Archive pour le Tag 'chaîne'

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Canal+ : une chaîne de plus en plus confidentielle

Canal+ : une chaîne de plus en plus confidentielle

Hémorragie des abonnés mais aussi  hémorragie des téléspectateurs lorsque la chaîne est en clair. Les recettes publicitaires mécaniquement s’écroulent avec. Depuis l’arrivée de Vincent Bolloré à la tête des opérations en 2015, la chaîne cryptée a vu ses recettes publicitaires des émissions en « clair » divisées par deux, selon BFM Business qui a pu consulter les comptes de la Société d’édition de Canal+. Les retombées publicitaires de ces programmes accessibles aux non-abonnés (à midi et en access prime time) sont en effet passées de 143 millions d’euros en 2014 à 73 millions en 2016, avec une chute record de 38% entre 2015 et 2016. En cause uen audience qui devient marginale. Très en dessous de 1 %. On se demande jusqu’où ira la chute. La raison, une ligne éditoriale corsetée par Bolloré. Des programmes de divertissement assez insignifiants voire parfois pathétiques. Aussi la quasi disparition des grands matchs de foot notamment des grands championnats étrangers sauf quelques matchs de ligue1 ou 2 ou même de national ! Or la moitié  des abonnés de Canal étaient clients de la chaîne en raison du foot. Reste cependant le cinéma.  Canal+ a vu le nombre de ses abonnés directs passer en France sous la barre des 5 millions à la fin juin, a annoncé sa maison mère Vivendi jeudi, même si de nouveaux accords avec les opérateurs télécoms ont compensé la baisse. La filiale de TV payante affiche au total près de 8 millions d’abonnés en France, selon les résultats du premier semestre publiés par Vivendi. Mais les clients abonnés directement à Canal+ passent sous la barre des 5 millions, contre 5,5 millions un an plus tôt et 5,25 millions fin 2016.   Ces mauvais résultats reflètent le manque d’attractivité de ces programmes.

Canal+ lance CNews : chaîne de vieux pour les vieux

Canal+ lance CNews : chaîne de vieux pour les vieux

Bolloré qui a déjà tué Canal+ qui a encore perdu 500 000 abonnés sur une année et dont l’audience est devenue complètement marginale s’attaque maintenant à I télé. Une chaîne que Bolloré a déjà massacrée  suite une longue grève fin 2016 et le départ de la majeure partie de sa rédaction. Si l’on se fie aux nouveaux animateurs ce pourrait être une chaîne de vieux pour les vieux. Bolloré a déjà sa chaîne pour les jeunes adultes immatures avec Hanouna qui réalise des prouesses en matière de vulgarité et de grossièreté. Avec notamment Jean-Pierre Elkabbach et Patrick Poivre d’Arvor, il a sans doute trouvé les têtes d’affiche pour faire de l’audience dans les maisons de retraite. Certes l’âge des les animateurs ne peut être un critère discriminant en matière de compétence mais force est de constater que la ligne éditoriale molle imposée par Bolloré a coulé la chaîne I télé. La direction a déjà annoncé qu’elle entendait privilégier les émissions en studio moins coûteuse. Bref de la radio télévisée. Bolloré voudrait bien  tourner la page i-Télé, sa chaîne d’info plombée par une grève historique fin 2016 et le départ de la majeure partie de sa rédaction. La grève de 31 jours entre octobre et novembre, deuxième plus long conflit dans l’audiovisuel, avait été déclenchée par des salariés qui s’interrogeaient sur les contours de ce projet de nouvelle chaîne, réclamaient des garanties d’indépendance et protestaient contre l’arrivée de l’animateur du très controversé Jean-Marc Morandini.  Le lancement de CNews, initialement prévu pour octobre, a donc été retardé. «On a préféré attendre un peu parce que le mois de décembre a été difficile», relatait vendredi sur Europe 1 Gérald-Brice Viret, le directeur général des antennes de Canal+. Le mouvement de grève s’est soldé par le départ de près d’une centaine de collaborateurs d’i-Télé. «On ne pensait pas qu’il y en aurait autant», a confié le dirigeant. Depuis, selon lui, une vingtaine de personnes ont été recrutées. Le groupe Canal+ joue gros : i-Télé, lourdement déficitaire, a affiché des pertes opérationnelles de plus de 20 millions d’euros en 2016. Le groupe se donne trois ans pour que CNews retrouve l’équilibre financier. «Nous y parviendrons en augmentant nos revenus et en maintenant les coûts de grille autour de leur niveau actuel, entre 20 et 30 millions d’euros», indiquait début février Gérald-Brice Viret aux Échos. «L’objectif est de diviser par deux les pertes d’ici 15 mois», précisait-il. Afin de faire des économies, mais aussi se distinguer des concurrentes BFMTV, LCI et franceinfo, la nouvelle formule prévoit de donner plus de place au décryptage et au débat, mais aussi au sport et à la culture. Les émissions en plateau sont en effet moins coûteuses que l’envoi de journalistes sur le terrain. Les synergies avec C8, Infosport+ et Canal+ seront accentuées. Ça promet !

