Archive pour le Tag 'CGT'

La CGT Ne veut pas de réunion multilatérale floue avec Macron

La CGT Ne veut pas réunion multilatérale floue avec Emmanuel Macron


La CGT refuse une grande messe multilatérales avec Macron sans ordre du jour précis notamment sur les retraites et le pouvoir d’achat. Une grande messe que souhaite en particulier la première ministre pour redorer son blason auprès de l’opinion et même son crédit auprès du président

A l’issue d’un entretien à Matignon avec la Première ministre Elisabeth Borne, la numéro 1 du syndicat a déclaré avoir refusé une « proposition » pour avoir une multilatérale avec le président de la République ou avec la Première ministre sur le calendrier social, n’y voyant « pas l’utilité s’il n’y avait pas d’annonces concrètes sur la question du retrait de la réforme des retraites ou de la hausse des salaires ».

Dernière à rencontrer la Première ministre mercredi, Sophie Binet a eu des mots très durs à l’issue d’un rendez-vous de près de deux heures avec Elisabeth Borne. « Je suis en colère », après avoir « constat(é) que sur quasiment tous les sujets, c’était une fin de non-recevoir, avec une politique alignée sur l’intérêt et la volonté patronale », a dit la syndicaliste. « Je n’ai pas pu donner une fin de non-recevoir puisque j’étais dans l’écoute des sujets » mis sur la table par les syndicats, a rétorqué la Première ministre, venue dire quelques mots à la presse à l’issue d’échanges qu’elle a décrits comme « denses, longs ».

Réforme des retraites : la mobilisation continue pour la CFDT et la CGT

Réforme des retraites : la mobilisation continue pour la CFDT et la CGT

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a annoncé son départ pour le 21 juin mais il a tenu à préciser que le e combat continue pour les organisations syndicales. Après l’annonce de son départ de la CFDT, Laurent Berger souhaite conserver le même cap face à la réforme des retraites. « Le mouvement contre la réforme des retraites se poursuit et n’est pas sur la tête et les épaules d’une seule personne, a-t-il expliqué ce matin au micro de France Inter. Lorsqu’on a fait à peu près 10 ans dans un syndicat, il faut savoir passer la main. »Il a par ailleurs indiqué qu’il n’envisageait aucun engagement politique par la suite.

On est dans un pays qui a un problème d’hyper-personnalisation », a souligné Laurent Berger.

Le secrétaire général de la CFDT est notamment revenu sur la prochaine date majeure de la mobilisation contre la réforme des retraites: le 1er mai prochain. « Quand on entend, il faut écouter. Le président de la République a eu l’occasion d’entendre mais il a pas écouté Ce qui s’exprime derrière les bruits de casserole, c’est la colère du monde du travail. Il y a un 1er mai qu’on veut massif, on a invité nos collègues internationaux. »

La nouvelle secrétaire général de la CGT Sophie Binet a adopté une posture similaire dans les colonnes de La Marseillaise, en soulignant elle aussi l’importance du 1er mai.

« L’intersyndicale met en perspective le 1er mai en appelant à faire de cette date une journée historique, inédite et exceptionnelle, a souligné Sophie Binet. Et cela va bien être inédit puisque, pour la première fois, l’ensemble des syndicats du pays appellent à ce 1er mai. »

Grève CGT dans l’énergie les 6, 7 et 8 février

Grève CGT dans l’énergie les 6, 7 et 8 février

la Fédération nationale des mines et de l’énergie-CGT (FNME-CGT). appelle à la grève les 6,7 et 8 février prochains « pour être dans le même temps que les fédérations des ports et des docks, des industries de la chimie et du pétrole et des cheminots ».

Plusieurs fédérations de la CGT, comme dans l’énergie ou la chimie (raffineries), ont déjà affirmé leur volonté d’inscrire le mouvement dans le temps, quitte à le durcir. De nouvelles grèves sont d’ores et déjà à prévoir de lundi à mercredi prochain dans les raffineries, en pleines vacances scolaires qui auront commencé le 4 février pour la zone A (qui inclut Lyon et Bordeaux).

