Archive pour le Tag 'chaîne'

Démocratie et Chaîne télé info continue : trop de discussion de bistrot

Démocratie et Chaîne télé  info continue : trop de discussion de bistrot

 

Avec le phénomène Zemmour, les chaînes d’info continue ont récupéré provisoirement une certaine audience. Cependant le soufflé est en train de retomber..    En cause sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années. On complètement avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste, un » essayiste »  ;   il ne manque plus que Madame Soleil !

Et les jugements se côtoient: définitifs, péremptoires et si possible provocateurs pour maintenir l’ambiance.

C’est comme au bistrot après deux ou trois tournées d’apéritif. On affirme, on tranche, on pronostique quitte à se dédire la semaine suivante.Et la crise sanitaire offre l’opportunité de satisfaire tous les délires, D’autant que les experts, les vrais, ne sont pas toujours d’accord entre eux.

.Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques.

 

Cinéma-Culture : production artistique à la chaîne avec les plates-formes

Cinéma-Culture : production artistique à la chaîne avec les plates-formes

 

 

Cette sorte de production industrielle encouragée en particulier par les plates-formes qui visent à contrôler non seulement la production mais aussi la distribution devient insupportable même pour les salariés qui les produisent aux États-Unis dans des conditions sociales insupportables.

 

La tendance streaming constitue une espèce de vague déferlante sur l’univers de la production. Des productions créées à la chaîne un peu comme n’importe quel produit de consommation. La création artisanale n’a plus sa place dans ce dispositif. En même temps par le jeu des contrats,  la production est formatée pour répondre à une demande populaire. En clair, il n’y a plus de place pour les films d’auteur. L’avantage des grandes plates-formes et d’offrir une audience internationale à peu près immédiate;  l’inconvénient, c’est de niveler par le bas la création pour satisfaire le plus grand nombre aussi de le fidéliser à partir de critères de type marketing.

C’est un peu comme si dans le domaine de la littérature un grand de la Tech décidait par exemple de produire des romans à la chaîne, de les distribuer dans les dans le cadre de contrats de production avec les auteurs fixant les limites et le cadre culturel susceptible de plaire au plus grand nombre.

Netflix avait pris l’habitude d’opérer des raids sur les stars de Hollywood. À présent, le leader de la vidéo à la demande par abonnement braconne les talents là où ils sont. C’est-à-dire partout dans le monde. Dernière prise en date? Omar Sy. Le comédien révélé par le film Intouchables et catapulté star internationale grâce à la série Lupina scellé un contrat de plusieurs années avec la plateforme américaine pour produire et jouer dans des films. Une grande première pour un artiste français.

D’ores et déjà, Tour de Force, le prochain long-métrage réalisé par Louis Leterrier, avec Omar Sy et Laurent Lafitte, devrait être lancé sur Netflix en 2022. Et Au-delà du périph , la suite du film sorti en 2012 De l’autre côté du périph, est également attendue sur le service américain. Fin août, Netflix avait enrôlé de la même manière la comédienne Vanessa Kirby, qui joue la princesse Margaret dans la série à succès The Crown , afin de développer des films centrés sur les femmes.

 

Culture : production artistique à la chaîne avec les plates-formes

Culture : production artistique à la chaîne avec les plates-formes

 

 

Cette sorte de production industrielle encouragée en particulier par les plates-formes qui visent à contrôler non seulement la production mais aussi la distribution devient insupportable même pour les salariés qui les produisent aux États-Unis dans des conditions sociales insupportables.

 

La tendance streaming constitue une espèce de vague déferlante sur l’univers de la production. Des productions créées à la chaîne un peu comme n’importe quel produit de consommation. La création artisanale n’a plus sa place dans ce dispositif. En même temps par le jeu des contrats,  la production est formatée pour répondre à une demande populaire. En clair, il n’y a plus de place pour les films d’auteur. L’avantage des grandes plates-formes et d’offrir une audience internationale à peu près immédiate;  l’inconvénient, c’est de niveler par le bas la création pour satisfaire le plus grand nombre aussi de le fidéliser à partir de critères de type marketing.

 

C’est un peu comme si dans le domaine de la littérature un grand de la Tech décidait par exemple de produire des romans à la chaîne, de les distribuer dans les dans le cadre de contrats de production avec les auteurs fixant les limites et le cadre culturel susceptible de plaire au plus grand nombre.

