- Chantiers de l’Atlantique-Fincantieri: projet inutile au départ et encore davantage aujourd’hui
- Le projet d’absorption de chantier de l’Atlantique par l’italien Fincantieri au départ inutile l’est encore davantage aujourd’hui compte tenu de l’environnement conjoncturel. En effet ,pendant plusieurs années la demande de croisières va être affectée par la situation sanitaire même si les investissements dans ce domaine ne se décident pas du jour au lendemain et s’inscrivent dans le temps.
- Il n’y avait aucune nécessité d’envisager ce regroupement à moins de donner des gages politiques à l’Italie pour permettre à d’autres opérateurs français de prendre des participations voire d’absorber certaines entreprises italiennes. Les chantiers de l’Atlantique disposent de deux atouts actes assez considérables d’abord des atouts technologiques indiscutables et une bonne productivité. Enfin le carnet de commandes des chantiers de l’Atlantique était bien garni et permettait d’espérer une bonne activité et un maintien de l’emploi.
- Il paraît évident que la crise sanitaire va affecter pendant assez longtemps le secteur du tourisme de loisirs par bateau de croisière. Il faudra en effet des années pour que le virus disparaisse complètement notamment dans les pays un peu exotiques visités par les bateaux de croisière. Aujourd’hui ni la France ni même l’Italie insiste beaucoup sur ce projet qui risque de s’enterrer de lui-même.
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Chantiers de l’Atlantique : non à Fincantieri !
Des syndicats et des personnalités contestent le projet de rachat des chantiers de l’Atlantique par l’Italien Fincantieri par ailleurs dans une alliance avec les Chinois de CSCC .
On insiste sur le fait que les chantiers de l’Atlantique ne connaissent pas de difficultés financières, dispose d’un solide carnet de commandes et surtout d’une technologie précieuse. Le risque c’est évidemment que les chantiers de l’Atlantique soient pillés et un jour abandonnés.
Le syndicat se dit notamment « en désaccord avec le contrat […] de transfert de technologie avec le chantier chinois CSCC ». Dans ce contexte, le report accordé par le gouvernement fait encore grimper d’un cran la lassitude des salariés des chantiers. « C’est un feuilleton qui ne va jamais se finir à ce rythme-là », tempête Nathalie Durant-Prinborgne. « Ça va faire trois ans que ça dure. Il est temps, pour les salariés, les sous-traitants et nos clients, que cette histoire prenne fin une bonne fois pour toutes. »
Selon Nathalie Durant-Prinborgne, en creux se dessine l’étiolement de l’activité des chantiers. « Nous avons peur de nous retrouver à ne faire que du paquebot. Et ça, nous savons que ce n’est plus possible pour un chantier comme le nôtre. » La déléguée syndicale anticipe l’absorption totale des chantiers de l’Atlantique par un de ses concurrents directs. « Nous voyons comment ça se passe quand il y a un rapprochement entre deux concurrents. Généralement il y en a toujours un qui écrase l’autre complètement », regrette-t-elle.
Chantiers de l’Atlantique : retour à la case départ ?
On sait que beaucoup contestent la perspective d’un rachat des chantiers de l’Atlantique par l’Italien Fincantieri . Pourtant cette opération était approuvée autant par les autorités politiques italiennes que françaises officiellement pour créer un grand opérateur européen.
Le problème c’est que cette fusion ne peut se produire sans l’accord des autorités européennes qui pour l’instant ne semblent pas favorables au regroupement. Notons que les chantiers de l’Atlantique n’étaient nullement déficitaires, qu’ils possédaient un solide carnet de commandes et surtout un savoir-faire technologique précieux.
L’accord des autorités françaises pour cette opération pourrait constituer une sorte de compensation vis à vis prises de participation de plus en plus nombreuses des Français en Italie dans la banque et les télécoms par exemple.
L’opération en effet n’a toujours pas obtenu le feu vert de la Commission européenne qui redoute une réduction de la concurrence sur le marché mondial.
L’exécutif européen a dit au mois de juin avoir besoin de temps pour examiner l’opération qui se heurte parallèlement à l’hostilité d’une partie de la classe politique locale préoccupée par le risque de pertes d’emplois et par celui des transferts de technologie vers la Chine.