Le secteur de l’énergie se présente comme le fer de lance de ce mouvement social. Les salariés de la branche des Industries électriques et gazières (IEG) sont particulièrement concernés par cette réforme car son adoption conduirait à la suppression de leur régime de retraite spécial. Celui-ci permet, dans certains cas, des départs anticipés pour tenir compte de la pénibilité des métiers. Le calcul de la pension s’effectue également sur la base du salaire des six derniers mois de la carrière du salarié.

Au-delà de ces actions ciblées aux conséquences immédiates, les grèves dans le secteur de l’énergie pourraient conduire à des difficultés différées sur la sécurité d’approvisionnement en électricité. En effet, la mobilisation des salariés contre la réforme des retraites retardent des travaux de maintenance menés sur différents réacteurs nucléaires. « Certaines tranches ne pourront pas revenir comme prévu sur le réseau, prévient Virginie Neumayer. La moindre perturbation sur les plannings de maintenance a des répercussions sur le moyen et long terme », ajoute-t-elle. La situation du système électrique « ne nous permet pas de prendre du retard dans le programme de maintenance », alertait, de son côté, RTE lors de son dernier point mensuel, le 18 janvier.
Chez EDF, le taux de grévistes à la mi-journée s’élevait à 40,3%, contre 44,5% à la mi-journée, le 19 janvier dernier. Engie, pour sa part, annonçait 34,3% de grévistes parmi ses salariés IEG à la mi-journée.

Avenir de la CGT : le choix entre le déclin et l’action responsable

Avenir de la CGT : le choix entre le déclin et l’action responsable

Traditionnellement du fait de ses liens avec le parti communiste, la CGT a toujours fait le choix du radicalisme. Comme le parti communiste, il s’agissait pour la CGT de se maintenir dans une situation systématique ou presque d’opposition pour ne pas cautionner le système en place.

Progressivement la CGT s’est un peu détachée du parti communiste mais elle a gardé la posture d’opposition et de contestation systématique. Cela d’autant plus qu’elle est confrontée sur sa gauche à l’émergence des gauchistes de Sud qui encourage toutes les révoltes y compris les plus corporatistes et à droite à la CFDT au contraire qui privilégie le réformisme, la négociation et les résultats.

La succession de Martinez rencontrent des difficultés car elle n’a pas été suffisamment préparée. Du coup, émerge des intentions de candidature qui réalimente ainsi le vieux clivage entre révolutionnaires et contestataires réformistes.

Olivier Mateu, le secrétaire général de l’Union de Marseille, a ainsi annoncé sa candidature à la tête de la CGT.

Olivier Mateu, qui dirige l’union locale des Bouches-du-Rhône, fait part de son intention de s’opposer au sortant, Philippe Martinez. L’actuel chef de file de la CGT a prévu de ne pas se représenter en mars prochain. Et, surtout, il souhaiterait passer le flambeau à Marie Buisson. Ce qui serait une première pour ce vieux syndicat – la CGT a 127 ans – qui a toujours été dirigé par des hommes… Ce serait un symbole de modernité, a souvent expliqué Philippe Martinez.

Olivier Matheu, qui ne s’en cache pas, monte clairement au créneau contre la volonté du sortant. Au journal la Marseillaise, il explique vouloir « lutter contre un syndicalisme d’accompagnement du capitalisme ».

Ce n’est pas la première fois que la CGT est traversée par des divisions sur des questions de fond. Le premier syndicat de France peine à trouver une ligne claire sur le nucléaire, les éventuelles alliances avec les autres syndicats, notamment la CFDT, la nécessité ou non de négocier… Il est régulièrement écartelé entre, d’un côté, un pôle de « durs de durs », et, de l’autre, une frange moins radicale, plus ouverte au compromis.

Le problème c’est que sur le terrain du gauchisme, la CGT trouve un sérieux concurrent avec les extrémistes de Sud . Et du côté du réalisme, elle a été largement dépassées par les syndicats réformistes comme la CFDT, devenu premier syndicat de France.

