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Justice : les limites des chaînes d’info et autres pétitions

 Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

simple mise en accusation emporte malheureusement avec elle le droit de s’exprimer, de travailler ou de se défendre, regrettent les avocats Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur dans une tribune au « Monde ».

 

La justice et la presse poursuivent la même aspiration : la manifestation de la vérité. Leurs deux légitimités s’entrechoquent autour de deux temporalités : le temps judiciaire, ponctué par les différentes étapes d’une procédure contradictoire et l’annonce d’un jugement qui prend parfois des années, et le temps médiatique, cristallisé en une fraction de seconde par l’image d’un célèbre acteur dont le comportement est manifestement outrageant ou l’annonce d’une garde à vue sur un bandeau « Urgent » diffusé sur une chaîne d’information en continu.

Le « vu à la télé », c’est un jugement moral sans appel qui se propage par cercles concentriques et par la viralité des réseaux sociaux. Au sein de ce prétoire virtuel, il n’y a pas de juge indépendant pour dire le droit, ni d’avocat pour assurer les droits de la défense. La foule numérique fixe ses propres normes dans un tribunal où l’opinion majoritaire impose la vérité de l’instant.La peine doit alors être immédiate : les appels à la déprogrammation des films et au retrait de la légion de l’honneur pour consacrer « la chute de l’ogre » du cinéma français. A Sciences Po, un mur d’affiches aux couleurs du soleil couchant réclame une démission. Des procédures de retrait pour les uns, des promesses d’avenir pour les autres et une sanction immédiate pour tous, y compris pour la plupart des plaignantes qui ne recherchent pas la lumière et dont la finalité de la démarche est dévoyée.

Ces affaires sont très différentes tant du point de vue des comportements incriminés que du stade de la procédure judiciaire auquel elles se situent, mais à l’heure où chacun est sommé de choisir son camp par pétition interposée, il nous paraît essentiel d’affirmer qu’il est absurde d’opposer la lutte légitime contre les violences faites aux femmes et les principes essentiels de la justice pénale.

Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

 Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

simple mise en accusation emporte malheureusement avec elle le droit de s’exprimer, de travailler ou de se défendre, regrettent les avocats Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur dans une tribune au « Monde ».

 

La justice et la presse poursuivent la même aspiration : la manifestation de la vérité. Leurs deux légitimités s’entrechoquent autour de deux temporalités : le temps judiciaire, ponctué par les différentes étapes d’une procédure contradictoire et l’annonce d’un jugement qui prend parfois des années, et le temps médiatique, cristallisé en une fraction de seconde par l’image d’un célèbre acteur dont le comportement est manifestement outrageant ou l’annonce d’une garde à vue sur un bandeau « Urgent » diffusé sur une chaîne d’information en continu.

Le « vu à la télé », c’est un jugement moral sans appel qui se propage par cercles concentriques et par la viralité des réseaux sociaux. Au sein de ce prétoire virtuel, il n’y a pas de juge indépendant pour dire le droit, ni d’avocat pour assurer les droits de la défense. La foule numérique fixe ses propres normes dans un tribunal où l’opinion majoritaire impose la vérité de l’instant.La peine doit alors être immédiate : les appels à la déprogrammation des films et au retrait de la légion de l’honneur pour consacrer « la chute de l’ogre » du cinéma français. A Sciences Po, un mur d’affiches aux couleurs du soleil couchant réclame une démission. Des procédures de retrait pour les uns, des promesses d’avenir pour les autres et une sanction immédiate pour tous, y compris pour la plupart des plaignantes qui ne recherchent pas la lumière et dont la finalité de la démarche est dévoyée.

Ces affaires sont très différentes tant du point de vue des comportements incriminés que du stade de la procédure judiciaire auquel elles se situent, mais à l’heure où chacun est sommé de choisir son camp par pétition interposée, il nous paraît essentiel d’affirmer qu’il est absurde d’opposer la lutte légitime contre les violences faites aux femmes et les principes essentiels de la justice pénale.

Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

 Justice: Ne pas lui substituer les chaînes d’info, les réseaux sociaux et les pétitions

simple mise en accusation emporte malheureusement avec elle le droit de s’exprimer, de travailler ou de se défendre, regrettent les avocats Mathias Chichportich et Pierre-Olivier Sur dans une tribune au « Monde ».

