Archive pour le Tag 'centralisme'

Crise en France: La crise d’abord du centralisme

Crise en France: La crise d’abord du centralisme
Depuis des années, la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique.

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme). À gauche, en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

France: La crise d’abord du centralisme

France: La crise d’abord du centralisme

 
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique.

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme). À gauche, en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

Crise : la France surtout victime du centralisme démocratique

Crise   : la France  surtout victime du centralisme démocratique
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme).  À gauche,  en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

Crise politique : la France surtout victime du centralisme démocratique

Crise politique  : la France  surtout victime du centralisme démocratique
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques. Cette quasi absence de débat démocratique en profondeur est sans doute au cœur de notre crise politique

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le Conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème, c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme).  À gauche,  en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sûr des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante. En outre la question- réelle – du pouvoir d’achat ne peut se réduire au seul problème de l’augmentation des salaires.

Crise politique en France : le pays surtout victime du centralisme démocratique

Crise politique en France : le pays surtout victime du centralisme démocratique

 
Peu d’experts auront sans doute observé que depuis des années la France se caractérise surtout par une gestion très pyramidale proche du centralisme démocratique chère aux marxistes mais aussi aux technocrates. La plupart des grands sujets sont bloqués au niveau central précisément parce qu’ils n’ont pas fait l’objet d’un débat décentralisé par les acteurs socio-économiques.

Le phénomène n’est pas nouveau mais Macron s’est fait une religion de torpiller les organes intermédiaires qui permettaient d’une part de procéder à des analyses partagées et à des compromis équilibrés entre les différents intérêts. C’est ainsi par exemple que on parle aujourd’hui essentiellement de la question des salaires, de la retraite, du chômage et des conditions de travail du service public essentiellement au plan national entre responsables politiques.

Faute de discussions préalables voir même de compréhension du réel, les positions sur nombre de sujets socio-économiques se figent et souvent s’affrontent pour conduire à la paralysie. Le conseil économique et social par exemple a souvent dénoncé l’espace de plus en plus réduit du débat social et économique en France. Du coup tout est politisé, déformé voire ridiculisé.

La France souffre de son insuffisance chronique à associer les partenaires sociaux intermédiaires pourtant indispensables pour permettre la compréhension de problématiques souvent complexes et qu’on ne peut résoudre de façon simpliste, irresponsable et démagogique.

Le problème c’est que cette culture de centralisme démocratique domine les partis politiques de droite comme de gauche. À droite on se sert de la raison technocratique pour imposer des solutions bâclées et rapidement obsolètes. ( Ne parlons pas de l’extrême droite qui conteste le concept de syndicalisme).  À gauche,  en tout cas dans la gauche de coloration marxiste du NFP, c’est l’idéologie marxiste qui commande l’adhésion au centralisme démocratique.

Un seul exemple la question des salaires qui ne peut se résumer qu’au seul relèvement du SMIC qui va encore écraser les grilles de salaires. Ce débat relativement technique doit évidemment être d’abord pris en compte par les acteurs sociaux et les organisations représentatives en tenant compte bien sur des réalités de chaque branche. Il en est de même concernant le chômage qui doit intégrer les situations particulières des branches et des régions. Toute mesure d’autorité prise sans concertation d’abord n’est pas comprise voire est rejetée et se révèle rapidement inopérante.

Coronavirus: Marseille proteste contre le centralisme parisien

Coronavirus: Marseille proteste contre le centralisme parisien

 

 

La classe politique marseillaise a évidemment raison de protester contre ce qui constitue un diktat du centralisme parisien. Il est curieux que le gouvernement d’une part annonce que les mesures de prévention doivent être le plus décentralisées possible en fonction des réalités et que dans le même temps on impose une mesure générale comme celles concernant les heures d’ouverture des commerces. Depuis mercredi, le port du masque est obligatoire et les bars, restaurants et épiceries doivent fermer de 23 heures à six heures du matin dans l’ensemble du département, classé en zone rouge de circulation du virus comme Paris et 19 autres départements.

