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Chaînes Télés info continue : trop de faux experts et trop de discussions de bistrot

Chaînes Télés  info continue : trop de faux experts et trop  de discussions  de bistrot

On a  confirmation tous les jours  de la médiocrité  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Et quand on invite un gréviste ou un gilet jaune, c’est  encore pire car on tombe alors dans la caricature du tribunal des « élites » forcément légitimistes. En cause   sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts, souvent grassouillets à force de fréquenter les dîners mondains,  qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années ( de temps en temps un bouquin écrit en fait par un thésard ou un nègre!). On complète avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes, la fréquentation  peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative. Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté mais pas toujours, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques. Le pire, c’est pendant les fêtes et les vacances. On va chercher dans les placard un animateur endormi, on sollicite -sans doute dans les EPHAD- des vieillards ,on complète avec un sociologue inconnu ( on n’en manque pas puisque ces diplômes de sociologie se distribuent  comme les poignée de mains). Parfois, on ajoute une vielle gloire médiatique qui s’exprime sur un sujet  qu’il ignore totalement  mais qui meuble le plateau.  Et entre deux « débats de bistrot » , on peut illustrer le propos avec  deux poilus tenant un pancarte ou un feu de poubelle.

 

 

 

Les chaînes de magasins victimes, dernier exemple C&A

Les chaînes de magasins victimes, dernier exemple C&A

Nombre de chaînes de magasins subissent la concurrence féroce de plates-formes comme Amazon et autres. Déjà plusieurs chaînes engagées des plans de réduction d’effectifs voir de suppression totale de magasins. Les trois principaux marchés de l’e-commerce en Europe sont le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France. En 2016, les ventes dans ces trois pays combinées ont atteint une valeur de 175 milliards de dollars, soit 75% des revenus générés par l’e-commerce dans les 11 pays européens couverts par cette étude.

En Europe, les ventes en ligne ont représenté 232,6 milliards d’euros en 2016 et devraient atteindre 265,7 milliards d’euros en 2017 (+14,2%) et  302,4 milliards en 2018.

Ces dernières années ont été très profitables pour les commerçants en ligne, en Europe. Entre 2015 et 2017 on constate en effet une croissance de 32% des revenus générés en ligne.

Le mobile s’est imposé au cours des dernières années comme un canal à part entière pour chercher des informations mais aussi, de plus en plus, pour l’achat de produits.

Depuis 2013, les ventes sur mobile ont enregistré une hausse de 527%, contre seulement 25% de croissance pour les ventes sur ordinateur.

Aujourd’hui, il y a plus de mobiles que de personne, on compte en moyenne 125 abonnements mobiles en Europe pour 100 personnes. 64% des Européens sont équipés d’un smartphone. Résultat de cette évolution, beaucoup de chaînes traditionnelles de magasins voient leur activité se réduire. Ainsi chez  C&A France, un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) annoncé en fin de semaine par la direction de l’enseigne. « La direction de l’enseigne annonce 14 fermetures de magasins et engage un PSE pour les quelque 120 salariés concernés », a affirmé la fédération commerce de FO dans un communiqué. Selon le syndicat, les magasins de Caen, Clermont-Ferrand et de Saint-Etienne font partie des succursales concernées.

La chaîne néerlandaise a déjà fermé des magasins ces dernières années. Elle en compte 150 en France, selon les données publiées sur son site internet, et 1.575 magasins en Europe. Le secteur de l’habillement est soumis depuis plusieurs mois à rude épreuve et connaît de nombreux plans sociaux et réductions d’effectifs: Pimkie, Vivarte (La Halle, Naf-Naf), Happychic …

Chaînes Télés info continue : trop de discussion de bistrot

 Chaînes Télés  info continue : trop de discussion de bistrot

On a  confirmation tous les jours  de la médiocrité  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Et quand on invite un gilet jaune, c’est  encore pire car on tombe alors dans la caricature du tribunal des « élites » forcément légitimiste. En cause   sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts, souvent grassouillets à force de fréquenter les dîners mondains,  qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années ( de temps en temps un bouquin écrit en fait par un thésard ou un nègre!). On complète avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    .Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative. Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté mais pas toujours, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques.