 

La justice et la presse poursuivent la même aspiration : la manifestation de la vérité. Leurs deux légitimités s’entrechoquent autour de deux temporalités : le temps judiciaire, ponctué par les différentes étapes d’une procédure contradictoire et l’annonce d’un jugement qui prend parfois des années, et le temps médiatique, cristallisé en une fraction de seconde par l’image d’un célèbre acteur dont le comportement est manifestement outrageant ou l’annonce d’une garde à vue sur un bandeau « Urgent » diffusé sur une chaîne d’information en continu.

Le « vu à la télé », c’est un jugement moral sans appel qui se propage par cercles concentriques et par la viralité des réseaux sociaux. Au sein de ce prétoire virtuel, il n’y a pas de juge indépendant pour dire le droit, ni d’avocat pour assurer les droits de la défense. La foule numérique fixe ses propres normes dans un tribunal où l’opinion majoritaire impose la vérité de l’instant.La peine doit alors être immédiate : les appels à la déprogrammation des films et au retrait de la légion de l’honneur pour consacrer « la chute de l’ogre » du cinéma français. A Sciences Po, un mur d’affiches aux couleurs du soleil couchant réclame une démission. Des procédures de retrait pour les uns, des promesses d’avenir pour les autres et une sanction immédiate pour tous, y compris pour la plupart des plaignantes qui ne recherchent pas la lumière et dont la finalité de la démarche est dévoyée.

Ces affaires sont très différentes tant du point de vue des comportements incriminés que du stade de la procédure judiciaire auquel elles se situent, mais à l’heure où chacun est sommé de choisir son camp par pétition interposée, il nous paraît essentiel d’affirmer qu’il est absurde d’opposer la lutte légitime contre les violences faites aux femmes et les principes essentiels de la justice pénale.

Chaînes Logistiques :Un désordre spéculatif

Chaînes Logistiques :Un désordre spéculatif

OPINION. La pandémie du Covid-19 a perturbé l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement créant des goulets d’étranglement dans les livraisons. Mais cette crise du transport a donné lieu à la montée en puissance de certains acteurs, qui sont devenus aujourd’hui des acteurs indispensables pour l’économie mondiale. Par Antoine Fraysse-Soulier, responsable de l’analyse de marchés chez eToro.(La Tribune)

 

La désorganisation des chaînes logistiques permet aussi de légitimer des hausses de prix à caractère spéculatif dans toute la chaîne de production et de distribution. Bref, beaucoup d’acteurs économiques profitent de la situation (NDLR)

 

Commander un produit et se faire livrer rapidement s’est aujourd’hui progressivement inscrit dans nos usages quotidiens. Pour autant, les chaînes d’approvisionnement restent encore un mystère pour la plupart d’entre nous. Par le passé, ces réseaux mondiaux complexes permettaient aux entreprises de transporter rapidement des biens dans le monde entier.

Jusqu’à récemment, il paraissait encore tout à fait normal d’acheter un produit sur une plateforme comme Amazon et de se le faire livrer le lendemain chez soi. Mais depuis le début de la pandémie de Covid-19, le monde connaît une crise majeure de la chaîne d’approvisionnement mondiale. La pandémie ayant eu un impact à la fois sur les habitudes de consommation et sur la disponibilité des transports, les chaînes d’approvisionnement se sont effondrées, entraînant des pénuries de produits dans le monde entier. Par exemple, essayez de vous procurer la dernière Playstation 5 ou un nouveau véhicule, vous constaterez malheureusement que les détaillants n’ont peu, voire pas de stock !

Alors que cette crise mondiale a engendré d’énormes défis pour de nombreuses entreprises, il existe toutefois un petit groupe de sociétés qui bénéficient fortement de ces perturbations : les sociétés internationales de transport maritime. En effet, certaines entreprises de transport maritime génèrent à cette heure des bénéfices records ! Voici les raisons pour lesquelles le transport maritime reste aujourd’hui, malgré cette crise, l’un des secteurs en plein essor.

Les compagnies maritimes jouent un rôle majeur au sein du long engrenage des chaînes d’approvisionnement mondiales. Véritable épine dorsale de notre économie, les navires transportent quotidiennement de la nourriture, des médicaments, des appareils électroniques et de nombreux autres biens à travers le globe. En fin de compte, une grande partie de ce que nous consommons ou utilisons dans notre vie quotidienne a été transportée par des navires que ce soit sous la forme de matières premières, de composants ou de produits finis.

