Archive pour le Tag 'centre'

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Macron : gros meeting le 10 décembre pour exploiter le boulevard du centre

 Macron : gros  meeting le 10 décembre pour exploiter le boulevard du centre

Suite à la nomination de Fillon comme représentant de la droite, les sondages montrent que Macron dispose d’un boulevard au centre. Il y a d’abord les réformistes du PS déçus de Hollande et Valls, les Juppéistes déçus d’être mis à l’écart par Fillon, aussi les jeunes de l’UDI, certains radicaux de gauche sans compter ceux du Modem dont le responsable Bayrou ne récolterait qu’atour de 6 à 7% s’il se présente pour la quatrième fois. Du coup Macron peut espérer environ 16% pour l’instant.  L’ex-ministre de l’Economie Emmanuel Macron, conforté dans sa position de troisième homme de l’élection présidentielle après le triomphe de François Fillon à la primaire de la droite, entend donc frapper un grand coup le 10 décembre à Paris. Il tiendra ce jour-là au Parc des Exposition, Porte de Versailles, le plus grand meeting à ce jour de sa campagne, lancée le 16 novembre par l’annonce de sa candidature. « Ce sera le premier véritable meeting de sa campagne », explique le secrétaire général de son mouvement, « En Marche ! », le député socialiste Richard Ferrand, selon qui Emmanuel Macron vise au moins 6.000 à 7.000 participants. Le porte-parole d’ »En Marche ! » Benjamin Griveaux parle pour sa part de 8.000 à 10.000 participants attendus. Un sondage Elabe publié mercredi confirme que l’ancien ministre de l’Economie de François Hollande devance désormais le candidat de la « France insoumise », Jean-Luc Mélenchon, dans les intentions de vote de premier tour. Il recueille 16% si le chef de l’Etat porte les couleurs de la gauche de gouvernement, 14% si c’est le Premier ministre, Manuel Valls, et 17% si c’est son ancien collègue Arnaud Montebourg. « La vraie question pour nous c’est de préserver la dynamique dans laquelle nous sommes et d’accélérer. Et donc d’avoir une offre politique qui est claire », a déclaré mercredi Emmanuel Macron lors d’un déjeuner avec des journalistes. Selon Richard Ferrand, l’objectif de la réunion publique du 10 décembre sera à la fois de mobiliser les partisans de l’ex-ministre et de préciser ses propositions. Depuis le 16 novembre, le nombre d’adhésions à « En Marche ! » est passé de 94.000 à près de 115.000. Dans la foulée de la victoire de François Fillon à la primaire de la droite dimanche, « En Marche ! » a notamment enregistré le ralliement public de 130 cadres et militants de la composante jeunes de l’UDI (centre). Selon Richard Ferrand, « des gens engagés au Modem », le parti centriste présidé par François Bayrou, qui laisse planer le doute sur ses intentions, « manifestent leur intérêt ». « Nous recevons beaucoup de messages de gens qui étaient engagés dans les campagnes d’Alain Juppé et de Nathalie Kociusko-Morizet », deux des rivaux malheureux de François Fillon, assure pour sa part Benjamin Griveaux. Le nombre de parlementaires qui soutiennent publiquement Emmanuel Macron tourne toujours autour de la quarantaine. Mais le porte-parole du mouvement assure que de nombreux élus du Parti socialiste, notamment, « posent des question » sur « En Marche ! » et le projet de l’ancien ministre. Une partie des élus nationaux du Parti des radicaux de gauche (PRG), allié traditionnel du PS, ont déjà fait le choix de soutenir l’ancien ministre, comme le sénateur Jacques Mézard ou le député Jacques Krabal.