Le contexte est également défavorable, la demande pour les paquebots de croisière étant pénalisée par une crise sanitaire qui a asséché les finances des grands croisiéristes.
Basés à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), les Chantiers de l’Atlantique, ex-STX France, sont les seuls chantiers navals français capables de produire des navires de fort tonnage, comme des porte-avions et d’autres bâtiments militaires, ce qui en fait en plus un actif national stratégique.
Regroupement Chantiers de l’Atlantique – Fincantieri: doute de la commission!
La commission européenne demande beaucoup plus de temps examiner les conditions de l’éventuel regroupement entre les chantiers de l’Atlantique et l’italien Fincantieri La Commission européenne a suspendu ses examens le 13 mars dernier le temps que les deux sociétés lui adressent les documents qu’elle leur a réclamés.
Margrethe Vestager a expliqué lundi que les fonctionnaires chargés de ces examens éprouvaient “des difficultés à jauger les répercussions éventuelles de ce projet et ce qu’il impliquerait pour le marché.”
“Je pense donc qu’il faudra du temps”, a-t-elle ajouté. Fincantieri, qui met en avant la nécessité de faire face à la concurrence des chantiers navals asiatiques, veut acquérir auprès de l’Etat français 50% des parts des Chantiers de l’Atlantique. La grande question qui est posée est de savoir si la société italienne sera respectueuse des engagements concernant en particulier l’emploi, la recherche, la gestion et la propriété intellectuelle. Certains se posent en effet la question de savoir si l’objectif final du constructeur italien n’est pas simplement de récupérer le savoir-faire et la clientèle importante des chantiers de l’Atlantique dont la gestion est très satisfaisante.
En vertu d’un accord conclu en septembre 2017, la France a parallèlement accepté de prêter 1% des parts au groupe italien pour lui permettre de prendre le contrôle opérationnel de la compagnie sous condition d’engagements concernant l’emploi, la gouvernance et la propriété intellectuelle.
Basés à Saint-Nazaire, les Chantiers de l’Atlantique, ex-STX France, sont les seuls chantiers navals français capables de produire des navires de fort tonnage, comme des porte-avions et d’autres bâtiments militaires, ce qui en fait un actif national stratégique.
« Ségur de la santé » : les cinq chantiers … et la gestion ?
Augmenter les salaires
Le premier chantier sera sans doute l’augmentation des salaires. Il est vraisemblable que cette augmentation sera progressive et étalée dans le temps tellement le retard est important puisque la France se situe en 22e position sur 27 pour les salaires des soignants. D’où sans doute les difficultés de recrutement puisque la moitié des médecins hospitaliers sont d’origine étrangère et qu’on trouve difficilement par exemple des infirmiers qui touchent à peine 1500 €.
Revoir les 35 heures
La plus grande désorganisation des hôpitaux a sans doute été notamment provoquée par la mise en place des 35 heures qui a créé une immense pagaille. ( Et pas seulement dans l’hôpital !).
Financer dette et les investissements
il s’agit d’un problème considérable car les établissements ont accumulé des dettes importantes difficiles à rembourser et qui par ailleurs handicapnt des investissements indispensables surtout avec l’évolution technique de la médecine et des thérapies.
Repenser surtout la gestion
Lors Coron virus à l’initiative des médecins et des acteurs ; on a brutalement décloisonné des services qui normalement fonctionnent en s’ignorant comme des ateliers d’une usine qui ignorerait leurs voisins. À la différence de ce qui se passe dans nombre d’établissements privés qui il est vrai gère en général des pathologies moins lourdes.