Or, depuis le début de la pandémie, ce réseau de navires et de conteneurs est confronté à d’importantes problématiques. Au début de la crise sanitaire, de nombreuses compagnies maritimes ont réduit leur capacité en réponse à la baisse de la demande. Les entreprises du monde entier ayant licencié leurs employés et les magasins ayant fermé leurs portes pour cause de confinement, les compagnies maritimes ont anticipé que la demande pour leurs services allait fortement diminuer. Seul hic dans ce raisonnement, la demande des particuliers repart à la hausse depuis plusieurs mois.

De fait, via cette inadéquation, la demande de conteneurs d’expédition pour les navires de transports atteint actuellement des niveaux records, et les entreprises maritimes en profitent. À l’instar des compagnies pétrolières et gazières, qui profitent de la flambée des prix de l’énergie, les entreprises de transport maritime voient leurs revenus et leurs bénéfices exploser en raison des taux de fret maritime élevés.

Prenons l’exemple du géant danois du transport maritime AP Moeller-Maersk. Il a récemment affiché un chiffre d’affaires de 19,3 milliards de dollars pour le premier trimestre de 2022, soit une hausse de 56 % par rapport à l’année précédente, ainsi qu’une augmentation de 175 % du bénéfice sous-jacent. Fort de ces bons résultats, le groupe a relevé ses prévisions pour l’année.

Danaos, qui est l’un des plus grands propriétaires indépendants de porte-conteneurs au monde, est un autre bon exemple ici. Lors du premier trimestre 2022, celui-ci a affiché des recettes d’exploitation de 230 millions de dollars, en hausse de 74 % par rapport à l’année précédente, ainsi qu’une augmentation de 306 % du bénéfice par action (BPA).

Hapag-Llyod, transporteur allemand de marchandises par route, voie maritime, rail et bateaux de navigation intérieure, a profité pleinement de la conjoncture actuelle. Son chiffre d’affaires a progressé de 53% au deuxième trimestre 2022 et son cours de Bourse a flambé de plus de 200% depuis le 1er janvier 2021.

A l’échelle mondiale, le bénéfice combiné des compagnies maritimes devrait atteindre 300 milliards de dollars cette année, selon le cabinet de conseil maritime Drewry. Cela représenterait une hausse de 40 % des revenus par rapport aux 214 milliards de dollars réalisés en 2021. Ces bénéfices élevés pourraient encore le rester pendant un certain temps. De nombreux experts en logistique estiment que la flambée des coûts de transport maritime se poursuivra en effet pendant une bonne partie de l’année 2022 en raison des déséquilibres entre l’offre et la demande.

Allant de l’entreprise de transport aérien, ferroviaire, routier et maritime, les entreprises de messagerie et de services postaux, les entreprises de logistique jusqu’aux entreprises de livraison du dernier kilomètre, le secteur du transport de marchandise a su montrer son indispensabilité dans notre monde globalisé, et sa valeur sur les marchés. Une chose est certaine, chaque crise comporte son lot d’échecs, mais aussi d’acteurs qui en ressortent galvanisés par leur indispensabilité, ouvrant aussi de nouvelles opportunités d’investissement.

Les chaînes d’info continue : un déclin du débat démocratique

Les chaînes d’info continue : un déclin du débat démocratique

 

Le journaliste Frédéric Says de France Culture dénonce dans le Figaro  l’abaissement du niveau de débat démocratique dont sont responsables des chaînes d’info continue qui se contentent d’avis très approximatifs tout autant que péremptoires en réunissant quelques grandes gueules autour d’un micro qui n’ont la plupart du temps aucune compétence

Frédéric Says est journaliste politique à France Culture, où il signe chaque matin l’édito politique. Il publie aux éditions Bouquins, «Billets politiques – Sur le fil du quinquennat».