Selon les deux élues marseillaises, le gouvernement aurait un temps envisagé un reconfinement local à Marseille, Martine Vassal évoquant même “une épée de Damoclès au dessus de nos têtes qui serait catastrophique”.

“Le gouvernement décide depuis Paris, alors que ces décisions ont besoin de concertation”, a déclaré Michèle Rubirola, qui dit s’inquiéter des conséquences économiques et sociales de ces décisions.

En déplacement à Marseille, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a rejeté ces reproches considérant qu’il avait organisé la concertation avec les élus locaux, on se demande bien lesquels ! On peut s’interroger et se demander si le gouvernement ne veut pas régler des comptes politiques avec Marseille mais aussi des comptes avec le professeur Raoult qui ne cesse de critiquer la politique nationale. Indiscutablement les mesures imposées à Marseille constituent une opération de discrédit de plus vis-à-vis d’une ville et d’une région qui n’a pas besoin de cela.

Les deux élues marseillaises, qui s’étaient affrontées lors des dernières municipales, ont tenu leur conférence de presse commune dans les locaux de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection en présence du professeur Didier Raoult, qui s’est dit optimiste, soulignant que le nombre de cas graves étaient désormais très bas, à Marseille en particulier.

“L’épidémie n’est pas un problème qui dépasse ce qui s’est produit dans le passé”, a déclaré Didier Raoult, pour qui le taux de mortalité des patients hospitalisés depuis le 15 juin dans les Bouches-du-Rhône est de 8,1% contre 15,8% à Paris.

“Il faut répondre à cette situation avec calme et optimisme. Le pessimisme tue les patients”, a estimé le professeur, que le ministre de la Santé a rencontré lors de sa visite dans les locaux de l’ARS.

Villani, écarté de Paris critique le centralisme de la république en marche

 

Le député Cédric Villani, avant même la décision officielle de désigner Benjamin grimaud candidat à Paris a dénonér clairement le centralisme de la république en marche. Villani s’aperçoit enfin que la fameuse commission centrale d’investiture constitue une imposture et que les décisions sont prises par Macron lui-même. Cette commission très restreinte composée de faux-culs notoires a eu du mal à justifier son choix hier sur les chaînes d’information. Il fallait écouter hier les explications alambiquées de la députée ex-LR Marie Guévenoux et du sénateur ex-PS Alain Richard, deux champion du slalom politique et co- présidents de  la fameuse commission Alain Richard ;  l’ancien jospiniste converti depuis à l’ultra libéralisme avait du mal à maîtriser ses nerfs face aux questions  subversives des journalistes concernant le choix de Griveaux  par rapport à Villani. Ce centralisme que dénonce Villani est également critiqué par le délégué général lui-même de la république en marche. Guerrini qui a d’ailleurs publié une tribune dans le Monde à ce sujet. On ne serait pas surpris qu’il soit mis à l’écart des instances dirigeantes d’ici quelques semaines ou quelques mois pour ce crime de lèse majesté. Il est clair que le choix de Griveaux  s’appuie surtout sur la fidélité de ce dernier par rapport à Macron qui ne veut surtout pas d’énergumène susceptible de manifester la moindre indépendance, la moindre créativité. On a donc choisi un technocrate creux et écartéun scientifique créatif. Du coup, Villani se lâche “Ce qui était annoncé de longue date est désormais acquis : il est clair que je n’obtiendrai pas l’investiture de l’appareil de LREM”, écrit Cédric Villani sur Twitter, sans se ranger derrière l’un ou l’autre de ses concurrents.“J’aurai prochainement l’occasion de m’exprimer sur les perspectives qu’il convient à présent d’ouvrir”, ajoute-t-il. Mais la soirée la direction de la république en marche a fait savoir immédiatement que Villani serait exclu s’il ne se ralliait pas à la candidature de Griveaux. Avis aux futurs dissidents !

