Archive pour le Tag 'certain'

Vers un certain boycott des diffuseurs de foot professionnel

Vers un certain boycott des diffuseurs de foot professionnel

Certains diffuseurs de foot professionnel font l’objet d’un appel au boycott sur des réseaux sociaux; en cause, le fait que la diffusion par la ligue1 de football français a été attribuée à deux plates-formes étrangères (le britannique DAZN et Being) . Pour voir tous les matchs il faudra donc s’abonner à plusieurs plates-formes en plus de Canal qui normalement ne doit diffuser que des matchs essentiellement étrangers (Plus quelques matchs sous-traités par DAZN).  Une protestation donc contre le coût des abonnements et contre ce qui constitue une braderie des droits du foot. Les autorités de la ligue un pourraient s’en mordre les doigts car les recettes promises pourraient bien ne pas être à la hauteur des espérances et nombre de clubs de ligue un pourraient connaître de nouveaux problèmes financiers.

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Un « certain nombre de prix baissent » d’après Bruno Lemaire

Un « certain nombre de prix baissent » d’après Bruno Lemaire

Rebelote pour le ministre de l’économie qui annonce la baisse des prix. Une baisse qu’il avait déjà prédit pour l’été de l’année en cours et qui bien sûr n’est pas intervenue. Cette fois il se montre un peu plus prudent avec sa formule  » un certain nombre de prix baissent » mais en relativisant immédiatement avec cet autre formule « mais ne reviendront pas au niveau pré-vovid. Traduction : les prix resteront un très haut niveau car évidement l’inflation se cumule avec les inflations intérieures. Et la baisse de l’inflation ne signifie évidemment pas une baisse des prix. Interview de Jean-François Robin, directeur de la recherche chez Natixis (groupe BPCE). dans la » tribune »

Peut-on se fier à cette prévision ? Les réponses de Jean-François Robin, directeur de la recherche chez Natixis (groupe BPCE).

Va-t-on bientôt sortir de la crise inflationniste comme l’a affirmé Bruno Le Maire qui précise que nous serons sous la barre des 4% d’inflation d’ici la fin de l’année ?

JEAN-FRANÇOIS ROBIN – Nous sommes déjà passés ce jeudi sous la barre des +4%, et le ralentissement progresse assez vite. Ces chiffres valident l’idée que ce phénomène d’inflation était temporaire. Même si nous ne reviendrons pas au niveau d’avant, nous constatons une baisse plus forte que prévu de l’inflation, qui a quasiment déjà été divisée par deux ! Et ce alors que nous avons subi un choc violent avec le Covid, la guerre en Ukraine et la crise énergétique. Pour rappel, l’inflation était à +7,3% à son plus haut.

Ce qui est rassurant, c’est que les prix de l’énergie baissent, mais ce sont surtout ceux des services. Les prix de l’alimentation ont l’air de se calmer, avant même les négociations commerciales entre les distributeurs et les industriels, avancées de mars à janvier 2024. L’inflation va tout de même remonter un peu début 2024 car nous disposons d’un effet de base moins favorable : les factures d’électricité vont donc monter en janvier.


Si l’inflation reflue, les Français vont-ils le sentir concrètement dans leur porte-monnaie ou faudra-t-il encore attendre ?

Nous constatons déjà qu’un certain nombre de prix baissent nettement, comme les pâtes ou encore le beurre. De plus en plus de baisse sont à prévoir. Les prix des intrants baissent, à commencer par le blé.

Par ailleurs, la consommation n’a jamais autant baissé depuis les années 1980. Si les producteurs et distributeurs veulent continuer à vendre des produits, il faut baisser les prix.

Cependant, je ne pense pas que nous reviendrons aux prix d’avant Covid. Et notamment à cause du réchauffement climatique qui impacte les récoltes. De plus, il n’y a jamais eu autant d’embargo sur les exportations alimentaires ou sur d’autres biens. C’est la fin du commerce mondiale tel que nous le connaissons. La démondialisation va maintenir les prix élevés.