BeIN : la chaine télé qui monte… comme son déficit !

BeIN : la chaine télé  qui monte… comme son déficit !

 

Guerre d’audience et la guerre du fric entre Canal+ qui ne cesse de perdre des abonnés. La chaine  BeIN qui  gagne des abonnés mais perd de l’argent (comme Canal+ encore qu’il faudrait clarifier les rapports financiers entre CANALSAT et Canal+).  Du coup financièrement les deux chaînes sont dans le rouge et condamnées  à collaborer. Malheureusement l’autorité de régulation de l’audiovisuel a refusé l’accord d’exclusivité entre ces deux chaînes en raison de son caractère trop monopolistique. Du coup il faudra trouver un accord qui permet une plus grande concurrence en matière de sport. Faute de cela l’avenir de Canal+ pourrait bien être fortement menacé d’autant que parallèlement Bolloré a repris la ligne éditoriale en main ce qui a fait chuter encore l’audience (environ 20 dirigeants sur 25 de Canal  plus ont été virés plus nombre danimateurs vedettes). Pour compliquer la situation les matchs les plus regardés au monde ceux du foot anglais ont été achetés à prix d’or par le groupe Altice qui les revendra sans doute mais à quel prix !   La filiale d’Al-Jazira, lancée en juin 2012, juste avant… l’Euro : elle affiche aujourd’hui plus de 2,8 millions d’abonnés. En face, le groupe Canal+ cumule 5,7 millions d’abonnés à la chaîne cryptée et au bouquet Canalsat en France métropolitaine, à un prix mensuel trois fois supérieur. Mais les abonnés s’échappent : 250 000 manquent à l’appel fin 2015, et 400 000 auront encore disparu fin 2016, selon Vincent Bolloré, le patron de Vivendi, propriétaire de Canal+. La chaîne qatarienne vagissante s’est muée en un temps record en un colosse empêcheur de tourner en rond. La terre tremble pour les amateurs de football qui ne voient plus le PSG sur Canal+ à l’occasion de la Ligue des champions. Exemple : beIN a diffusé douze des seize huitièmes de finale en 2016 (dont deux matchs du PSG) ; et six des huit quarts de finale (dont encore les deux matchs du PSG contre Manchester City). Ce renversement entre les deux chaînes cryptées est le parfait symbole des nouveaux droits, décrochés à coup d’enchères stratosphériques, tous pétrodollars dehors : du football, du tennis, du rugby, du basket, du handball, de la boxe, de la natation, du cyclisme, des sports mécaniques (voir la chronologie ci-contre)… Très tôt, dans Le Monde du 7 mars 2012, l’ancien patron de Canal+ Bertrand Meheut avait dénoncé la concurrence« déstabilisante » du Qatar, un Etat aux « ressources illimitées »pratiquant « une politique de surenchère ». Les prix explosent en effet. Exemple le plus récent : pour conserver le Top 14 de rugby, Canal+ s’est fendue de 97 millions d’euros par saison pour la période 2019-2023, contre 74 millions d’euros pour la période en cours (2014-2019) et… 31,7 millions seulement durant les quatre années précédentes. L’Euro 2016 s’est négocié à 110 millions d’euros, et la Ligue des champions aurait obtenu 144 millions annuels, en hausse de 30 %. Quant aux matchs de la Ligue 1 et de la Ligue 2, ils se sont arrachés à 748 millions d’euros par an sur la période 2016-2020.  Le groupe Altice de Patrick Drahi s’est jeté sur les droits pour la France des matchs très convoités de la Premier League anglaise. Car les droits du sport s’envolent partout dans le monde. « Le football anglais atteint 2,3 milliards d’euros en droits domestiques, et ce n’est pas du fait de beIN Sports », rappelle Vincent Chaudel, l’expert sport du cabinet de consultants Kurt Salmon. L’Allemagne et l’Italie connaissent la même inflation.