 

Netflix avait pris l’habitude d’opérer des raids sur les stars de Hollywood. À présent, le leader de la vidéo à la demande par abonnement braconne les talents là où ils sont. C’est-à-dire partout dans le monde. Dernière prise en date? Omar Sy. Le comédien révélé par le film Intouchables et catapulté star internationale grâce à la série Lupina scellé un contrat de plusieurs années avec la plateforme américaine pour produire et jouer dans des films. Une grande première pour un artiste français.

D’ores et déjà, Tour de Force, le prochain long-métrage réalisé par Louis Leterrier, avec Omar Sy et Laurent Lafitte, devrait être lancé sur Netflix en 2022. Et Au-delà du périph , la suite du film sorti en 2012 De l’autre côté du périph, est également attendue sur le service américain. Fin août, Netflix avait enrôlé de la même manière la comédienne Vanessa Kirby, qui joue la princesse Margaret dans la série à succès The Crown , afin de développer des films centrés sur les femmes.

 

Cnews: la chaîne dans le caniveau

Cnews: la chaîne dans le caniveau

 

 

La chaîne a été une nouvelle fois attaquée pour ses propos extrémisme, sa vulgarité et son populisme. Du coup la plupart des intervenants et des journalistes de la chaîne critiquée ont défendu la ligne éditoriale de Cnews. En particulier Pascal Praud dans la réplique est significative de la personnalité de l’intéressé qui sans doute aurait mieux fait de continuer à commenter le football qu’à s’immiscer dans le champ sociétal dont il ignore tout. Bref , Praud c’est du Zemmour mais avec la culture en moins, la vulgarité en plus et la caricature de ce que peut être une sorte de télé bistrot.

 

Ce mercredi matin dans «L’Heure des pros», Pascal Praud a donc consacré son édito populiste au sujet. Pour lui, «ces attaques illustrent la place que CNews a pris dans le PAF. Une parole libre, un ton nouveau, des personnalités différentes,  clivantes, diverses qui nourrissent le débat contradictoire loin du politiquement correct, de l’esprit de chapelle ou du prêt-à-penser», estime-t-il avant d’ajouter que «ceux qui nous attaquent sont nos meilleurs attachés de presse», sans pour autant remercier Libération car il connaît «leur malhonnêteté intellectuelle, leur intolérance congénitale et devine leur idéologie politique». «Les chiens aboient, la caravane passe», conclut l’animateur des «Auditeurs ont la parole» sur RTL. Amen !

CNews: la chaîne de l’extrême droite

CNews: la chaîne de l’extrême droite

Avec sa parole prétendument décomplexée, ses clashs et ses commentaires à l’emporte-pièce, la chaîne de Vincent Bolloré ne cesse de gagner des parts d’audience.

Par Sandrine Cassini dans le Monde

 

 

 

« Comment faire reculer la haine anti-policiers qui s’enracine. Une haine qui alimente la crainte d’une guerre civile ? » Lundi 10 mai, la journaliste Sonia Mabrouk, sur CNews, n’a pas hésité à voir, dans le meurtre d’Eric Masson, tué le 5 mai à Avignon lors d’un contrôle anti-drogue, une nouvelle preuve accréditant les thèses affirmées par des militaires, qui ont dénoncé, dans une tribune anonyme publiée sur le site de Valeurs actuelles, « le communautarisme »« la violence » et « la haine de la France »« Depuis plusieurs semaines, il y a un lien qui est fait à juste titre entre certaines immigrations et la montée de l’ensauvagement dans la société française », a abondé Jean Messiha. L’ancien membre du bureau national du Rassemblement national a son rond de serviette chez CNews. Avec sa parole prétendument décomplexée, ses clashs et ses commentaires à l’emporte-pièce, CNews ne cesse de gagner du terrain. Entre le 3 et le 12 mai, elle a dépassé l’audience de BFM à quatre reprises. Un couronnement pour la chaîne de Vivendi, et son principal actionnaire, Vincent Bolloré.

Sa trajectoire rappelle celle de Fox News aux Etats-Unis. Quand il crée sa chaîne en 1996, Rupert Murdoch a l’ambition d’en faire un CNN de droite, un créneau laissé en jachère par les chaînes de télévision. Cinq ans après sa naissance, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, le nouveau canal d’informations dépasse CNN.

