Archive pour le Tag 'championne'

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Fiscalité ménages : La France reste championne du monde. (OCDE)

Fiscalité ménages : La France reste championne du monde. (OCDE)

La France détient toujours de tristes records qui expliquent en grande partie la faiblesse de la croissance et le niveau du chômage. Le premier élément concerne la fiscalité qui pèse sur les entreprises et plombe la compétitivité. Le second record concerne la fiscalité qui pèse sur les ménages, une fiscalité qui plombe le pouvoir d’achat donc la consommation, la croissance et l’emploi. C’est deux facteurs explicatifs avec d’autres permettent  de comprendre pourquoi le pays est englué depuis si longtemps dans la croissance molle. Bref le contraire d’un modèle vertueux. Pour schématiser pour les entreprises comme pour les ménages la fiscalité est supérieure d’au moins 10points à celle des pays comparables. Le pire c’est que malgré le poids de ces prélèvements obligatoires la France affiche aussi un déficit public record. D’après l’OCDE, le taux effectif d’imposition reste bien supérieur à ces moyennes de l’Ocde quelle que soit la composition du foyer fiscal, malgré une baisse limitée de la taxation des salaires l’an dernier. Pour un célibataire sans enfant, son taux d’imposition total s’élève à 48,1 % du coût du travail évalué en parité de pouvoir d’achat à 65.294 dollars. C’est bien au dessus de la moyenne constatée dans les pays de l’OCDE, évaluée à 36 %. Pour un couple avec deux enfants et dont seul un des conjoints travaille, le taux d’imposition global s’élève encore à 40 % (première place) pour un moyenne de 26,6  % dans les pays membres de l’Organisation. D’une manière globale, ce que l’OCDE définit comme le coin fiscal a baissé dans ses pays membres l’an dernier. Il s’est inscrit, en moyenne, à 36 % (- 0,07 point de pourcentage) l’an dernier pour un célibataire sans enfant gagnant le salaire moyen d’ouvrier moyen (voir tableau ci-dessous). Pour un couple avec deux enfants et dont un seul des conjoint travail, il est resté stable à 26,6%. Pour les entreprises, la situation est très handicapante du côté des cotisations sociales payées par les employeurs malgré les mesures prises par le gouvernement – la baisse des cotisations patronales de sécurité sociale- qui a abouti à réduire de 0,7 point de pourcentage leur poids. Sur ce plan, la France avec un taux de 26,8 % est championne du monde devant l’Italie (24,2), la Suède (23,9%), l’Espagne (23%) et l’Autriche (22,4%).

Retraite : la France championne du monde de la longévité

Retraite : la France championne du monde de la longévité

Les Français sont ceux qui bénéficient du temps le plus long en situation de retraite d’après une étude de l’OCDE. Mais cela tient pour une grande partie aux faibles taux d’utilisation des séniors ;  le temps passé à la retraite est de 23 ans, puisque l’âge de départ constaté y est de 59,4 ans en moyenne, selon l’étude Panorama des pensions 2015. Il passe ainsi près de 5 ans et demi de plus à la retraite que dans la moyenne des 34 pays de l’OCDE où l’espérance de vie des hommes atteint 82,2 ans avec un âge de départ moyen à 64,6 ans. Les femmes françaises qui ont une espérance de vie de 87,1 ans passent, elles, en moyenne 27,2 ans à la retraite. Ce calcul se base sur un départ à la retraite à 59,8 ans en moyenne. De même que pour les hommes, c’est près de 5 ans de plus que la moyenne des habitantes de l’OCDE dont l’espérance de vie atteint 85,4 ans, alors que l’âge de départ moyen constaté y est de 63,1 ans. La France se place ainsi sur la première marche du podium, devant la Belgique et l’Autriche.

La France championne du monde de la consommation d’antidépresseurs…et de vin rosé

La France championne du monde de la consommation d’antidépresseurs…et de vin rosé

Ces bien connu la France est le premier consommateur d’antidépresseurs au monde mais paradoxalement ( ou peut-être à cause de..) c’est aussi le premier consommateur de vin et de rosé en particulier. Premier producteur, premier consommateur, mais aussi premier importateur de rosé car on manque quand même de pinard ! De quoi rendre obsolète le french bashing car il y a encore des secteurs ourla France demeure leader. Avec l’arrivée du mois de juin, on sort le vin rosé ! Selon la dernière enquête que RTL dévoile à l’occasion du Salon du vin – le « Winelab » – à Paris, le rosé représente maintenant 30% des vins que l’on consomme. C’était seulement 17% il y a encore dix ans. On en boit même trois fois plus qu’il y a vingt ans.  Le rosé n’est plus vraiment considéré comme un vin d’été. On en boit désormais toute l’année. Cette boisson est une spécialité française, née en Provence. La France demeure le premier pays producteur de rosé au monde. Mais la production s’est étendue à de nombreuses régions et à de nombreux pays. L’Italie, l’Espagne et les États-Unis se sont mis à en produire aussi. Aujourd’hui, on en consomme plus qu’on en produit, donc on est obligé d’en importer. Résultat : la France est le premier pays consommateur de rosé au monde, mais aussi le premier pays producteur, et également le premier importateur de rosé dans le monde. Cela n’a l’air de rien, mais en réalité, le rosé est un vin très compliqué à faire. Vous partez d’un raisin qui sert à faire le vin rouge, pour lui donner la fraîcheur du vin blanc. C’est toute une technique qui s’est transmise chez les viticulteurs, de la Provence au Languedoc, en passant par le Val-de-Loire, la Bourgogne et le Bordelais. Le rosé a gagné en qualité. On en trouve des pas très chers (à 5 euros) et très bien faits. Le rosé qu’on importe, c’est surtout le premier prix. Le vin rosé est tant à la mode parce que contrairement aux vins rouges, c’est un vin facile à boire. On peut le choisir sans faire appel à un sommelier. Il séduit davantage les femmes et les jeunes, comparé aux autres vins. Mais il faut surtout pas le laisser vieillir en cave, sinon il devient oxydé et tout fatigué.

