité solide». Et de trouver des «compromis» – préalable qu’il conditionne à la nomination d’un premier ministre correspondant à cet arc parlementaire. Avec l’espoir d’accélérer la «clarification» qu’il a appelé de ses vœux, en écartant le Rassemblement national (RN) et La France Insoumise (LFI).

Toute l’opposition à Macon a vivement protesté contre cette posture de Macron qui laisse la France s’installer dans la crise et refuse de se salir les mains pour tenter de former un gouvernement.

Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

La perspective d’une majorité absolue semble s’écarter de plus en plus d’abord pour la gauche mais aussi pour le rassemblement national. Jusque-là la plupart des sondages s’étaient limités à transposer bêtement les résultats du premier tour en nombre de sièges. La réalité est forcément plus complexe. Le nombre de députés dépendra surtout des réalités locales notamment de la personnalité des responsables, aussi des désistements. L’hypothèse la plus vraisemblable c’est que le rassemblement National sera très loin et même très loin de la majorité absolue. De toute manière ,dans toutes les hypothèses cette dissolution brutale et irresponsable aura conduit à la chienlit. Et Macron peut se féliciter d’avoir organisé le plus grand désordre dans le pays. S’il continue dans cette voie de l’irresponsabilité, sa légitimité pourrait être mise en cause.

En même temps, va s’installer une situation de chaos car aucun des trois camps narra cette majorité absolue est les réformes seront sans doute très difficiles à engager dans la plupart des domaines. Un sondage Toluna Harris Interactive, le premier depuis le dépôt des candidatures, chiffre désormais le nombre de sièges pour le RN entre 190 et 220, loin des 289 requis pour obtenir une majorité absolue. Le Nouveau Front populaire obtiendrait désormais entre 159 et 183 sièges, le camp présidentiel entre 110 et 135.

Elections Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

Elections Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

La perspective d’une majorité absolue semble s’écarter de plus en plus d’abord pour la gauche mais aussi pour le rassemblement national. Jusque-là la plupart des sondages s’étaient limités à transposer bêtement les résultats du premier tour en nombre de sièges. La réalité est forcément plus complexe. Le nombre de députés dépendra surtout des réalités locales notamment de la personnalité des responsables, aussi des désistements. L’hypothèse la plus vraisemblable c’est que le rassemblement National sera très loin et même très loin de la majorité absolue. De toute manière ,dans toutes les hypothèses cette dissolution brutale et irresponsable aura conduit à la chienlit. Et Macron peut se féliciter d’avoir organisé le plus grand désordre dans le pays. S’il continue dans cette voie de l’irresponsabilité, sa légitimité pourrait être mise en cause.

En même temps, va s’installer une situation de chaos car aucun des trois camps narra cette majorité absolue est les réformes seront sans doute très difficiles à engager dans la plupart des domaines. Un sondage Toluna Harris Interactive, le premier depuis le dépôt des candidatures, chiffre désormais le nombre de sièges pour le RN entre 190 et 220, loin des 289 requis pour obtenir une majorité absolue. Le Nouveau Front populaire obtiendrait désormais entre 159 et 183 sièges, le camp présidentiel entre 110 et 135.

Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

Législatives : un sondage qui rebat les cartes mais prévoit aussi le chaos

La perspective d’une majorité absolue semble s’écarter de plus en plus d’abord pour la gauche mais aussi pour le rassemblement national. Jusque-là la plupart des sondages s’étaie t limités à transposer bêtement les résultats du premier tour en nombre de sièges. La réalité est forcément plus complexe. Le nombre de députés dépendra surtout des réalités locales notamment de la personnalité des responsables, aussi des désistements. L’hypothèse la plus vraisemblable c’est que le rassemblement National sera très loin et même très loin de la majorité absolue. De toute manière ,dans toutes les hypothèses cette dissolution brutale et irresponsable aura conduit à la chienlit. Et Macron peut se féliciter d’avoir organisé le plus grand désordre dans le pays. S’il continue dans cette voie de l’irresponsabilité, sa légitimité pourrait être mise en cause.