« Les conservateurs, qui se sentaient opprimés sous Bill Clinton, ont trouvé dans Fox News un repaire où amplifier leur colère », analyse Alexis Pichard, auteur de Trump et les médias. L’illusion d’une guerre ? (VA Press, 2020). Pour lui, la chaîne a servi à « mettre en culture l’électorat de Donald Trump », élu en 2016.

Polémiste réactionnaire

Insécurité, délinquance, islam, identité et faits divers scabreux, les thématiques de prédilection de l’extrême droite tournent en boucle sur CNews.

« C’est de moins en moins une chaîne d’information », analyse Philippe Riutort, sociologue, spécialisé en communication politique. L’antenne a exploité ad nauseam la deuxième tribune anonyme supposément signée par les militaires d’active, alors même que Le Figaro, quotidien classé à droite, n’y consacrait qu’un bas de page tout en distance, pointant un « malaise au sein des armées »« J’y reconnais des propos que, moi, je tiens. Il y a des phrases fantastiques ! », s’est réjoui, lundi 10 mai au soir, Eric Zemmour, polémiste réactionnaire, et phare de l’antenne.

Chaîne télé- Transfert de Ruth Elkrief de BFM à LCI

Chaîne télé- Transfert de Ruth Elkrief de BFM à LCI

 

BFM a sans doute commis une grave erreur de casting en éloignant Ruth Elkrief ,la journaliste sans doute la plus pertinente de la chaîne. Une pertinence qui a pu agacer sur une chaîne  qui comme beaucoup d’autres n’aiment pas trop critiquer le pouvoir en place. Ou alors en faisant semblant et en faisant passer la pilule avec une dose calculée de populisme.

Le problème de BFM actuellement, c’est un effet d’hésiter entre une ligne trop critique des institutions et pouvoir en place avec  un populisme à la mode C News  à la fois agressif et vulgaire et un alignement sur la pensée dominante dans les médias.

 

Du coup BFM est débordé d’un côté par C news, d’autre part par France Info L’embauche de la journaliste sur LCI, en tant « qu’intervieweuse, éditorialiste et conseillère auprès de la direction », va permettre à la chaîne de se renforcer à la veille de plusieurs grands événements électoraux. Ruth Elkrief arrive avec un solide carnet d’adresses et une expérience qui n’est plus à démontrer. Sa crédibilité, alors que la présidentielle s’annonce hautement inflammable, constitue en outre un atout pour l’image de la chaîne. « Elle a un nez politique hors du commun et elle a tissé au fil des années une relation de confiance avec les personnalités politiques de gauche comme de droite. Tous lui reconnaissent un savoir-faire, un professionnalisme et une grande ténacité » fait remarquer Fabien Namias de LCI.

A.M. Idrac : « sécuriser et verdir la chaîne logistique »

A.M. Idrac : « sécuriser et verdir  la chaîne logistique »

 

 

L’ancienne ministre et Pdg de la RATP et de la SNCF, Anne-Marie Idrac, grande spécialiste du transport , devenue présidente de France Logistique, attire l’attention sur le caractère stratégique de la maîtrise des chaînes logistiques à fin de favoriser la sécurité des approvisionnements, les relocalisations et la transition écologique. On verra sans doute à l’occasion de ce deuxième reconfinement combien sont fragiles certaines organisations logistiques qui nous rendent plus dépendants de producteurs et de distributeurs extérieurs. Cela devrait aussi renvoyer à la nécessité de création de Gafa européens alors que les grandes numériques américains occupent des positions hégémoniques sur les portefeuilles de producteurs et de clients.

 

Depuis janvier 2020, Anne-Marie Idrac est présidente de France Logistique, une association inscrite au registre des représentants d’intérêt « pour réunir les acteurs privés et dialoguer avec les acteurs publics ». Les enjeux sont doubles: « d’une part, la sécurité des approvisionnements de toutes sortes, surtout dans une ambition de relocalisations industrielles et d’aménagement des territoires, d’autre part la transition écologique via le verdissement des flottes et des entrepôts », précise-t-elle. Une association qui se propose notamment de favoriser les synergies entre les acteurs de la chaîne logistique.

