Archive pour le Tag 'championne'

Sport-Saut à la perche: Marie-Julie Bonnin championne du monde

Sport-Saut à la perche: Marie-Julie Bonnin championne du monde

La perchiste bordelaise Marie-Julie Bonnin (23 ans) a été sacrée championne du monde en salle du saut à la perche ce samedi, en Chine, en effaçant une barre à 4,75m. Elle est devenue la première Française de l’histoire championne du monde de la discipline.

La Bordelaise de 23 ans, déjà médaillée de bronze aux Championnats d’Europe il y a deux semaines, décroche ainsi son premier titre international et devance la Slovène Tina Sutej (4,70 m) et la Suisse Angelica Moser (4,70 m). « Je ne peux pas y croire pour l’instant, je suis si fière, j’ai bien géré le concours, je suis si heureuse », a réagi Bonnin au speaker de la salle après sa victoire.

Fiscalité : la France toujours championne du monde

Fiscalité : la France toujours championne du monde

Les impôts en France–prélèvement obligatoire–représente à peu près la moitié du PIB ( richesse créée) soit 48 % du PIB. Mais paradoxalement alors que la fiscalité est particulièrement élevée notamment sur la production la France détient aussi presque le record de déficit budgétaire et d’endettement. Logiquement avec une bonne affectation des moyens et un tel taux de prélèvements obligatoires un tel trou dans le budget est un tel endettement ne devrait pas être permis sauf incompétence et irresponsabilité totale.

Ces trous financiers seront payés par les générations à venir et l’ardoise devient lourde. En effet avec un endettement supérieur à 3000 milliards soit 113 % du PIB, la France doit subir une charge financière annuelle de 57 milliards. Une charge qui s’alourdit avec le haut niveau des taux d’intérêt en raison des emprunts

Selon Eurostat, l’Hexagone , les prélèvements français représentent quasiment la moitié de son produit intérieur brut (PIB), 48 % exactement. La Belgique arrive en deuxième position, avec un taux de 45,6 %. L’Allemagne est à 42,1 %, tout près de la moyenne de la zone euro, située à 41,9 %.

Liz Truss, Première ministre britannique championne de l’impopularité internationale

Liz Truss, Première ministre britannique championne de l’impopularité internationale

D’aprèsl’enquête d’opinion réalisée par la firme américaine Morning Consult, Liz Truss, Première ministre britannique est championne de l’impopularité internationale.

Il est vrai qu’elle a réussi l’exploit de se contredire à peu près sur tous les sujets en quelques jours dépassant en cela les contradictions de Boris Johnson lui-même. Notons que cette première place pourrait lui être disputée par Poutine mais ce dernier n’a pas été sondé.
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Avec un taux d’approbation de seulement 19% et un solde négatif de 47 points entre les appréciations favorables et défavorables dans l’enquête d’opinion réalisée par la firme américaine Morning Consult, elle figure en queue de peloton du hit-parade des grands dirigeants étrangers. Elle est devancée par le chancelier autrichien Karl Nehammer (22%, -46 points) et son homologue tchèque Petr Fiala (26% , -42 points). Emmanuel Macron (31%, -31 points) figure au treizième rang d’un hit-parade mené par l’Indien Narendra Modi (75%, +55 points), le Mexicain Andrés Manuel Lopez Obrador (66%, +39 points) et l’Australien Anthony Albanese (58%, +29 points). Vladimir Poutine ne figure pas dans le tableau alors que le président des Etats-Unis, Joe Biden, est septième avec 43% d’appréciations positives et un solde négatif de 7 points.

