Archive pour le Tag 'Changement'

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Sarko : il faut changer le changement

Sarko : il faut changer le changement

 

 

Sarko revient et pour tout changer. Hollande c’était le « changement c’est maintenant », Sarko c’est « changer le changement». Formidables ces responsables politiques français… quand ils sont candidats ! Nicolas Sarkozy n’a toujours pas encore officiellement  annoncé son retour. Mais ça se précise. Le Figaro Magazine, qui publie notamment un sondage IFOP faisant de l’ex-Président le candidat préféré de 54% des sympathisants UMP, relaie également des propos très politiques de l’ancien chef de l’Etat. Une analyse faite auprès des chefs d’entreprise qu’il reçoit fréquemment. On en connait les grandes lignes : la France est touchée par une quadruple crise économique, sociale, morale et politique. La solution : « Il faut tout changer! », a-t-il dit selon l’hebdomadaire. Nicolas Sarkozy s’est fait plus précis : « Il faut réinventer le modèle démocratique français. Notre façon de faire de la politique, l’organisation des formations et les idées. » Voilà pour la recette. Pour les ingrédients, il faudra encore attendre. L’ancien Président devrait essayer de prendre l’UMP lors du congrès du parti, à l’automne. Au départ, lui et ses soutiens voulaient sauter la case primaire, jugeant qu’en tant qu’ex-chef de l’Etat déjà élu au suffrage universel, il n’avait pas à repasser par tout le processus de désignation. Sauf que le calendrier de son retour a bougé et que ses proches le pressent d’accepter de se présenter à la primaire. « Tu ne peux accepter d’être élu à un congrès par 100.000 militants et refuser de te faire élire à une primaire par plusieurs millions d’électeurs », lui a dit un ami selon Le Figaro Magazine. Le problème, c’est que si les sondages auprès des sympathisants restent favorables, les cadres commencent à se distancer. Le député UMP filloniste Bernard Debré a ainsi estimé jeudi que l’ancien président est « en train de pénaliser largement son camp » et qu’il « faut couper les branches mortes ». Dans sa tête, c’est l’affaire Bygmalion qui gêne. « Encore une fois, si c’est vrai, Nicolas Sarkozy était nécessairement au courant du dépassement » de ses comptes de campagne, a-t-il jugé. Par ailleurs, le député Hervé Mariton, candidat déclaré à la présidence de l’UMP, a jugé sur France Info que « dans une campagne électorale, il y a un responsable, c’est le candidat. » Nicolas Sarkozy doit-il s’exprimer dans cette affaire? « Il est tout à fait possible que Nicolas Sarkozy n’ait pas été au courant des débordements de sa campagne, c’est tout à fait recevable. Simplement, il est le candidat. Et quand on est le patron, on est le responsable ». 

 

« Le changement, c’est maintenant »… pour l’heure d’été ( Hollande)

« Le changement, c’est maintenant »… pour l’heure d’été ( Hollande)

Enfin une promesse tenue par Hollande :  le changement « c’est maintenant »  mais pour l’heure d’été. . Hollande devra mettre auusi sa montre à l’heure var visiblement sa toquante retarde sérieusement par rapport à son programme ; croissance, chômage, fiscalité, déficits. Tout est en retard et pas seulement d’une heure. Hollande (comme beaucoup de politique) n’a vraiment qu’une conviction : conquérir le pouvoir et demeurer président de la république. Après visiblemenet il ne sait plus quoi faire. Une fois c’est la pression fiscale, une fois l’allégement (CICE, pacte de responsabilité), une fois c’est l’emploi, une fois c’est l’atteinte  à la compétitivité, une fois les dépenses, une fois les économies, les réformes sociétales ou les réformes structurelles. Il  ne sait plus. Il a perdu la notion du temps, de l’espace, de la vision et de la stratégie. Une sorte de slalom entre la social-démocratie (mais sans interlocuteurs réellement représentatifs), le libéralisme fou de Bruxelles et la bureaucratie française. Un mauvais cocktail et un piteux résultat qui aboutit à la montée du FN.  Bref l’inutilité pour ce président sans conviction, sans charisme et sans courage. Inutile comme ce changement d’ heure qui se sert à rien ni vraiment à économiser l’énergie ni même à limiter la pollution. L’agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’énergie a étudié le gain sur les usages thermiques, dont la climatisation. Là, les effets sur la consommation d’énergie « n’apparaissaient pas significatives». Les effets sont en outre négatifs sur les biorythmes. Des hommes comme des animaux.