En même temps, va s’installer une situation de chaos car aucun des trois camps narra cette majorité absolue est les réformes seront sans doute très difficiles à engager dans la plupart des domainesUn sondage Toluna Harris Interactive, le premier depuis le dépôt des candidatures, chiffre désormais le nombre de sièges pour le RN entre 190 et 220, loin des 289 requis pour obtenir une majorité absolue. Le Nouveau Front populaire obtiendrait désormais entre 159 et 183 sièges, le camp présidentiel entre 110 et 135.

 

Politique étrangère de la France: vers le chaos

Politique étrangère de la France: vers le chaos

À l’heure où ces lignes sont écrites, la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République au soir du résultat des élections européennes peut déboucher sur de multiples scénarios. Les trois plus probables sont une majorité absolue pour le Rassemblement national (RN), une majorité relative pour ce même parti, ou une avance du Nouveau Front populaire (NFP) sans majorité absolue. Les sondages peuvent se tromper. Mais dans les trois cas évoqués ci-dessus, le président devra travailler avec un nouveau premier ministre, dans des conditions nouvelles par rapport à ce qu’il a connu depuis son arrivée à l’Élysée en 2017. Une quatrième cohabitation est donc possible. Une crise politique faute de majorité dans une Assemblée introuvable, aussi. Et même un refus du camp arrivé en tête d’assumer le pouvoir et d’occuper l’Hôtel Matignon (Jordan Bardella, président du RN, l’a laissé entendre au cours de la campagne électorale). Dans un monde marqué par une insécurité croissante (guerre ukrainienne, situation au Proche-Orient, menaces sur Taïwan…) et par des urgences globales (réchauffement climatique, craintes financières, dossiers environnementaux ou migratoires…), le risque de paralysie française – car il s’agit bien de cela – tombe au mauvais moment.

 

par , professeur de science politique, Université Clermont Auvergne (UCA) dans The Conversation

La Ve République a déjà connu trois cohabitations : quelles leçons en tirer ? D’autres pays ont continué d’exister sur la scène mondiale en dépit de longs blocages institutionnels : comment ont-ils traversé cette épreuve ? Les drames du monde n’attendront pas la France pour continuer leur trajectoire : comment les prochains dirigeants français les aborderont-ils ?

La défaite du Parti socialiste du président François Mitterrand aux élections législatives de 1986 fut une première pour la Constitution imaginée par le général de Gaulle. En installant Jacques Chirac à Matignon, et avec lui un gouvernement de droite pour travailler avec un président de gauche, les électeurs ont mis les deux hommes comme les institutions à l’épreuve.

Les escarmouches furent nombreuses. La double présence du président et du premier ministre au sommet du G7 à Tokyo en mai 1986 donna lieu à un casse-tête protocolaire, et accessoirement à une photo baroque, sur laquelle Jacques Chirac figurait, mais légèrement à l’écart des autres chefs d’État et de gouvernement. La France affichait sa singularité, pas nécessairement pour le meilleur. La guerre de la course à l’information entre le Palais de l’Élysée et le quai d’Orsay fit rage, chacun souhaitant obtenir les éléments d’actualité internationale avant l’autre.

On retient plusieurs leçons de cette première cohabitation. En premier lieu, malgré les obstacles, la France ne disparut pas du monde. Un ministre de consensus, Jean-Bernard Raymond, proche de Jacques Chirac mais peu politique et surtout diplomate chevronné, pilota la diplomatie française pendant deux ans, avec des dossiers difficiles, comme les suites de l’affaire du Rainbow Warrior (sabotage d’un navire écologiste par les services français en 1985 dans un port néo-zélandais).

Ensuite, les institutions ne tranchent pas sur la conduite à suivre en matière de politique extérieure. Le président et le premier ministre ont des prérogatives propres. Le président assure le fonctionnement des pouvoirs publics, il est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités (article 5), il accrédite les ambassadeurs (article 14). Il est le chef des armées (article 15). Mais le premier ministre et son gouvernement déterminent et conduisent la politique de la nation (article 20). Il n’y a donc pas de « domaine réservé » qui tienne. Tout se joue dans la pratique, et dans la volonté des protagonistes de protéger les intérêts du pays, ou au contraire de s’entredéchirer au vu et au su du reste du monde.