Taux d’approbation

Narendra Modi (India)
75%

Andrés Manuel López Obrador (Mexico)
66%

Anthony Albanese (Australia)
58%

Magdalena Andersson (Sweden)
54%

Mario Draghi (Italy)
54%

Ignazio Cassis (Switzerland)
49%

Joe Biden (United States)
43%

Micheál Martin (Ireland)
40%

Jair Bolsonaro (Brazil)
42%

Justin Trudeau (Canada)
40%

Alexander De Croo (Belgium)
34%

Pedro Sánchez (Spain)
32%

Emmanuel Macron (France)
31%

Fumio Kishida (Japan)
28%

Olaf Scholz (Germany)
28%

Jonas Gahr Støre (Norway)
27%

Mateusz Morawiecki (Poland)
26%

Petr Fiala (Czech Republic)
26%

Karl Nehammer (Austria)
22%

Liz Truss (United Kingdom)
19%

Chine: Disparition définitive de la championne de tennis Peng Shuai ?

Chine: Disparition définitive de la championne de tennis Peng Shuai  ?

 

 Garbine Muguruza, numéro 3 du tennis mondial  féminin estime que vraisemblablement la championne de tennis chinoise Peng Shuai ne réapparaître pas Et qu’on ne sera jamais la vérité sur sa mise à l’écart. On se souvient que la championne chinoise avait été interdite de sortie de Chine après des accusations contre des responsables pouvoirs.

« Allons-nous savoir quelque chose à ce sujet ? Je ne sais pas, je pense que c’est un pays compliqué à gérer », a déclaré Muguruza aux journalistes à propos de Peng Shuai et de la Chine, qui accueillera les Jeux olympiques d’hiver le mois prochain à Pékin.

« Ça n’avance pas beaucoup, j’ai l’impression. Et pourtant ça dure depuis des mois et des mois », a déclaré l’Espagnole, victorieuse de deux tournois du Grand Chelem, avant le début de l’Open d’Australie lundi, où Peng Shuai sera absente.

« Il a semblé pendant un moment que nous allions découvrir ce qu’il s’était passé, mais non. Je pense qu’il va être très difficile de connaître la ‘vraie’ vérité et qu’elle puisse parler librement », a poursuivi Muguruza.

En novembre dernier, dans un message publié sur le réseau social chinois Weibo, Peng Shuai, ancienne championne de Wimbledon et de Roland-Garros en double, avait décrit une relation sentimentale sincère mais contrariée avec l’ancien haut dirigeant chinois Zhang Gaoli.

Début décembre, la WTA avait annulé tous ses tournois en Chine et réclamé une enquête transparente sur les accusations de la joueuse. « La WTA a bien fait, du moins c’est mon sentiment« , a ajouté l’Espagnole. « Je pense qu’ils ont montré beaucoup de courage et de caractère en prenant ces décisions fortes ».

L’Australienne Ashleigh Barty, numéro 1 mondiale, a déclaré au nom des joueuses et de la WTA que leur « message n’a pas changé ».

 

Fiscalité–La France toujours championne des prélèvements

Fiscalité–La France toujours championne des prélèvements

Pour la sixième année consécutive, la France arrive – ex aequo avec l’Autriche – en tête des pays européens où la pression fiscale et sociale demeure la plus forte, selon l’étude annuelle de l’Institut économique Molinari (IEM), que révèle Le Figaro.

 

En clair les salariés et autres consommateurs auront du travailler pendant six mois pour payer la fiscalité.

 

Régionales: La Corse championne des votes de France

Régionales: La Corse  championne des votes de France

 

33 % de participation en moyenne nationale pour le premier tour et guère plus pour le second. Dans le même temps en Corse on atteint 57 %.En cause le fait sans doute que cette élections régionale donne une sorte de dimension de Parlement corse et alimente ainsi les tendances autonomistes voire séparatistes. Aussi le fait que le taux de participation en Corse a toujours été important surtout avec les votes par correspondance y compris parfois d’électeurs fictifs.

 

Vaccin : la France «championne du monde» des « anti », pourquoi ?

Vaccin : la France «championne du monde» des « anti », pourquoi ?

40% seulement des Français accepteraient de se faire vacciner contre le Covid, selon une étude Ipsos Global Advisor en partenariat avec le Forum économique mondial. Un pourcentage en plus en nette diminution par rapport à août près de 60 % se disaient favorable à la vaccination. En cause, les nombreuses interrogations voire les contradictions non seulement des pouvoirs politiques mais aussi des autorités sanitaires depuis le début de la crise.