FMI pour la redistribution des richesses !mea-culpa et changement de religion !

FMI pour la redistribution des richesses !mea-culpa et changement de religion !  

Mea culpa pour le FMI qui découvre la lune avec la nécessité de réduire les inégalités pour relancer la croissance. Une évidence pourtant car la redistribution des richesses sur les moins favorisées est immédiatement réinjectée dans l’économie (du fait des dépenses contraintes) à l’inverse de la  thésaurisation. Changement de ton donc au FMI. Après avoir prôné depuis des années l’austérité comme facteur de croissance, des experts de l’organisation ont détaillé, ce mercredi 26 février, les bienfaits d’une meilleure redistribution des richesses mondiales sur l’économie mondiale. Pourtant en Grèce, en Irlande, au Portugal et peut-être bientôt en Ukraine, le Fonds a toujours exigé, en échange de son aide financière, de sévère coupes dans les dépenses publiques, des hausse d’impôts indirects (TVA), des privatisations. Des cures qui passent encore mal dans les pays où elles ont été administrées. Aujourd’hui, une étude publiée par trois économistes du Fonds dénonce, en creux, les failles de ces programmes d’assistance, en pointant l’importance de redistribuer les richesses afin de lutter contre les inégalités.  « Ce serait une erreur de focaliser sur la croissance et de penser que les inégalités se régleront d’elles-mêmes, au moins pour la seule raison que cela se traduira par une croissance faible et non-viable », écrivent-ils. Les inégalités sociales risquent même d’ »amputer la croissance » en réduisant l’accès à l’éducation et à la santé ou en alimentant l’instabilité politique et économique. A ceux qui prétendent que les allocations et les aides découragent l’initiative privée et donc nuisent à l’économie, ces experts répondent n’avoir « trouvé que de rares signes démontrant que les efforts de redistribution traditionnels ont un impact négatif sur la croissance ». Au contraire, selon leur étude, ces méthodes de redistribution favorisent une croissance « plus rapide et plus durable ».

Hollande :expert en changement de caps

Hollande :expert en  changement de caps

 

Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent (Edgar Faure), maxime qui pourrait appliquer à Hollande. D’abord le cap très démago du Bourget (pour se faire élire), ensuite le cap de la réduction des déficits, puis celui de la compétitivité (rapport Gallois), celui de l’inversion du chômage enfin celui de la politique de l’offre avec le pacte de responsabilité. Tous, les uns après les autres, ont connu l’échec et l’abandon ; Ce sera aussi le cas avec le pacte de compétitivité qui n’est pas à la hauteur de l’enjeu (il faudrait au moins 10 fois plus d’ allègements fiscaux)  et dont les contraintes vont paralyser l’objet. Finalemenet Hollande à chaque échec, tente de remplir aussitôt l’espace médiatique avec un autre choc, un autre pacte, une autre orientation. Hollande en fait tourne en rond, d’abord pour avoir fait l’économie de l’ampleur de la crise, de ses facteurs explicatifs. Aussi par paresse et incompétence. Il a été élu non par conviction mais par antisarkosisme. Sans vision, sans stratégie, sans même grandes convictions ; Hollande navigue comme il naviguait au PS au gré des courants de pensées et des modes. Il ne réussira pas plus avec le pacte de responsabilité qu’avec ses autres boites à outils car tout cela relève du bricolage. Il est incapable (comme beaucoup d’autres hélas) d’articuler vision macro économique et réalité micro économique, d’ articuler approche économique, sociale et politique. Incapable de fixer une orientation claire, crédible et durable. Surtout incapable de s’attaquer sérieusement à la structure étatique dont il est le fruit. A cette oligarchie politique et administrative qui pour exister et se reproduire se nourrit de procédures et  de fiscalités ; une sorte d’armée mexicaine qui dévore la richesse nationale, freine l’initiative et tue la compétitivité. Hollande sera évidemment battu d’ici 2017, mais dans quel été sera alors le pays ?