On assiste d’ailleurs à une sorte de clivage sociologique ou plutôt culturel avec d’un côté une organisation qui fait de la compétence et de l’efficacité son credo et de l’autre , la CGT, dont la particularité est de privilégier le drapeau de la radicalité et de la contestation par principe. À ce petit jeu là, l’audience de la CGT ne cesse de s’affaiblir même si elle conserve encore des forces non négligeables en particulier dans des bastions du secteur public. Sur la tendance, et avec l’évolution sociologique du pays la CGT pourrait devenir très marginale comme force syndicale dans le pays d’ici une vingtaine d’années

CGT : le choix entre le déclin et l’action responsable

CGT : le choix entre le déclin et l’action responsable

Traditionnellement du fait de ses liens avec le parti communiste, la CGT a toujours fait le choix du radicalisme. Comme le parti communiste, il s’agissait pour la CGT de se maintenir dans une situation systématique ou presque d’opposition pour ne pas cautionner le système en place.

Progressivement la CGT s’est un peu détachée du parti communiste mais elle a gardé la posture d’opposition et de contestation systématique. Cela d’autant plus qu’elle est confrontée sur sa gauche à l’émergence des gauchistes de Sud qui encourage toutes les révoltes y compris les plus corporatistes et à droite à la CFDT au contraire qui privilégie le réformisme, la négociation et les résultats.

La succession de Martinez rencontrent des difficultés car elle n’a pas été suffisamment préparée. Du coup, émerge des intentions de candidature qui réalimente ainsi le vieux clivage entre révolutionnaires et contestataires réformistes.

Olivier Mateu, le secrétaire général de l’Union de Marseille, a ainsi annoncé sa candidature à la tête de la CGT.

Olivier Mateu, qui dirige l’union locale des Bouches-du-Rhône, fait part de son intention de s’opposer au sortant, Philippe Martinez. L’actuel chef de file de la CGT a prévu de ne pas se représenter en mars prochain. Et, surtout, il souhaiterait passer le flambeau à Marie Buisson. Ce qui serait une première pour ce vieux syndicat – la CGT a 127 ans – qui a toujours été dirigé par des hommes… Ce serait un symbole de modernité, a souvent expliqué Philippe Martinez.

Olivier Matheu, qui ne s’en cache pas, monte clairement au créneau contre la volonté du sortant. Au journal la Marseillaise, il explique vouloir « lutter contre un syndicalisme d’accompagnement du capitalisme ».

Ce n’est pas la première fois que la CGT est traversée par des divisions sur des questions de fond. Le premier syndicat de France peine à trouver une ligne claire sur le nucléaire, les éventuelles alliances avec les autres syndicats, notamment la CFDT, la nécessité ou non de négocier… Il est régulièrement écartelé entre, d’un côté, un pôle de « durs de durs », et, de l’autre, une frange moins radicale, plus ouverte au compromis.

Le problème c’est que sur le terrain du gauchisme, la CGT trouve un sérieux concurrent avec les extrémistes de Sud . Et du côté du réalisme, elle a été largement dépassées par les syndicats réformistes comme la CFDT, devenu premier syndicat de France.

On assiste d’ailleurs à une sorte de clivage sociologique ou plutôt culturel avec d’un côté une organisation qui fait de la compétence et de l’efficacité son credo et de l’autre , la CGT, dont la particularité est de privilégier le drapeau de la radicalité et de la contestation par principe. À ce petit jeu là, l’audience de la CGT ne cesse de s’affaiblir même si elle conserve encore des forces non négligeables en particulier dans des bastions du secteur public. Sur la tendance, et avec l’évolution sociologique du pays la CGT pourrait devenir très marginale comme force syndicale dans le pays d’ici une vingtaine d’années

Journée d’action CGT du 10 novembre : encore une très faible mobilisation

Journée d’action CGT du 10 novembre : encore une très faible mobilisation

Globalement, la participation à la journée d’action décidée unilatéralement par la CGT le 10 novembre a été encore assez anecdotique. Plusieurs raisons à cela, d’une part une action décidée sans concertation avec les autres organisations syndicales, d’autre part la multiplication de journées qui usent la mobilisation.