Plus fondamentalement, c’est la crédibilité des autorités qui est en cause non seulement à propos de la stratégie sanitaire mais dans tous les autres champs de la politique. D’un point de vue global sur toute les questions ou presque,  il y a une opposition de 60 à 70 % des Français au gouvernement. La problématique n’est donc pas seulement sanitaire mais politique.

Les autorités se sont trop contredites, elles se sont en plus noyés dans des bavardages inutiles et incompréhensibles. Le chef de l’État lui-même est tombé dans le piège du verbiage permanent en se transformant en expert médical lui-même. De la même manière qu’il endosse le rôle de premier ministre, de ministre et de directeurs d’administration. Sans parler de ses digressions philosophiques à prétention intellectuelle qui avec ce le fameux en même temps le conduit à dire tout et le contraire par opportunisme politique.

La France n’est pas le seul pays où les intentions vaccinales sont relativement basses. Ainsi, selon l’étude Ipsos Global Advisor, seuls 43% des Russes sont prêts à se faire vacciner, et 53% des Sud-Africains. Arrivent ensuite le Japon (60%), l’Italie et l’Espagne (62%), puis l’Allemagne (65%).

À l’opposé, la Chine est en tête des pays où les personnes interrogées sont les plus enclines à se faire vacciner (80%), devant le Brésil (78%) et le Royaume-Uni (77%), premier à avoir commencé les vaccinations le 8 décembre. Les États-Unis, où une immense campagne de vaccination a également commencé, sont le seul pays où les intentions de vaccination sont en hausse (69% aujourd’hui, 64% en octobre).

Œnologie : la France championne du monde pour le pinard !

Œnologie : la France championne du monde pour le pinard !

On ne peut pas être bon dans toutes les matières mais pour le pinard la France est championne du mode en matière de tests œnologues à l’aveugle. Bien sûr, l’industrie se réduit comme peau de chagrin, le niveau de notre système scolaire figure en queue du peloton mondial, et nous nous accusons régulièrement un déficit de l’ordre de 50 milliards par an pour le commerce international  mais pour le vin, nous sommes les champions. Normal car le vin représente une acticité économique non négligeable. La victoire des œnologues méritent des félicitations mais on se prend à rêver de performances aussi brillantes dans d’autres domaines socio- économiques.

27 équipes devaient deviner cépages, pays d’origine, appellation, producteur et année de production de six vins blancs et six vins rouges. C’est la deuxième victoire française, après une première en 2014. Cette compétition, organisée pour la 7ème année consécutive par la Revue des vins de France, s’est déroulée dans une salle du célèbre château de Chambord.

Vingt-sept équipes, généralement championnes dans leur pays, étaient venues tenter d’identifier douze vins – six blancs et six rouges – sélectionnés dans le monde entier. Par groupe de quatre dirigé par un coach qui n’avait pas même le droit de sentir leurs verres, les compétiteurs ont toute la matinée inhalé les odeurs, contemplé les robes et testé les saveurs de vins venus d’Italie, de Chine, de Grèce, des Etats-Unis et de France. Ils devaient deviner cépages, pays d’origine, appellation, producteur et année de production.

La plupart des participants recrachaient au fur et à mesure, grignotant un morceau de pain ou buvant un peu d’eau entre deux gorgées, avant de comparer leurs impressions gustatives avec leur équipe, puis de s’entendre avec le coach pour affirmer les choix.

« Il ne faut surtout pas intellectualiser », a expliqué David Fontaine, président des sommeliers du Val-de-Loire, venu servir les équipes, essentiellement des hommes qui représentent trois quarts des compétiteurs.