Ses adhérents représentent l’ensemble de la chaîne: de la fédération nationale des transports routiers (FNTR) à La Poste, en passant par la confédération française du commerce de gros et international (CGI) ou encore Sogaris et Prologis, deux spécialistes de l’immobilier logistique. « L’important est d’avoir une vision systémique, stocks/flux et local/global », explique Anne-Marie Idrac. Entre les utilisateurs des entrepôts et les transporteurs de marchandises, il reste toutefois « très difficile » d’obtenir des données chiffrées, si ce n’est le volume de 280 millions de tonnes de marchandises par an en Île-de-France.

Si le sujet est revenu à l’agenda à cause de la crise sanitaire - « c’est tant mieux car il va falloir plus et mieux de logistique » -, « elle doit cesser d’être un angle mort des politiques publiques ».

Le mot plus est peut-être moins pertinent que le mot mieux  quand on sait par exemple que pour fabriquer un yaourt 1000 km de transport sont nécessaires !

 

Bla-bla Chaîne télé info continue : trop de discussion de bistrot

 Bla-bla Chaîne télé  info continue : trop de discussion de bistrot

On a encore eu confirmation ce week end avec les gilets jaunes de la médiocrité  de la plupart des chaines d’information en continu. Des chaines qui diffusent des images  avec des commentaires approximatifs, contradictoires voire fantaisistes.  Pas étonnant si ces chaînes ne parviennent pas réellement à décoller au regard de l’audience de chaîne plus généralistes. Grâce aux gilets jaunes, elles ont cependant amélioré temporairement  leur performances mais sans progrès de la qualité éditoriale.    En cause sans doute, le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années. On complètement avec un deux personnes  sans aucune compétence, un sociologue, un journaliste, un écrivain, un cinéaste ;   il ne manque plus que Madame Soleil !    . Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio.  Sur les chaînes généralistes peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative. Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques.

 

Chaîne télé info continue : trop de discussion de bistrot

Chaîne télé  info continue : trop de discussion de bistrot

Les chaînes télé d’info continues ne parviennent pas réellement à décoller au regard de l’audience de chaîne plus généralistes. En cause sans doute le côté répétitif des infos toutes les heures ou les demi-heures. Mais aussi une ligne éditoriale qui s’appuie sur des plateaux télé composés souvent de pseudos experts et  de vieilles barbes qui ont tendance à radoter. On comprend évidemment les difficultés à trouver l’équilibre économique car les bons journalistes, les bons animateurs et les bons intervenants ont un prix. Alors trop souvent on fait appel à des intervenants gratuits, facilement disponibles avec un très fort pourcentage de vieux experts qui radotent et où qui n’ont pas produit d’études, de recherche plus généralement de travaux pratiques depuis plusieurs dizaines d’années. Trois chaînes d’info dominent. Il y a BFM, LCI et C news. France Info présentant la particularité d’être un peu trop le copier coller de la radio alors que l’audience.  Sur les chaînes généralistes peut tourner pour la meilleure autour de 5 millions de téléspectateurs celle de la meilleure chaîne d’info continue atteint 250 000 pour BFM autour de 200 000 pour LCI et encore moins pour C news. BFM domine et de loin en audience et en qualité de programme. En cause sans doute,  les compétences des animateurs comme par exemple Ruth Elkrief  tandis que Poivre d’Arvor sur LCI se montre toujours aussi nonchalant et Laurence Ferrari toujours aussi approximative. Les chaînes d’info peinent donc à trouver leur public car le plus souvent elles ne font que délayer de façon un peu médiocre, BFM excepté, les grands thèmes traités par les généralistes. Beaucoup de choses méritent d’être revues : les formats, les animateurs et les intervenants. Dommage parce que ces chaînes ont au moins l’avantage de disposer de temps pour traiter de manière approfondie les problématiques.