Second septennat, seconde défaite législative du président Mitterrand, et deuxième cohabitation, de 1993 à 1995. L’affrontement ne se déroule plus entre le président, malade et qui ne se représentera pas, et son premier ministre. Mais entre ce dernier, Édouard Balladur, et son rival du même parti, Jacques Chirac. Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, doit être loyal envers le premier ministre, envers le président et envers l’intérêt national, tout en restant fidèle à Jacques Chirac. Exercice difficile.

La bataille à droite génère rivalités, coups bas et interventions d’autres ministres dans le champ international en vue de l’élection présidentielle (comme Charles Pasqua, ministre de l’Intérieur et passé au camp balladurien, lors de la prise d’otages de l’Airbus d’Air France en décembre 1994). Une nouvelle fois, le bateau France reste à la surface, mais tangue plusieurs fois en raison des rivalités politiciennes. Des discussions lourdes ont lieu sur des dossiers difficiles, comme l’opération française Turquoise au Rwanda (juin-août1994), mais le public ne le saura que bien plus tard. Le couple exécutif a fonctionné ; la retenue des ministres et des appareils avant l’élection présidentielle, un peu moins.

1997 : Jacques Chirac décide de dissoudre après deux ans à l’Élysée, et quatre ans d’exercice pour l’Assemblée. Il perd les élections et, disposant encore d’un septennat, doit se résoudre à cinq années de cohabitation avec un gouvernement de gauche mené par Lionel Jospin.

Comme en 1986, les deux hommes sont les futurs rivaux pour la prochaine élection présidentielle. Comme en 2024, l’élection ne se déroule pas à la date prévue, mais sur initiative présidentielle. Une fois de plus, la France tient sa place dans le monde, malgré des anicroches : en 2000, le premier ministre juge publiquement que le discours du président sur l’avenir de l’Europe n’engage que lui, et le président tance publiquement le premier ministre sur sa position à propos du Hezbollah libanais. Mais le ministre des Affaires étrangères, Hubert Védrine, a la confiance des deux hommes, de l’appareil diplomatique, et de l’opinion. Il tient la barre. Avec Alain Juppé, il reste l’un des ministres les plus respectés de la période contemporaine.

Dix jours après les attentats du 11 Septembre, Lionel Jospin, Jacques Chirac et Hubert Védrine ont su parler d’une seule voix pour apporter le soutien de la France aux États-Unis. Christian Lambiotte/Communauté européenne, CC BY-NC

Chaque fois, la France a tenu son rang dans le monde, malgré des dissensions internes. Chaque fois, les acteurs partageaient plus ou moins la même conception du rôle du pays dans le monde, des alliances et des intérêts nationaux. Chaque fois, le ministre nommé aux Affaires étrangères a accompli sa mission dans le sens de ces intérêts nationaux. Chaque fois, le président est resté omniprésent sur la scène internationale. Chaque fois, le premier ministre de cohabitation fut battu aux élections suivantes.

Mais peut-être est-ce autre chose qu’une cohabitation qui nous attend.

Si aucune majorité ne se dégage, si aucun gouvernement possible n’obtient la confiance ou ne survit aux motions de censure, si le parti arrivé en tête refuse d’assumer le pouvoir en raison de calculs politiques, alors la question posée sera non plus de savoir si les acteurs peuvent s’entendre (ils ne se seront pas entendus), mais si le pays peut encore naviguer à l’international dans ces conditions.

Cette situation est arrivée à plusieurs États. Écartons les cas extrêmes : pays en guerre ou en période post-révolutionnaire (l’Iran de 1979 par exemple), forte instabilité (guerre civile, sécession, tensions récurrentes comme au Liban, ou en Irak, sans gouvernement pendant 290 jours en 2011). Excluons aussi le cas des gouvernements locaux (l’Irlande du Nord, restée sans gouvernement en 2018).

Parmi les démocraties contemporaines, deux exemples viennent à l’esprit. Celui de la Belgique, qui connut presque 200 jours sans gouvernement après les élections de juin 2007, puis à nouveau entre 2008 et 2011. L’autre exemple, différent, est celui du blocage politique provoqué aux États-Unis par la procédure du « shutdown », ou « arrêt des activités gouvernementales » de l’administration en cas d’absence d’accord sur le budget au Congrès. Une situation fréquente, vécue 21 fois depuis 1976, notamment en 2018 sous l’administration Trump.