Reste que l’hôpital ressemble à une immense usine- médicalement très performante- mais sans gestion globale hormis des directives technocratiques élaborées essentiellement par des responsables qui ignorent tout de la médecine et même de la gestion. Le décloisonnement, la souplesse, l’adaptation à la nature et aux flux des patients est sans doute une des conditions sine qua non de la modernisation de la gestion. Une gestion qui par ailleurs devrait être décentralisée et non soumise à des circulaires centralisées ou d’agences régionales de santé qui constituent pour beaucoup des superstructures inutiles. Cela n’empêchera nullement la nécessité de procéder régulièrement à des audits, à des évolutions évaluations pour mesurer la performance qualitative et quantitative d’un établissement hospitalier
Chantiers de l’Atlantique – Fincantieri : encore un dossier bloqué
On se souvient que la commission européenne avait déjà bloqué de manière totalement irresponsable le regroupement d’Alstom et de Siemens dans la construction ferroviaire au motif que cela constituerait une entorse à la concurrence. Une erreur évidemment fondamentale car la concurrence vient surtout dans ce domaine de la Chine qui domine le marché. La même erreur risque de se reproduire avec l’opposition de la commission européenne au regroupement dans la construction navale des chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire par l’italien. Là encore, il s’agit d’une erreur stratégique monumentale car la concurrence dans ce domaine vient aussi d’Asie et surtout de la Corée. Le regroupement pourrait se faire mais aux conditions de la commission européenne si Fincantieri abandonne nombre de ses activités et procède à des transferts de technologie à la concurrence.
Finalement, on peut s’interroger sur les incohérences de la commission européenne. Certes en France on a fort légitimement discuté de l’opportunité de ce regroupement justement parce que cela opérait un transfert de technologie vers l’italien en même temps qu’un transfert de portefeuille commercial. À la clé, le regroupement aurait été susceptible de supprimer des effectifs en France aussi une part de savoir-faire. Reste qu’on ne peut pas être d’accord sur des regroupements quand ils avantagent la France est en désaccord dans le cas contraire. De toute manière qu’il s’agisse de la construction ferroviaire ou de la construction navale des regroupements sont nécessaires pour faire face à la concurrence internationale notamment asiatique.
Les prochains chantiers : retraite, chômage, fonction publique (Macron)
Implicitement Macron a reconnu que les réformes déjà menées n’avaient pas donné encore les résultats escomptés. C’est pourquoi Macron demande encore de la patience au pays pour mesurer l’efficacité de sa politique. Ce qui ne l’empêche pas d’annoncer la couleur quant à la suite des futures réformes “. “Le gouvernement dans les prochains mois devra poursuivre ce travail pour changer en profondeur les règles de l’indemnisation du chômage afin d’inciter davantage à reprendre le travail, l’organisation du secteur public pour le rendre plus efficace, et notre système de retraites pour le rendre plus juste”. On voit mal comment Macron pourrait aborder sereinement, c’est-à-dire avec le soutien politique nécessaire, des chantiers aussi importants que celui de la réforme des retraites, du secteur public et de l’indemnisation du chômage. La plus grande difficulté viendra sans doute de la réforme des retraites qui vise non seulement à unifier les régimes mais peut-être surtout à diminuer l’effort financier. En clair, à faire baisser le montant des retraites. Or cette question constitue un point de cristallisation dans l’opinion puisque le processus est déjà largement engagé. En effet en limitant l’augmentation des retraites à 0,3 % chaque année, le pouvoir d’achat des retraités perd donc 1,7 % par an. En gros la réforme risque surtout de se réduire à cette désindexation déjà engagée. Sur ce point il y a fort à parier que n va rencontrer de très fortes oppositions d’autant plus que pour le moment il ne bénéficie du soutien d’aucun syndicat. Sur l’indemnisation du chômage les difficultés pourraient être moindres. Concernant le secteur public, l’enjeu est immense et la tâche particulièrement complexe cela d’autant plus que la plupart des grands responsables du gouvernement sont pour eux-mêmes le produit de cette oligarchie administrative.
Chantiers navals STX : officiellement vendus, une bonne affaire ?