Une stratégie qui ne sert pas la cause des salariés quand les organisations syndicales affichent une telle faiblesse. À noter que la participation a surtout concerné des fonctionnaires et assimilés ( secteurs nationalisés).

Selon la CGT, la mobilisation a rassemblé, jeudi, quelque 10.000 personnes dans la capitale, et «plus de 100.000» dans l’Hexagone. Des chiffres bien plus élevés que ceux des autorités : à Paris, les forces de l’ordre ont dénombré 2400 manifestants, contre 300 à Bordeaux, 650 à Lille, un millier à Lyon et 30.400 dans tout le pays. Des chiffres, là aussi, faibles, alors que les autorités s’attendaient à un léger regain du nombre de participants, entre 40.000 et 50.000 manifestants au niveau national, et «moins de 5000 à Paris», selon l’AFP. Le bilan est tout de même en légère hausse par rapport à la mobilisation du 27 octobre, lors des vacances scolaires : ce jour-là, selon la police, les défilés avaient rassemblé 14.000 manifestants en province et 1360 à Paris. La CGT, quant à elle, n’avait pas donné de chiffre.

Cet activisme de nature un peu gauchiste de la CGT s’inscrit dans la perspective du remplacement de Bruno Martinez avec une lutte entre la ligne radicale et la ligne plus modérée

Secrétaire général de Force ouvrière, Frédéric Souillot a récemment fustigé la multiplication des journées de manifestation «saute-mouton», estimant que cette stratégie «non seulement c’est contre-productif, deuxièmement ça fait peu bouger les choses, troisièmement ça use les troupes».Quant aux syndicats réformistes ils considèrent ces actions comme de l’agitation.

Social-Journée d’action CGT du 27 octobre: un énorme fiasco

Social-Journée d’action CGT du 27 octobre: un énorme fiasco

Après le relatif échec de la journée de mobilisation CGT du 18 octobre, il fallait s’attendre cette fois un énorme fiasco concernant la nouvelle journée décidée seule par la CGT.C’est à peine si les médias mentionnent cette journée qui en faitn’a mobilisé que 15 000 personnes dans toute la France !

Un échec lamentable qui hypothèque par ailleurs les suites alors que paradoxalement les difficultés sociales s’amplifient face à l’inflation. En cause évidemment une stratégie complètement suicidaire de la CGT.

Contrairement à la journée du 18 octobre, FO, Solidaires et la FSU n’étaient pas de la partie. La CGT espère que ces organisations la rejoindront pour une autre journée de mobilisation déjà annoncée pour le 10 novembre.

Après le succès mitigé de la mobilisation du 18 octobre, la CGT organise adonc organisé une nouvelle journée d’action en faveur des salaires en pleines vacances scolaires et en l’absence de participation d’autres syndicats.

La CGT semble s’inscrire dans une espèce de fuite en avant en multipliant des journées d’action qu’elle décide seule comme si l’objectif était surtout interne pour régler la question de l’arbitrage entre les réalistes et les gauchistes en vue du congrès CGT qui doit désigner le remplaçant de Martinez.

La CGT ne semble pas tenir compte du faite que la grève précédente du 18 octobre n’a nullement provoquée d’élargissement de la mobilisation. Au contraire on assiste chez Total et les autres pétroliers à une reprise discrète et même honteuse. Il n’y aura pas d’autres négociations d’autant que l’opinion publique après la révélation des salaires du secteur se montre très dubitative pour ne pas dire plus.

Chez EDF très prudemment un accord avec les organisations syndicales a été signé pour la revalorisation des salaires.