Bruno Le Maire affirme que « l’inflation est vaincue » mais ce n’est pas du tout le discours de la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde…

Si l’inflation va remonter en début d’année, nous anticipons qu’elle baissera par la suite. La BCE est donc dans son rôle, car comme le marché prévoit une baisse des taux d’intérêt, il faut calmer les anticipations qui peuvent induire concrètement une baisse. C’est un phénomène auto-réalisateur.

La BCE doit donc se dire que les conditions monétaires se détendent trop vite même si ce n’est pas mon avis. Notre scénario chez Natixis, c’est d’avoir des baisses fortes dès 2024 de la part de la BCE, car l’inflation va continuer de baisser. La BCE a alors intérêt à baisser ses taux d’intérêt pour ne pas mener une politique monétaire à contre-sens.

Les hausses de taux sont derrière nous, en sachant que les effets de ces augmentations ne sont pas encore ressentis dans l’économie. Chez Natixis, on anticipe une première baisse avant l’été 2024, au mois de juin plus précisément.

L’inflation peut peser négativement sur la croissance. Bruno Le Maire maintient sa prévision à 1,4% en 2023 et une croissance positive en 2024. Qu’en pensez-vous
?

Ces prévisions paraissent élevées, après ce n’est pas délirant. Car si les prix baissent, les Français vont regagner du pouvoir d’achat. Comme il y a beaucoup d’épargne disponible, ils auront de quoi dépenser. De plus, les salaires continuent de monter, dans une moindre mesure comparée à l’année dernière, et on continue à créer de l’emploi.

Peut-être que Bruno Le Maire est optimiste mais honnêtement avec Bercy, ils ont été les meilleurs prévisionnistes pour 2023. Alors que tout le monde prévoyait une récession, les chiffres doivent s’établir a priori entre 0,8% et 1%. Pour rejoindre le ministre de l’Economie, je pense que la croissance en 2024 sera meilleure qu’en 2023.

Faut-il s’attendre au pire concernant la note de la dette française de l’agence américaine Standard & Poor’s, qui doit sortir ce vendredi ?

Pourquoi l’inflation va autant baisser ? Est-ce grâce à la politique monétaire de la BCE ?

Pour être provoquant, la baisse de l’inflation n’est pas dû à la politique monétaire de la BCE. C’est davantage la politique énergétique de l’Europe, qui a fait baisser les prix. L’Union Européenne s’est organisée pour repenser ses circuits énergétiques car elle dépendait de la Russie. Elle a de plus accéléré sa transition énergétique. En France, nous sommes redevenus exportateur d’électricité et nous avons reconstitué nos stocks de gaz. L’énergie n’est aujourd’hui plus un facteur d’inflation.

La seule chose que la BCE a impacté, c’est l’immobilier. Les dix hausses de taux consécutives ont mis un sacré coup au marché immobilier européen : les prix baissent partout, et la capacité d’emprunt des ménages a été fortement dégradée. L’institution monétaire combat un choc de demande qui n’existe pas, elle réagit à un choc d’offre…
Propos recueillis par Margot Ruault

Maîtrise inflation et humour : « ça prendra un certain temps »…. Comme le fût du canon

Maîtrise inflation et humour : « ça prendra un certain temps »…. Comme le fût du canon


Dans l’histoire de l’humoriste Fernand Raynaud à la question « combien faut-il de temps pour refroidir le fût du canon » la réponse était : « un certain temps ». C’est un peu maintenant la réponse que donne la présidente de la commission européenne quant aux perspectives d’évolution des prix dans l’union européenne. En dépit de la politique contraignante de la banque centrale européenne et des promesses de réduction de l’envolée des prix, l’objectif de 2 % promis est encore bien loin. On est actuellement plus proche de 5 %. Une inflation qui évidemment tue le pouvoir d’achat, réduit la consommation et pèse sur la croissance. Dans le même temps, les gouvernements libéraux ne veulent pas prendre des mesures de régulation pour encourager la baisse des prix et n’envisagent pas non plus -surtout pour la France – de réduction de la fiscalité.