Audiences chaînes info 2018

Audiences chaînes info 2018

. L’année 2018 a profité aux chaînes d’info, BFM-TV attirant 2,6 % des téléspectateurs, CNews et LCI 0,7 % et Franceinfo 0,4 %. Les chaînes ont aligné les records en décembre, portées par la couverture des « gilets jaunes ». En dépit de cet effet conjoncturel,  les chaînes d’info continue plafonnent tellement le contenu est à la fois inintéressant et répétitif. Entre les flashs info réguliers qui répètent à peu près la même chose tout au long de la journée, la politique éditoriale tente d’améliorer le menu avec des plateaux télé ; finalement la formule la plus économique par rapport à des enquêtes un peu approfondies  ou des reportages sur le terrain. Il suffit de réunir quelques pépés en mal existentiel, de pseudo experts et quelques politiques qui en profitent pour faire leur promotion personnelle (surtout sils viennent de sortir un bouquin). On ajoute la présence d’un supposé animateur qui en général ne connaît pas grand-chose à la problématique évoquée et qui va ajouter ses propres commentaires de bistrot à la caricature de débat. Évidemment, il n’est pas facile de trouver des participants disponibles d’où e recours excessif à de  vieilles gloires et des retraités. Certes pourquoi pas des retraités mais en proportion de leur poids démographique alors qu’ils dominent en nombre dans ces séances de bavardage inutile. Certes certains ont conservé une capacité d’analyse et de raisonnement parce qu’ils continuent  de travailler et ou d’être insérés dans le tissu social contemporain. D’autres au contraire s’appuient sur leur vision de la société d’il y a 30 ou 40 ans et ont cessé depuis longtemps leurs travaux d’études, de recherche ou de journalistes. Le plus caricatural, c’est évidemment leur des conflits militaires ou on va rechercher l’arrière garde de vieux généraux qui au mieux débitent des banalités au pire des âneries un peu la même chose pour les débats à caractère socio-économico-politique. Un seul exemple avant que Macron ne décide d’augmenter le SMIC, plus exactement la prime d’activité, il y avait quasi unanimité des experts du petit écran pour considérer qu’une augmentation d’un pour cent supplémentaire conduirait inévitablement au chômage et à la faillite du pays. Rappelons tout de même que 1%  représente à peu près 10 €. Et de s’appuyer sur un argumentaire prétendument scientifique commençant par : « toutes les études démontrent » ! Même chose désormais concernant la dérive du déficit public : le pire danger il y a quelques jours, finalement maintenant pas si grave que cela surtout si cela favorise la croissance ! Les chaînes d’info continue constituent des sortes de nouveaux Muppets show ou pontifient retraités  nostalgiques et jeunots autoproclamés experts plus quelques vieilles barbes politiques qui viennent débiter leur catéchisme idéologique. Enfin il faut parler des animateurs par exemple Laurence Ferrari qui ne parvient même pas à distribuer la parole dans son émission complètement cacophonique, Pascal Prot qui joue les beaufs toujours sur Cnews.  Cruchot (pas celui des gendarmes à St Tropez !) sur BFM, visiblement ailleurs ou encore le dandy approximatif Pujadas sur LCI où on a rajeuni les programmes en rappelant Arlette Chabot qui officiait déjà sous Giscard ! Le pire c’est évidemment quand en plus de la médiocrité, on diffuse de fausses analyses, de fausses informations, des points de vue non documentés. Bref, autant intituler ces émissions « le bistrot » et d’agrémenter avec une consommation de pastis. Le propos n’en sera pas amoindri qualitativement. Une idée d’ailleurs car pour ces chaines privées on pourrait faire sponsoriser par Ricard.  

 

«Gilets jaunes» chaînes d’info : le grand café du commerce

«Gilets jaunes» chaînes d’info : le grand café du commerce

 

 

 