L’échec de la stratégie syndicale de la CGT ne doit cependant pas dissimuler le fait que la question du pouvoir d’achat demeure centrale face à une inflation galopante par ailleurs très sous-estimée notamment dans l’alimentation et pour certains services. Officiellement l’inflation et de 6 % environ et de 10 % pour l’alimentation. La réalité sans doute c’est que cette inflation est plus proche de 10 % pour l’ensemble et de 20 % dans l’alimentation.

Globalement, les augmentations de salaires vont tourner autour de 3 % en 2022, la perte de pouvoir d’achat sera donc de 3 %. Une situation qui va surtout peser de manière dramatique pour les plus défavorisés.

La conjoncture économique complexe du fait notamment de la crise de l’énergie et de l’environnement géo politique commanderait une action concertée de la totalité des syndicats pour entreprendre des négociations avec le patronat en fonction des réalités des branches et des entreprises.

Journée d’action CGT du 27 octobre: un énorme fiasco à prévoir

Journée d’action CGT du 27 octobre: un énorme fiasco à prévoir

Après le relatif échec de la journée de mobilisation CGT du 18 octobre, il faut s’attendre cette fois un énorme fiasco concernant la nouvelle journée décidée seule par la CGT.

Contrairement à la journée du 18 octobre, FO, Solidaires et la FSU ne seront pas de la partie. La CGT espère que ces organisations la rejoindront pour une autre journée de mobilisation déjà annoncée pour le 10 novembre.

Après le succès mitigé de la mobilisation du 18 octobre, la CGT organise ce jeudi une nouvelle journée d’action en faveur des salaires, qui s’annonce peu mobilisatrice en pleines vacances scolaires et en l’absence de participation d’autres syndicats.

La CGT semble s’inscrire dans une espèce de fuite en avant en multipliant des journées d’action qu’elle décide seule comme si l’objectif était surtout interne pour régler la question de l’arbitrage entre les réalistes et les gauchistes en vue du congrès CGT qui doit désigner le remplaçant de Martinez.

La CGT ne semble pas tenir compte du faite que la grève précédente du 18 octobre n’a nullement provoquée d’élargissement de la mobilisation. Au contraire on assiste chez Total et les autres pétroliers à une reprise discrète et même honteuse. Il n’y aura pas d’autres négociations d’autant que l’opinion publique après la révélation des salaires du secteur se montre très dubitative pour ne pas dire plus.

Chez EDF très prudemment un accord avec les organisations syndicales a été signé pour la revalorisation des salaires.

L’échec de la stratégie syndicale de la CGT ne doit cependant pas dissimuler le fait que la question du pouvoir d’achat demeure centrale face à une inflation galopante par ailleurs très sous-estimée notamment dans l’alimentation et pour certains services. Officiellement l’inflation et de 6 % environ et de 10 % pour l’alimentation. La réalité sans doute c’est que cette inflation est plus proche de 10 % pour l’ensemble et de 20 % dans l’alimentation.

Globalement, les augmentations de salaires vont tourner autour de 3 % en 2022, la perte de pouvoir d’achat sera donc de 3 %. Une situation qui va surtout peser de manière dramatique pour les plus défavorisés.

La conjoncture économique complexe du fait notamment de la crise de l’énergie et de l’environnement géo politique commanderait une action concertée de la totalité des syndicats pour entreprendre des négociations avec le patronat en fonction des réalités des branches et des entreprises.

Radicalité et CGT : aussi une guerre de succession

Radicalité et CGT : aussi une guerre de succession

La radicalité de la CGT explique par la stratégie habituelle de l’organisation mais aussi par des problèmes de succession.

La première succession concerne la place de la CGT dans l’univers syndical. La CFDT a prit la succession de la CGT et est devenu grâce à sa politique réaliste le premier syndicat de France. D’une façon générale les syndicats réformistes sont désormais majoritaires en France.

La seconde succession concerne celle du patron de la CGT. La candidate de Martinez est très contestée par les plus ultra gauche et les plus corpo de l’organisation. Philippe Martinez soutient en effet Marie Buisson, issue de la Fédération de l’éducation, de la recherche et de la culture (Ferc-CGT).