Ce mercredi 13 septembre, la présidente de la Commission européenne a pris la parole devant les eurodéputés, Ursula von der Leyen, a indiqué que le retour à l’objectif d’une inflation à 2% dans la zone euro « prendra du temps ». En cause, « la persistance d’une inflation forte », « un grand défi économique » pour le continent, a-t-elle estimé. « Christine Lagarde [la présidente de la BCE, ndlr] et la Banque centrale européenne travaillent sans relâche pour juguler l’inflation », a-t-elle néanmoins salué.

Bref du bla-bla qui ne constitue pas vraiment une analyse sérieuse des facteurs explicatifs. Parmi cela il y a évidemment des éléments conjoncturels liés en particulier à la hausse des tous et au prix de l’énergie mais il y a aussi des mesures structurelles liées à la spéculation de grandes entreprises qui se répercutent par exemple de façon dramatique dans l’alimentaire

Concernant l’énergie, la présidente de la Commission européenne a, en outre, annoncé une série de mesures à venir en faveur de l’énergie éolienne, insistant sur la nécessité d’accélérer la délivrance des permis. Exactement la politique désastreuse de l’Allemagne qui dans la réalité se rabat sur le gaz et même le charbon

« Nous allons présenter un train de mesures européennes sur l’énergie éolienne – étroitement concertées avec l’industrie et les États membres », a-t-elle indiqué, souhaitant également « améliorer les systèmes d’enchères dans l’ensemble de l’UE ».

Croissance industrie : encore un bon rythme avec un certain tassement

Croissance industrie : encore un bon rythme avec un certain tassement

le rythme de croissance d’un industrie se tasse un peu mais moins que prévu et le niveau demeure sur un bon rythme.

L’indice PMI manufacturier Markit  a reculé à 55,6 après 55,9 en novembre alors que l’estimation « flash » l’avait donné à 54,9.

L’indice composite qui mesure la performance du secteur sur la base des données recueillies auprès d’un panel de 400 entreprises a reculé à 55,6 points contre 55,9 points en novembre, selon le cabinet. Une valeur supérieure à 50 illustre une expansion de l’activité, quand une valeur inférieure signale une contraction.

« Les dernières données PMI permettent d’espérer une conjoncture plus favorable dans le secteur manufacturier français au cours des prochains mois », a expliqué l’économiste de Markit Joe Hayes, dans un communiqué.

 « Les fabricants anticipent un renforcement de la hausse de leurs carnets de commandes à mesure que les pénuries diminueront » , a-t-il poursuivi. Malgré le déferlement de la vague Omicron, l’appareil productif semble résister au regard du plongeon enregistré durant le premier confinement de mars 2020. Les difficultés persistent néanmoins dans l’industrie automobile et l’aéronautique.

La croissance de l’activité manufacturière dans la zone euro est restée forte au cours des dernières semaines de 2021, les entreprises industrielles profitant de l’atténuation des tensions dans les chaînes d’approvisionnement, montrent les résultats définitifs de l’enquête d’IHS Markit.

L’indice PMI manufacturier pour l’ensemble de la région a reculé à 58,0 après 58,4 en novembre, conformément à la première estimation publiée le 16 décembre, mais il demeure nettement supérieur au seuil de 50 séparant contraction et expansion.

La hausse du prix du gaz pourrait durer…….. un certain temps !

La hausse du prix du gaz pourrait durer…….. un certain temps ! 

Thierry Bros, professeur à Sciences Po , analyse la géopolitique de l’énergie en Europe. Les Européens répètent qu’il ne faut « plus investir dans le pétrole et le gaz ». Du coup, les fournisseurs resserrent les vannes et font grimper les prix.Interview sur France Info (extrait)

 

Pourquoi le prix du gaz augmente-t-il ?

Thierry Bros : L’économie se rouvre. Nous avons appris à vivre avec le Covid, donc nous consommons beaucoup plus de gaz qu’en 2020 et à peu près le même niveau qu’en 2019, 2018 et 2017. L’offre est aussi contrainte : pendant le Covid, on a fait peu de maintenance sur les installations de production dans les pays producteurs parce que c’était compliqué d’avoir des équipes sur place. Il faut aussi savoir que dans le pétrole et dans le gaz, quand les investissements diminuent, il y a souvent un déclin naturel des champs. On peut donc estimer qu’il y a eu là un déclin naturel sur la période Covid de 2020, avec une demande qui augmente et une offre qui se contraint. Aujourd’hui les stocks européens sont donc à un niveau très bas et les traders font pousser les prix vers le haut. Ils le font parce qu’ils estiment qu’on a un risque d’avoir des problèmes d’approvisionnement cet hiver.