« Les  chaînes d’info en continu ont donné une nouvelle vigueur à cet exercice un peu vain : avoir un avis sur tout, si possible tranché voire péremptoire. Résultat : chacun monologue, personne ne s’écoute… Les mêmes se désolent ensuite parfois de la dégradation du débat public. Par ailleurs, on oublie parfois que ce sont des raisons économiques qui dictent cette course à la polémique. Les chaînes info, soumises à une intense concurrence entre elles, préfèrent organiser un débat que diffuser du reportage, bien plus cher à concevoir (transport, hébergement, tournage…). Mettre quatre «grandes gueules» en plateau, ça ne coûte que le taxi aller-retour. C’est aussi une facilité. »

Vous dénoncez la culture du clash des chaînes d’info pour faire l’éloge d’une certaine nuance. Mais trop souvent, le journalisme politique n’a-t-il pas confondu la nuance ou la modération avec le conformisme et la connivence ?

C’est un danger effectivement. Mais utiliser la nuance, ce n’est pas pour «penser mou», mais pour «penser précis». Le doute est une arme intellectuelle sous-estimée. Comme disait Oscar Wilde, «quand les gens sont d’accord avec moi, j’ai l’impression de m’être trompé».

Quant à la connivence, elle est évidemment l’une des plaies du journalisme. Je ne comprends pas l’usage du tutoiement entre les journalistes et les politiques. Cela dit, à l’inverse, l’agressivité n’est pas toujours la meilleure manière d’obtenir des réponses intéressantes.

Production et échange :« Les chaînes de valeur mondiales resteront durablement perturbées »

Production et échange :« Les chaînes de valeur mondiales resteront durablement perturbées »

 

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de peser sur le commerce mondial, l’inversion du rapport de force entre les entreprises et leurs fournisseurs, responsable de la hausse des coûts, pourrait devenir durable, estime Elvire Régnier Lussier, directrice des achats, dans une tribune au « Monde ».

 

 

Tribune.

 

 Aurions-nous prévu que la crise du Covid-19, qui avait déjà mis à mal les chaînes d’approvisionnement mondial des entreprises à l’hiver 2020, continuerait de perturber gravement l’ensemble de l’industrie mondiale ? Les entreprises ont bâti leurs budgets 2021 en tablant sur une crise qui ne devait durer que quelques mois, le temps que tout rentre dans l’ordre et que chacun reprenne sa vie d’avant. Mais les chaînes de valeur continuent à souffrir des effets de la crise sanitaire alors que l’économie connaît un fort rebond, avec une croissance mondiale qui devrait dépasser les 6 % en 2021. Cette situation risque de se prolonger et ce que les entreprises subissent aujourd’hui pourrait bien devenir leur nouvelle normalité.

Cela fait un an que chaque semaine réserve son lot de ruptures. Après la pénurie de plastique, de bois, puis la crise des conteneurs et le prix du transport maritime multiplié par six, voici la congestion des ports en raison des retards d’embarquement de marchandises accumulées depuis des mois. Et la crise de l’huile de palme. La production a été excellente cette année mais il manque les saisonniers pour récolter les noix dans une Indonésie et une Malaisie ravagées par le Covid. Cette main-d’œuvre bon marché que l’on croyait pléthorique, variable d’ajustement de nos économies mondialisées, devient une « denrée » rare…

Les chaînes de valeur, qui n’arrivent pas encore à reporter les hausses de coûts sur leurs clients, vont continuer à souffrir et plonger de nombreux acteurs dans la faillite. S’ajoutent à cela les répercussions attendues des coupures d’électricité en Chine liées au virage environnemental du gouvernement de Pékin. Si l’« usine du monde » décide de réduire la voilure, les industries occidentales, malgré leurs velléités de rapatriement des productions apparues au plus fort de la crise du Covid, vont à coup sûr rencontrer des difficultés majeures pour continuer à produire. En effet, après des années de dumping – et la destruction du tissu industriel des pays développés –, tous les fournisseurs sont aujourd’hui majoritairement chinois.

Il est illusoire d’espérer un prochain retour à la « normalité » de ces dernières décennies, celle d’une offre mondiale bien supérieure à la demande des entreprises occidentales et de relations commerciales fondées sur le seul rapport de force, le plus souvent au détriment des fournisseurs. Il va falloir inventer une façon plus équilibrée d’interagir dans nos relations commerciales. Les pénuries conduisent aujourd’hui les acheteurs à se retrouver face à des fournisseurs qui choisissent de livrer plutôt tel client qu’un autre en fonction de la qualité de la relation commerciale. Le temps des partenariats et de la création de valeur partagée est venu, entre des acteurs qui se seront choisis et se projetteront autour de l’élaboration de solutions durables. Il est possible que cela relance une période riche d’innovations, et peut-être même de progrès, au bénéfice des consommateurs et de la planète.