Le choix de Marie Buisson ne fait pas l’unanimité parmi les 32 fédérations qui composent la CGT. La puissante Fédération nationale des industries chimiques (Fnic), dont font partie les grévistes CGT de TotalEnergies, n’est pas favorable à la désignation de cette professeure en lycée professionnel, qui n’est pas issue du mouvement ouvrier. Aux yeux des membres de la Fnic, comme de la CGT-Cheminots, seule une opposition frontale et sans concession au patronat et au gouvernement peut permettre des avancées sociales.

« Il y a deux visions du syndicalisme dans la même centrale, avec des projets relativement différents, résume l’historien Sylvain Boulouque. Il y a un groupe très contestataire, chez les cheminots ou dans l’union départementale des Bouches-du-Rhône, proche de la Fédération syndicale mondiale (FSM), où l’on retrouve les fédérations syndicales nord-coréennes, chinoises ou cubaines. C’est l’héritage du vieux communisme. La CGT, au niveau national, est quant à elle adhérente de la Confédération syndicale internationale (CSI), qui s’inscrit beaucoup plus dans une culture de la négociation sociale et de la défense des libertés démocratiques. »

Grève CGT: une action qui discrédite encore un peu plus le mouvement syndical

Grève CGT: une action qui discrédite encore un peu plus le mouvement syndical

Une nouvelle fois l’action irresponsable des syndicats de l’ultra gauche contribueà discréditer le mouvement syndical. Non seulement la manifestation de mardi a été peu suivie (autour de 100 000 personnes en France) mais le nombre de grévistes a été assez insignifiant.Soit un deuxième échec après celui de la manifestation de Mélenchon

Du coup il s’agit davantage d’une action éteignoire que d’une action de lancement d’une grève générale.

Le problème fondamental c’est que pour ces organisations de l’ultra gauche l’objectif politique à caractère pseudo révolutionnaire domine et de très loin l’objectif social.

Le phénomène n’est pas nouveau mais la sociologie des salariés évolue progressivement. Des salariés de plus en plus éduqués, de plus en plus qualifiés, de plus en plus informés et qui donnent leur préférence au syndicat réformiste comme la CFDT, l’ UNSA ou encore la CGC. La CGT a d’ailleurs perdu son monopole de représentation de ce fait et la CFDT est devenue le premier syndicat en France.

Le sondage Elabe pour BFMTV publié mardi matin sur le climat social Confirme la méfiance de l’opinion vis-à-vis de l’ultra gauche syndicale et politique. Selon l’enquête, 49 % des Français désapprouvent cette mobilisation interprofessionnelle et 39 % approuvent.

Pour autant, les Français soutiennent largement l’urgence de la revalorisation des salaires par rapport à l’inflation. Mais ils ne sont pas prêts pourtant à se jeter dans les bras de ceux qui promettent le grand soir. Promesse déjà faite dans le passé qui aboutit à donner le pouvoir à la gauche et qui rapidement fait une politique de droite. Et ils sont encore moins prêts à se faire d’illusion sur l’avènement d’un régime révolutionnaire qui dans tous les pays a d’ailleurs abouti à des dictatures.

Manifestation CGT : un nouvel échec après celui de Mélenchon

Manifestation CGT : un nouvel échec après celui de Mélenchon

C’est à peine s’il est rendu compte de la journée de grève interprofessionnelle de la CGT dans les médias tellement la participation a été médiocre. Pas étonnant cette manifestation a été organisé dans la précipitation par la CGT sans concertation avec les autres syndicats. Du coup s’est surtout retrouvé les organisations ultra gauche globalement assez marginales.L’objectif de cette manifestation visait à souligner la nécessité d’augmentation du pouvoir d’achat. Un objectif largement partagé dans l’opinion compte tenu de la dérive de l’inflation. Il s’agissait aussi de soutenir la grève CGT dans le secteur du carburant. Or le moins qu’on puisse dire c’est que les Français sont très partagés sur cette grève très minoritaire dans les raffineries et les dépôts d’essence.

