Archive pour le Tag 'Centrales'

Engie prolonge des centrales nucléaires

Engie prolonge des centrales nucléaires

L’énergie Engie qui à coups de pub ne cesse de proclamer qu’elle distribue de l’électricité verte va prolonger deux centrales nucléaires en Belgique. En France l’entreprise ment évidemment-comme d’autres–en affirmant vendre de l’électricité verte qui en réalité vient directement des centrales nucléaires d’EDF, passe par le même réseau national RTE et le même réseau de distribution Enedis.

Les banques centrales, levier stratégique du réarmement européen

Les banques centrales, levier stratégique du réarmement européen

Ursula von der Leyen prône le réarmement du continent, mais la question de l’argent, un sujet sensible dans l’UE, reste un obstacle majeur. Pourtant, une solution simple et immédiate pourrait renforcer la défense européenne : utiliser les 330 milliards de dollars gelés de la Banque centrale russe. Par Michel Santi, économiste (*) dans La Tribune

En 2015, lors d’un exercice conjoint de l’OTAN, les soldats allemands étaient confrontés à une pénurie d’armement si sévère qu’ils durent remplacer des mitrailleuses introuvables… par des manches à balai. Ironie du sort, leur cheffe de l’époque, Ursula von der Leyen, aujourd’hui présidente de la Commission européenne, tente désormais d’incarner les ambitions de «réarmement» du continent.

Parler d’argent, c’est inévitablement parler politique, surtout dans une Union européenne obsédée par le contrôle strict des déficits et prompte à sanctionner les nations ne respectant pas des critères aussi arbitraires qu’inutiles. Pourtant, une solution simple, à portée de main et techniquement facile à mettre en œuvre, pourrait enclencher immédiatement le renforcement de la défense européenne : saisir les 330 milliards de dollars de la Banque centrale russe gelés dans le système bancaire européen. La confiscation de ces fonds permettrait de renforcer sans délai les défenses ukrainiennes et de financer le déploiement d’une force européenne capable de garantir la paix, dès lors qu’un accord serait trouvé.

Voilà plus de trois ans que cette guerre dure, et presque rien n’a été fait en Europe pour renforcer les armées, principalement pour des raisons financières. Ce blocage — cette apathie européenne — rappelle étrangement la gestion calamiteuse de la «crise des dettes souveraines» qui a révélé une incompréhension calamiteuse de l’argent et du système monétaire.

Le 15 août 1971, le président américain Richard Nixon décide unilatéralement de mettre fin à la convertibilité du dollar en or, laissant sa monnaie «flotter». Cette rupture historique inaugure un nouveau paradigme qui propulsera la croissance économique de l’Occident. Certes, la monnaie n’est plus adossée à l’or, mais elle repose désormais sur quelque chose de bien plus puissant : nous tous. Depuis 1971, l’argent en circulation est garanti par la confiance collective et la puissance de nos nations.

L’expansion économique, la consommation, l’investissement, jusqu’aux dépenses publiques dans certains cas, reposent en grande partie sur un acteur aussi fondamental qu’incompris : la banque centrale. C’est grâce à sa générosité — par le maintien de taux d’intérêt bas et la gestion des liquidités — que nos économies ont survécu aux crises et aux bulles spéculatives du capitalisme. La Banque centrale européenne (BCE), en particulier, tient entre ses mains le destin financier de 350 millions de citoyens répartis dans 20 pays. Ses décisions sont cruciales pour l’avenir du continent. Les banques centrales sont devenues de véritables acteurs politiques et, avec son pouvoir de création monétaire, la BCE a démontré sa capacité à intervenir efficacement en période de crise.

Aujourd’hui, face aux menaces qui pèsent sur l’Europe, il est plus que jamais nécessaire de sortir de l’ombre et d’agir. La BCE pourrait jouer un rôle crucial dans la mise en place d’une stratégie de financement centralisée et cohérente. Non seulement contrôle-t-elle les leviers monétaires de l’Europe, mais elle dispose également des ressources nécessaires pour aider à structurer un plan de réarmement rapide et efficace  ? Les banques centrales ont prouvé par le passé leur capacité à générer des solutions durables face aux crises financières. Elles doivent désormais agir pour garantir la sécurité et la souveraineté de l’Europe.

La BCE dispose des outils nécessaires pour créer un cercle vertueux dans lequel la création monétaire pourrait être utilisée pour financer non seulement la défense, mais aussi la croissance économique nécessaire pour soutenir une Europe forte et unie face aux défis mondiaux. Face à la menace, elle doit prendre ses responsabilités et agir avec la même détermination que lors des crises financières passées.