(Avec Reuters)

I-Télé : Bolloré cadenasse la chaine

I-Télé : Bolloré cadenasse la chaine

 

Catho plutôt réac, surtout protégé de Bolloré, Guillaume Zeller vient à la surprise générale d’être nommé à la direction d’I-Télé.  Pendant trois ans, Guillaume Zeller a géré  la version web du journal gratuit, prêtant une oreille attentive à ses journalistes (“Il nous répétait qu’il ne fallait pas hésiter à venir le voir pour discuter”), mais gardant les yeux rivés sur Google Analytics, instrument de mesure qui permet de consulter les audiences du site en temps réel. “Sans ça, on est complètement myope”, affirme-t-il. “Il ne connaît pas grand chose au web”, ose un employé. “Faire une infographie, pour lui, c’était le summum de la technicité”. En revanche, censurer des articles lorsqu’ils pourraient déplaire à l’actionnaire est monnaie courante. “Evidemment il y a des trucs dont on n’a pas le droit de parler”, assure-t-on presque naturellement au sein de la rédaction web : “Quand ça touchait à Bolloré, à ses amis, à des choses industrielles… Mais ce n’est pas Guillaume qui nous forçait, ça venait de plus haut”. La complaisance de Direct Matin avec les autres propriétés du groupe Bolloré ne s’est en effet pas arrêtée après le départ de Guillaume Zeller. Le 24 septembre dernier, le magazine a publié un article élogieux – et non signé – sur les débuts de la nouvelle formule du Grand Journal sur Canal+ (“un vent de fraîcheur”, “une belle alchimie”), tel un ovni au milieu de l’avalanche de critiques que l’émission présentée par Maïtena Biraben essuie depuis la rentrée.

 