Si le pays a survécu, son influence à l’extérieur s’en est trouvée diminuée. En premier lieu, l’image d’un pays en crise politique nuit à la crédibilité.

Fonctionnant (comme en Belgique) avec des gouvernements qui traitent les affaires courantes, il est difficile pour l’État de se projeter dans l’avenir et de préparer les grandes échéances. Les dirigeants sont considérés comme provisoires, ce qui ne renforce pas leur parole. Faute de projet clairement identifié, les arrière-pensées politiciennes prennent le pas sur les considérations d’intérêt national dans une gestion au jour le jour. Le processus décisionnel lui-même se trouve entravé par des guerres de tranchées entre acteurs rivaux, jusqu’à interrompre l’activité stratégique. Après le refus américain de frapper le régime de Damas en 2013, le président Obama souhaitait entamer une tournée en Asie pour rassurer les alliés des États-Unis, inquiets d’un manque apparent de détermination à Washington. Son voyage, prévu à un moment crucial des tensions internationales, a dû être annulé par le shutdown.

La France de 2024 court-elle les mêmes risques ? En principe, oui.

Dans une cohabitation dure, un gouvernement qui voudrait couper les crédits à l’Élysée, ou simplement proclamer systématiquement que la position du président n’engage que lui, aurait les moyens de le faire. Dans une crise gouvernementale (qui pourrait durer un an puisqu’aucune nouvelle dissolution ne peut être engagée dans cet intervalle), le président resterait le seul point de repère en tant qu’interlocuteur pour l’étranger… mais sans aucun moyen de faire suivre ses déclarations d’effets, puisque sans gouvernement durable ni majorité pour voter quoi que ce soit. La seule planche de salut résiderait dans le sens des responsabilités des acteurs, et dans leur souci de l’image du pays à l’étranger. Au vu du spectacle de ces dernières semaines, rien n’est acquis.

Quittons enfin la question du processus décisionnel pour aborder le contenu de la politique étrangère. Et commençons par un rappel. Depuis 1958 prévaut, tant bien que mal, ce que Hubert Védrine qualifie de « consensus gaullo-mitterrandien », c’est-à-dire une politique étrangère française partagée par la droite modérée comme par la gauche sociale-démocrate, toujours européenne, fidèle à l’Alliance atlantique même si elle sait se montrer critique, ouverte sur le Sud, et respectueuse d’une posture calquée sur le droit international au Proche-Orient : « Israël doit pouvoir vivre en sécurité, les Palestiniens ont le droit à un État ».

Pourtant, en 2017 comme en 2022, au premier tour des élections présidentielles, les candidats remettant en cause ces postures ont totalisé entre 55 % (2022) et 67 % (2017) des voix. Les deux tenants principaux de cette contestation de la doctrine, le RN et La France insoumise (LFI) sont aujourd’hui face à face, sinon seuls en piste du moins en passe de constituer les groupes parlementaires les plus importants.

Tous deux ont remis en question le fonctionnement actuel de l’Union européenne et l’appartenance française au commandement intégré de l’OTAN (voire à l’Alliance atlantique elle-même). Tous deux sont notoirement proches de Moscou, ont exprimé par le passé leur admiration pour Vladimir Poutine, et leur refus de s’engager aux côtés de l’Ukraine (et même, entre les lignes pour certains de leurs membres, leur souhait d’une victoire russe en Ukraine). La perspective d’une victoire de l’extrême droite a d’ailleurs récemment incité un collectif de diplomates à publier une tribune alertant sur les dangers liés à une éventuelle accession du RN aux responsabilités.

En cas d’Assemblée introuvable, les engagements internationaux de la France (y compris l’aide à l’Ukraine) seront remis en cause par l’incapacité de financer des actions ou de s’accorder sur elles. C’est le scénario dangereux de l’immobilisme. En cas de cohabitation, avec un Jordan Bardella à Matignon ou bien un membre de LFI, trois autres scénarios peuvent survenir.