Sur le plan quantitatif, c’est encore un succès les chaînes d’info qui ont encore battu des records d’audience mais sur le plan qualitatif les plateaux télé souvent ressemblaient à des comptoirs de bistrot. En cause sans doute,  la personnalité des participants souvent très confus, partiaux et contradictoires. Sans parler des contre vérités sur le pouvoir d’achat par exemple.  Cela vaut aussi pour certains gilets jaunes visiblement mal préparés pour s’inscrire dans la dialectique des confrontations médiatiques. La responsabilité en revient aussi aux animateurs. Des animateurs qui ont souvent trop  valorisé les violences pour étouffer sans doute l’analyse des facteurs explicatifs du mécontentement Des animateurs comme Bruce Toussaint de BFM partagé entre son souci de souligner  l’importance du mouvement social mais en même temps qui ne cachait pas sa peur de voir les institutions bousculées. De toute évidence, il n’a pas la maturité et le sérieux de Ruth Elkrief par exemple.  Pour tout dire, ce mouvement des gilets jaunes remet un peu en cause l’intermédiation classique des élites, experts et autres journalistes. La discussion a souvent tourné à la foire d’empoigne un peu comme dans un bistrot après quatre tournées d’apéritif. On reproche à juste titre aux gilets  jaunes de n’être pas structurés mais force est de reconnaître que les médias eux-mêmes ont les plus grandes difficultés à organiser un débat réellement organisé,  serein et productif Les chiffres démontrent cependant que les chaînes d’info ont été très suivies au cours de l’acte quatre mouvement des gilets jaunes. Les téléspectateurs pouvaient ainsi presque en direct l’évolution de la colère manifestée notamment à Paris. En vérité surtout à Paris, la mobilisation a en effet été forte en province mais les reportages sur ces événements étaient rares. BFMTV a  atteint 10,9 % d’audience (soit 22 millions de curieux qui sont venus au moins une fois sur la chaîne pendant la journée). Pour le quatrième samedi de manifestation, la chaîne a dépassé le score déjà très élevé enregistré la semaine dernière. Une pointe a même été notée à 12,5 % d’audience. Un point notable, la chaîne d’info a été la deuxième chaîne nationale samedi. Dans son sillage toutes les autres chaînes d’info ont connu une nouvelle journée de folie. CNews a grimpé à 4,1 % d’audience établissant un nouveau record. LCI n’est pas en reste avec 3,5 % d’audience, là encore nouveau record et Franceinfo, avec 1,8 %, était également au sommet.

 

Les chaînes d’info ne décollent pas, pourquoi ?

Les chaînes d’info ne décollent pas, pourquoi ?

Les chaînes télé d’info peinent à trouver leur modèle économique et surtout leur public. Chaque chaîne recueille entre 1 et 3 %, parfois moins. En cause d’abord,  le nombre de chaînes : Cnews, BFM, France Info, LCI et I 24 notamment. C’est au moins le double de ce qui serait nécessaire compte tenu de la demande actuelle. En outre compte de tenu de la fragilité de l’équilibre financier de ces chaîne, s la vision se résume le plus souvent à des tables rondes et à des bulletins d’informations rabâché toute la journée. . Le travail d’investigation est très rare car trop coûteux. Finalement ces chaînes n’apportent guère plus de contenu que les chaînes généralistes. Elle se contente le plus souvent d’étirer les thématiques au point parfois et même souvent de tomber dans le bardage répétitif. Les tables rondes pourraient constituer un apport informatif bénéfique car inversement les chaînes généralistes se contentent trop souvent de survoler les sujets. Malheureusement,  trop d’expertise tue l’expertise. En fait,  les vrais experts sont rares. Les tables rondes sont souvent composées de journalistes politiques, d’experts retraités, de spécialistes auto proclamés sans parler de l’insupportable présence des représentants politiques qui ne savent procéder que par caricature. À noter que ces chaines  ont bien du mal à recruter chaque jour les dizaines d’experts nécessaires et qu’on retrouve toujours, en tout cas trop souvent, les mêmes personnalités, les mêmes discours les mêmes sensibilités. Il faut vraiment être un accroc de l’info pour suivre de manière assez continue et régulière des chaînes qui récitent leur bréviaire informatif. Il ne manque sans doute pas d’experts en France pour éclairer les problématiques complexes de façon autrement plus pertinente et plus innovante encore faudrait-il que les chaînes de télé se donnent un peu de mal pour renouveler leur carnet d’adresses. Le pire exemple est sans doute celui de LCI avec le «« débat » interminable de Pujadas. De ce point de vue BFM est autrement plus innovant, plus pertinent aussi, ce  qui explique sans doute sa place de numaro1 des chaines info en continu.