La France championne des nitrates à nouveau condamnée par l’Europe

La France championne des nitrates   à nouveau condamnée par l’Europe

Nouvelle condamnation de la France par la cour de justice européenne. Des nitrates responsables de dégradation de l’environnement (algues vertes notamment) mais qui ont auusi des effets négatifs sur la santé humaine. Le principal risque nitrate est lié à la faculté de l’organisme humain de transformer les nitrates en nitrites, qui réduisent les capacités de transport de l’oxygène par l’hémoglobine du sang. L’hémoglobine, oxydée en méthémoglobine, n’a plus la capacité de transporter l’oxygène. Si le risque chez l’adulte est très faible, il n’en est pas de même chez le nourrisson de moins de quatre mois en raison d’une faible acidité gastrique permettant la prolifération de bactéries capables de réduire les nitrates en nitrites et par la moindre présence d’une enzyme permettant de régénérer l’hémoglobine à partir de la méthémoglobine. Cette cyanose, ou maladie bleue du nourrisson, représente un effet aigu très important ou un effet aigu grave. A côté de cela, lors d’expositions répétées sur le long terme, les nitrates en participant à la formation de nitrosamines sont suspectés d’induire des effets cancérigènes  Dans sa plaidoirie, l’avocat général de la cour de justice européenne avait demandé la condamnation de la France qui n’a jamais respecté la directive nitrates censée protéger les eaux continentales. Paris est condamné mais échappe une fois de plus à des sanctions financières.    »Dans une très grande partie, la France n’a pas correctement transposé la directive nitrates, si bien qu’il y a un risque de pollution des eaux par l’azote » a considéré la Cour de justice de l’UE qui avait été saisie d’un deuxième recours engagé par la Commission européenne. Sur le fond, cette condamnation n’est pas une surprise. Une condamnation qui n’entraîne pas de sanctions financières. Mais qui oblige la France à remédier dans les meilleurs délais aux manquements. Dans le cas contraire, un nouveau recours, avec cette fois des astreintes financières, pourrait être introduit.  La Cour de Justice reproche à la France de ne pas avoir assez limité les périodes et les zones d’épandage des fertilisants. Mais aussi de n’avoir pas pris de « dispositions suffisamment précises pour permettre aux agriculteurs et aux autorités de contrôle de calculer de manière exacte la quantité d’azote à épandre afin de garantir une fertilisation équilibrée ».

Simplification : « la France est championne du monde de la production de normes » (Guillaume Poitrina)

Simplification : «  la France est championne du monde de la production de normes » (Guillaume Poitrina)

Champion du mode des prélèvements obligatoires et champion du monde des normes, deux titres très complémentaires. Pour Guillaume Poitrinal, co-président du comité de simplification,  cette simplification est nécessaire: « la croissance n’est jamais qu’un rapport entre la production et le temps ». « Plus on a de normes, plus on a de complexité, moins on produit vite moins l’entreprise investit, moins l’entreprise recrute. Et évidemment à la fin ça fait des points de PIB, ça fait plus de chômage et moins de rentrées fiscales », a-t-il développé.  « Les grands projets sont victime de la complexité française », a-t-il martelé. « On est les champions de la production de normes, avec une débauche de production législatif, de décrets. On est les champions du monde de la multiplication administrative, avec le fameux mille-feuille administratif. Enfin, on est un peu les champions du monde de la lenteur de la justice, notamment sur les sujets compliqués devant le tribunal administratif ». Pour arriver à remédier à ces maux, Guillaume Poitrinal propose de « partir de la base plutôt que du sommet ». En ce sens il a indiqué que dix ateliers vont être créés au sein du comité de simplification. Plutôt que de correspondre à des thématique comme « l’emploi » ou « l’innovation », ils porteront sur des « moments de l’entreprise » comme « la création » ou encore « l’export ». « Des chefs d’entreprise rencontreront des préfets, par exemple, et ces gens-là vont travailler pour produire des mesures de simplification qui seront traduites par des ordonnances ou des décrets », a-t-il précisé.  Pour lui, ce grand chantier doit servir à la bataille pour l’emploi. « Le problème en France, c’est le chômage« , or « il n’y a plus qu’un choix aujourd’hui, celui de l’entreprise. Car seule l’entreprise peut créer des emplois ». Par ailleurs, Guillaume Poitrinal a évoqué son grand écart, puisqu’il est passé, en 2013, de la tête d’un grand groupe coté à celui d’une PME. Il a estimé ce passage » intéressant, car on prend la complexité de front. Ceux qui connaissent cette complexité, ce sont des gens de terrain ». « ‘Dans une boîte de CAC40, il ne faut pas se raconter histoires. Mes camarades du CAC40, ne connaissent pas la complexité, ils en entendent parler », a-t-il conclu.

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