Grand débat : une procédure anarchique pour légitimer le centralisme

Grand débat : une procédure anarchique pour légitimer le centralisme

 

La plupart des régimes à caractère centraliste voir dictatorial s’appuient  sur un dialogue direct avec les citoyens en passant par dessus tous les outils de médiation que peuvent être un parlement, des syndicats, des associations voire des médias et des organisations politiques. Ce n’est pas exactement se qui se pratiquait à Athènes au 6ème siècle avant JC  ou ce que préconisait Jean-Jacques Rousseau ou Hannah Arendt. Dans certains démocratie, le référendum peut être utile mais on ne sait on ne saurait gérer la démocratie uniquement à coups de démocratie directe dans nos sociétés complexes  sauf à souscrire aux thèses à anarcho-libertaire qui conduise au chaos. Ce qui risque de se passer avec ce grand débat totalement improvisé sans véritable cadre, sans préparation, sans véritable discussion t et sans synthèse partagée. Finalement ce grand foutoir va donner une légitimité supplémentaire au pouvoir pour choisir ce qu’il souhaite mettre en œuvre.  Edouard Philippe a vainement tenté de clarifier les conditions du grand débat, Macron de son coté doit adresser uen lettre aux Français. Première observation, il serait temps car à l’origine il avait été convenu que cette consultation se déroulerait sur deux mois. Or dans les fait, s il ne restera qu’un mois et demi. Soit seulement quelques semaines pour traiter quatre thèmes majeurs dont chacun mériterait déjà six mois de discussions sérieuses. Le gouvernement a fixé quatre thèmes : « Mieux accompagner les Français pour se loger, se déplacer, se chauffer », « rendre notre fiscalité plus juste, plus efficace, plus compétitive », « faire évoluer la pratique de la démocratie » et « rendre l’Etat et les services publics plus proches des Français et plus efficaces ». Une formulation relativement approximative qui démontre déjà que cette initiative a été construite un peu à la va-vite Pour résumer le débat doit reposer sur des réunions d’initiative locale, et sur une plate-forme Internet. Les propositions seront examinées par des conférences citoyennes régionales d’une centaine de Français tirés au sort et transmises au niveau national. En clair on voit mal comment pourrait se dérouler un débat qui suppose d’abord une introduction un peu pertinente si on veut éviter la discussion de bistrot. Ensuite une confrontation des idées, un échange qui permet à chacun d’évoluer vers une synthèse. Cela suppose donc des animateurs et des rapporteurs. Au lieu de cela, comme cela a d’ailleurs déjà été engagé,  on va simplement assister à l’addition plus ou moins contradictoire et fantaisiste de propositions. Aucun débat digne de ce nom ne peut s’organiser dans ces conditions. Et autant reconnaître dès maintenant que dans ces circonstances le grand débat va ressembler un grand bordel. L’opération commence déjà très mal puisque Chantal Jouanno a démissionné  du pilotage du grand débat national en raison des polémiques à propos de son salaire. Par contre Chantal Jouanno a décidé de se maintenir à la présidence de la commission nationale du débat public (CNDP). Une décision curieuse dans la mesure où le grand débat constitue le cœur du métier de la commission nationale du débat public ! Pour être cohérente Chantal Jouanno aurait dû démissionner aussi de la commission nationale de débat public. La vérité, c’est que le gouvernement et la commission nationale n’était pas d’accord sur les conditions d’organisation du débat. En effet on ne semble pas s’être accordé sur le champ du débat et sur ses modalités. La commission nationale de débat public elle-même semble pédaler dans la semoule en proposant que n’importe qui puisse organiser une discussion sous réserve de la déclarer huit jours avant. Un peu court comme mode d’organisation. Cela d’autant plus que du côté du gouvernement  on tient absolument à restreindre le champ des discussions aussi leur objet et leur traduction politique. La vérité c’est que les pouvoirs publics souhaitent réduire le plus possible l’espace de débat alors que la commission nationale de débat public souhaitait  qui n’y ait  aucun tabou sur aucun sujet. D’autres organismes auraient pu prendre en charge ce débat comme le conseil économique social et environnemental d’autant qu’il existe des comités économiques et sociaux régionaux. Le dialogue direct que veut le pouvoir avec les citoyens est une illusion qui ne peut conduire qu’à une anarchie légitimant un pouvoir encore plus vertical.