Audiovisuel public : moins de chaines et fusion télés-radios-numérique

Audiovisuel public : moins de chaines et fusion télés-radios-numérique

Le grand ménage dans l’audiovisuel public devrait se traduire par la fusion télé, radio et numérique. Aussi par une diminution du nombre de canaux d’émission. Bref c’est la grande réforme. Macron veut faire la révolution  dans l’audiovisuel public, il serait temps compte tenu des gaspillages. La Cour des Comptes a déjà jugé  avec une grande sévérité la gestion de France télévision qui se caractérise par un très grand nombre de chaînes qui font double emploi, avec aussi des innombrables bureaux en province et qui mobilise ainsi 10 000 salariés environ dont 2500 2700 journalistes. (Par comparaison ces deux à trois fois plus que dans les chaînes privées). Du coup cette chaîne pourtant financée par le contribuable laisse apparaître un déficit de plusieurs dizaines de millions. ) « Au regard de la dégradation inquiétante de sa situation financière, la maîtrise des dépenses est impérative », jugeait la cour. « À ces défis stratégiques, l’entreprise et son actionnaire n’ont apporté au mieux que des réponses partielles, au risque à terme de compromettre la pérennité du service public de l’audiovisuel », concluait la cour des comptes. . Ils formulaient alors  23 recommandations, parmi lesquelles la réduction du nombre d’antennes régionales de France 3, la mise à l’étude d’un rapprochement de son réseau régional avec celui des radios France Bleu, la fusion de l’ensemble des rédactions nationales, ou la suppression des bureaux régionaux de France 2. La Cour exhortait également le groupe, qui compte 9.932 emplois à temps plein dont 2.700 journalistes, à s’engager sur un objectif précis de non remplacement des départs à la retraite d’ici 2020 ou à examiner le contenu réel des postes occupés par les salariés les mieux rémunérés. Quant à Radio France, c’est  600 millions de budget, déficit de 50 millions, 5000 salariés, salaire mensuel moyen de 5 000 euros ! Emmanuel Macron est donc décidé à lancer une réforme majeure de l’audiovisuel public d’ici à l’été prochain : « Le président a sifflé la fin de la récréation », résume d’un mot Frédérique Dumas. Cette députée d’En marche, ancienne cadre dirigeante d’Orange et membre de la commission des Affaires Culturelles, vient de se voir confier par le gouvernement la direction d’une commission chargée de travailler, en liaison avec l’Elysée et Matignon, sur un futur projet de loi, qui sera déposé à l’automne devant l’Assemblée. Emmanuel Macron, qui a exprimé en termes cinglants, lors de cette même réunion, sa « volonté ferme de faire une révolution », veut aller vite et loin. Voici les grands axes de son projet de réforme. Dans le détail,  France 4 devrait disparaître dans sa forme actuelle pour basculer en numérique sur Internet. Une réforme de France 3, adossée aux collectivités territoriales et aux télés locales existantes, est à l’étude. De même, le rapprochement entre le réseau France Bleu de Radio France et la chaîne des Régions est acté. Autre certitude : le mariage, voire à terme la fusion, entre France Télévisions et Radio France. Face à l’offensive des géants du Net, Amazon et Netflix, France Télévisions va nouer des alliances, notamment avec des opérateurs des télécoms du type Orange en France. La construction d’une offre numérique francophone commune, à l’échelon européen, est également évoquée. Tout comme des accords avec d’autres chaînes publiques européennes.

 

i Télé et canal + : Morandini et Hanouna pour finir de tuer ces chaînes

i Télé et canal + : Morandini et Hanouna pour finir de tuer ces chaînes

Par son intransigeance, Bolloré va réussir à tuer définitivement I tél qui avait déjà du mal à exister. La direction de Canal a en effet refusé d’écarter Morandini. En outre le traumatisme est immense à I télé qui devrait voir partir de l’ordre de 30% de ses journalistes ; Pour Canal+, l’arrivée de Hanouna pourrait également bien être le signe du début de la fin d’autant quel’  hémorragie d’abonnés n’est pas endiguée.  Hanouna anime en effet désormais une émission  type ados attardés qui rompt évidemment avec la programmation plus intello de la chaine. Bref Bolloré  est en train d’aligner Canal+ sur TFI et RMC.  Jean-Marc Morandini se prépare sans doute à retrouver les plateaux d’i Télé dans une ambiance glaciale. « Nous avons obtenu que son travail soit très encadré et qu’aucun collaborateur d’i Télé ne soit contraint de travailler avec lui contre son gré, une disposition sans précédent dans une entreprise de presse », ont expliqué mercredi les grévistes dans un « texte de combat » publié sur le site Les Jours. La rédaction d’i Télé exigeait au départ une mise en retrait définitive de l’antenne de Jean-Marc Morandini, mais la direction n’a pas cédé sur ce point.  Jean-Marc Morandini a été mis en examen pour « corruption de mineurs aggravée » par l’utilisation d’un moyen de communication électronique en raison de deux plaintes portées à son encontre par deux jeunes hommes âgés de moins de 18 ans au moment des faits qui lui sont reprochés.