Bayrou…. « Le centre » de la primaire de la droite

Bayrou…. « Le centre » de la primaire de la droite

Un peu surréaliste la place accordée à Bayrou lors du débat de la primaire de la droite. Surréaliste parce que pendant environ une demi heure il n’a été question que ce responsable politique qui pourtant ne se sent pas liés par la primaire et qui n’y participe pas. Sarkozy s’est englué dans cette problématique centriste au point  de complètement noyer  le téléspectateur dans une problématique politicienne assez confuse voire nauséabonde. Le temps consacré à Bayrou a empêché de traiter les questions stratégiques par exemple par rapport à la mondialisation, à l’Europe, à la compétitivité, à la fiscalité ou au chômage. Pour Sarkozy c’est la question des alliances qui l’obsède quand les français eux sont surtout intéressés par le chômage. Les explications alambiquées sur l’opportunité dune alliance avec le centre selon qu’il s’agit de l’élection présidentielle ou des élections locales a dû en souler plus d’un. La faute évidemment aux concurrents de la primaire mais aussi aux animateurs davantage préoccupés des arrangements politiciens que des vrais enjeux économiques et sociaux, il est vrai sans doute un peu trop complexes  pour eux. Toujours est-il qu’on consacré un temps complètement fou à Bayrou auquel jamais sans doute la classe politique de droite n’avait une telle publicité. Les problématiques économiques devaient être au cœur du premier débat sur TF1 le 13 octobre. Mais le format de l’émission, très séquencé, ne permettait pas d’aller au fond de choses sur la durée du travail, le paritarisme, les retraites, les prélèvements obligatoires, la compétitivité, etc. Au grand dam d’ailleurs de François Fillon qui, de l’avis de nombreux observateurs, est le candidat des primaires qui a le plus « bossé » ces sujets mais qui a un mal fou à les exposer. On l’a d’ailleurs constaté de nouveau lors du deuxième débat où le « professeur » Fillon a martelé à plusieurs reprises qu’il fallait aller « au fond » des choses. Il y a de grandes chances que son vœu ne soit pas exaucé. Du moins tant que la primaire de la droite ne sera pas arrivée à son terme le dimanche 27 novembre à 20 heures quand l’on connaîtra le nom du vainqueur, candidat officiel de la droite à l’élection présidentielle. C’est peut-être à ce moment-là que les problématiques liées à l’économie reviendront sur le devant de la scène… et encore, l’air du temps ne s’y prête pas vraiment alors que, paradoxalement, le chômage reste la première préoccupation des Français devant les questions de sécurité.

 

 

Sondage : 70 % des Français pour un rapprochement gauche droite centre

 

Paradoxalement c’est peut-être parce que la sociologie tant  du PS que de la droite classique encore du centre est assez voisine qu’il paraît assez difficile d’envisager un rapprochement entre ses forces. Globalement le modèle culturel de toutes élites, c’est c’est celui de Sciences-po et de l’ENA. Même ceux qui n’ont pas suivi ce cursus adoptent le langage technocratique qui domine le monde politique. Cela d’autant plus facilement qu’on retrouve la même sociologie à la tête des administrations ou des grandes entreprises ;  sur le fond il n’y a guère de différence entre la gauche modérée la droite libérale et le centre.  Seules  quelques luttes d’appareils savamment entretenues permettent  de légitimer nombre d’oppositions. D’une manière générale lorsque la droite est au pouvoir la gauche s’oppose à tout et inversement ;  seuls les centristes font parfois exception. Avec de telles mentalités, un gouvernement d’union nationale n’est donc pas pour demain car il y a longtemps que les logiques d’appareil et les stratégies personnelles ont pris le pas sur l’intérêt général ;  pourtant de domaine pourraient justifier le rassemblement des forces les moins les extrémistes à savoir la lutte contre le chômage et la guerre contre le terrorisme. Sur le premier point Raffarin vient de tendre la main aux gouvernements de gauche. Reste à savoir s’il sera la saisir et si les contradictions internes au parti de Sarkozy ne viendront pas annihiler ce premier pas vers l’union. Il est clair que les stratégies personnelles pour 2017 vont favoriser une accentuation des clivages artificiels entre les candidats alors que l’opinion publique souhaiterait une plus grande convergence des différentes sensibilités politiques français moyen se rend bien compte que nombre d’oppositions sont relativement artificiels et non d’autres intérêts que de maintenir un affrontement illusoire entre la gauche et la droite un affrontement surtout dans les discours mais pas tellement dans les pratiques car une fois au pouvoir la gauche pratique  plutôt une politique de droite ; quant à la droite ,  elle est bien obligée de faire une politique sociale démocrate pour ne pas se couper des corps intermédiaires. La vraie question qui se pose est de savoir si dans un tel contexte de crise la France peut encore se payer le luxe d’affrontements politiques stériles. De ce point de vue l’Allemagne a donné l’exemple en réussissant à mettre en place un véritable gouvernement d’union nationale au service de son économie et de l’emploi ;  encore une fois compte tenu des l enjeux de la crise tant en termes de croissance que de sécurité la France ferait bien s’inspirer de la convergence des forces politiques allemandes au lieu de se disperser dans des affrontements ridicules et où dans des guerres picrocholines.