Télé : Une troisième chaîne de sport pour BeIN

Télé : Une troisième chaîne de sport pour BeIN

BeIN revendique plus de deux millions d’abonnés et s’apprête à lancer une troisième chaîne. «Notre objectif reste le même qu’à notre lancement: être une chaîne premium omnisports, explique Florent Houzot, le directeur de la rédaction de beIN Sports. Jusqu’à présent on s’est concentrés sur le football, maintenant on va enrichir notre offre pour mieux répartir nos programmes et satisfaire nos abonnés.» Focalisé sur le ballon rond, BeIN Sports s’était lancé dans l’Hexagone en juin 2012, au moment de l’Euro de football. Prompte à signer des chèques, la filiale du groupe qatarien al-Jazeera a multiplié les achats de droits dans ce sport, le plus regardé. À commencer par ceux de la Ligue 1 (grâce aux droits acquis jusqu’en 2020) et de la Ligue des champions (jusqu’en 2018). Résultat, BeIN Sports a atteint un million d’abonnés dès novembre 2012, soit moins de six mois après son lancement. Avec la Coupe du monde qui s’est déroulée au Brésil en juin et juillet, la chaîne a franchi une nouvelle étape. Elle aurait déboursé 50 millions d’euros pour acquérir auprès de TF1 le droit de diffuser l’intégralité des matchs en crypté. L’enjeu: conquérir de nombreux abonnés avec son offre à 12 euros par mois sans engagement. Sachant qu’avant la compétition BeIN Sports revendiquait 1,7 million d’abonnés et que, selon des sondages de Kantar, il en aurait séduit 864.000 nouveaux lors du Mondial, cela devait porter son portefeuille à 2,5 millions d’abonnés. Que la chaîne communique aujourd’hui sur «plus de deux millions d’abonnés» gagnés «de manière significative», selon l’expression de son président, Yousef al-Obaidly, interrogé par L’Équipe, cela veut dire qu’elle table sur un gain net d’au moins 300.000 nouveaux abonnés. Tous les autres nouveaux clients auraient donc interrompu leur abonnement après la Coupe du monde. «Nous aurons des chiffres précis quand les opérateurs nous communiqueront leurs données», indique seulement Florent Houzot. Pour BeIN Sports il est donc crucial que le feuilleton de la Ligue 1 reprenne très vite et que les nouveaux abonnés découvrent la richesse de l’offre de la chaîne. C’est tout l’objet de BeIN Sports 3, la nouvelle chaîne qui sera lancée le 15 septembre: le foot, c’est bien, mais il faut d’autres disciplines pour fidéliser les clients existants et en attirer d’autres. BeIN Sports mise notamment sur le handball. La chaîne est titulaire exclusif des droits du championnat de France (D1) et de la Coupe de la Ligue, mais surtout des championnats du monde qui se dérouleront au Qatar en janvier 2015. BeIN Sports rappelle que le handball est le deuxième sport collectif en France en nombre de licenciés (500.000) derrière le football. L’équipe de France, qui a remporté plusieurs fois la compétition, est aussi championne olympique. «Ce nouveau canal, qui viendra s’ajouter juste après les deux autres dans la numérotation des télécommandes, va élargir notre offre à d’autres sports comme le handball, le tennis, le volley, le judo ou l’athlétisme, mais aussi nous permettre de mieux répartir nos programmes», explique Florent Houzot. BeIN Sports 1 sera la chaîne des plus importantes compétitions (Ligue des champions, Wimbledon, Classico, finales NBA…) et des magazines. BeIN Sports 2 sera consacré au football, avec tous les grands championnats européens. Le fait de disposer d’une troisième chaîne va permettre de diffuser plusieurs matchs de football en prime time, par exemple les soirs de Ligue 1 ou de Ligue des champions. À l’avenir, BeIN Sports pourrait revenir dans la partie sur les droits du Top 14 de Rugby. L’Autorité de la concurrence a suspendu, à partir de l’an prochain, le contrat exclusif de diffusion que détient Canal + et demande l’organisation d’un nouvel appel d’offres.

 

La chaîne télé LCI rachetée ou fermée ?

La chaîne télé LCI rachetée ou fermée ?

Ça ne marche pas fort pour LCI qui ne deviendra pas gratuite et qui est largement dominée en particulier par BFM. Du coup LCI pourrait être fermé à moins que TF1 n’accepte de vendre la chaine au trio qui dirige déjà «  le Monde ». Absente de la TNT gratuite, LCI est-elle condamnée à disparaître? Non, assurent mardi soir Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse, propriétaires du groupe Le Monde. Après le refus du CSA d’autoriser la chaîne d’information de passer en clair, le trio a confirmé son « intérêt pour la reprise de LCI ». C’est ce qu’écrit en leur nom dans un courriel envoyé à l’AFP Louis Dreyfus, président du directoire du journal. Le responsable assure que ce rachat serait « complémentaire des activités du Monde et en cohérence avec la transformation en cours du groupe ». Les trois actionnaires viennent également de racheter Le Nouvel Observateur « Dans cette perspective, les actionnaires du Monde sont prêts à assurer la pérennité de LCI et à se porter garant de son indépendance. Les actionnaires du Monde prendront contact dans les prochains jours avec les actionnaires de LCI pour entamer dans ce cadre des discussions », indique Louis Dreyfus dans son courriel. Depuis des mois, Nonce Paolini, le PDG de TF1 menaçait de fermer LCI si elle n’obtenait pas l’aval du CSA. Peu après la décision, il a d’ailleurs redit qu’il était « probable » que la chaîne n’émette plus après le 31 décembre 2014, même s’il étudiait « toutes les voies de recours » contre cette décision.

 

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