Archive pour le Tag 'chant'

Tuerie à Nice :  » chant du cygne de l’État islamique, (Alain Bauer)

Tuerie  à Nice :  » chant du cygne de l’État islamique,  (Alain Bauer)

D’une certaine façon les attentats qui se multiplient un peu partout dans le monde correspondent  à un chant du cygne de l’État islamique. Pour le criminologue Alain Bauer, force est de constater qu’on assiste à un développement de ce type de tuerie au moment même où l’État islamique enregistre des défaites et des reculs importants. Il est même assez probable que l’État islamique aura disparu d’ici six mois ou un an. Du coup pour se venger et exister médiatiquement le terrorisme se déplace surtout dans les pays engagés dans la guerre du Moyen-Orient. Des tueries d’autant plus difficiles à prévoir et à empêcher qu’ils sont le fait d’individus ou de groupuscules de marginaux radicalisés, la plupart du temps d’anciens voyous qui certes s’approprient le message de terreur de l’État islamique mais agissent de leur propre chef. Tous les moyens sont bons pour tuer et obtenir le plus grand écho médiatique. Pour Alain Baur Le mode opératoire n’a rien d’étonnant. « Il était annoncé depuis plusieurs mois. La France a déjà connu un attentat du même ordre, à Dijon. Il avait été considéré comme un attentat non-terroriste, bien que le chauffard ait crié le signe de reconnaissance des jihadistes (…) La multiplicité des modes opératoires est ce qui fait la spécificité de Daesh. Ils utilisent tout et le font à la carte, pas du tout dans des processus traditionnels ».  L’attaque s’est déroulée le 14 juillet, le jour de la fête nationale. « Ils attaquent n’importe quand, dès qu’il y a un rassemblement. Leur stratégie est d’attaquer là où il y a du monde ou les ‘piqûres d’épingle’. Des moustiques qui rendent fou le lion, en l’attaquant partout avec des moyens importants ou de proximité. S’ils peuvent ajouter une dimension symbolique, ils n’hésitent pas. Mais ils ne le font pas pour eux mais parce qu’ils pensent que ça nous fait de l’effet », analyse le criminologue. Nice était-elle une cible des terroristes ?  »Non, la ville n’a aucune importance (…) Ce qui leur importe, c’est de toucher un rassemblement en faisant le plus grand nombre de victimes d’un côté et le moins de perte de leur côté. Ils en ont énormément sur le terrain, en Syrie et en Irak et ils économisent leurs moyens, ce qui explique cette relation asymétrique. C’est le chant du cygne, extrêmement brutal et douloureux », poursuit Alain Bauer.

(Avec RTL)

 

Manif loi travail : le chant du cygne !

Manif loi travail : le chant du cygne !

 

Un million selon les syndicats, nettement moins de 200 000 selon la police des chiffres probables qui seront annoncés à l’issue de la manif qui sera sans doute le chant du cygne des syndicats protestataires. De toute évidence on assiste à un pourrissement du conflit avec par exemple mois de 5% de grévistes à la SNCF ou dans les ordures ménagères à Paris. Et des reprises du travail partout. Pas étonnant les raffineries en grève par exemple ont fait la démonstration de l’inutilité de leur mouvement puisque le carburant a été importé ; surtout cela décourage un peu plus  les pétroliers à investir en France dans des installations qui manquent de compétitivité. Finalement souvent des grèves suicidaires pour les entreprises concernées mais aussi pour l’économie française qui n’avait déjà pas besoin de cela.  Le trafic ferroviaire reste perturbé au 13e jour d’une grève à l’appel de la CGT cheminots et de Sud-Rail. Mais la SNCF fait état d’une amélioration avec neuf TGV sur dix, sept TER sur dix, six Transilien sur dix et un Intercités sur deux en circulation, avec 4,6 % de grévistes seulement. Le mouvement semble également s’essouffler dans le traitement et le ramassage des ordures ménagères. Selon la mairie de Paris, il n’y avait plus que 5% des conducteurs de bennes en grève lundi matin et aucun garage n’était bloqué. La CGT et Force ouvrière (FO), à la pointe du mouvement contre la loi Travail avec cinq autres organisations syndicales et de jeunesse, promettent une mobilisation plus forte mardi que le 31 mars, qui avait marqué un pic avec 400.000 manifestants en France selon la police, 1,2 million selon les syndicats.  Philippe Martinez a fait état ce week-end de plus de 450 autocars affrétés pour amener des manifestants à Paris, tout en se plaignant des patrons de compagnies de transport, « qui ne veulent pas mettre à disposition des cars pour les manifs ». Le préfet de police de Paris, Michel Cadot, a dit lundi, lors d’une conférence de presse, s’attendre à une « mobilisation relativement massive » dans la capitale, estimant que le nombre de 50.000 personnes pourrait être atteint. De toute manière il est peu vraisemblable que le texte change beaucoup maintenant avec l’essoufflement du mouvement. D’une certaine manière la multiplication des manifs et la faible participation constitue même un encouragement pour le gouvernement de maintenir en l’état la loi travail et même d’utiliser le 49-3.

 

(Avec Reuters)

Réforme retraites : des mouvements dans la rue à la rentrée et le chant du cygne du gouvernement

 

Réforme retraites : des mouvements dans la rue à la rentrée et le chant du cygne du gouvernement

 

 

La réforme des retraites pour le gouvernement sera sûrement son chant du cygne. Il faudra s’attaquer à l’ensemble de retraites (dont la pouvoir d’achat va baisser), au public comme au privé, aux régimes spéciaux comme au régime général. Une réforme nécessaire du fait de la démographie mais surtout de l’absence de croissance ; mais le gouvernement n’a plus la légitimité populaire pour s’attaquer à un tel problème et finalement la rue va lui imposer des compromis qui ne feront que repousser  plus tard un nouvel examen de la question. La réforme des retraites sera une réforme «d’ampleur» comportant des mesures de «justice ­sociale» mais nécessitant des décisions «impopulaires» qui devraient susciter des tensions, a estimé jeudi le député PS Michel Issindou, probable rapporteur du ­projet de loi prévu à l’automne.Il a indiqué que le gouvernement envisageait de déposer un projet de loi «dans la deuxième quinzaine de septembre», pour qu’il soit débattu dans l’hémicycle «en septembre-octobre».Selon lui, «il y aura des mouvements dans la rue, mais par rapport à 2010 (précédente réforme des retraites), l’opinion publique est plus prête à entendre les choses». Tant qu’à être impopulaire, «autant faire des choses utiles pour l’avenir». Ainsi, «nous n’échapperons pas à un allongement de la durée de cotisation, car c’est la mesure qui produit le plus d’effets à terme», a souligné le député de l’Isère. Mais «en maintenant l’âge légal (de départ) à 62 ans, nous laissons une porte de sortie», a-t-il précisé. Par ailleurs, «il y a un autre sujet qui fera débat, c’est celui du rapprochement public-privé» : «il faut crever l’abcès et nous ne réussirons pas si nous ne passons pas par cette phase-là», a-t-il affirmé. Faire contribuer les retraités? «Je pense qu’il faudra faire attention aux petites retraites, ne pas demander d’efforts supplémentaires à ceux qui sont, peut-être, en deçà de 1500 euros», a-t-il dit. Parallèlement, la réforme comportera des «mesures de justice sociale», comme pour les femmes ou les métiers difficiles.




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