Selon un nouveau sondage « Opinion en direct » réalisé par l’institut Elabe pour BFMTV et diffusé ce mardi. 49% des Français désapprouvent ce mouvement contre 39% qui le soutiennent.

Concernant la grève dans les raffineries, 48% des Français se déclarent hostiles ou en opposition au mouvement des salariés de Total, une hausse de 8% en près d’une semaine. Cela s’explique en partie par l’accord trouvé entre la CFDT et la direction du groupe pétrolier.

71% des personnes interrogées estiment que « les salariés ont déjà obtenu une augmentation suffisante de la part de la direction de Total, [et qu'ils] devraient arrêter la mobilisation », contre 28%. Résultat, une nette majorité des Français est favorable à la réquisition des salariés en grève pour rétablir l’approvisionnement des stations essence (60%, +9%).

Les Français n’ont pas mieux apprécié la marche de Mélenchon contre la vie chère. Une action considérée comme entretenant la confusion entre la responsabilité politique et la responsabilité syndicale. En effet Mélenchon parlait clairement de la convergence des luttes sociales voir même du prélude à une situation révolutionnaire. Or la préoccupation des salariés est toute autre, elle concerne de manière prioritaire le pouvoir d’achat.

Quant à la manifestation d’hier la CGT a encore voulu se faire plus grosse que le bœuf. Et cette grève compte tenu de son échec constitue davantage une grève éteignoire qu’une plate-forme de lancement de grève générale.

Bref un nouveau fiasco des stratégies ultra gauche. Et n’en parlons pas des grèves reconductibles envisagées par Sud à la SNCF. Une entreprise déjà minée par une situation conflictuelle récurrente et une situation financière dramatique.

Grève CGT mardi:Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Grève CGT mardi:Grève générale mardi : une participation surtout de fonctionnaires et assimilés

Plusieurs syndicats salariés et étudiants appellent à une journée d’action nationale interprofessionnelle mais en vérité la participation sera surtout limitée aux salariés fonctionnaires assimilés ( EDF, SNCF, RATP, hôpitaux etc.) Avec cependant la présence minoritaire de salariés du secteur pétrolier et quelques autres. On enregistrera la présence des organisations de l’ultra gauche la CGT, FO, Solidaires et la FSU, accompagnés des organisations de jeunesse Fidl, Unef, MNL et la Vie lycéenne.

Les branches historiques seront donc au rendez-vous. À commencer par la SNCF et la RATP. «Nous demandons aux syndicats d’organiser des assemblées générales de site le 18 et nous ne nous interdisons aucun scénario pour la conduite de l’action», a indiqué jeudi à l’AFP le secrétaire général de la CGT-Cheminots, Laurent Brun. Sud-Rail, troisième syndicat représentatif à la SNCF, a également appelé à la mobilisation, voire à la grève reconductible.

Il y aura aussi la participation des salariés de la la RATP où les salaires ont déjà été augmentés en moyenne de 5,2% sur l’année 2022, selon la direction de la Régie. L’appel concerne également les chauffeurs routiers où la CGT est très minoritaire.

Des préavis ont aussi été déposés pour les trois versants de la fonction publique (État, territoriale et hospitalière) par L’UFSE-CGT, premier syndicat du secteur. En plus de vouloir montrer «leur soutien plein et entier à la grève des travailleuses et travailleurs des industries pétrolières», la fédération demande 10% d’augmentation du point d’indice tout de suite, son indexation sur l’inflation et le rejet de la réforme des retraites.

TOTAL: Un accord avec la CFDT mais refusé par LA CGT

TOTAL: Un accord avec la CFDT mais refusé par LA CGT

Le représentant du syndicat CFDT aux négociations pour les salaires chez TotalEnergies a annoncé vendredi qu’un compromis avait été trouvé dans la nuit avec la direction pour une augmentation des salaires de 7%, mais sans la CGT.

« L’équipe de négociation CFDT donne un avis favorable aux mesures qui sont sur la table », a déclaré Geoffrey Caillon, coordinateur CFDT dans le groupe pétrolier, peu après 3h30 du matin.