Peu ont fait « carton plein » mais l’équipe de Chine, championne en 2016, sélectionnée par Brice Leboucq, un Francais installé en Chine, a fait bonne impression. Selon Brice Leboucq, « ils apprennent vite et on y assiste à la naissance de futurs grands terroirs ». D’après la Revue des vins de France, il s’agit de la deuxième victoire française après celle de 2014. Les Français étaient arrivés troisièmes de la compétition en 2018.

Dépenses sociales : la France championne du monde

Dépenses sociales : la France championne du monde

 

 

 

 

 

 

La France est déjà championne du monde des prélèvements globaux (autour de 48 % du PIB) et à l’intérieur de cette performance,  elle est aussi la championne du monde des dépenses sociales (31 % du PIB). Un autre titre aussi, celui de la championne du monde du niveau de dépenses publiques (57 % du PIB.)

 

Total des prélèvements obligatoires, en % du PIB, dans quelques pays de l’OCDE,

 

Allemagne 37

Canada 31,9

Danemark 46,6

Espagne 33,8

États-Unis 26,4

France 45,5 (48% pour Eurostat)

Italie 43,3

.

Mexique 17,4

Royaume-Uni 32,5

Suède 43,3

Suisse 27,9

 

Moyenne OCDE 34,3

 

Pour 1000 € de dépenses publiques en France 575 € sont consacrés à la protection sociale dont 268 € pour les retraites, 191 € pour l’assurance maladie, 42 € pour les allocation familiales, 35 € pour le chômage, 17 € pour l’aide au logement et 22 € pour d’autres (par exemple RSA) viennent ensuite les dépenses sectorielles qui représentent 143 € dont 53 € pour les affaires économiques ( crédits d’impôts etc.), 43 € pour le transport et les équipements collectifs, 22 € pour la culture, 16 € pour l’environnement, 9€ comme l’éclairage public. Concernant les autres services publics régaliens le total est de 60 € dont 31 € pour la défense, 25 € pour la sécurité, 4 euros pour la justice. L’éducation compte 96 €. La recherche 23 €. Le fonctionnement (partiel)  des administrations publiques 66 €. Enfin la charge de la dette 37 €. On note évidemment que la principale dépense concerne les retraites suivie de l’assurance maladie. Ce que n’indique pas par contre la  note évoquée, c’est le rendement des dépenses. En effet les 1000 € ne sont pas entièrement redistribués et une partie disparaît dans les frais de fonctionnement qui pourraient atteindre presque 400 €. Pour les dépenses sociales, avec  31,2% du PIB, la France arrive nettement en tête du classement des pays les plus généreux établi par l’OCDE. Elle devance sur le podium la Belgique (28,9%) et la Finlande (28,7%). À l’autre bout de l’échelle, la Corée (11,1%), le Chili (10,9%) et le Mexique (7,5%) ferment la marche. Même si le taux français de dépenses sociales publiques est en recul par rapport au niveau record de 32% atteint en 2015 et 2016, il reste largement supérieur à la moyenne des 36 pays développés membres de l’OCDE, qui était de 20,1% l’an dernier. Il y a sans doute une évaluation générale à effectuer sur chaque nature de dépenses pour en diminuer le volume supportable par rapport à la richesse nationale. Mais il faudrait sans doute réduire de manière significative les coûts de fonctionnement de la gestion des dépenses qui encore une fois pourrait atteindre de l’ordre de 400 € pour 1000 € de dépenses publiques.

 

Fiscalité : La France reste championne d’Europe et du monde des impôts

Fiscalité : La France reste championne d’Europe et du monde des impôts

La France est non seulement championne d’Europe de la fiscalité mais aussi championne du monde. «L’objectif fixé au gouvernement par le président (consiste notamment à) baisser les prélèvements obligatoires – cela a commencé cette année » «  a déclaré Édouard Philippe dimanche dernier en réponse au mouvement des gilets jaunes. Un mensonge évidemment. Macron s’était engagé à réduire les prélèvements obligatoires de 44,5% du PIB à 43,6% d’ici fin 2022, avec une moitié des baisses pour les ménages et l’autre pour les entreprises. Des objectifs qui ne seront pas atteints. À peu près tous les gouvernements ont annoncé une baisse de la fiscalité cependant le taux et le montant des prélèvements obligatoires ne cessent  d’augmenter chaque année. C’était le cas en 2017 ce sera le cas en 2018 aussi en 2019.Pour la France c’est 10 points de plus que la moyenne de l’OCDE.