Qui sont les pays fournisseurs de gaz de la planète et notamment de l’Europe ?

Les grands producteurs de gaz sont les États-Unis, la Russie, le Qatar et l’Australie. La Russie représente 40 % de parts de marché européen et nous fournit le gaz directement par pipe. Le Qatar et les États-Unis nous fournissent sous forme de gaz liquéfié dans des bateaux. Gazprom, la société d’État russe, à 50 % est la seule qui détienne de la capacité résiduelle inemployée. C’est la seule société vers laquelle on peut se tourner pour avoir des volumes supplémentaires, encore faut-il qu’elle le veule. Un fournisseur peut ou pas vous fournir des volumes additionnels et aujourd’hui la Russie n’a pas l’air de vouloir nous fournir de volumes additionnels, peut-être pour montrer son mécontentement vis-à-vis de l’Union européenne et de cette transition énergétique verte qui devrait pousser le gaz vers la sortie.

« L’approche dogmatique européenne quant au Green Deal ne résiste pas aux faits : on a besoin de plus de gaz et on en a besoin pour raisons climatiques. »

Si on a des prix du gaz trop élevés, on va être obligé de brûler du charbon ou du fuel pour de la production électrique. Cela causera des émissions de CO2 en hausse.

Est-ce que cela signifie selon vous que les Européens sont les premiers responsables de l’augmentation du prix du gaz ?

Oui. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) nous parlait il y a quelques mois d’un scénario net zéro en nous disant qu’il ne fallait plus investir dans le pétrole et le gaz. Quand vous envoyez ce genre de message, vous contraignez l’offre et la demande doit s’adapter. À ce moment-là, la demande ne peut que s’adapter par les prix. Et c’est ce que l’on voit aujourd’hui. La hausse pourrait durer encore quelques mois, voire quelques trimestres. Il faut du temps, les investissements dans l’énergie se font en années voire en décennies. Il va falloir rattraper ce retard et revenir sur une approche plus pragmatique. Il va falloir comprendre que les sociétés pétrolières et gazières doivent continuer à investir dans des projets pour fournir la demande qui continue à être en hausse. Et cela va prendre quelques trimestres au moins.

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Information médias : un certain ras le bol !

Information médias : un certain ras le bol !

 

Trop d’infos tuent l’info, ce que semblerait montrer la baisse d’intérêt des Français pour les médias. Des médias auxquels on accorde une confiance relative, moins de la moitié de la population. Peut-être aussi le résultat d’une certaine uniformisation des médias classiques dont beaucoup appartiennent désormais aux financiers. Quant aux médias publics, ils semblent  encore assez souvent sous influence du pouvoir en place. D’une façon générale , les médias souffrent sans doute d’une approche un peu trop superficielle et trop orientée des événements. D’après le baromètre « la confiance des Français dans les médias », réalisé par le cabinet Kantar pour le journal La Croix baromètre, 59% des Français interrogés suivent les nouvelles avec un intérêt « très grand » ou « assez grand », soit une baisse de 8 points par rapport à l’année précédente. Jamais ce chiffre n’était descendu aussi bas depuis le lancement du baromètre en 1987. À l’inverse, 41% des personnes interrogées ont un intérêt « assez faible » ou « très faible » pour les nouvelles.

La confiance envers les médias traditionnels connaît quant à elle un léger rebond, 46% des Français affichant leur confiance (+ 2 points). La radio reste le média avec le plus fort taux de confiance (50%), devant la presse écrite (46%) et la télévision (40%). Internet suscite une incrédulité jamais atteinte (23% de confiance). Les efforts des rédactions restent globalement peu perceptibles : un an après l’émergence des « gilets jaunes », 71 % des Français n’ont pas le sentiment que les médias rendent « mieux et davantage compte » de leurs préoccupations.