 

Audiovisuel : Multiplication des chaînes et TNT : gouffre financier et médiocrité

Audiovisuel : Multiplication des chaînes et TNT :  gouffre financier et médiocrité

 

 

La multiplication des chaînes surtout les canaux y compris la TNT génèrent nombre de situations déficitaires pour les chaînes. Cette multiplication était justifiée par un souci de diversité. Or compte tenu de l’éclatement de l’audience et des difficultés financières les chaînes sont contraintes au contraire de ce copier mutuellement et de tirer le niveau vers le bas. Ainsi tous les journaux d’info se ressemblent puisqu’ils ne sont que copie conformes des agences de presse. Les films et séries repassent sans fin. Les jeux se ressemblent tous quant à la production elle est réduite à pas grand-chose étouffé par des productions étrangères à bas prix. Conséquence aussi l’envahissement de la pub partout comme aux États-Unis. Depuis leur lancement, le 12 décembre 2005, les «petites» chaînes censées injecter de la diversité dans le paysage audiovisuel français ont surtout servi à plomber les comptes. Cumulées, leurs pertes d’exploitation atteignaient près d’1,4 milliard d’euros en 2019, selon les chiffres des bilans financiers annuels des chaînes gratuites du CSA.

 

La première génération, composée de BFMTV, C8, CStar, CNews, Gulli, NRJ 12, TMC, TFX et W9, auxquelles s’ajoute LCI, passé en gratuit, a totalisé plus de 1 milliard d’euros de pertes. La seconde vague de chaînes (6ter, Chérie 25, RMC Story, RMC Découverte, TF1 Séries Films et L’Équipe, lancé en 2012), affichent de leur côté 367 millions d’euros de pertes d’exploitation… Durant l’exercice 2019, «sept chaînes de la TNT étaient bénéficiaires» contre trois seulement, quatre ans plus tôt, remarque le CSA. Il y a certes du mieux. De là à crier victoire, on en est loin.

Multiplication des chaînes et TNT : un gouffre financier

Multiplication des chaînes et TNT :  gouffre financier et médiocrité

 

 

La multiplication des chaînes surtout les canaux y compris la TNT génèrent nombre de situations déficitaires pour les chaînes. Cette multiplication était justifiée par un souci de diversité. Or compte tenu de l’éclatement de l’audience et des difficultés financières les chaînes sont contraintes au contraire de ce copier mutuellement et de tirer le niveau vers le bas. Ainsi tous les journaux d’info se ressemblent puisqu’ils ne sont que copie conformes des agences de presse. Les films et séries repassent sans fin. Les jeux se ressemblent tous quant à la production elle est réduite à pas grand-chose étouffé par des productions étrangères à bas prix. Conséquence aussi l’envahissement de la pub partout comme aux États-Unis. Depuis leur lancement, le 12 décembre 2005, les «petites» chaînes censées injecter de la diversité dans le paysage audiovisuel français ont surtout servi à plomber les comptes. Cumulées, leurs pertes d’exploitation atteignaient près d’1,4 milliard d’euros en 2019, selon les chiffres des bilans financiers annuels des chaînes gratuites du CSA.

 

La première génération, composée de BFMTV, C8, CStar, CNews, Gulli, NRJ 12, TMC, TFX et W9, auxquelles s’ajoute LCI, passé en gratuit, a totalisé plus de 1 milliard d’euros de pertes. La seconde vague de chaînes (6ter, Chérie 25, RMC Story, RMC Découverte, TF1 Séries Films et L’Équipe, lancé en 2012), affichent de leur côté 367 millions d’euros de pertes d’exploitation… Durant l’exercice 2019, «sept chaînes de la TNT étaient bénéficiaires» contre trois seulement, quatre ans plus tôt, remarque le CSA. Il y a certes du mieux. De là à crier victoire, on en est loin.