 

Total des prélèvements obligatoires, en % du PIB, dans quelques pays de l’OCDE,

 

Allemagne 37

Canada 31,9

Danemark 46,6

Espagne 33,8

États-Unis 26,4

France 45,5

Italie 43,3

.

Mexique 17,4

Royaume-Uni 32,5

Suède 43,3

Suisse 27,9

 

Moyenne OCDE 34,3

 

 

En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), le taux de prélèvements obligatoires a atteint en 2017 son « point le plus haut », avec 45,3% du PIB. Les cotisations sociales ont pesé pour 37% des prélèvements obligatoires et les impôts pour 63%. Ce taux doit retomber à 45% du PIB en 2018 et à 44,2% du PIB en 2019, en raison des baisses d’impôts décidées par le gouvernement (taxe d’habitation, impôt sur la fortune, flat tax). Malgré tout, la quantité d’impôts et cotisations recouvrés par l’Etat, les collectivités et la sécurité sociale devrait continuer à augmenter, pour atteindre 1.057 milliards d’euros en 2018 et 1.070 milliards en 2019. Cela s’explique par l’ »évolution spontanée » des recettes fiscales, souligne Joël Giraud dans son rapport, destiné à éclairer les parlementaires sur le projet de loi de finances, qui sera débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi. Les rentrées d’impôts augmentent en effet quand l’activité économique croît, la bonne tenue de l’économie stimulant notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur le revenu, lié au salaire. Le taux de croissance attendu pour cette année comme pour l’an prochain (1,7% dans les deux cas selon le gouvernement) laisse entrevoir une hausse des recettes fiscales en volume supérieure aux baisses prévues par le gouvernement. Selon les calculs du rapporteur, l’évolution spontanée des recettes devrait ainsi avoisiner les 29,8 milliards en 2018, tandis que les baisses liées aux réformes fiscales de l’exécutif atteindront 10,4 milliards d’euros. En 2019, ces chiffres seront respectivement de 31,9 milliard

 

Au plan européen, selon Eurostat qui n’applique pas la même méthodologie que la  France,  les recettes fiscales (impôts, taxes et cotisations) attient m^me  48,4 % du PIB dans l’Hexagone, contre 47,3 % en Belgique et 46,5 % au Danemark, les deux autres pays sur le podium. Première du classement depuis 2015, la France a vu le poids des prélèvements obligatoires augmenter de 0,7 point en 2017. Elle distance ainsi un peu plus encore la Belgique et s’affiche au cinquième rang des pays qui ont le plus alourdi la fiscalité l’année dernière, derrière Chypre, le Luxembourg, la Slovaquie et Malte. Autant de pays qui bénéficient, malgré cette hausse, d’une fiscalité très légère.

Dividendes : la France championne du monde

Dividendes : la France championne du monde

 

D’après un rapport publié lundi par les ONG Oxfam et Basic.  »La France est le pays au monde où les entreprises cotées en bourse reversent la plus grande part de leurs bénéfices en dividendes aux actionnaires », assure le rapport intitulé « CAC 40: des profits sans partage », réalisé par Oxfam et le Bureau d’analyses sociétale pour une information citoyenne (Basic).

Selon cette étude, les groupes français ont « reversé plus de deux tiers de leurs bénéfices à leurs actionnaires sous forme de dividendes (depuis 2009) », soit deux fois plus que dans les années 2000, « ne laissant que 27,3% au réinvestissement et 5,3% aux salariés ».  »Les richesses n’ont jamais été aussi mal partagées depuis la crise au sein des grands groupes, qui choisissent délibérément une course aux résultats de court terme pour conforter les actionnaires et les grands patrons au détriment des salariés et de l’investissement », a dénoncé Manon Aubry, porte-parole d’Oxfam France, citée dans le communiqué. Le sidérurgiste ArcelorMittal, l’énergéticien Engie et le leader mondial de la gestion de l’eau Veolia sont, dans l’ordre, ceux ayant les taux les plus élevés de redistribution des bénéfices en dividendes aux actionnaires, soulignent les deux ONG.