Griveaux, langue de bois en « chaîne »

Griveaux, langue de bois en « chaîne »

Griveaux, porte-parole du gouvernement, est sans conteste le champion de la langue de bois en « chaîne ». Il y a d’abord la forme choisie par l’intéressé avec une tonalité triste et neutre qui rappelle le charisme des notaires ou des huissiers. Il y a surtout le fond. Benjamin Griveaux est  capable de tout justifier même l’injustifiable et à la fin de son intervention, le plus souvent contradictoire, on a bien du mal à comprendre quelle est la position du gouvernement. pire,  Benjamin Griveaux est même capable d’attribuer au gouvernement des réformes qui ont été prises par d’autres gouvernements Les néonicotinoïdes sont désormais interdits dans l’agriculture française. Une victoire pour les défenseurs des abeilles… et une belle opportunité pour le gouvernement de vanter sa politique environnementale quelques jours après la démission de Nicolas Hulot« Il y a ceux qui parlent et ceux qui font. Nous faisons », s’est félicité le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, dimanche 2 septembre. Seul hic : cette interdiction a été votée en 2016 sous la précédente majorité. Il y a ceux qui parlent et ceux qui font. Nous faisons. Depuis hier, les comme l’interdiction pour protéger les abeilles et notre biodiversité. Et nous irons plus loin avec le projet de loi  En effet, l’interdiction de l’usage phytosanitaire de cinq substances accusées de contribuer au déclin massif des colonies de pollinisateurs était prévue dans la loi biodiversité, portée par Ségolène Royal. Le gouvernement d’Edouard Philippe a simplement pris le décret qui a permis de faire entrer en vigueur cette mesure le 1er septembre, comme le prévoyait la loi de 2016, rappelle Le Monde.

Ligue 1 foot: une chaine télé Mediapro en France

Ligue 1 foot: une chaine télé Mediapro en France

 

Le groupe audiovisuel espagnol dont le principal actionnaire est un fonds chinois qui a rempoté les droits télé de la ligue 1 de foot va créer une chaîne foot. Ce qui n’empêchera pas de revendre certains droits à d’autres chaines comme Canal + dont l’avenir est cependant de plus en plus compromis.  “Le Groupe prévoit de créer une chaîne thématique de football, avec une programmation ininterrompue 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, qui sera offerte à tous les opérateurs de TV Premium émettant en France”, explique Mediapro dans un communiqué, sa première expression depuis le résultat de l’appel d’offres. Dans le projet qu’il a remis aux instances du football français, Mediapro avait d’ores et déjà annoncé son intention de créer une chaîne. Mais rien ne l’empêche de revendre une partie de ses droits, comme le permettent pour la première fois les règles de l’appel d’offres, ce qui a suscité des spéculations sur ses réelles intentions dans l’Hexagone.

Canal+ : une chaîne de plus en plus confidentielle

Canal+ : une chaîne de plus en plus confidentielle

Hémorragie des abonnés mais aussi  hémorragie des téléspectateurs lorsque la chaîne est en clair. Les recettes publicitaires mécaniquement s’écroulent avec. Depuis l’arrivée de Vincent Bolloré à la tête des opérations en 2015, la chaîne cryptée a vu ses recettes publicitaires des émissions en « clair » divisées par deux, selon BFM Business qui a pu consulter les comptes de la Société d’édition de Canal+. Les retombées publicitaires de ces programmes accessibles aux non-abonnés (à midi et en access prime time) sont en effet passées de 143 millions d’euros en 2014 à 73 millions en 2016, avec une chute record de 38% entre 2015 et 2016. En cause uen audience qui devient marginale. Très en dessous de 1 %. On se demande jusqu’où ira la chute. La raison, une ligne éditoriale corsetée par Bolloré. Des programmes de divertissement assez insignifiants voire parfois pathétiques. Aussi la quasi disparition des grands matchs de foot notamment des grands championnats étrangers sauf quelques matchs de ligue1 ou 2 ou même de national ! Or la moitié  des abonnés de Canal étaient clients de la chaîne en raison du foot. Reste cependant le cinéma.  Canal+ a vu le nombre de ses abonnés directs passer en France sous la barre des 5 millions à la fin juin, a annoncé sa maison mère Vivendi jeudi, même si de nouveaux accords avec les opérateurs télécoms ont compensé la baisse. La filiale de TV payante affiche au total près de 8 millions d’abonnés en France, selon les résultats du premier semestre publiés par Vivendi. Mais les clients abonnés directement à Canal+ passent sous la barre des 5 millions, contre 5,5 millions un an plus tôt et 5,25 millions fin 2016.   Ces mauvais résultats reflètent le manque d’attractivité de ces programmes.