Financement des syndicats: un peu de transparence mais peu de changement

Financement des syndicats: un peu de transparence mais peu de changement

Il n’est pas évident de réformer le financement des syndicats car sans soutien de l’Etat, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus de syndicats et que nombre d’organisations patronales auraient aussi disparu. En cause, la crise évidemment avec un nombre d’adhérents de plus en plus faible mais derrière surtout le fait que l’étatisation de la société annihile le rôle des partenaires sociaux contrairement à ce qui se passe en Allemagne par exemple. Du coup les syndicats français sont très peu représentatifs des salariés du privé et les syndicats patronaux très peu  représentatifs des PME. Or ce sont les salariés du privé et les PME qui constituent le socle essentiel de la croissance et de l’emploi en France. De fait la création d’un fonds cogéré par syndicats et patrons ne changera pas grand-chose. Il aurait sans doute fallu élargir la problématique aux  modalités de  gestion des questions sociales en France.  Pour Nicolas Perruchot, conseiller régional et auteur d’un rapport sur l’argent des syndicats, on est loin de la révolution annoncée. »On sait tous qu’il y a une énorme carence, on sait également que les cotisations ne représentent quasiment plus rien dans le budget des organisations syndicales et patronales » a-t-il affirmé, interrogé par BFM Business « mais on ne fait rien pour modifier cet état ».   »Certes, un nouveau fonds va être créé » a-t-il poursuivi. « Dans la répartition des postes au conseil d’administration de ce fonds, il y aura 50% pour les organisations patronales, 50% pour les organisations syndicales, et un représentant de l’Etat. J’aurais trouvé intéressant que des membres de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée et du Sénat y siègent, par exemple. » « Comme toujours, dès que l’on parle du financement des organisations syndicales et patronales, on ne veut jamais introduire un contrôle parlementaire » a assuré l’ancien député centriste. « Il n’y a aucune évolution, on reste dans un dialogue entre l’Etat et les partenaires sociaux ».

 

Banques centrales : changement de philosophie

Banques centrales : changement de philosophie

 

La semaine qui s’ouvre sera, pour les marchés financiers, dominée par la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), les derniers indicateurs macroéconomiques confirmant l’extrême fragilité de la reprise et l’absence totale d’inflation (+0,7% sur un an en octobre) en zone euro, ce qui alimente des anticipations de baisse des taux. De leur côté, la Fed et la Banque du Japon ont décidé ces derniers jours de prolonger leur politique d’assouplissement quantitatif ou « quantitative easing » (QE) qui consiste à acheter massivement des actifs, obligations d’Etat et hypothécaires pour la Fed, obligations et actions pour la BOJ. « Le thème de la normalisation des politiques monétaires est un faux ami pour des raisons à la fois conjoncturelles et structurelles », juge Pascal Blanqué, directeur des investissements (CIO) chez Amundi, numéro un de la gestion d’actifs en France. Face aux risques déflationnistes, le Japon et l’Europe vont, selon lui, faire plutôt plus que moins de QE. La BCE ne procède pas à des achats massifs d’actifs mais elle peut baisser son taux principal, le refi (aujourd’hui à 0,5%) ou procéder comme à la fin 2011 à une opération de refinancement à long terme (LTRO à 3 ans), ajoute-t-il. Etienne Gorgeon, CIO chez Tikehau Investment Management, estime lui aussi que les banques centrales ne peuvent pas arrêter totalement le QE même si la Fed, bien que confrontée à une croissance sans emploi et sans inflation, peut être amenée à réduire ses rachats d’obligations (85 milliards de dollars par mois pour l’instant). Il explique que les montagnes de liquidités qui ont été déversées depuis cinq ans par les banques ont profité aux marchés financiers, notamment aux actifs risqués, actions et obligations d’entreprises, et non à l’économie réelle. Depuis le début 2009, rappelle-t-il, il y a eu 324 baisses de taux dans le monde, essentiellement dans les pays développés. La liquidité mondiale est passée dans le même temps de 12.600 milliards de dollars à 21.500 milliards, soit une hausse de 8.900 milliards, la capitalisation des marchés d’actions de 25.500 à 60.300 milliards de dollars (+34.800 milliards) et celle des marchés obligataires de 27.000 à 42.400 milliards (+15.400 milliards). Sur la même période, le PIB mondial nominal n’est passé que de 58.100 à 71.900 milliards de dollars, une croissance de 13.800 milliards sans commune mesure avec celle des actifs financiers. Au-delà des contraintes conjoncturelles, « le thème de la liquidité va continuer à dominer », dit Pascal Blanqué pour qui les banques centrales sont « en train de changer d’ADN ». « On est en train d’abandonner un modèle de Banque centrale du type Paul Volcker » (président de la Fed de 1979 à 1987) qui s’était fait le champion de la lutte contre l’inflation et du contrôle de la masse monétaire. »La nécessité a introduit une nouvelle pratique des banques centrales : le non-conventionnel », poursuit-il. « Il est clair qu’elles ont intégré le prix des actifs financiers dans leurs objectifs ». »On verra émerger une théorisation de ces pratiques. Le non-conventionnel qui dure devient du conventionnel », explique Pascal Blanqué.Selon lui, pour lire les politiques de la Fed ou de la BCE il faudrait savoir quels sont aujourd’hui leurs indicateurs clefs. »On est dans une mutation. Il y a un paradoxe de crédibilité : les marchés sont longs (acheteurs, ndlr) de banques centrales au moment où le cadre a perdu de sa lisibilité », souligne-t-il. »Je pense qu’elles vont assumer la présence du prix des actifs. Elles vont assumer le fait que les actifs sont pour elles un objectif et que les bulles existent, ce qu’Alan Greenspan (prédécesseur de Ben Bernanke à la tête de la Fed) niait ».Comme Etienne Gorgeon, il constate que depuis 2008-2010, certains segments de marché ne sont plus régis par les forces du marché. « La Fed est en train de nationaliser certains points de la courbe des taux américaine », dit Etienne Gorgeon qui précise que la banque centrale détient 70% des emprunts d’Etat de maturité 24 à 25 ans. Les deux CIO avancent un autre facteur qui milite en faveur du QE : l’ampleur de l’endettement public et une croissance trop faible. Les banques centrales chercheront donc à retrouver les canaux de transmission de la politique monétaire à l’économie réelle, et à créer de l’inflation.