Oxfam et Basic appellent le gouvernement « à reprendre la main sur cette économie déboussolée avec des mesures de régulation ambitieuses », « en préservant la capacité d’investissement et en interdisant que la part des bénéfices reversée aux actionnaires dépasse celle qui est reversée aux salariés ».

 

La France championne du monde des grèves ? Pourquoi ?

La France championne du monde des grèves ?  Pourquoi ?

 

 

 

Xerfi Canal diffuse dans la Tribune son analyse de la  culture sociale française:

« La France est le pays de la grève. C’est sa réputation à l’étranger et c’est celle que nous entretenons en interne. Quelques chiffres corroborent ce sentiment. Ceux qui ont défrayé le plus récemment la chronique venaient de la fondation allemande Hans Böckler. Sur la période 2005-2014, la France était championne du monde et coiffait d’une courte tête le Danemark et le Canada. Championne du monde sur un tout petit échantillon de 17 pays néanmoins. Ces classements sont en fait très contestés. Ils sont très variables d’une source à l’autre, d’une période à l’autre, personne ne décomptant les conflits sur les mêmes périmètres. Si l’on se réfère à d’autres sources, notamment les données recensées par le BIT, ou l’OCDE, il est clair que la France est un pays de paix sociale comparée aux pays d’Amérique Latine, notamment l’Argentine ou le Mexique. Admettons néanmoins si l’on raisonne par faisceau d’indices convergents, qu’elle figure parmi les pays développés les plus turbulents,  avec le Canada,  la Finlande, l’Italie, le Danemark, la Grèce, et l’Espagne, même si la conflictualité de ce dernier pays a beaucoup diminué ces dernières années. La tradition de lutte a laissé plus de traces qu’ailleurs. Et il est clair que les syndicats ont un vrai pouvoir de blocage, et de dissuasion qu’ils n’ont pas dans d’autres pays. Avec quelques bastions névralgiques, même s’ils sont de moins en moins nombreux : la SNCF, Air France, Les dockers, la fonction publique (santé et éducation nationale, notamment). Quelques grandes lois emblématiques mises en échec. Des psychodrames autour des délocalisations ou des fermetures de sites, comme Whirpool, Florange, Moulinex etc. qui ont laissé des traces dans les mémoires. Le taux de syndicalisation est faible, on le sait en France. Précisément parce qu’il est resserré sur la frange la plus revendicative du salariat. Il tire sa force des bras de fer ciblé, partant de quelques grandes entreprises emblématiques et de la menace récurrente de coupler le mouvement avec la contestation étudiante. Tout cela crée un vrai pouvoir de dissuasion, bien intériorisé par le politique…. Trop bien intériorisé dirons certain.  Avec le reste des salariés qui vivent souvent la grève par procuration et la soutiennent passivement, notamment du côté des petites entreprises sous-syndiquées. Les syndicats français sont attachés à cette division des tâches. Ils renâclent, à l’exception de la CFDT au discours raisonnable qui appelle à une normalisation, à un élargissement de la base, à une germanisation… la fameuse culture du consensus et du dialogue qui redonne la voie aux salariés plus modérés et dilue les revendications. C’est la permanence de cela qui se joue dans le bras de fer entre la SNCF et le gouvernement. Tout cela fait partie du puzzle de réformes voulues par Emmanuel Macron, pour rapprocher un peu plus le modèle français de celui de la flexisécurité. Avec les ordonnances travail pour  instiller de la souplesse. La réforme de l’assurance chômage et de la formation, pour sécuriser les parcours de plus en plus hachés. La concentration des incitations fiscales pour encourager l’épargne financière au détriment de la pierre…. Premier pas pour développer une culture de la capitalisation. Le projet de retraites à points etc. Et, ce qui se joue maintenant, la mise en échec du syndicalisme de lutte, pour faire entrer de plain-pied la France dans la culture du dialogue social pacifié. Sur le papier c’est beau et cohérent. Sauf qu’il y a la théorie et la pratique. Que ironie, c’est au Danemark, temple de la flexisécurité que l’on trouve un des plus forts niveaux de conflictualité. Sauf aussi, que c’est le printemps, que l’économie se porte un peu mieux, que les 50 ans de mai 68 approchent… Tout cela crée un cocktail  bien détonnant. Qui pourrait confirmer ce que l’on sait déjà… les lois, ça se change, mais une culture ça ne s’importe pas. »