Canal+ lance CNews : chaîne de vieux pour les vieux

Canal+ lance CNews : chaîne de vieux pour les vieux

Bolloré qui a déjà tué Canal+ qui a encore perdu 500 000 abonnés sur une année et dont l’audience est devenue complètement marginale s’attaque maintenant à I télé. Une chaîne que Bolloré a déjà massacrée  suite une longue grève fin 2016 et le départ de la majeure partie de sa rédaction. Si l’on se fie aux nouveaux animateurs ce pourrait être une chaîne de vieux pour les vieux. Bolloré a déjà sa chaîne pour les jeunes adultes immatures avec Hanouna qui réalise des prouesses en matière de vulgarité et de grossièreté. Avec notamment Jean-Pierre Elkabbach et Patrick Poivre d’Arvor, il a sans doute trouvé les têtes d’affiche pour faire de l’audience dans les maisons de retraite. Certes l’âge des les animateurs ne peut être un critère discriminant en matière de compétence mais force est de constater que la ligne éditoriale molle imposée par Bolloré a coulé la chaîne I télé. La direction a déjà annoncé qu’elle entendait privilégier les émissions en studio moins coûteuse. Bref de la radio télévisée. Bolloré voudrait bien  tourner la page i-Télé, sa chaîne d’info plombée par une grève historique fin 2016 et le départ de la majeure partie de sa rédaction. La grève de 31 jours entre octobre et novembre, deuxième plus long conflit dans l’audiovisuel, avait été déclenchée par des salariés qui s’interrogeaient sur les contours de ce projet de nouvelle chaîne, réclamaient des garanties d’indépendance et protestaient contre l’arrivée de l’animateur du très controversé Jean-Marc Morandini.  Le lancement de CNews, initialement prévu pour octobre, a donc été retardé. «On a préféré attendre un peu parce que le mois de décembre a été difficile», relatait vendredi sur Europe 1 Gérald-Brice Viret, le directeur général des antennes de Canal+. Le mouvement de grève s’est soldé par le départ de près d’une centaine de collaborateurs d’i-Télé. «On ne pensait pas qu’il y en aurait autant», a confié le dirigeant. Depuis, selon lui, une vingtaine de personnes ont été recrutées. Le groupe Canal+ joue gros : i-Télé, lourdement déficitaire, a affiché des pertes opérationnelles de plus de 20 millions d’euros en 2016. Le groupe se donne trois ans pour que CNews retrouve l’équilibre financier. «Nous y parviendrons en augmentant nos revenus et en maintenant les coûts de grille autour de leur niveau actuel, entre 20 et 30 millions d’euros», indiquait début février Gérald-Brice Viret aux Échos. «L’objectif est de diviser par deux les pertes d’ici 15 mois», précisait-il. Afin de faire des économies, mais aussi se distinguer des concurrentes BFMTV, LCI et franceinfo, la nouvelle formule prévoit de donner plus de place au décryptage et au débat, mais aussi au sport et à la culture. Les émissions en plateau sont en effet moins coûteuses que l’envoi de journalistes sur le terrain. Les synergies avec C8, Infosport+ et Canal+ seront accentuées. Ça promet !

BeIN : la chaine télé qui monte… comme son déficit !

BeIN : la chaine télé  qui monte… comme son déficit !

 