Le premier est celui du compromis. Le nouveau gouvernement, sur le fond, est en désaccord avec la politique étrangère menée, mais préfère démontrer sa capacité à gouverner plutôt qu’ouvrir une crise ouverte avec le président sur les questions internationales, remettant éventuellement à plus tard un aggiornamento plus profond de notre politique étrangère, s’il parvient en 2027 à conquérir l’Élysée. Sans enthousiasme, et parce que les pesanteurs sont encore fortes, les nouveaux dirigeants se résignent à rester un allié des États-Unis, à jouer le jeu de l’UE (avec un ton plus critique) et renoncent à remettre en cause un minimum d’aide à l’Ukraine. Un gouvernement RN soutiendra plus fortement le premier ministre israélien ultranationaliste Bényamin Nétanyahou, mais sans provocations inutiles. Un premier ministre de gauche (qui ne sera pas forcément issu de LFI) insistera sur la nécessité d’un État palestinien (ce que bien d’autres prônent) et sur la situation humanitaire à Gaza, sans provocations non plus. De part et d’autre, il sera difficile d’éviter les déclarations intempestives au sein du parti, mais le gouvernement se tient à une ligne modérée.

Deuxième possibilité : l’affrontement. D’entrée de jeu, les nouveaux ministres croisent le fer avec le président sur les enjeux stratégiques. Le risque pour eux est grand, car ces sujets sont conflictuels, avec peu de gain électoral à attendre. Mais, soit pour montrer à certains électeurs qu’ils sont fidèles à leurs convictions à défaut de pouvoir tenir financièrement leurs autres promesses, soit parce que leur proximité avec des puissances étrangères les oblige (on pense notamment à la Russie), ils décident de multiplier les déclarations indiquant un changement de politique étrangère. Ce n’est pas l’option la plus probable.

Troisième possibilité, plus réaliste : le discours ne change pas, mais les coups de canif aux positions antérieures se multiplient. On ne remet pas en cause officiellement le soutien à l’Ukraine, mais on fait tout pour l’étouffer progressivement. On ne prend pas parti ouvertement au Proche-Orient, mais on agit à coups de rencontres informelles, de changements de vocabulaire, de nominations de diplomates. On ne remet pas en cause explicitement le fonctionnement de l’UE ni de l’OTAN, mais on rechigne, on bloque, on retarde. C’est le scénario de l’agenda caché, qui évite d’effrayer l’opinion, mais lance des messages explicites à l’étranger, en espérant des marges de manœuvre plus fortes à l’avenir.

Reste la question des personnels. Une politique étrangère, ce sont aussi des équipes, des entourages, des nominations d’ambassadeurs (et avant cela, d’un Commissaire européen français), de directeurs de service au quai d’Orsay ou ailleurs, de membres de cabinets. La guerre, sur ces enjeux aussi, peut avoir lieu.

Il n’est pas exclu qu’après le 7 juillet, le domaine en réalité partagé de la politique étrangère, qui n’est plus « régalien » et qui n’a jamais été « réservé » en cas de cohabitation, soit préservé de la crise politique que nous traversons. Mais les risques de comportements irresponsables sont grands.

Législatives: risques de chienlit et de chaos

Législatives: risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant. Les Français eux-mêmes sont très divisés puisque 53 % craignent l’arrivée du Front populaire et 50 % craignent l’arrivée du rassemblement national. Conclusion un risque de chienlit voire de cahot et sous les yeux de la presse internationale présente à l’occasion des JO

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Elections Législatives: Des risques de chienlit et de chaos

Elections Législatives: Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant. Les Français eux-mêmes sont très divisés puisque 53 % craignent l’arrivée du Front populaire et 50 % craignent l’arrivée du rassemblement national. Conclusion un risque de chienlit voire de cahot et sous les yeux de la presse internationale présente à l’occasion des JO

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

«Titre honorifique» de chef des armées »: Le chaos commence

 «Titre honorifique» de chef des armées »: Le chaos commence

En déclarant de façon abrupte et sans nuance que le président aurait seulement un rôle honorifique- en quelque sorte comme la reine d’Angleterre- Marine Le Pen finalement a entamé sans doute le processus de chaos qui risque de s’installer en France.