Officiellement donc l’Italien Fincantieri a pris le contrôle financier des chantiers navals STX. Pour sauver la face, la France à obtenu un partage du capital à 50-50 ans mais en prêtant 1 % à l’Italien.50-50. Histoire de montrer que la France peut peser si elle souhaite. Est-ce une bonne affaire ? STX St Nazaire est une superbe entreprise qui possède un très haut niveau de technicité, des clients et aussi une bonne rentabilité. Reste à savoir si le rachat de St Nazaire ne vise pas seulement qu’à récupérer la clientèle et à délocaliser le moment venu la production et le savoir-faire. D’une certaine manière il s’agit d’un enjeu stratégique pour l’industrie française et les pouvoirs publics ont évidemment une responsabilité particulière d’autant qu’ils sont présents au capital. STX France, qui compte 2.600 salariés et fait travailler environ 5.000 sous-traitants, est en pleine forme. L’entreprise dispose d’un carnet de commandes très bien rempli, avec 14 paquebots de croisière à construire d’ici 2026. Selon cet accord, les chantiers STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) sont détenus à 50/50 par la France et Fincantieri, mais l‘Etat français laisse le contrôle effectif au groupe italien, tout en garantissant la protection des intérêts français, en lui prêtant 1% du capital de STX. Dans un communiqué, le ministre français de l‘Economie et des Finances, Bruno Le Maire, s‘est félicité de cet accord, qu‘il qualifie d’“étape majeure dans la constitution d‘un géant naval européen”. Il avait été précédé de la signature d‘un autre accord sur l‘acquisition formelle par l‘Etat français, via l‘Agence des participations de l‘Etat (APE), des deux tiers du capital de STX France auprès de son actionnaire majoritaire sud-coréen, la France ayant fait jouer son droit de préemption sur ces titres. Bercy rappelle que, aux termes de l‘accord franco-italien, le capital de STX France est appelé à se présenter comme suit : 50% pour Fincantieri (+1% prêté par l‘APE), 34,34% pour l‘APE (dont 1% prêté à Fincantieri), 10% à 15,66% pour Naval Group, jusqu’à 2,4% pour les salariés et jusqu’à 3,26% pour un groupement d‘entreprises locales.
Chantiers : L’obligation de parler Français légale e n pays de Loire
Politiquement le président les Républicains des Pays de Loire a obtenu une victoire juridique pour imposer l’usage du français sur les chantiers qui utilisent du personnel étranger. Une victoire toutefois relative car il s’agit de la décision d’un juge des référés du tribunal administratif qui devra être confirmé par les tribunaux. En attendant, la région des pays peut crier victoire : «C’est la victoire du bon sens : cette clause permet à la foi de protéger l’emploi local et les travailleurs étrangers qui ne parlent pas français (…), en luttant contre les effets dévastateurs de la directive sur les travailleurs détachés », dit-il dans un communiqué. Un triomphe relatif dans la mesure où il ne s’agit pas de contrainte à parler français mais de disposer d’un interprète. Or il sera toujours facile de trouver parmi les membres du personnel un salarié qui parle un peu français à moins d’exiger de lui qu’il possède une licence de lettres ! Notons cependant que si cette mesure devait être confirmée pour l’ensemble du territoire ,il faudrait s’attendre à des mesures de rétorsion de la part de certains pays où la France compte de nombreux expatriés qui ne parlent pas forcément la langue surtout quand il s’agit de chantiers d’assez courte durée. Enfin cette mesure est jugée illégale par la commission européenne du fait de son caractère protectionniste. Cette contrainte viserait particulièrement les secteurs du BTP et de l’agriculture. Il y a peu de chances pour qu’elle soit acceptée par l’union européenne. Il s’agit surtout d’une orientation d’affichage qui voudrait prouver que ce type de mesures protectionnistes peut servir l’emploi des Français en France. La situation est sans doute bien plus complexe. Par exemple dans l’agriculture ou même le BTP il est parfois impossible de recruter le personnel nécessaire du fait d’une part du caractère temporaire des contrats mais aussi des conditions de travail difficile. Dans la plupart des cas, les étrangers sont sollicités faute de main-d’œuvre locale. Notons aussi que ces étrangers acceptent de travailler beaucoup plus durement que des Français en général de moins en moins enclin à accepter des conditions de travail effectivement contraignante. De toute façon cette décision du tribunal administratif est à la fois provisoire et théorique. Notons aussi le caractère très ambigu du jugement provisoire en faveur de la présence d’un interprète : « En admettant même qu’elles puissent être regardées comme ayant pour effet de restreindre la liberté d’accès à la commande publique, il ne résulte pas davantage de l’instruction qu’elles s’appliqueraient de manière discriminatoire », ajoute-t-elle.