 

Changement d’heure : une réforme technocratique

Changement d’heure : une réforme technocratique

 

Le changement d’heure devait économiser l’énergie, on voit mal comment puisque l’essentiel de ces économie concerne l’électricité destinée au chauffage et qu’il faut bien chauffer le matin ; encore une réforme technocratique qui ne set à rien sinon à perturber l’horloge biologique.  La France va donc passer à l’heure d’hiver ce week-end. Un changement pratiqué depuis 1975, qui permet de réduire la consommation d’énergie du pays. La nuit de samedi à dimanche sera plus longue d’une heure, puisque la France va passer à « l’heure d’hiver ». Concrètement, à 3 heures du matin il faudra faire reculer les cadrans de 60 minutes : il sera en réalité 2 heures. Le changement d’heure a été instauré en 1975 pour la première fois en France. Cette mesure a été adoptée suite au choc pétrolier de 1973/74, et visait à réaliser des économies d’énergie. A l’époque, la France était largement dépendante de l’étranger pour sa consommation énergétique, notamment des importations de carburants pour les centrales à fioul. Le but est de faire correspondre le plus possible les heures d’activité avec l’ensoleillement naturel, afin de limiter au maximum l’utilisation de l’éclairage artificiel.  Plus de 70 pays pratiquent ce changement dans le monde, essentiellement dans les régions tempérées. Le Royaume-Uni a été le premier pays européen à changer d’heure en 1916. « Depuis 1998, les dates de changement d’heure ont été harmonisées au sein de l’Union européenne », rappelle le site officiel de l’administration française. Mais il n’en fut pas toujours ainsi.L’Espagne, pourtant située géographiquement sur le même fuseau horaire que les Britanniques, est par exemple alignée sur la France depuis 1942. A l’époque, le général Franco avait choisi d’adopter la même heure que son allié, l’Allemagne, qui imposait également les mêmes horaires en zone occupée. L’heure est donc donc la même à Madrid, Paris et Berlin, alors qu’elle varie d’une ou deux heure avec Londres (l’heure GMT), selon les saisons. Dans rapport publié en 1996 et disponible sur le site du Sénat, Philippe François, alors sénateur de la Seine-et-Marne, se demandait s’il fallait « en finir avec l’heure d’été ». Il avançait notamment que « la question de la dépendance énergétique de la France n’est plus en cause ». 75% de l’énergie est de source nucléaire depuis de nombreuses années. Un pourcentage que François Hollande a promis de faire passer à 50% pendant sa campagne. En 2011, la Russie a abandonné le changement d’heure, justifiant sa décision comme « une mesure de santé publique ». Le président alors en poste, Dmitri Medvedev, avait suivi la thèse selon laquelle cette pratique serait nuisible à l’horloge biologique, des hommes mais aussi des animaux. Dans son livre Les rythmes du corps, le docteur Marc Schwob avançait des arguments semblables. Cela affecte beaucoup l’être humain, surtout les enfants et les bébés. Cela a un impact sur le système immunitaire, et peut provoquer des petites infections virales », explique-t-il dans une interview donnée à 20minutes.