Chaînes d’info en continu : le bavardage continu et la discussion de bistrot

Chaînes d’info en continu : le bavardage continu et la discussion de bistrot

 

 

Nicolas Truong dans le Monde aborde la question du bruit de fond permanent des chaînes d’info continue, sorte de bavardage insipide repris par les réseaux sociaux et qui obscurcit le débat démocratique plutôt qu’il ne l’éclaire  en tout cas le place au niveau de la discussion de bistrot.

 

 

A coups de polémiques et d’analyses « à chaud », experts et essayistes, journalistes et communicants sont invités à commenter en permanence l’actualité. Progrès démocratique ou régression idéologique ?

C’est un bruit de fond persistant. Un brouhaha permanent. Une entêtante musique d’ambiance qui semble placer l’information et l’opinion, les raisons et les passions, les connaissances et les expériences sous le signe de l’équivalence. Des réseaux sociaux aux chaînes d’information en continu, la société du commentaire étend son influence dans l’espace public, à coups de polémiques et d’analyses « à chaud ». Son déploiement marque-t-il une avancée de la démocratie qui pourrait être définie, avec le philosophe Jacques Rancière, comme le pouvoir de « n’importe qui », ou témoigne-t-il au contraire de la puissance despotique de l’individu roi de dire « n’importe quoi » ? Est-ce une manifestation de l’égalitarisme des positions ou bien celle du relativisme des opinions ? S’agit-il d’une demande sociale toujours plus grande de participation, de parler-vrai et « cash » ou d’une injonction technico-commerciale à exposer ses pulsions, fabriquer du faux et du clash ? L’importance prise par le commentariat, en tout cas, inquiète jusqu’au sommet de l’Etat.

Au point que le président de la République lui-même s’en soit ému : « Le problème-clé pour moi, c’est l’écrasement des hiérarchies induit par la société du commentaire permanent : le sentiment que tout se vaut, que toutes les paroles sont égales, celle de quelqu’un qui n’est pas spécialiste mais a un avis sur le virus vaut la voix d’un scientifique », a-t-il déclaré avec insistance lors d’un entretien accordé à L’Express le 22 décembre 2020La crise sanitaire a sans doute accentué ce travers. Effet de nivellement et d’aplanissement du petit écran : sur les plateaux de télévision ou de radio désormais filmés, la parole d’un éditorialiste et celle d’un épidémiologiste sont mises sur le même plan. « Le commentaire autoproclamé délégitime tout ce qui était légitime, et chacun se sent autorisé à mettre en doute les discours autorisés », observe l’essayiste Christian Salmon, auteur de L’Ere du clash (Fayard, 2019). « A tel point qu’on doute de tout », poursuit-il. « Les conséquences psychologiques et sociales sont terribles, s’inquiétait de son côté Emmanuel Macron, car on finit par ne plus croire en rien. »

 

Mais les paroles autorisées se sont elles-mêmes corrodées à mesure qu’elles se sont immergées dans ces arènes de la parole débridée. « La parole politique s’est laissé aller au commentaire, au formatage des réseaux sociaux sur lesquels l’on doit penser en 280 caractères », remarque l’essayiste Agathe Cagé, autrice de Respect ! (Equateur, 170 pages, 15 euros). Et leur premier contempteur, Emmanuel Macron, n’aurait pas été le dernier à s’y livrer : « Une large partie du discours d’Emmanuel Macron, le 13 avril 2020, a été dédiée à commenter, à la manière d’un journaliste, sa propre action, remarquait la cofondatrice et présidente du cabinet de conseil Compass Label sur le site AOC, en avril 2020. Président commentateur de ses déplacements à travers une piqûre de rappel de sa visite dûment mise en scène au professeur Raoult à Marseille (“J’ai tenu moi-même à comprendre chacune des options possibles”). Président commentateur de ses précédents discours, président commentateur de ses impuissances, sans plus avoir, face à la pandémie, la possibilité de les masquer par l’excuse des carences de “l’ancien monde”. »

 

Les chaînes d’approvisionnement en Chine dans le viseur de Washington

Les chaînes d’approvisionnement en Chine dans le viseur de Washington

Une sérieuse remise en cause des chaînes d’approvisionnement américaines en provenance de Chine est en cours d’étude par l’administration fédérale. Cela pourrait se traduire par une relocalisation de production stratégique dans le cadre d’une entente multilatérale avec des pays considérés comme sûr et travaillant à partir de normes communes.