Le détail de ce baromètre est diffusé ce jeudi 16 janvier dans le journal La Croix, ainsi que sur le site la-croix.com. Ce baromètre a été réalisé par le cabinet Kantar pour La Croix entre le 2 et le 6 janvier 2020. Les entretiens ont été réalisés en face à face selon la méthode des quotas, auprès d’un échantillon de 1 007 personnes, représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Information médias : un certain ras le bol !

Information médias : un certain ras le bol !

 

Trop d’infos tuent l’info, ce que sembleraient montrer la baisse d’intérêt des Français pour les médias. Des médias auxquels on accorde une confiance relative, moins de la moitié de la population. Peut-être aussi le résultat d’une certaine uniformisation des médias classiques dont beaucoup appartiennent désormais au financier. Quant aux médias publics, il semble encore assez souvent sous influence du pouvoir en place. D’une assemblée générale les médias souffrent sans doute d’une approche un peu trop superficiel et trop orienté des événements. D’après le baromètre « la confiance des Français dans les médias », réalisé par le cabinet Kantar pour le journal La Croix baromètre, 59% des Français interrogés suivent les nouvelles avec un intérêt « très grand » ou « assez grand », soit une baisse de 8 points par rapport à l’année précédente. Jamais ce chiffre n’était descendu aussi bas depuis le lancement du baromètre en 1987. À l’inverse, 41% des personnes interrogées ont un intérêt « assez faible » ou « très faible » pour les nouvelles.

La confiance envers les médias traditionnels connaît quant à elle un léger rebond, 46% des Français affichant leur confiance (+ 2 points). La radio reste le média avec le plus fort taux de confiance (50%), devant la presse écrite (46%) et la télévision (40%). Internet suscite une incrédulité jamais atteinte (23% de confiance). Les efforts des rédactions restent globalement peu perceptibles : un an après l’émergence des « gilets jaunes », 71 % des Français n’ont pas le sentiment que les médias rendent « mieux et davantage compte » de leurs préoccupations.

Le détail de ce baromètre est diffusé ce jeudi 16 janvier dans le journal La Croix, ainsi que sur le site la-croix.com. Ce baromètre a été réalisé par le cabinet Kantar pour La Croix entre le 2 et le 6 janvier 2020. Les entretiens ont été réalisés en face à face selon la méthode des quotas, auprès d’un échantillon de 1 007 personnes, représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.

 

Évolution des taux: comme le fût du canon: stables «un certain temps»- (FED)

Évolution des taux: comme le fût du canon: stables «un certain temps»- (FED)

 

Cette fois il y a consensus au sein de la banque fédérale pour que les taux restent table stables….. un certain temps. La vérité c’est que la Fed est travaillée par Trump et certains économistes pour se montrer  encore plus accommodante devant l’évolution tendancielle à la baisse de la croissance. À l’inverse, d’autres considèrent qu’il serait opportun de commencer à relever les taux. Du coup, on s’est mis d’accord entre les deux camps opposés pour ne rien changer pour l’instant. Les velléités de relever les taux pourraient bien se heurter aux conséquences de la guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis qui est loin d’être terminée aussi au risque géo politique et aux évolutions plus inquiétantes de la croissance. En effet par exemple l’industrie manufacturière américaine a encore plongée en décembre. Elle est toujours dans le rouge et rejoint même son plus bas niveau de 2009, ce qui présage une croissance qui se tasse sérieusement. Alors que les comptes rendus des réunions de la Fed permettent généralement de distinguer des camps opposés dans l’évolution de la politique monétaire aux Etats-Unis, celui publié vendredi témoigne au contraire du consensus existant entre les participants sur le fait que la Réserve fédérale a suffisamment agi en 2019 pour préserver l’économie américaine d’une récession en abaissant ses taux à plusieurs reprises l’an dernier.

«Les participants ont jugé qu’il serait approprié de maintenir la fourchette d’objectifs de taux des fonds fédéraux», est-il écrit dans le compte rendu de la réunion, à l’issue de laquelle la Fed a laissé sa politique monétaire inchangée et laissé entendre que les taux d’intérêt ne devraient pas bouger l’an prochain.