Les premiers chantiers de Macron
Dès son entrée en fonction devra engager plusieurs chantiers. Le premier chantier concernera la moralisation de la vie politique. Sur ce terrain, il rencontrera quelques oppositions notamment de la part des oligarques qui vivent de la politique mais qui pourra se lier sur l’opinion politique. Il reprendra notamment les propositions de François Bayrou relative à la démocratie rénovée avec que mesure phare comme «L’interdiction de toute embauche, par un élu ou un ministre, d’un membre de sa famille». Des mesures aussi concernant les conflits d’intérêts, la prohibition «pour les parlementaires d’exercer parallèlement des activités de conseils». D’autres mesures comme, la réduction d’un tiers du nombre de parlementaires ou la suppression de leur régime de retraite spécifique. Enfin, l’obligation de présenter un casier judiciaire vierge. La seconde priorité concernera l’éducation avec la possibilité pour les communes de décider avec les établissements des rythmes scolaires. La possibilité sera donnée aux communes d’appliquer ou non la fameuse réforme des rythmes scolaires, généralisée depuis la rentrée 2014. Un décret pourrait être publié dans le courant de l’été, pour une application théorique dès septembre. Les communes auraient alors le choix de conserver le rythme de quatre jours et demi de classe, en continuant de proposer (ou pas) les activités périscolaires. Ou bien revenir à la semaine de quatre jours. Autres mesures significatives Dans les écoles des quartiers les plus défavorisés (les REP +), les classes de CP seront dédoublées dès la rentrée – les effectifs ne dépasseront donc pas douze élèves. Cette mesure, phare dans son programme, sera ensuite étendue aux CP et CE1 de toutes les écoles classées REP et REP +. Macron veut aussi donner plus de souplesse aux établissements dans l’application de la réforme du collège. Dans le domaine social macro qui veut réformer le droit du travail passant de rencontrer de nombreuses difficultés. La loi El Khomri a permis aux entreprises de déroger aux accords de branche en matière de temps de travail. Le candidat d’En marche veut étendre cette possibilité à de nombreux domaines, comme les salaires ou les conditions de travail. Enfin macro va s’attaquer au volet fiscal avec d’une part une réduction de la fiscalité qui pèse sur les entreprises et la baisse la suppression de taxe habitation pour 80 des ménages. L’impôt sur les sociétés serait progressivement ramené de 33% aujourd’hui à 25% – la moyenne européenne. À l’automne envisage La suppression des cotisations salariales maladie et chômage (compensée par une hausse de la CSG, qui pèsera aussi sur les retraités) et le rétablissement de l’exonération sociale des heures supplémentaires. Au niveau du smic, toutes les charges sociales devraient disparaître. C’est sans doute sur le terrain social que Macron rencontrera le plus d’opposition d’autant plus que les gauchistes verront là l’occasion de se faire une santé.