 

En déclarant que le chef de l’État, chef des armées ne répond qu’un titre honorifique, Marine Le Pen s’assoit sur la constitution. Le débat d’ailleurs entre Bardella et Attal a mis en lumière les contradictions concernant l’interprétation de la constitution. Pour bardella, un peu gêné semble-t-il par la déclaration de Le Pen, il a toutefois justifié la position du RN en indiquant : » la constitution, toute la constitution, rien que la constitution ».

Or précisément cette constitution prévoit par ailleurs que c’est bien le président qui est le chef des armées. Ce qu’a rappelé d’ailleurs Gabriel Attal lors du débat d’hier.

Cette déclaration de Marine Le Pen est assez significative du rapport du RN au droit, aux institutions voire à la démocratie. Il y aura bien d’autres accrocs de ce type. Certes politiquement Macron mérite la terrible défaite qu’il va encore enregistrer aux législatives à la fois pour le contenu d’une grande partie de sa politique mais surtout pour sa personnalité que les Français ne peuvent plus supporter.

Mais à propos de cette affaire de « titre honorifique du chef des armées », c’est la démocratie qui pourrait bien être en question. On aura d’ailleurs l’occasion de le vérifier aux inévitables confrontations entre le premier ministre avec le président mais aussi avec les autres institutions qui font le droit en France.

C’est la phrase qui a défrayé la chronique ce jeudi. À trois jours du premier tour des élections législatives anticipées, l’ancienne candidate à la présidentielle Marine Le Pen a allumé une polémique en affirmant, dans une interview au Télégramme, que le titre de «chef des armées» du président de la République était «honorifique (…) puisque c’est le premier ministre qui tient les cordons de la bourse». Traduction : en cas de cohabitation, «(Emmanuel Macron) ne pourra pas envoyer de troupes» en Ukraine – ce que le locataire de l’Élysée n’a jamais écarté définitivement. De quoi faire bondir les ténors de la majorité… et s’inviter lors du dernier débat d’avant premier tour sur France 2.

Alors Gabriel Attal pourrait quitter ses fonctions dans quelques jours en cas de défaite du camp présidentiel, il a évoqué de lui-même le sujet. D’après lui, c’est un «tournant assez grave dans cette campagne.» Ciblant directement l’ancienne chef de file des députés RN, il a considéré qu’elle ne «respectait pas notre Constitution.» «On peut dire beaucoup de choses sur nos institutions. Mais s’il y a une chose qui fonctionne, c’est la chaîne de commandement, a martelé l’hôte de Matignon. Le message qui est envoyé à tous les pays du monde, c’est que la France n’hésite jamais à défendre ses intérêts. Quand ils sont remis en cause, il n’y a pas de turbulences au sommet de l’État». Si, au contraire, le RN était au pouvoir, il y aurait «une forme de dispute entre le président et le premier ministre pour savoir qui a le rôle de chef des armées», a-t-il persiflé.

Piqué au vif, Jordan Bardella a répliqué en scandant : «La Constitution, toute la Constitution, rien que la Constitution.» Puis de citer les articles 20 et 21 du texte de 1958 qui donnent des prérogatives au chef du gouvernement. Avant de reprendre en détail les arguments de Marine Le Pen : «C’est le premier ministre qui décide du budget de fonctionnement des armées». Une tirade rapidement coupée par son interlocuteur. «Derrière le “titre honorifique”, il y a l’idée que le président de la République ne serait plus en situation de prendre des décisions en tant que chef des armées», a taclé Gabriel Attal.

 

Législatives: Des risques de chienlit et de chaos

Législatives: Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant. Les Français eux-mêmes sont très divisés puisque 53 % craignent l’arrivée du Front populaire et 50 % craignent l’arrivée du rassemblement national. Conclusion un risque de chienlit voire de cahot et sous les yeux de la presse internationale présente à l’occasion des JO

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Politique France- Des risques de chienlit et de chaos

Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant. Les Français eux-mêmes sont très divisés puisque 53 % craignent l’arrivée du Front populaire et 50 % craignent l’arrivée du rassemblement national.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

France- Des risques de chienlit et de chaos

France- Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Législatives France- Des risques de chienlit et de chaos

Politique France- Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 25 milliards à presque 200 qui sont prévues ( derniers chiffrages approximatifs).