Les participants considèrent que le niveau actuel des taux «restera probablement approprié pendant un certain temps» si l’économie américaine conserve sa trajectoire, montrent les minutes. Plusieurs responsables de la Fed ont aussi proposé de débattre à l’avenir de sujets tels que «le rôle potentiel d’un mécanisme permanent de prise en pension».

Ces «minutes» de la réunion des 10 et 11 décembre montrent aussi que les responsables de politique monétaire aux Etats-Unis se préparent à débattre d’éventuelles modifications dans leur gestion de la liquidité sur les marchés financiers.

Glyphosate : interdit …… d’ici un certain temps !

Glyphosate : interdit …… d’ici un certain temps !

Trois ans, cinq ans, dix ans  ou à la saint-glinglin, le délai accordé pour l’interdiction du glysophate (commercialisé par Monsanto sous le nom de Roundup). La. Le ministre de l’agriculture en France milite pour un délai de sept ans. La  Commission européenne soutenue en particulier par l’Allemagne souhaiterait bien un renouvellement de 10 ans.  Visiblement personne n’est vraiment d’accord ni en Europe ni au sein même du gouvernement. Le ministre de la culture parle de sept ans Pour permettre à l’agriculture française de trouver un produit de remplacement moins polluant et moins dangereux pour la santé. Enfin Nicolas Hulot parle un jour de trois ans un autre d’un délai se situant dans la mandature présidentielle. Les 54 députés dans marche qui ont signé une tribune dans le journal Le Monde demandent quant à eux  l’interdiction du produit le plus vite possible. Un débat largement confus sur son de bidonnage d’expertise par Monsanto et par les agences européennes en effet des  documents indiquent que Monsanto aurait fait appel à des « auteurs fantômes », des scientifiques qui ont prêté leur nom pour la publication d’articles en réalité écrits par des membres de l’entreprise. Celle-ci aurait également fait pression pour que des journaux scientifiques retirent des articles réellement indépendants et contraires à ses intérêts. Trois enquêtes qui auraient fait l’objet de cette pratique du « ghost-writing » ont été utilisées dans l’évaluation du glyphosate par les agences européennes. L’EFSA et l’ECHA, agences européennes ont cependant minimisé l’impact de ces révélations, assurant que les documents en question n’ont eu que peu d’influence sur le résultat et qu’elles étaient « parvenues à leur conclusion indépendante sur la base des données originelles, et non de l’interprétation de quelqu’un d’autre ». En juin, les agences ont donc indiqué que « même si les allégations de ‘ghost-writing’ était avérées, cela n’aurait pas d’impact sur l’évaluation globale de l’UE et ses conclusions sur le glyphosate ». Le 4 octobre, deux des plaignants de l’affaire Monsanto en cours outre-Atlantique et leurs avocats se sont rendus à Bruxelles pour encourager le non-renouvèlement de l’autorisation de vente du glyphosate en Europe. L’herbicide, considéré comme « probablement cancérigène » par le CIRC, le centre onusien de recherche sur le cancer, a en effet été évalué et jugé sûr par l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) et l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA). Dans une étude commanditée en 1999 par l’entreprise, le Dr James Parry informait Monsanto du caractère génotoxique du glyphosate et recommandait des études plus poussées sur les effets des « formules » au glyphosate, c’est-à-dire le RoundUp. Une substance est dite génotoxique quand elle est capable de perturber l’ADN des cellules et de causer des mutations, qui sont notamment à l’origine de cancers. L’étude de James Parry n’a jamais été rendue publique et ses recommandations ont été ignorées : « Nous ne ferons simplement pas les études proposées par Parry », écrivait William Heydens, toxicologue chez Monsanto, après réception de l’étude. Dans le RoundUp, des substances chimiques (les surfactants) sont ajoutées pour accroître la capacité de pénétration dans la plante du glyphosate. Ces produits ont un profil génotoxique encore plus élevé. La réglementation européenne sur les pesticides prévoit que l’EFSA et l’ECHA n’analysent que la substance active présente dans le pesticide, pas la formule complète de celui-ci, dont l’évaluation revient aux États membres. La France et les Pays-Bas ont ainsi interdit partiellement le RoundUp en 2015, mais le glyphosate est présent dans de nombreux autres produits encore sur le marché. La licence du glyphosate expire cette année et les États membres de l’UE voteront probablement lors d’une réunion en novembre suite au débat des 5 et 6 octobre qui n’a débouché sur aucune conclusion. Le commissaire à la sécurité alimentaire et à la santé, Vytenis Andriukaitis a annoncé qu’il n’y aurait pas de réautorisation sans majorité qualifiée des États membres. Paris a déjà déclaré qu’elle voterait contre le renouvellement de la licence.