Création de cinq chaînes sportives par Altice

Création de  cinq chaînes sportives par Altice

Après avoir remporté les droits de diffusion du foot anglais, Altice s’apprête à lancer cinq chaînes payantes de télévision sportive ;  une épine dans le pied de Canal+ qui ne s’est toujours pas si Altice  l’autorisera aussi  à diffuser les matchs de la première League. Ces chaînes, qui seront réalisées avec les équipes de NextRadioTV (maison-mère de BFMTV et de RMC, et propriété du groupe Altice comme SFR) seront thématiques. Une chaîne « premium », avec notamment la diffusion du championnat anglais de football (Premier League), dont les droits ont été acquis en novembre par SFR, va ainsi être créée. Le groupe souhaite également lancer une chaîne multisports, une dédiée aux sports extrêmes, une autre aux sports de combat et enfin une chaîne dédiée aux événements en 4K (très haute définition). Ces chaînes ne seront pas réservées aux clients de SFR mais proposées à tous, dans une logique de non-exclusivité et de synergie entre contenus et télécoms. Cette stratégie a déjà été adoptée par Patrick Drahi dans d’autres pays, à l’instar du Portugal, où Altice a acquis fin 2015 pour dix ans les droits du club FC Porto, vice-champion du Portugal, pour près de 460 millions d’euros, après avoir acquis fin 2014 Portugal Telecom, l’opérateur historique du pays. Pour préparer ces lancements, l’AFP rapporte -selon une source proche du dossier- que le groupe aurait déjà engagé une cinquantaine de journalistes, venus notamment de l’Equipe 21. Le groupe SFR s’est refusé à tout commentaire, renvoyant à une conférence de presse prévue mercredi matin avec Michel Combes, PDG de SFR et Alain Weill, PDG de NextRadioTV. Altice n’a vraisemblablement pas l’intention de refréner son appétit. Dans un courrier aux abonnés envoyé début avril, SFR a annoncé la création prochaine d’une chaîne d’info baptisée « SFR News ». Selon le JDD, Patrick Drahi devrait révéler, ce mercredi, le regroupement dans l’opérateur télécoms de ses activités médias, détenues à titre personnel et via son groupe Altice, dont BFMTV, Libération et l’Express.

(Avec AFP)

 

Mondial: pourquoi pas de diffusion sur les chaines publiques ?

Mondial: pourquoi pas de diffusion sur les chaines publiques ?

 

 

On se demande vraiment à quoi servent les chaines publiques, e n effet un événement comme le Mondial devrait être diffusé sur le France 2 ou France 3.On objectera que les droits ont couté 130 millions à TF1 (mais une partie revendus à BeIN) ; finalement pour voir le foot  à  la télévision, il faut  bien entendu payer la redevance obligatoire mai auusi Canal pour le championnat de France et aussi à BeIN pour les matchs non diffusés par les autres. Tout cela faiat beaucoup d’abonnements.. Pas étonnant la quasi totalité du budget passe en frais de fonctionnement sur les chaines publiques notamment pour le personnel (environ 10 000 personnes ! , une véritable gabegie) pour un budget de l’ordre 3 milliards. Après la victoire des Bleus en huitième de finale, TF1 en tout cas fait le carton plein en termes d’audience et de recettes publicitaires. De fait, la première chaine a récolté plus de 40 millions d’euros de recettes publicitaires brutes depuis le début de la compétition, avance Stratégie qui cite des données de Kantar Media. D’après des estimations, ce montant brut, hors partenariats et supports numériques, correspondrait à 22 millions d’euros de recettes pub net. Près de 226 annonceurs ont déjà diffusé des messages publicitaires via les écrans pub de TF1. Apple prend la tête des diffuseurs avec 1,5 million d’euros investi, suivi par le PMU (1,4 million d’euros) et enfin Beiersdorf (1,3 million d’euros), groupe qui détient notamment de la marque Nivea. Dans le top 10 des annonceurs, le secteur automobile prend la tête du classement avec quatre constructeurs (dont Citroën et Peugeot côté français) suivi par le secteur des paris sportifs avec PMU et la FDJ.

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