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

«Le chaos qui vient» (J. Aubert)

«Le chaos qui vient» (J. Aubert)

Pour le président d’Oser la France, «Emmanuel Macron a sous-estimé cependant l’instinct de survie et la liquéfaction de l’espace politique qu’il a lui-même engendrée en érigeant le débauchage et l’opportunisme en valeurs cardinales» ( dans l’Opinion)

En précipitant les élections législatives, Emmanuel Macron a ouvert un piège dont François Mitterrand n’aurait pas désavoué le machiavélisme. Le choix d’une campagne courte répond à une énième tentative de permettre au bloc central — cette troisième force qui a existé par le passé sous la IVe République — de mettre en échec LFI et le RN, les deux formations qui ont pris l’ascendant électoral sur les partis dits de gouvernement depuis 2022. Pour cela, il fallait les empêcher d’exercer une attraction sur qui le PS, qui LR, ainsi relégués au rang de satellites. Pour l’artisan du « en même temps », quel pire scénario que la victoire de coalitions autour du clivage droite-gauche ?

Jusqu’ici, pour parvenir à ses fins, Emmanuel Macron avait utilisé la carotte (l’attraction politique qu’exerce le pouvoir sur des individus flexibles idéologiquement) et le bâton, c’est-à-dire l’arme morale de la réprobation. En fonction de ses intérêts du moment (qui se remémore les valeurs communes proclamées par Macron avec Mélenchon entre les deux tours des présidentielles ?), il s’agissait donc de souligner au choix l’antisémitisme latent de LFI ou la dénonciation des passions tristes et du nationalisme pour le RN.
 Néanmoins, au fil des réélections de Macron, les électeurs ont compris que ces cordons sanitaires conduisaient de facto à reconduire la coalition centriste sortante. De plus, la violence du choc des européennes fait que désormais la survie des députés du PS comme de LR est inévitablement corrélée à l’adossement à l’une ou l’autre des trois pôles en présence.
 « Assurance-vie Macron ». En 2022, on se souvient que le choix du Parti socialiste de passer le Rubicon et de s’allier avec LFI avait profondément divisé le PS, le président du parti passant à quelques millimètres de la révocation. Mais il avait permis de remporter un grand nombre de circonscriptions, tandis que LR et Reconquête, partis séparément, avaient fait des contre-performances notables. La gauche a toujours été, derrière ses oripeaux idéologiques, en avance pour être pragmatique. Ils ont inventé le virus des primaires avant de le communiquer à la droite !
 La macronie a donc dégainé ce qu’on pourrait appeler une « assurance-vie Macron », en décidant unilatéralement de ne pas présenter de candidats LREM face aux candidats « de l’arc républicain ». Pour un député PS ou LR sortant, cela change l’équation, car cela offre 12 à 15 points utiles pour se propulser au second tour… à condition de ne pas sortir du périmètre dont on peut comprendre qu’il ne va pas jusqu’à LFI ou le RN.
Sans doute Emmanuel Macron espère-t-il encore réussir un coup de maître en obligeant la recomposition autour du pôle central. Mais des trois coalitions, c’est la sienne qui est la moins portée par les vents électoraux

Emmanuel Macron avait sous-estimé cependant l’instinct de survie et la liquéfaction de l’espace politique qu’il a lui-même engendrée en érigeant le débauchage et l’opportunisme en valeurs cardinales. En quelques jours, les plaques tectoniques ont bougé très rapidement. La surprise est moins venue de la gauche, qui réédite 2022, que de la droite avec l’explosion de Reconquête et de LR sur la douloureuse question de l’accord avec le RN.