Guerre d’audience et la guerre du fric entre Canal+ qui ne cesse de perdre des abonnés. La chaine  BeIN qui  gagne des abonnés mais perd de l’argent (comme Canal+ encore qu’il faudrait clarifier les rapports financiers entre CANALSAT et Canal+).  Du coup financièrement les deux chaînes sont dans le rouge et condamnées  à collaborer. Malheureusement l’autorité de régulation de l’audiovisuel a refusé l’accord d’exclusivité entre ces deux chaînes en raison de son caractère trop monopolistique. Du coup il faudra trouver un accord qui permet une plus grande concurrence en matière de sport. Faute de cela l’avenir de Canal+ pourrait bien être fortement menacé d’autant que parallèlement Bolloré a repris la ligne éditoriale en main ce qui a fait chuter encore l’audience (environ 20 dirigeants sur 25 de Canal  plus ont été virés plus nombre danimateurs vedettes). Pour compliquer la situation les matchs les plus regardés au monde ceux du foot anglais ont été achetés à prix d’or par le groupe Altice qui les revendra sans doute mais à quel prix !   La filiale d’Al-Jazira, lancée en juin 2012, juste avant… l’Euro : elle affiche aujourd’hui plus de 2,8 millions d’abonnés. En face, le groupe Canal+ cumule 5,7 millions d’abonnés à la chaîne cryptée et au bouquet Canalsat en France métropolitaine, à un prix mensuel trois fois supérieur. Mais les abonnés s’échappent : 250 000 manquent à l’appel fin 2015, et 400 000 auront encore disparu fin 2016, selon Vincent Bolloré, le patron de Vivendi, propriétaire de Canal+. La chaîne qatarienne vagissante s’est muée en un temps record en un colosse empêcheur de tourner en rond. La terre tremble pour les amateurs de football qui ne voient plus le PSG sur Canal+ à l’occasion de la Ligue des champions. Exemple : beIN a diffusé douze des seize huitièmes de finale en 2016 (dont deux matchs du PSG) ; et six des huit quarts de finale (dont encore les deux matchs du PSG contre Manchester City). Ce renversement entre les deux chaînes cryptées est le parfait symbole des nouveaux droits, décrochés à coup d’enchères stratosphériques, tous pétrodollars dehors : du football, du tennis, du rugby, du basket, du handball, de la boxe, de la natation, du cyclisme, des sports mécaniques (voir la chronologie ci-contre)… Très tôt, dans Le Monde du 7 mars 2012, l’ancien patron de Canal+ Bertrand Meheut avait dénoncé la concurrence« déstabilisante » du Qatar, un Etat aux « ressources illimitées »pratiquant « une politique de surenchère ». Les prix explosent en effet. Exemple le plus récent : pour conserver le Top 14 de rugby, Canal+ s’est fendue de 97 millions d’euros par saison pour la période 2019-2023, contre 74 millions d’euros pour la période en cours (2014-2019) et… 31,7 millions seulement durant les quatre années précédentes. L’Euro 2016 s’est négocié à 110 millions d’euros, et la Ligue des champions aurait obtenu 144 millions annuels, en hausse de 30 %. Quant aux matchs de la Ligue 1 et de la Ligue 2, ils se sont arrachés à 748 millions d’euros par an sur la période 2016-2020.  Le groupe Altice de Patrick Drahi s’est jeté sur les droits pour la France des matchs très convoités de la Premier League anglaise. Car les droits du sport s’envolent partout dans le monde. « Le football anglais atteint 2,3 milliards d’euros en droits domestiques, et ce n’est pas du fait de beIN Sports », rappelle Vincent Chaudel, l’expert sport du cabinet de consultants Kurt Salmon. L’Allemagne et l’Italie connaissent la même inflation.

(Avec Reuters)

I-Télé : Bolloré cadenasse la chaine

I-Télé : Bolloré cadenasse la chaine

 

Catho plutôt réac, surtout protégé de Bolloré, Guillaume Zeller vient à la surprise générale d’être nommé à la direction d’I-Télé.  Pendant trois ans, Guillaume Zeller a géré  la version web du journal gratuit, prêtant une oreille attentive à ses journalistes (“Il nous répétait qu’il ne fallait pas hésiter à venir le voir pour discuter”), mais gardant les yeux rivés sur Google Analytics, instrument de mesure qui permet de consulter les audiences du site en temps réel. “Sans ça, on est complètement myope”, affirme-t-il. “Il ne connaît pas grand chose au web”, ose un employé. “Faire une infographie, pour lui, c’était le summum de la technicité”. En revanche, censurer des articles lorsqu’ils pourraient déplaire à l’actionnaire est monnaie courante. “Evidemment il y a des trucs dont on n’a pas le droit de parler”, assure-t-on presque naturellement au sein de la rédaction web : “Quand ça touchait à Bolloré, à ses amis, à des choses industrielles… Mais ce n’est pas Guillaume qui nous forçait, ça venait de plus haut”. La complaisance de Direct Matin avec les autres propriétés du groupe Bolloré ne s’est en effet pas arrêtée après le départ de Guillaume Zeller. Le 24 septembre dernier, le magazine a publié un article élogieux – et non signé – sur les débuts de la nouvelle formule du Grand Journal sur Canal+ (“un vent de fraîcheur”, “une belle alchimie”), tel un ovni au milieu de l’avalanche de critiques que l’émission présentée par Maïtena Biraben essuie depuis la rentrée.

 

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