_____

(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il publie aux Editions Favre « Une jeunesse levantine », Préface de Gilles Kepel. Son fil Twitter.

Production–distribution : discussion en France mais centrales d’achat à l’étranger !

Production–distribution : discussion en France mais centrales d’achat à l’étranger !

Les discussions entre les producteurs et les distributeurs sont très tendus en France. Le problème aujourd’hui c’est qu’une partie des biens distribués par la grande distribution sont négociés en dehors des frontières par le biais des centrales d’achat des distributeurs. Et cette partie échappe à la réglementation française telative à la négociation entre producteurs et distributeurs.

L’industrie agroalimentaire tire la sonnette d’alarme. « Avec leurs centrales d’achat européennes, les distributeurs sont en train de vidanger nos comptes de résultat. Ils comparent les tarifs de nos produits entre des pays qui ont des frais de structure très différents », s’agace un géant des rayons alimentaires pour qui les prochaines semaines de négociations tarifaires pour 2025, ouvertes le 1er décembre, s’annoncent rudes. En quelques années, ces centrales d’achat de la grande distribution situées à l’étranger sont devenues les bêtes noires des agro-industriels opérant en France.

Selon plusieurs experts, entre 10 % et 30 % des volumes vendus dans les grandes surfaces françaises seraient désormais négociés en dehors des frontières, via ces centrales. Et non plus au niveau des structures d’achat purement hexagonales, qui sont, elles, encadrées par des règles françaises très strictes.

De l’indépendance des banques centrales

De l’indépendance des banques centrales

C’est un sujet de débat récurrent de la théorie économique : alors que, pour certains, l’indépendance des banques centrales serait nuisible à la croissance. D’autres estiment, au contraire, que cette indépendance garantit contre le risque de politisation de la monnaie, dangereuse pour l’économie. Retour sur une histoire de plusieurs siècles d’une actualité brûlante, notamment au sein de l’Union européenne.

 

par 

Professeur et directeur du Mastère Spécialisé Patrimoine et Immobilier, Kedge Business School dans The Conversation

Alors que la BCE baisse très prudemment ses taux, de nombreuses voix exigent une reprise en main des banques centrales par les politiques.
Il est sans doute excessif d’affirmer, avec l’humoriste américain Will Rogers qu’il n’y a que trois grandes inventions depuis le commencement des âges : le feu, la roue et la banque centrale. Il n’empêche qu’elles jouent – aujourd’hui plus encore qu’à son époque – un rôle crucial dans les économies développées. Si la banque centrale de Suède apparue en 1668 revendique le titre de plus ancienne banque centrale au monde, car la première à émettre des billets, l’institution monétaire par excellence fut pendant longtemps la vieille dame de Threadneedle Street : The Bank of England fondée en 1694.

Disposant du privilège légal d’émission de la monnaie et jouant le rôle de banque des banques comme prêteur en dernier ressort en cas de crise financière, les banques centrales européennes ont parfaitement assuré leur mission cardinale tout au long du XIXe : la stabilité de la monnaie, puisque le mot inflation n’avait qu’une acception médicale jusqu’à la Grande Guerre, comme nous le rappelle le Littré.
À la même époque, les Américains vivaient depuis 1837 sans banque centrale, le président Andrew Jackson l’ayant supprimée au nom de la liberté d’entreprendre et d’une méfiance envers une institution centralisée. Les Américains vécurent donc au rythme des bank runs et des faillites bancaires aux États-Unis. Il fallut attendre la grave crise financière et bancaire de 1907 pour que le Congrès décide d’instituer la Federal Reserve en 1913.

Depuis, le Central Banking n’a cessé de gagner en indépendance et en puissance dans les pays développés sous la pression des citoyens soucieux de leur pouvoir d’achat et méfiants à l’égard d’une classe politique toujours prompte à sacrifier la stabilité de la monnaie à son calendrier électoral. Emblématique de cette tendance, la banque centrale allemande créée en 1948 pour conjurer le spectre de l’hyperinflation de 1923 et de la fin de la Seconde Guerre, fut la première à voir reconnaître légalement son indépendance en 1951. Elle fit du deustchmark le parangon de la monnaie forte jusqu’à son absorption par l’euro en 1999.