Centre des impôts incendié à Morlaix : la colère fiscale et sociale

Centre des impôts incendié à Morlaix : la colère fiscale et sociale

On ne peut évidemment approuver l’incendie du centre des impôts de Morlaix par les agriculteurs mais cet acte témoigne du ralbol de certaines professions. C’est le cas de l’agriculture dont la compétitivité est plombée par la fiscalité et par l’importation de produits des pays à bas coûts de production (viandes, légumes fruits notamment).sans parler des pressions qu’exercent la grande distribution sur les prix ou encore de la réduction des dépense de ménages en matière d’alimentation. Une colère qui pourrait bien contaminer d’autres secteurs même si les formes d’action sont différentes. Ce sont quelque 140 tracteurs qui ont convergé vers Morlaix dans la nuit de vendredi à samedi. Des agriculteurs en colère qui ont incendié le bâtiment des impôts et celui de la mutualité sociale agricole. Ils s’en sont ensuite pris à un pont. Une colère « inadmissible » mais finalement « logique » estime sur France Info Agnès Le Brun, maire UMP de Morlaix : « Les agriculteurs sont accablés par les charges sociales, les impôts, les dettes, accablés par le fait que ce que vous achetez sept euros le kilo dans un supermarché,  on le leur paye sept centimes à la production. » Les producteurs bretons sont ainsi confrontés à de grosses difficultés de trésorerie accentuées par l’embargo imposé par la Russie début août. Des restrictions sur les importations de produits alimentaires en réaction aux sanctions européennes dans le cadre de la crise ukrainienne. Un embargo qui a un effet domino puisque les gros exportateurs vers la Russie, à la recherche de nouveaux débouchés, viendront concurrencer la production française sur son propre marché tirant encore plus les prix vers le bas. Mais les légumiers protestent aussi contre « un ras-le-bol fiscal et social« , explique Thierry Mérette, président de la FDSEA du Finistère. Les agriculteurs « n’en peuvent plus, ils ont le sentiment d’être abandonnés« . Selon lui : « Les représentants de l’État m’ont appelé vers 1 heure du matin… C’est qu’ils commencent à comprendre qu’il y a un vrai désarroi. Je leur ai dit que ce n’était que le début et que s’ils ne nous écoutaient pas, cela pourrait être bien autre chose. »   « Vous avez, par rapport à vous concurrents directs, 30% de charges en plus« , dénonce Jean-François Jacob président du SICA, la société d’intérêt collectif agricole de Saint-Pol-de-Léon, premier groupement français des producteurs de légumes. Il pointe également les surcoûts dus à la superposition des couches administratives : « Quand dans la semaine, le groupement que je préside reçoit un chèque de 353 euros 70 à partager entre 1500 adhérents, donc 23 centimes par adhérents, on ferait mieux de rien nous envoyer. » Son groupement a décidé de renvoyer ce chèque à Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie « pour qu’il vienne nous rencontrer ».