Grèves : La France, championne du monde, pourquoi ?

Grèves : La France, championne du monde pourquoi ?

 

Dans un contexte de mobilisation socaile renaissante, le Figaro ressort uen statistique connue à savoir le fort taux de conflictualité en France qui permet à la France d’occuper le titre peu enviable de premier pays mondial des grèves. Notons cependant que depuis maintenant 2010 le nombre de grèves a considérablement diminué.

La question est de savoir si les Français sont des irresponsables, ou des extrémistes. En fait cela traduit bien l’état des relations sociales en France. Contrairement à un pays comme l’Allemagne, la tradition de ces relations en France est caractérisée par la confrontation quand dans d’autres pays c’est la culture de la négociation et du compromis qui domine. Il faut ajouter à cela, la nette tendance au centralisme qui éloigne souvent les lieux de décision. Quand on met en avant le haut niveau de conflictualité, c’est évidemment pour discréditer les salariés et leurs organisations syndicales. Plus rarement les patrons. Pourtant dans la plupart des PME et même certaines grandes entreprises la problématique sociale et syndicale a été intégrée. Les syndicats, leurs représentant ou même directement les salariés sont associés aux évolutions. En France dans des entreprises trop souvent dirigés par des technocrates,  on néglige la nécessité d’associer les salariés aux décisions et on perd en même temps en qualité et en compétitivité. Mieux vaut des acteurs conscients et actifs que des travailleurs ignorants et passifs.   D’après  la fondation Hans Böckler, une institution en Allemagne, créée et financée par les organisations syndicales.  . En moyenne, de 2005 à 2015 on compte ainsi en France 132 jours de grève pour 1000 salariés… hors fonction publique. Du côté des pays, où les grèves sont les plus rares, c’est la Suisse qui déteint le titre de championne du monde. On y recense 132 fois moins de grève qu’en France. Mais il est vrai que les Suisses ont une conception très démocratique des décisions politiques et sociales qu’ils doivent prendre.

 

L a France championne du monde de la fiscalité des entreprises

L a France  championne du monde de la fiscalité des entreprises

 

Les chiffres parlent d’eux- même, en moyenne 40% de prélèvement obligatoires sur les entreprises au plan mondial, 49 % en Europe et près de 63 % pour la France. Il ne faut pas chercher ailleurs le manque de compétitivité de l’économie française. Un manque de compétitivité qui se traduit en particulier par un déséquilibre récurrent de la balance commerciale : un déficit d’environ 50 milliards par an quand l’Allemagne dégage 200 milliards de bénéfices. Bien sûr il y a d’autres facteurs explicatifs à prendre en compte mais ils ne sont pas non plus en faveur de la France en particulier pour tout ce qui touche à l’environnement réglementaire.  D’après le  rapport annuel « Paying Taxes » du cabinet de conseil PwC, réalisé en partenariat avec la Banque Mondiale, que nous sommes aussi champion d’Europe de la sous-catégorie « ponction sur les entreprises ». Les données compilées par le cabinet de conseil sont édifiantes. Si, au niveau mondial, les entreprises sont taxées en moyenne à hauteur de 40,5 % de leur chiffre d’affaires, en Europe continentale, le niveau est déjà un peu plus élevé : 48,9 % pour l’Allemagne, 48 %