Corse : la victoire des nationalistes interroge le centralisme français

Corse : la victoire des nationalistes interroge le centralisme français

 

Le score obtenu par les nationalistes en Corse  interroge le centralisme français. Certes on pourrait considérer que la Corse constitue un cas un peu particulier mais ce serait faire l’impasse sur les aspirations régionalistes. Pas des inspirations réclamant l’indépendance mais l’envie de constituer une entité économique sociale et culturelle face  d’une part à l’hyper centralisme étatique mais aussi face à la toute-puissance de l’Europe. De ce point de vue, là régionalisation réalisée en France demeure encore très virtuelle. Certes on a donné des responsabilités, des financements mais nos régions ne constituent pas de réel identité économique politique et sociale susceptible de rivaliser avec les régions espagnoles  ou encore allemandes. Les élections vont sans doute contraindre les pouvoirs publics à accepter un statut permettant à la Corse de disposer d’une plus large autonomie mais ce serait sans doute une erreur de considérer que les autres régions doivent être élues exclues d’une véritable décentralisation. Les nationalistes corses Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni ont donc remporté dimanche une victoire électorale leur donnant les clés de la future collectivité territoriale unique, un triomphe dont ils ont appelé le gouvernement « à prendre la mesure » en ouvrant des négociations sur les dossiers qu’ils défendent. « Paris a aujourd’hui à prendre la mesure de ce qui se passe en Corse », a réagi la tête de la liste Pè a Corsica (Pour la Corse), l’autonomiste Gilles Simeoni, après le scrutin, marqué par le score historique des nationalistes (56,5% des suffrages) et aussi par un fort taux d’abstention (47,5%). Le Premier ministre Edouard Philippe lui a répondu quelques heures plus tard, en l’appelant pour lui adresser des « félicitations républicaines » et en se disant prêt à le recevoir à Paris « dès l’installation de la nouvelle collectivité », a-t-on déclaré à l’AFP dans l’entourage du chef du gouvernement.

Un centralisme à contre courant (Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie)

Un centralisme à contre courant (Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie)

 

Dans une tribune parue dans le JDD, Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie, Carole Delga  s’inquiète d’une recentralisation qui va à l’encontre de l’histoire.

 

 

« L’État, c’est moi. » Cette formule attribuée à Louis XIV est-elle en passe de redevenir d’actualité à l’heure où le président Macron entame un acte de recentralisation qui ne dit pas son nom? Une recentralisation à contre-courant de l’histoire, de la mondialisation et de la proximité demandée par nos concitoyens. Le gouvernement vient de revenir sur la décision prise en 2016 de permettre aux Régions d’assumer la compétence économique des départements en leur octroyant 450 millions d’euros pour compenser ce transfert. Et de quelle façon! Gérald Darmanin a ainsi déclaré : « Les Régions voulaient le fromage, le dessert, le plat et l’entrée et peut-être aussi le digestif. »  Autre manifestation de cette volonté de limiter la liberté des collectivités : l’article 10 du nouveau projet de loi de programmation des finances publiques voté la semaine dernière à l’Assemblée institue un encadrement de leurs dépenses. C’en est fini des collectivités qui « s’administrent librement pour l’exercice de leurs compétences », selon l’article 72 de la Constitution. Un inquiétant et inadmissible retour en arrière. Six mois ne se sont pas écoulés depuis l’instauration du gouvernement Philippe et déjà le pacte girondin est remplacé par l’autorité jacobine froide et brutale. La signature de l’État n’a plus que la valeur de l’encre. Les assemblées élues sont court-circuitées par Bercy. Les élus locaux, jugés « trop nombreux » et « dispendieux », reçoivent la leçon de Paris qui sait tout et voit tout. Face à cette recentralisation, je propose une « République des territoires » basée sur la confiance et le respect. Régions, départements, intercommunalités, communes ont démontré, depuis les premières lois de décentralisation voici trente-cinq ans, leur capacité à s’entendre, à bâtir, à investir pour nos concitoyens. Oui, l’État, c’est nous! Et nous tous!