Rencontre Hollande-syndicats : pour un changement de cap en Europe

Rencontre Hollande-syndicats : pour un changement de cap en Europe

 

 

La rencontre, qui a lieu à la demande de Bernadette Ségol, numéro un de la CES, s’inscrit dans le cadre d’une mobilisation européenne « contre l’austérité » et pour exiger du Conseil européen qui se réunira les 27 et 28 juin et aura pour thème le social, d’intégrer la « dimension sociale » de l’Europe dans sa gouvernance.  Pour appuyer leur démarche, Thierry Lepaon (CGT), Laurent Berger (CFDT), Philippe Louis (CFTC), Luc Bérille (Unsa) appellent à un rassemblement à 13H00 place de l’Alma (VIIIe arrondissement). Il s’agira de la première mobilisation commune depuis le 14 novembre de la CGT et de la CFDT qui sont en froid.  Le leader de FO, Jean-Claude Mailly, présent à l’Elysée, n’appelle pas à cette action.  L’initiative intervient sur fond d’explosion du chômage et à la veille de la conférence sociale chargée de lancer la concertation sur la réforme des retraites et où les syndicats se rendent en ordre dispersé.  Mais, pour le leader de la CGT, la demande d’un « contrat social pour l’Europe » qui « donne la priorité aux droits sociaux et rejette toute concurrence vers le bas en matière de droit du travail », est « un point de convergence » entre les syndicats français.  La CGT, la CFDT la CFTC, l’Unsa et la CES ont cosigné une tribune pour « appeler à arrêter les coupes budgétaires dans les dépenses publiques » et « prendre des dispositions urgentes pour l’augmentation des salaires et de l’investissement », a indiqué lundi M. Lepaon.  Selon lui, « il faut un changement de cap radical qui tourne le dos aux politiques d’austérité menées partout en Europe ».  Les récentes grèves, des « avertissements » au gouvernement   »Le messages que nous portons c’est que l’Europe doit prendre des mesures qui vont dans le sens de la croissance, alors que l’atonie menace tous les pays, même l’Allemagne », souligne de son côté auprès de l’AFP Marcel Grignard, membre de la direction de la CFDT.  Il rappelle que sur les quelque 120 milliards d’euros de fonds alloués l’an dernier au pacte européen de croissance, « pas même la moitié » n’a été utilisée.  Le président Hollande a lui-même dénoncé dimanche soir sur M6 « des politiques d’austérité très dures » dans certains pays européens et a affirmé qu’il allait demander au sommet de l’UE « une évaluation du pacte de croissance » qui avait été ajouté sur sa demande l’an dernier au traité budgétaire.  L’Europe doit aussi « avancer pour limiter la concurrence sociale », avec des « standards minima sociaux » et notamment « un mécanisme de salaire minimum » dans tous les pays, estime M. Grignard.  Luc Bérille, secrétaire général de l’Unsa, relève qu’ »il y a une limite objective à la situation française », en raison des déficits et de la dette, « mais il faut un appui au niveau européen ». La demande adressée au président de la République est « d’appuyer une politique visant à un plan d’investissement européen pour relancer la croissance ».  Pour la CGT, les récentes grèves et mobilisations en France sont autant « d’avertissements » au gouvernement. Elle rappelle le « succès » de la grève des aiguilleurs du ciel qui s’opposaient à la libéralisation du contrôle aérien en Europe et la mobilisation des cheminots contre une réforme du ferroviaire qui « répond aux exigences libérales de Bruxelles ».  De son côté, Jean-Claude Mailly affirme que « les gouvernements ont accepté la logique » de Bruxelles, « y compris le gouvernement français, quand il a accepté de ne pas renégocier le traité » budgétaire européen.  D’ailleurs, pour FO, les pistes avancées par le rapport de la commission Moreau pour une réforme des retraites « s’inscrivent dans la logique d?austérité recommandée par la Commission européenne ».