 

FN- Jean-Marie Le Pen : un pouvoir de nuisance certain

FN- Jean-Marie Le Pen : un pouvoir de nuisance certain

Jean-Marie Le Pen reconnaît lui-même que son avenir politique et derrière lui. Pour autant il possède un pouvoir de nuisance suffisant pour jeter un trouble électoral qui va nuire au front national. La plupart des élections se jouent  en effet à quelques pour cent,  or Jean-Marie Le Pen ne restera sans doute pas inactif pour notamment empêcher sa fille Marine Le Pen de se qualifier  au second tour des présidentielles. Pour cela il va multiplier les critiques à l’égard des contradictions de la direction actuelle du front national. Il pourrait même aller jusqu’à favoriser la candidature d’un de ses proches en 2017. Même si cette candidature ne recueille que 3 % elle risque d’être suffisante pour disqualifier Marine Le Pen au second tour. Jean-Marie Le Pen n’est sans doute pas en capacité de créer maintenant une force politique pour rivaliser avec le front national mais son pouvoir de nuisance et suffisant pour le déstabiliser. Après plusieurs semaines de bataille judiciaire, le bureau exécutif  du Front national a tranché : Jean-Marie Le Pen a été exclu du parti, jeudi 20 août. Alors que Marine Le Pen estime que cette exclusion était une « issue » logique pour quelqu’un qui a « multiplié les fautes », son père qualifie le bureau exécutif d’une « opération » qui était une « mascarade », un « guet-apens » et un « simulacre ».  Marine Le Pen commandait le peloton d’exécution de loin au téléphone mais ne voulait pas en faire partie parce que ça fait vilain. Selon lui, Marine Le Pen « ne voulait pas faire partie du peloton d’exécution. Elle le commandait de loin au téléphone mais ne voulait pas en faire partie parce que ça fait vilain ». Jean-Marie Le Pen ajoute que « c’est sale de tuer son papa. Alors elle ne l’a pas fait directement mais elle l’a fait tuer par d’autres, des personnes qui ont joué la comédie. C’est Marine Le Pen qui a pris cette décision elle-même« . Mais le fondateur du Front national tente de relativiser en expliquant que « quand on est victime d’un assassinat et que cet assassinat est perpétré et ordonné par sa fille, il est évident que on ne se réjouit pas. Mais on prend les choses avec philosophie. On sait que tôt ou tard, la justice agira ». Jean-Marie Le Pen ne baisse pas les bras : « J’ai fait condamner trois fois sur trois le Front national. Il y en aura une quatrième. En ce qui concerne les élections régionales à venir, l’ancien président d’honneur du parti estime que « l’exclusion va avoir des conséquences catastrophiques (…) Pour l’instant, je suis au stade de la réflexion. Ce sont des choses qui arrivent. Ca pourrait être considéré comme dramatique par d’autres, mais j’en ai vu d’autres« .