 La combinaison de deux instruments de prévention des risques a partiellement marché : Eric Ciotti n’a quasiment pas entraîné de députés LR derrière lui, soit qu’il s’agisse d’une opposition de principe, soit que l’équation électorale se soit simplifiée par le choix de LREM ; LFI et le PS ont, quant à eux, trouvé un accord global, dont on sent, malgré la bénédiction de François Hollande, qu’il gêne Raphaël Glucksmann et que, dans les faits, il ne sera peut-être pas appliqué de manière aussi systématique qu’on pourrait le penser.
La manœuvre a cependant échoué car il y aura bien au final deux coalitions de droite et de gauche, dominées par le parti le plus éloigné du centre et non pas celui le plus proche, comme dans les années 1980-2000. Il faut dire aussi que toutes les armes inventées au lendemain du 21 avril 2002 pour empêcher que le FN, devenu RN, accède au pouvoir ont toutes échoué, qu’il s’agisse du front républicain (en réalité une alliance contre-nature) ou du parti unique modèle UMP censé rassembler tout le monde, de la droite au centre. La vraie manière de faire reculer « les extrêmes » aurait été de résoudre les problèmes de fond.
Reste que l’élection de juin-juillet 2022 est probablement la plus incertaine qu’il soit pour trois raisons : premièrement, la participation sera extrêmement forte, compte tenu de l’enjeu, et va polariser la société française, qui est coupée en trois ; deuxièmement les mesures de contre-coalition d’En Marche limiteront peut-être la casse, ouvrant la voie à un pôle modéré aux contours poreux et gazeux, en jouant sur la peur de l’inconnu, sur le modèle de la dissolution de 1968 ; troisièmement et c’est la plus importante des trois : il n’est pas certain que toutes ces coalitions aient réellement envie de prendre le pouvoir. En effet, la cohabitation est un poison mortel pour le RN, parce que cela peut démolir ses chances pour 2027, ou pour la gauche car leur programme irréaliste explosera au premier choc.

Sans doute Emmanuel Macron espère-t-il encore réussir un coup de maître en obligeant la recomposition autour du pôle central. Mais des trois coalitions, c’est la sienne qui est la moins portée par les vents électoraux : là où Giscard voulait rassembler deux Français sur trois, Macron a une ambition moitié moindre. S’il devait parvenir à ses fins, ce bricolage provoquerait une immense frustration populaire. Quel que soit le résultat, l’année qui vient risque donc d’être marquée par un chaos politique qui, je le crains, aura des répercussions dans la société elle-même.

Politique France- -des risques de chienlit et de chaos

Politique France- Des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 50 milliards à presque 300 qui sont prévues.

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

Législatives-des risques de chienlit et de chaos

Législatives-des risques de chienlit et de chaos

 

D’après Macron qui a décidé de manière précipitée et irresponsable de dissoudre brutalement l’Assemblée nationale, l’objectif des élections législatives vise à opérer dans le pays une clarification politique. Le problème,  c’est que dans  l’hypothèse centrale, aucun des trois grands courants ne parviendra à obtenir une majorité et que le Parlement risque de courir après une union introuvable sur chaque texte tellement les positions sont inconciliables. Sans parler évidemment des contradictions internes à chaque courant.

Quand on examine les programmes de chaque tendance politique, on peut vérifier qu’ils ont surtout des connotations sociales certes dont certaines sont légitimes mais qui ne sont pas financés en tout cas bien insuffisamment. Faut-il rappeler qu’il y a encore quelques jours le ministre des finances affirmait qu’il cherchait des économies environ  10 milliards pour rendre son budget plus présentable et plus sérieux vis-à-vis des autorités monétaires notamment.

Aujourd’hui dans les trois courants, ce sont des dépenses supplémentaires qui vont de 50 milliards à presque 300 qui sont prévues.

On objectera que les promesses des campagnes ne font pas toujours loin s’en faut le contenu de l’action politique lorsqu’on est en situation de gestion. Mais le désarroi et la déception risquent d’augmenter encore davantage. Le vote des législatives est surtout une sorte de référendum contre Macron non seulement rejeté  par une grande partie de l’électorat et même par  sa propre organisation.

On a donné du mal à trouver un peu de cohérence dans les programmes électoraux bâtis à la  hâte quelques jours qui mettent d’une part sous le tapis les contradictions et insistent surtout sur les dépenses à venir en faisant grandement fi de la situation financière déjà particulièrement grave du pays.

Toutes ces contradictions se traduiront forcément par des conséquences économiques dont la principale se traduira en hausse du coût de l’argent et en inflation pour les ménages comme pour les entreprises. D’où le risque d’une nouvelle perte de compétitivité , de croissance et d ‘emploi.

Bref, Macon a vraiment joué à l’apprenti sorcier et démontrer toutes les limites du personnage bien trop jeune et bien trop inexpérimenté pour conduire le pays de manière cohérente et efficace. Et sa dernière décision ressemble à un chemin vers le chaos.

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