La CFDT va soumettre la proposition, qui inclut aussi une prime allant de 3000 à 6000 euros, à ses adhérents, et doit être signée avant midi vendredi. Le syndicat CFE-CGC va également consulter ses adhérents mais semblait encline à signer.

« Notre délégation a émis une position plutôt favorable à la signature », a déclaré Dominique Convert, coordinateur CFE-CGC TotalEnergies. « Ca peut pas continuer comme ça », a-t-il dit.
« Une mesure pour les bas salaires »

Les deux syndicats représentent plus de 56% parmi les quatre syndicats représentatifs Plus tôt dans la nuit, la CGT avait quitté les négociations, insatisfaite des propositions d’augmentation formulées par la direction.

Electricité EDF: Menace de la CGT

Electricité EDF: Menace de la CGT


Après le pétrole, la CGT menace à EDF et annonce que des coupures pourraient être inévitables cet hiver. En cause, évidemment un grand nombre de réacteurs à l’arrêt pour entretien mais aussi des actions de la CGT pour retarder précisément cet entretien. Le secrétaire CGT du Conseil Social et Économique Central (CSEC) , Jeudi 13 octobre, Philippe Page le Mérour s’est montré alarmant : « Si nous avons un hiver normalement froid, ou très froid, nous ne pourrons pas nous passer de délestage ».

Nouveau coup dur pour EDF. Alors que la relance du parc nucléaire rencontre des difficultés, le syndicat FNME-CGT annonce un mouvement de grève qui interrompt la maintenance de cinq réacteurs nucléaires. Une grève qui fait écho à l’actualité, alors que plusieurs raffineries TotalEnergies et Esso-ExxonMobil sont à l’arrêt suite à un mouvement gréviste.

Le retour des réacteurs sur le réseau, notamment ceux touchés par des problèmes de corrosion sous contrainte, continue de patiner. Alors que début septembre, EDF prévoyait plus de 35 GW de puissance nucléaire disponibles sur le réseau pour le début du mois d’octobre, il n’en est rien. Au mercredi 12 octobre, à peine 30 GW de puissance étaient disponibles sur le réseau, précise les données de RTE.

Au retard du retour des réacteurs, s’ajoute désormais la menace d’une grève massive chez l’électricien. Selon une information de Reuters, un mouvement de grève, à l’initiative du syndicat FNME-CGT, affecte la maintenance de cinq réacteurs nucléaires. La centrale du Bugey est notamment concernée, sans pour autant que la production d’électricité des réacteurs en fonctionnement soit impactée.

Dans cette affaire, il y a des dimensions syndicales légitimes concernant les salaires mais aussi des objectifs plus politiques qui opposent la CGT au gouvernement. EDF comme d’habitude fait partie des troupes de bases pour nourrir la mobilisation que souhaite la confédération CGT. Un jeu toutefois dangereux car l’opinion privée de carburant pourrait se retourner si elle était maintenant privée d’électricité.

Vers une journée de grève générale par la CGT ?

Vers une journée de grève générale par la CGT ?

La CGT a décidé de préparer une journée de grève interprofessionnelle la semaine prochaine pour protester contre les réquisitions lancées par le gouvernement dans les dépôts de carburant. Mots d’ordre: salaires, retraites et libertés syndicales. Le jour sera décidé ce jeudi, après une réunion avec les responsables des unions départementales.

Philippe Martinez, leader de la CGT, a condamné la réquisition annoncé par le gouvernement une « décision scandaleuse » et annoncé le dépôt d’un référé, pour s’y opposer.

La réquisition ne vise pas les opérations de la raffinerie et donc la production de carburant. Elle « va permettre d’assurer l’expédition des produits », « normalement aujourd’hui vers la région parisienne » par oléoduc, a précisé une porte-parole d’Esso France.

Les grévistes du dépôt de Flandres de TotalEnergies, près de Dunkerque, seront les prochains à faire l’objet de réquisitions, selon le porte-parole du gouvernement

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