Les discussions avec d’autres pays sur les chaînes d’approvisionnement sont concrètes et, fait inhabituel dans le fonctionnement de l’administration Trump, multilatérales.

Les Etats-Unis poussent ainsi en faveur de la création d’une alliance de “partenaires de confiance” au sein d’un “Réseau de prospérité économique”, indique une des sources interrogées.

Cette alliance rassemblerait des acteurs opérant selon les mêmes normes dans des secteurs allant du numérique à l’énergie en passant par le commerce et l’éducation, précise-t-elle.

Le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, a déclaré la semaine dernière que le gouvernement américain travaillait avec l’Australie, l’Inde, le Japon, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud et le Vietnam pour “faire avancer l’économie mondiale”. L’Amérique latine pourrait également jouer un rôle. Il est à noter que pour l’instant l’Europe ne figure pas dans cette nouvelle stratégie d’alliance sans doute en raison des conflits sur les taxes douanières et taxes sur les numériques

Médias – Chaînes Télés info continue : trop de faux experts et trop de discussions de bistrot

Médias  - Chaînes Télés  info continue : trop de faux experts et trop  de discussions  de bistrot

Nouvelle baisse d’audience du fait surtout de la médiocrité des lignes éditoriales.  On a  confirmation tous les jours  de la faiblesse du contenu  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Et quand on invite un gréviste ou un gilet jaune, c’est  encore pire car on tombe alors dans la caricature du tribunal des « élites » forcément légitimistes avec en face un grande gueule en manque d’arguments. En cause   sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts, souvent grassouillets à force de fréquenter les dîners mondains,  qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années ( de temps en temps un bouquin écrit en fait par un thésard ou un nègre!). On complète avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes, la fréquentation  peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative. Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté mais pas toujours, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques. Le pire, c’est pendant les fêtes et les vacances. On va chercher dans les placard un animateur endormi, on sollicite -sans doute dans les EPHAD- des vieillards ,on complète avec un sociologue inconnu ( on n’en manque pas puisque ces diplômes de sociologie se distribuent  comme les poignée de mains). Parfois, on ajoute une vielle gloire médiatique qui s’exprime sur un sujet  qu’il ignore totalement  mais qui meuble le plateau.  Et entre deux « débats de bistrot » , on peut illustrer le propos avec  deux poilus tenant un pancarte ou un feu de poubelle.

 

Débat démocratique – Chaînes Télés info continue : trop de faux experts et trop de discussions de bistrot

 

Débat démocratique  - Chaînes Télés  info continue : trop de faux experts et trop  de discussions  de bistrot

Nouvelle baisse d’audience du fait surtout de la médiocrité des lignes éditoriales.  On a  confirmation tous les jours  de la faiblesse du contenu  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Et quand on invite un gréviste ou un gilet jaune, c’est  encore pire car on tombe alors dans la caricature du tribunal des « élites » forcément légitimistes avec en face un grande gueule en manque d’arguments. En cause   sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts, souvent grassouillets à force de fréquenter les dîners mondains,  qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années ( de temps en temps un bouquin écrit en fait par un thésard ou un nègre!). On complète avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes, la fréquentation  peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative. Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté mais pas toujours, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques. Le pire, c’est pendant les fêtes et les vacances. On va chercher dans les placard un animateur endormi, on sollicite -sans doute dans les EPHAD- des vieillards ,on complète avec un sociologue inconnu ( on n’en manque pas puisque ces diplômes de sociologie se distribuent  comme les poignée de mains). Parfois, on ajoute une vielle gloire médiatique qui s’exprime sur un sujet  qu’il ignore totalement  mais qui meuble le plateau.  Et entre deux « débats de bistrot » , on peut illustrer le propos avec  deux poilus tenant un pancarte ou un feu de poubelle.