 

Italie : changement de cap sur l’austérité

Italie : changement de cap sur l’austérité

 

Le message qu’a voulu faire passer Enrico Letta, le fraîchement nommé président du Conseil italien, est clair. Les politiques de relance de la croissance ne peuvent plus attendre dans la péninsule qui « se meurt » à cause des politiques d’austérité, selon lui. « L’Italie se meurt par la faute de la seule austérité. Les politiques en faveur de la relance ne peuvent plus attendre« , a-t-il déclaré, lundi 29 avril, dans un discours très attendu devant la Chambre des députés. « Au niveau des institutions européennes, nous individualiserons les stratégies pour arriver à la croissance sans compromettre l’assainissement des finances publiques« , a-t-il poursuivi. Avant de se vouloir rassurant: « la réduction de la pression fiscale sans endettement sera un objectif permanent de ce gouvernement dans tous les domaines« , a-t-il dit.  Puis il a adressé un message à l’adresse de l’Europe qui, selon lui, « est en crise de légitimité et au moment où les citoyens en ont le plus besoin elle doit redevenir un moteur de croissance durable« . Afin de démontrer que son gouvernement est « européen et « européiste«  », c’est-à-dire partisan du fédéralisme européen, Enrico Letta a déclaré que ses premiers déplacements seraient à « Bruxelles, Berlin et Paris« . Puis il a assuré  que l’Italie « respecterait les engagements » pris envers l’UE, mais qu’elle espère grâce à ce respect « avoir une marge de manoeuvre » supérieure dans ses négociations avec la Commission européenne pour pouvoir financer des politiques de relance économique.  Il a ensuite annoncé la suspension du paiement de la quote-part, prévue en juin pour le très impopulaire impôt foncier sur la résidence principale, instauré par le gouvernement de son précésseur Mario Monti. Le nouveau dirigeant a également promis « une réforme complète » du système des impôts. Autre annonce forte, même si elle relève du symbole: la suppression des salaires des ministres, qui sont également députés. Enfin, le président du Conseil s’est donné 18 mois pour réussir. Dans le cas contraire, ce dernier « en tirera les conséquences« . « La seule issue possible est le succès« , a-t-il conclu.

 

EADS : changement dans le pacte d’actionnaires

EADS : changement dans e pacte d’actionnaires

Plusieurs sources ont dit cette semaine à Reuters que la France et l’Allemagne discutaient d’une réorganisation de la gouvernance au sein d’EADS, qui conduirait chacun des deux pays à détenir 12% de la maison mère d’Airbus et à rompre le pacte d’actionnaires actuel. L’Allemagne prévoirait de racheter directement à la France une participation de 3% dans EADS pour que la part des deux Etats dans le groupe soit égale, écrit de son côté vendredi le quotidien allemand Handelsblatt, en citant des sources gouvernementales allemandes. « Nous sommes amenés nécessairement à revoir les compositions respectives du capital et redéfinir le pacte d’actionnaires, tout ça va se faire au cours des prochaines semaines », a dit le président François Hollande lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet européen de Bruxelles. Le pacte d’actionnaires issu de la création d’EADS en 2000 est partagé entre, côté français, l’Etat et Lagardère qui détiennent respectivement 15% et 7,5% du capital et, côté allemand, le constructeur automobile Daimler qui possède 15% du capital et un consortium de sept banques (Dedalus) qui a les 7,5% restants. Daimler cherche déjà à céder la moitié de sa participation à la banque publique allemande KfW. Arnaud Lagardère, patron du groupe éponyme et président du conseil d’administration d’EADS, a déclaré de son côté la semaine dernière qu’il était « plus que probable » que son groupe vende sa participation en 2013. La cession de 3% d’EADS de la France à l’Allemagne signifierait que Berlin rachèterait moins d’actions que prévu à Daimler, contraignant ce dernier à les vendre sur le marché, selon Handelsblatt.

 

Déserts médicaux : le changement c’est pas pour maintenant !

Déserts médicaux : le changement c’est pas pour maintenant !