 

Réforme territoriale : le Centre avec l’Ile de France, la Corse ou la Réunion ?

Reforme territoriale : le centre avec l’Ile de France, la Corse ou la Réunion ?

Le centre n’a vraiment pas de chance. Déjà en l’état actuel c’est déjà une non-région sans aucune identité culturelle ou réalité économique et sociale. Une région grande par la superficie mais pauvre économiquement. On ne sait pas quoi en faire ; les élus du centre eux-mêmes s’expriment d’ailleurs peu sur le sujet. Du coup certains envisagent de rattacher le Centre au Limousin et  à Charente-Maritime. Mais depuis l’accord PS pour rattacher ces deux régions à l’Aquitaine, le centre se trouve orphelin. Pourquoi pas dès lors rattacher ce Centre isolé à la Corse, à la Réunion et pourquoi pas aux Antilles ? De toute évidence le centre est attiré par la région parisienne et nombre de se habitants font déjà l’aller et retour quotidien pour le travail. Le découpage régional est un  exercice difficile surtout quand on fait l’impasse sur la répartition des compétences de  l’Etat jacobin et des régions qui n’ont en réalité peu de pouvoirs. Surtout qu’on n’ose pas toucher aux départements. Il  faudrait d’ailleurs une réforme constitutionnelle et là il  faut l’accord du parlement ou un referendum. Evidemment consulter les populations serai t une solution mais démocratiquement dangereuse. Hollande serait certain de perdre une telle consultation démocratique. Le Centre va donc rester le Centre, le Centre de rien mais le Centre tout de même. Sémantiquement le Centre ne signifie déjà rien pourquoi doc  rattacher ce centre sans identité à d’autres ? La solution peut-être, donner l’indépendance au Centre et transformer la région en pays indépendant ou tout au moins en DOM-TOM

Evasion fiscale : la City de Londres au centre du scandale

Evasion fiscale : la City de Londres au centre du scandale

Affaire Cahuzac, forum Offshore Leaks… La lutte contre les paradis fiscaux est plus que jamais d’actualité au sein de l’Union européenne, et au-delà. Le président du conseil européen, Herman Van Rompuy, l’a bien senti ce 12 avril. Après avoir chiffré le coût de l’évasion fiscale à 1.000 milliards d’euros par an, il a dit vouloir « saisir l’élan politique » sur ce thème en l’inscrivant au menu du sommet européen du 22 mai prochain à Bruxelles. Dans le même temps, les pressions se multiplient auprès des pays européens qui pratiquent encore le secret bancaire, comme le Luxembourg et l’Autriche, ou qui abritent des paradis fiscaux à part entière. En cause notamment: les îles anglo-normandes de Jersey ou Guernesey ou encore l’Ile de Man. Selon Gabriel Zucman, professeur à l’Ecole d’Economie de Paris, qui cite les chiffres de la banque des règlements internationaux, « le montant des dépôts bancaires qui s’y trouvent se chiffre en centaines de milliards de dollars ».  Des montants qui tendent d’ailleurs à diminuer à mesure que ces territoires signent des traités de coopérations, de transmission d’informations bancaires avec les autres pays. Mais « les listes fournies par les établissements de ces îles n’ont pas grand intérêt », estime Gabriel Zucman. Parce que selon lui, ces îles joueraient en réalité le rôle de « rabatteur » d’actifs pour les banques de la City, le quartier d’affaires britannique où siègent les plus grandes banques mondiales. Dans les établissements de toutes ces anciennes colonies de l’empire britannique, « il n’y a pas beaucoup d’activité financière proprement dite » assure-t-il. Si autant d’actifs y sont enregistrés, c’est en raison « des conditions fiscales et des règlementations particulièrement souples ». Mais en réalité, « ils sont gérés de façon concrète depuis la City », martèle l’économiste…

 

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