Démocratie- Chaînes Télés info continue : trop de faux experts et trop de discussions de bistrot

Démocratie- Chaînes Télés  info continue : trop de faux experts et trop  de discussions  de bistrot

Nouvelle baisse d’audience du fait surtout de la médiocrité des lignes éditoriales On a  confirmation tous les jours  de la faiblesse du contenu  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Et quand on invite un gréviste ou un gilet jaune, c’est  encore pire car on tombe alors dans la caricature du tribunal des « élites » forcément légitimistes. En cause   sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts, souvent grassouillets à force de fréquenter les dîners mondains,  qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années ( de temps en temps un bouquin écrit en fait par un thésard ou un nègre!). On complète avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes, la fréquentation  peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative. Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté mais pas toujours, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques. Le pire, c’est pendant les fêtes et les vacances. On va chercher dans les placard un animateur endormi, on sollicite -sans doute dans les EPHAD- des vieillards  ,on complète avec un sociologue inconnu ( on n’en manque pas puisque ces diplômes de sociologie se distribuent  comme les poignée de mains). Parfois, on ajoute une vielle gloire médiatique qui s’exprime sur un sujet  qu’il ignore totalement  mais qui meuble le plateau.  Et entre deux « débats de bistrot » , on peut illustrer le propos avec  deux poilus tenant un pancarte ou un feu de poubelle.

 

Chaînes d’info continue : des intervenants de bistrot ou d’Ehpad !

Chaînes d’info continue : des intervenants de bistrot ou d’Ehpad !

 

À la dégradation du climat social et politique, s’ajoute une dégradation d’un débat démocratique qui tutoie de plus en plus la nullité sur les chaînes d’info continue. Sur ce site on a déjà abordé les difficultés économiques de ces chaînes qui les conduisent à recruter de faux experts et des retraités en mal existentiel pour meubler les tables rondes. Le pire est sans doute atteint lors des week-ends. Dès le vendredi soir, les animateurs vedettes disparaissent pour rejoindre leur résidence secondaire sans doute, on sort du placard des journalistes inexpérimentés et on va sans doute recruter encore davantage de pseudo spécialiste ou pseudo représentants  de la société dans les bistrots ou dans les EHPAD.

Les vieux experts à la voix tremblotante s’appuient sur des analyses obsolètes datant de 30 ou 40 ans et meublent  leur incompétence avec des arguments idéologiques de vieux bourgeois plus ou moins aigris par l’évolution de la société. Les plus jeunes personnalités sollicitées ne semblent entretenir avec la connaissance du dossier qu’un rapport très approximatif. D’autres enfin ne sont que de grandes gueules. De sorte que les débats ressemblent souvent à des discussions de  bistrots après six ou sept tournées d’apéritif.

Le sensationnalisme s’ajoute à l’in  compétence et au débat théâtral caricatural. Il s’agit peut-être d’une volonté délibérée de ces médias de réfléchir et de débattre comme le peuple à coups de poncifs, de portes ouvertes et d’approximations. L’essentiel est de faire mousser l’audimat. Justement ce que ne réussissent pas ces chaînes d’info continue en-dessous de 1 % d’audience.

Audience Chaînes Télés info continue : trop de faux experts et trop de discussions de bistrot

 

Audience Chaînes Télés  info continue : trop de faux experts et trop  de discussions  de bistrot

C’est toujours la marginalité en terme d’audience  pour les chaînes d’info, BFM TV (-0,3 point à 2,3 %)  , LCI atteint pour la première fois 1 % de PDA (+0,3 point), tandis que CNews (+0,1 à 0,8 %) est tirée vers le haut par l’arrivée très médiatisée sur sa grille d’Eric Zemmour. Franceinfo ferme la marche avec 0,5 % (+0,1). En cause  la médiocrité  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Et quand on invite un gréviste ou un gilet jaune, c’est  encore pire car on tombe alors dans la caricature du tribunal des « élites » forcément légitimistes. En cause   sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter.

On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts, souvent grassouillets à force de fréquenter les dîners mondains,  qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années ( de temps en temps un bouquin écrit en fait par un thésard ou un nègre!). On complète avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes, la fréquentation  peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme.

En cause aussi   les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative. Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté mais pas toujours, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques. Le pire, c’est pendant les fêtes et les vacances. On va chercher dans les placard un animateur endormi, on sollicite -sans doute dans les EPHAD- des vieillards ,on complète avec un sociologue inconnu ( on n’en manque pas puisque ces diplômes de sociologie se distribuent  comme les poignée de mains). Parfois, on ajoute une vielle gloire médiatique qui s’exprime sur un sujet  qu’il ignore totalement  mais qui meuble le plateau.  Et entre deux « débats de bistrot » , on peut illustrer le propos avec  deux poilus tenant un pancarte ou un feu de poubelle.

 

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