 

 

La république en marche : les vertus de la verticalité … ou du centralisme démocratique

La république en marche : les vertus de la verticalité … ou du centralisme démocratique

Au moins un député d’en marche qui approuve officiellement et encourage les vertus de la verticalité dans l’organisation du parti de Macon. Florian Bachelier, député d’Ille-et-Vilaine : « Je trouve ça assez sain d’assumer cette verticalité. On n’avait pas de temps à perdre avec une compétition interne entre plusieurs candidats. » Pour la plupart des parlementaires, il est normal que le fondateur d’En marche désigne son successeur : « C’est le Président! », répète Annie Vidal, élue de Seine-Maritime.  Au moins c’est clair ! Pas étonnant la plupart tiennent leur pouvoir directement de  Macron car ils ont été désignés par un comité national auto proclamé. Et ce type d’organisation va perdurer. Le seul patron de la république en marche, c’est Macron. Les seules responsables des élus nationaux désignés eux-mêmes au niveau central. La base du parti n’a pas son mot à dire. On concédera seulement une présence de 25 % d’adhérents au surplus tirés au sort. C’est dire que la verticalité présente des vertus dans le mouvement en marche dont on n’est même pas sur qu’il se transforme en parti. Il pourrait demeurer une sorte de mouvement de supporters de Macron et l’appareil sera dirigé par ses proches. Il est clair que la plupart des dirigeants d’en marche ont une conception assez restrictive de la démocratie : on se sert du mouvement de masse pour être élu mais une fois les élections passées les militants et les adhérents sont renvoyés à leurs chères études. Pas sûr que ce concept démocratique de type centraliste se révèle très pertinent et très efficace. En effet tout repose en fait sur la popularité du chef de l’État. Comme aucune tête ne doit dépasser dans le mouvement en marche, personne d’autre n’arrive à incarner le mouvement. Or cette  popularité pourrait être amenée à se fragiliser comme le démontre d’ailleurs les sondages de ses derniers mois. Du coup,  la force que représentait  la popularité de Macron pourrait être anéantie si cette tendance se prolongeait. En outre, les militants locaux et les adhérents sont complètement désorientés par le peu d’intérêt qu’on leur accorde. Pour toute action politique on leur propose de lire les communiqués du niveau central qu’on peut par ailleurs retrouver dans toute la presse. Il faudra autre chose pour que la république en marche existe réellement sur le terrain en particulier pour préparer les échéances des élections locales. En tout cas la désignation de Castaner  par Macon augure mal du fonctionnement démocratique d’en marche. Un fonctionnement plus proche du parti communiste chinois que d’une démocratie moderne. Et pour le confirmer cette autre déclaration du député Le Gendre : « Nous tenons tous notre légitimité et notre pouvoir d’Emmanuel Macron. Rideau, circulez, on n’a pas le temps de perdre du temps  avec des élections !

 