Mélenchon et les «chantiers de la bêtise» ( Cohn Bendit)
Celui qui a renoncé à tout mandat politique n’a pas complètement tort en critiquant les verts aujourd’hui partagés entre ceux qui voudraient être ministres et ceux qui se rapprochent de Mélenchon, un drôle de grand écart être le libéral -socialisme et le socialisme à la Cubaine. La vérité c’est les verts comme le PS n’a plus beaucoup de corpus idéologique et les rapprochements sont surtout nourris par les ambitions personnelles. Certes Mélenchon dans ses critiques dit pas toujours que des bêtises mais son programme, comme celui des autres extrêmes, relève de la fumisterie populiste et électorale. Daniel Cohn-Bendit ne voit donc pas du tout d’un bon oeil le rapprochement actuel entre Europe-Ecologie (EELV) et le Front de gauche. Alors que Jean-Luc Mélenchon était ce mardi au siège d’EELV pour discuter «ces convergences» entre les deux partis, l’ancien député européen s’en est pris aux chantiers de l’espoir, appel signé par des membres de la direction des deux formations pour «construire une alternative». «Chantiers de la bêtise et du désespoir avec une primaire Mélenchon-Cécile (ndlr : Duflot) à l’horizon», a regretté Cohn-Bendit dans un mail destiné à ses proches au sein d’EELV. Il répondait ainsi au texte de son ami Jean-Paul Besset, ancien eurodéputé, qui dénonce lui aussi ce «changement de cap» du parti écolo. «Bravo Jean-Paul. On a perdu et pour de bon. C’est malheureux la vie…»
Chantiers navals STX menacés 14500 personnes concernées en Europe
« Nous sommes en train de revoir la structure de notre société pour nous concentrer sur la construction navale nationale », a indiqué un porte-parole du groupe sud-coréen. « Dans ce contexte, nous envisageons la vente d’actifs à l’étranger pour lever de nouvelles liquidités ». Le groupe STX Offshore and Shipbuilding, affaibli par une dette croissante et en proie à d’importantes difficultés de trésorerie, est frappé de plein fouet par le ralentissement mondial du secteur de la construction navale. »Des acheteurs potentiels ont déjà manifesté leur intérêt » dans l’achat de parts dans les chantiers navals en Europe, a-t-il ajouté. Il n’a pas précisé si le groupe pensait vendre tout ou partie de ses parts dans ses filiales à l’étranger. »On y verra plus clair dans la seconde moitié de cette année », a précisé le porte-parole. Le groupe STX, plombé par une dette de plus de 911 millions de dollars (695 millions d’euros) selon son principal créancier, la banque coréenne KDB, contrôle via STX Europe les deux tiers du capital de STX France (chantiers navals de Lorient et Saint-Nazaire), l’Etat français en possèdant 33,34%. STX Europe emploie 14.500 personnes, notamment en France, en Finlande et en Norvège. Le 8 avril dernier, le sénateur PS de Loire-Atlantique (ouest de la France), Yannick Vaugrenard, avait demandé au Premier ministre socialiste Jean-Marc Ayrault la mise en place d’un dispositif pour protéger les ex-Chantiers de l’Atlantique, des risques suscités par le brutal affaiblissement boursier de STX. M. Vaugrenard redoutait « que la vente d’actions STX ait lieu sans surveillance de la part de la France ». L’élu craignait notamment que l’un ou l’autre des principaux concurrents européens des Chantiers de l’Atlantique, comme l’Italien Fincantieri, n’en profite pour entrer dans leur capital. Dernier grand chantier naval français, spécialisé dans les navires de croisière géants mais qui réalise aussi des navires militaires pour DCNS, les Chantiers de l’Atlantique ont reçu un ballon d’oxygène après plus de deux ans de trou d’air dans leur carnet de commande lorsqu’ils ont été choisis fin décembre pour réaliser un paquebot de plus d’un milliard d’euros de type Oasis pour l’Américain Royal Caribbean International (RCI), numéro deux mondial de la croisière. Suite à l’annonce de STX, les syndicats des chantiers navals de Saint-Nazaire ont réagi en posant la question d’une éventuelle augmentation de la part de l’Etat dans le capital. »Ce nouvel épisode nous conforte dans notre revendication : le moment est venu que l’Etat nationalise le dernier grand chantier naval », a affirmé Nathalie Durand, du syndicat FO, en estimant que la décision de l’actionnaire « nous inquiète un peu » mais qu’elle « n’a rien de franchement surprenant » au vu de sa situation financière « catastrophique ». La situation financière de STX France est « plutôt bonne pour l’instant », a renchéri Christophe Morel, de la CFDT. « Nous ne sommes pas surpris, on savait que le groupe cherchait à se désengager pour faire entrer de la trésorerie », a-t-il poursuivi. « On interpellera le gouvernement sur une augmentation de la part de l’Etat français », a-t-il assuré. La décision de l’actionnaire coréen pose « la question de l’avenir de la construction navale, pose la question de la responsabilité de l’Etat : qu’est ce qu’il veut faire du chantier? », a estimé de son côté, Joël Cadoret, élu CGT.