 

Le constat est clair, de moins en moins de médecins surtout généralistes dans les zones peu denses. Par ailleurs dans beaucoup de cas, la seule solution : se déplacer au chef lieu du département pour trouver un spécialiste. Conséquence : les SAMU débordés, des urgences où se côtoient les cas sociaux, les drogués, les alcooliques, les grands blessés, les malades gravement atteints et les patients qui n’ont que de petits bobos. Pour les spécialistes souvent 2 mois d’attente pour un rendez-vous. Conditions de travail, rémunération, environnement, changement culturel chez les jeunes médecins autant de raisons qui accélèrent la désertification. On ne changera pas la situation avec des mesurettes comme celles que propose Marisol Touraine ;  Dimanche, lors du Grand rendez-vous Europe 1/Aujourd’hui en France et iTélé, la ministre de la Santé a promis « plan global et cohérent de lutte contre les déserts médicaux ». Pour ce faire, elle privilégie la négociation. « Dans quelques jours je vais lancer une concertation avec les syndicats de médecins, avec les élus territoriaux, sur la base de certaines propositions » sur le sujet, a-t-elle ajouté.  Pour mémoire, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) prévoit déjà la création du contrat de praticien territorial de médecine générale. Celui-ci devrait entrer en vigueur dès 2013. Il doit ainsi permettre à de jeunes médecins de s’installer dans des zones médicalement sous-dotées en leur garantissant des revenus pendant deux ans. Même si la ministre souligne qu’ »il n’y a pas de recettes magiques pour résoudre le problème des déserts médicaux », elle a évoqué plusieurs pistes de travail. « Aujourd’hui, la plupart des étudiants en médecine ne font pas de stage dans un cabinet libéral, pourquoi voulez-vous dans ces conditions qu’ils aillent s’installer dans un territoire rural ou urbain sensible? », a-t-elle lancé. Parmi les autres mesures envisagées, Marisol Touraine cite la création d’un « guichet unique ». Et ce, pour fournir aux étudiants désireux de s’installer dans un désert médical toutes les informations administratives et pratiques. Et la ministre de promettre qu’ »il n’y aura pas de mesures autoritaires, mais des incitations ».

 

Changement de comportement des consommateurs.

Changement de comportement des consommateurs.

La crise sans doute mais aussi la prise de conscience d’un autre type de développement ; en bref, le consommateur cherche à consommer utile et veut limiter les gaspillages.  Si certains n’ont pas le choix dans un contexte de tensions sur le pouvoir d’achat, d’autres adhèrent à ces nouveaux comportements d’achat par pure conviction, par exemple pour éviter le gaspillage. Ils entendent ainsi acheter des produits qui durent plus longtemps (à 44%), plus respecteux de l’environnement (36%), fabriqués localement (33%) ou qu’ils jugent «vraiment utiles» (32%). La crise n’est donc pas la seule motivation des adeptes du «consommer mieux» qui sont, par ailleurs, de plus en plus équipés en nouvelles technologies. «Internet permet de connecter l’offre et la demande pour les transactions entre particuliers, sur une échelle sans précédent», souligne l’étude.  Pour Philippe Moati, co-président de l’Obsoco (Observatoire consommation et société), ces nouvelles aspirations sont «loin d’être un simple effet de mode ou simplement réservées aux bobos, mais tendent à s’enraciner durablement». C’est ainsi que l’achat de produits d’occasion est «devenu aujourd’hui un geste presque banal», qui concerne 60% des Français, souligne l’étude. Tout aussi répandue, l’emprunt d’objets auprès de proches ou via les réseaux sociaux est une pratique qui touche un consommateur sur deux, en particulier les jeunes. Elle porte le plus souvent sur des produits culturels ou du matériel de bricolage, mais 10% des sondés déclarent également avoir emprunté une voiture.  D’autres pratiques, autrefois inexistantes ou marginales, explosent. Le succès de sites Internet comme Groupon ou Livingsocial, ont ainsi encouragé les Français à réaliser des achats groupés. Le concept, qui permet d’obtenir des produits et services à prix avantageux, a séduit 37% des sondés sur les douze derniers mois. Dans un même souci d’économies, les Français n’hésitent plus à mutualiser leurs achats. Ils sont près de 14% à avoir acheté un produit à plusieurs, que ce soit entre amis, collègues ou voisins, pour en partager l’usage. Enfin, l’Obsoco note que les Français sont les champions du «glanage», c’est-à-dire de la «récup» sur le trottoir. Plus d’un tiers (38%) des personnes interrogées admettent en effet récupérer des objets jetés ou déposés dans la rue, notamment lors du ramassage des encombrants. Une manière de chiner gratuitement qui «ne se cantonne manifestement pas aux populations en difficultés économiques».

 

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