LREM : nouvelle preuve du centralisme démocratique, Macron choisit Castaner

LREM : nouvelle preuve du centralisme démocratique, Macron choisit Castaner

Inutile de tourner autour du pot Macron choisit encore la voie du centralisme démocratique pour désigner le futur responsable du parti en marche. Un parti déjà inexistant localement dont les dirigeants désignés par le niveau central lui-même autoproclamé. Par exemple dans l’organe directeur 25 % seulement des l adhérents seront autorisés à faire entendre leur voix (en plus tirés au sort comme au loto). On comprend que l’Élysée soit mécontent que cette information ait été diffusée. En effet, la présidence de la république ne veut pas prêter le flanc davantage à sa conception de la centralisation extrême pouvoir qui se traduit notamment par des ministres complètement tétanisés par la crainte d’être sermonnés voir exclus par Macon. Par des parlementaires qui peinent à exister mais qui se contente de cette situation car ils ne sont redevables en réalité qu’à Macron. Enfin le parti en marche est une fiction, totalement centralisé et dirigés par des responsables nationaux autoproclamés et ou désignés par Macron. En réalité, c’est Macron  qui décide de tout. Le pire c’est que Castaner  était assez réticent à se porter candidat à la tête mouvement en marche. « Ce n’est pas mon sport préféré » avait-il même déclaré à Laurent Neumann de BFM. Il a fallu que Macron insiste beaucoup pour qu’il accepte de devenir délégué général (il n’y a même pas de secrétaire ni de président, une fonction en fait assumée par Macron. Au-delà du fonctionnement du « parti » En Marche se pose surtout la question du risque politique lié à l’ultra personnalisation du pouvoir. Hors Emmanuel Macron, aucun dirigeant, aucun ministre, aucun dirigeant  ne parvient à incarner le changement politique voulu par les français lors des dernières élections. Au plan national, les ministres sont à peine connus, le Premier ministre lui-même manifeste une discrétion inédite sous la 5éme république. Plusieurs enquêtes ont montré que les électeurs ignoraient le plus souvent le nom de leurs députés .Au plan local, c’est le désert politique total, pas de vraie structure, pas de vie collective, pas d’implication dans les problématiques territoriales et pas de relais de la politique nationale. Les comités En Marche sont réduit à des clubs de supporters et pour la majorité n’ont plus aucune vie. Or les réformes économiques, sociales, environnementales et sociétales se heurtent nécessairement aux contradictions et au corporatisme de la société française. Face à ces  réactions En Marche ne dispose d’aucun outil politique de masse pour faire remonter à temps les sensibilités locales et sectorielles, pour apporter des contributions, pour faire partager les problématiques, pour expliquer l’objet des réformes et pour  relayer le discours du gouvernement. Pour schématiser, tout repose uniquement sur Emmanuel Macron. Or on sait que la vie politique échappe rarement à des aléas qui peuvent nuire gravement à la popularité voire remettre en cause  la légitimité d’un gouvernement.  L’hyper concentration du pouvoir, type parti communiste des années 50, qui peuvent expliquer les dégâts provoqués par les frondeurs de François Hollande-  constitue cependant un risque majeur : celui de voir s’écrouler aussi vite qu’il était monté le mouvement de réforme En Marche. De ce point de vue,  le fonctionnement proposé pour la « la république en marche » n’est ni acceptable démocratiquement, ni pertinent sur le plan politique. Principal  reproche,  notamment le fait que les adhérents (tirés au sort) ne représente que 25 % du principal organisme directeur de l’organisation. Les 75 % restants sont attribués aux grands élus politiques. Le biais c’est que précisément ces 75 % d’élus politiques n’ont pas été désignés par la base mais par le sommet. Par exemple les candidatures à la députation ont toutes été examinées et décidées par un petit comité central. Du coup, on se demande légitimement  si le mouvement la république en marche va vraiment se transformer en parti dont les responsables seront élus par les adhérents ou s’il ne restera pas une sorte de club de supporters n’ayant pas voix au chapitre. Notons que les référents départementaux, sorte de secrétaires départementaux sont  aussi désignés par le sommet. On objecte à la direction que c’est pour éviter les baronnies; pas sûr que des commissaires politiques désignés d’en haut soient plus démocratiques ! La future organisation est donc fortement teintée   de centralisme démocratique ;  elle est  dirigée en fait par des élus politiques non choisis par la base. Quant au site de la république en marche, seul lien avec les adhérents, c’est une sorte de très mauvaise et très partielle revue de presse.  Le quasi absence de vie démocratique et de vie tout court s’est déjà traduite par un fait politique majeur à savoir une grande désillusion lors  des élections sénatoriales. Pas étonnant dans la mesure où les grands électeurs que constituent les maires  n’ont pratiquement pas été sollicités par des instances locales d’En  Marche.  On peut comprendre que dans l’urgence, En Marche ait mis en place un fonctionnement centralisé mais pour des raisons démocratiques et politiques, ce mouvement devra à l’avenir  se construire sur d’autres bases …ou prend le risque de disparaître aussi vite.




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