 

FED: hausse des taux en septembre, pas encore certain

FED: hausse des taux en septembre, pas encore certain

Finalement on ne sait toujours pas si la hausse des taux interviendra en septembre aux États-Unis. Certes la situation de l’emploi semble s’améliorer et justifierait cette hausse puisque c’était une condition pour que la FED  des remonte les taux. On s’interroge cependant sur la solidité de l’emploi et derrière surtout sur celle de la croissance. Une croissance qui pourrait être influencée de manière négative par la dégradation de la situation chinoise. Une situation caractérisée par un net recul de la croissance mais aussi par des difficultés financières des entreprises, des collectivités mais aussi du système bancaire. Certains experts n’excluant plus l’hypothèse d’un krach. Du coup la remontée des taux américains pourrait intervenir qu’au début de l’année 2016. La décision d’une première hausse des taux d’intérêt depuis 2006 par la Réserve fédérale américaine s’est précisée lors de la dernière réunion de la banque centrale en raison essentiellement de la poursuite de l’amélioration du marché du travail aux États-Unis. Cela fait 23 semaines d’affilées que ces inscriptions hebdomadaires sont sous la barre des 300.000, signe indéniable d’une nette amélioration du marché du travail. En juillet, le taux de chômage s’est maintenu à un plus bas de sept ans, à 5,3%, conformément aux prévisions des économistes. Ce taux est proche de celui de 5-5,2% que la plupart des responsables de la Fed estiment satisfaisant dans un contexte d’inflation basse. Cependant, selon le compte rendu de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) des 28 et 29 juillet, les membres de la Fed se sont, à nouveau, montrés préoccupés par la faiblesse de l’inflation et le piètre état de la conjoncture économique mondiale, deux facteurs qui ne plaident pas en faveur d’un tour de vis monétaire. La Fed reste néanmoins très prudente en raison du bas niveau de l’inflation -même si elle a remonté pour le sixième mois d’affilée -et des salaires et, plus généralement, elle s’interroge sur le fait que la reprise, en cours depuis déjà six ans, n’a pas permis de faire remonter la hausse des prix à la consommation près de son objectif de 2%. « La plupart des membres (…) souhaiteraient avoir davantage de preuves que la croissance économique est suffisamment forte et que les conditions sur le marché du travail se sont améliorées au point qu’ils puissent raisonnablement avoir confiance en un retour de l’inflation vers l’objectif à moyen terme du comité », indiquent les minutes de la réunion du Comité de politique de la Fed. La deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) sera annoncée le 27 août et nombre d’économistes tablent sur une forte révision à la hausse par rapport à la première, ressortie à 2,3% en rythme annualisé. « Plusieurs participants ont noté que le ralentissement de l’activité économique chinoise pouvait poser des risques pour les perspectives économiques aux États-Unis », lit-on encore dans le compte-rendu. Alors que Pékin peine à relancer la croissance du pays et atteindre l’objectif de 7%, la banque centrale chinoise a injecté 100 milliards de dollars à China Développement Bank et à l’Export-Import Bank of China.

Sondage : Le « non » probable mais pas certain

Sondage : Le « non » probable mais pas certain

 

 

Alors que le « non », préconisé par le gouvernement d’Alexis Tsipras, était crédité de 57% des intentions de vote auprès des personnes qui ont été interrogées avant les mesures de contrôle des capitaux, il est passé à 46% auprès des personnes de l’échantillon interrogées par la suite, précise l’institut.  Le « non » l’emporterait dimanche en Grèce au référendum pour ou contre les propositions des créanciers avec 54% des voix contre 33% pour le « oui », selon un sondage publié mercredi qui souligne que l’écart s’est réduit depuis la fermeture des banques. L’enquête a été réalisée par l’institut ProRata pour le quotidien Efimerida Ton Synatkton sur plusieurs jours, étalés avant et après l’annonce des mesures de contrôle des capitaux qui ont contraint les banques à fermer et plafonné les retraits journaliers aux distributeurs automatiques. Elle permet donc d’avoir une idée de l’impact sur l’électorat  Dans le même temps, la part de partisans du « oui » a progressé de 30 à 37%. Quand 13% des personnes interrogées ne se prononçaient pas avant, elles sont désormais 17%. Les Grecs sont appelés dimanche à répondre à la question: « Est-ce que la proposition soumise par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international lors de l’Eurogroupe du 25 juin 2015, qui consiste en deux parties qui forment ensemble leur proposition globale, devrait être acceptée ? » Une formule pour le moins tordue qui va se traduire en pour ou contre l’euro !

 




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