Classement global 2017

Pays Classement –facilité générale de payer les impôts et taxes Nombre total de paiements Temps consacré aux obligations fiscales (en heures) Taux d’imposition total (%) Indice post-déclaration
Canada 17 8 131 21,0 76,44
France 63 8 139 62,8 92,42
Allemagne 48 9 218 48,9 97,45
Italie 126 14 240 62,0 48,39
Japon 70 14 175 48,9 78,91
Royaume-Uni 10 8 110 30,9 87,44
États-Unis 36 11 175 44,0 93,12

 

A noter qu’.en un peu plus de dix ans, la numérisation des services a permis aux entreprises d’économiser plus de 80 heures de travail sur leurs déclarations fiscales. Elles y passent encore 240 heures par an en moyenne, contre seulement 139 heures en France.

 

La France, championne olympique des impôts

 La France, championne olympique  des impôts

 

 

La France peine souvent à obtenir des médailles lors des JO sportifs. Pour améliorer notre performance, il suffirait d’ajouter une discipline olympique supplémentaire à savoir les impôts. La France serait sûre d’obtenir une récompense et sans doute la médaille d’or. En fait aujourd’hui, la France est deuxième pays, parmi les nations développées de l’OCDE, à avoir les prélèvements obligatoires les plus élevés, derrière le Danemark.  Impôts, taxes et cotisations sociales payés par les ménages et les entreprises ont absorbé l’an passé 45,3 % de la richesse nationale, selon l’étude annuelle de l’OCDE publiée jeudi. Il faudrait intégrer l’endettement et le taux de dépenses (deux éléments qui alimentent le niveau de prélèvements obligatoires), soit 56% du PIB. La plus grande partie de la richesse nationale est donc affectée aux dépenses publiques et contrairement à ce que dit Macron notamment pour la fiscalité locale il ne s’agit pas de savoir si l’impôt est bon ou mauvais et de faire du bricolage fiscal pour prendre aux uns et redonner aux autres mais de s’attaquer au niveau de cette fiscalité. Avec un tel taux de dépenses publiques on plombe évidemment à la fois la compétitivité et la consommation des ménages. La pression fiscale  a été de 45,9 % au Danemark amis  le royaume nordique affichait, lui, un déficit public très limité en 2016, à 0,6 % du PIB en 2016, tandis que Paris était à 3,4 %. La France cumule donc la particularité d’avoir des impôts très lourds et un solde public très négatif, ce qui lui vaut d’être, encore jusqu’au printemps prochain, sous procédure de déficit excessif à Bruxelles… L’impôt sur le revenu est comparativement peu élevé en France: ce sont surtout les cotisations sociales qui expliquent le haut niveau des prélèvements. Paris se distingue depuis longtemps par une fiscalité conséquente. Ainsi, en 1965, le taux de pression fiscale sur PIB était de 33,6 % en France, contre 24,8 % en moyenne dans l’OCDE. Depuis, les impôts et cotisations ont augmenté partout, mais plus rapidement en France, si bien que l’écart s’est un peu accru (le taux de pression fiscale moyen de l’OCDE a été de 34,3 % en 2016). Toujours selon l’OCDE, les prélèvements français sont encore proches de leur record historique, à 45,5 % du PIB, atteint en 2014. On comprend dès lors pourquoi les Français, après avoir manifesté leur «ras-le-bol» fiscal sous François Hollande, restent encore allergiques à toute hausse d’impôt. Pourtant, l’actuelle majorité ne prévoit pas de diminution massive. La suppression de la taxe d’habitation, la transformation de l’ISF ou la baisse de l’impôt sur les sociétés seront en partie compensées par la hausse de la fiscalité écologique. Résultat, le taux de prélèvement obligatoire, selon les calculs de Bercy, sera encore de 43,6 % en 2022.

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