 

Ailleurs c’est davantage le souvenir de l’inflation des années 1970 qui a abouti à l’indépendance formelle de la banque de France en 1994 puis de la Bank of England en 1997. Dans les pays riches, la mission de la banque centrale s’est ainsi clairement fixée sur la stabilité des prix, l’objectif d’un taux d’inflation cible de 2 % s’imposant progressivement comme la norme à ne pas dépasser bien que le soutien à la croissance soit également explicitement mentionné. Progressivement s’est donc imposé un cadre théorique ordolibéral fondé sur la liberté d’entreprendre et la propriété privée, mais régulé par les institutions. La politique monétaire est alors devenue une technique sophistiquée qui n’est plus basée sur l’intuition d’un gouverneur tout puissant mais sur des règles comme celle de Taylor qui lie le taux d’intérêt à l’inflation anticipée et constatée et à l’écart de production. Récemment, ces règles strictes se sont transformées en principes plus souples.

Aujourd’hui, l’indépendance des banques centrales est à la fois légale, institutionnelle et instrumentale puisqu’elles définissent leur propre objectif et leur politique monétaire. Il existe aussi une dimension personnelle à cette indépendance de leurs dirigeants, nommés par les élus pour leur pragmatisme, leur expérience et leur compétence, disposant d’un long mandat irrévocable. Enfin, l’indépendance est budgétairement assurée : elles ne dépendent pas financièrement des États, mais au contraire leur versent régulièrement des dividendes.

Le pouvoir considérable qu’elles détiennent de par leur position au sommet de l’ordre monétaire de leur zone n’est toutefois pas sans contreparties exigeantes. Ainsi, elles ont l’obligation de rendre compte de leurs actions devant les représentants des nations dont elles gèrent la monnaie. C’est pourquoi leurs dirigeants sont régulièrement auditionnés devant les élus, le Congrès aux États-Unis ou le parlement européen mais toujours avec l’interdiction de recevoir ou solliciter une quelconque instruction des pouvoirs publics.
Si les banques centrales ont conquis leur indépendance et maîtrisé au fil du temps leur stratégie et leurs outils, elles sont encore critiquées pour la faible transparence de leur communication publique. L’ère du secret est certes révolue, mais la question de la divulgation des minutes de leur délibéré reste en suspens, la BCE pratiquant la parution d’un simple extrait de ses réunions 4 semaines plus tard, la Fed 3 semaines plus tard ce qui permet aux observateurs de comprendre l’évolution de leurs analyses en fonction de la conjoncture.

Face aux deux grandes crises systémiques du début du XXIe, celle des « subprimes » de 2008 et du Covid de 2020 les banques centrales ont dû réviser de fond en comble une doctrine multiséculaire après avoir abaissé de manière inédite leur taux directeur à zéro.
Pour éviter deux dépressions mondiales de haute intensité elles ont ainsi massivement émis de la monnaie et multiplié la taille de leur bilan. De plus, les législateurs conscients des risques de futures crises bancaires de grande ampleur leur ont confié la surveillance des grandes banques. C’est ainsi que les membres de l’UE ont accordé en 2014 à la BCE la supervision des 130 plus grandes banques européennes dites systémiques (qui risquaient d’ébranler la stabilité financière de la zone en cas de difficultés financières voire de faillites de celles-ci).

Si l’Europe a évité les faillites américaines comme celle de la Sillicon Valley Bank après un relâchement de leur régulation sous le mandat de Donald Trump ou chez nos voisins du Credit Suisse, ce mouvement de régulation n’est manifestement pas abouti. Les affaires Archegos et FTX nous ont rappelé que le « shadow banking », qui représente environ la moitié des actifs financiers mondiaux, soit 218 000 milliards de dollars (et dont la croissance est d’ailleurs une des conséquences du contrôle accru du système bancaire), reste un trou noir de la régulation.
D’ailleurs pour renforcer la stabilité du système financier, les banques notamment françaises plaident pro domo pour une meilleure rentabilité du secteur bancaire. Le développement des nouvelles technologies et de la blockchain a également amené les institutions monétaires à étudier la mise en œuvre d’une monnaie digitale, un euro numérique en Europe, qui constituerait un moyen de paiement gratuit, simple, universellement accepté et émis directement par une banque qui ne peut pas faire faillite.

Enfin, la rapidité du dérèglement climatique a conduit les banques centrales à intégrer dès 2020 la décarbonation dans leur politique monétaire. C’est ainsi que la BCE commence à distinguer les actifs verts et bruns dans les garanties exigées pour ses prêts aux banques. Elle cherche également à orienter les investissements vers ceux qui favorisent la transition énergétique.

Deux remises en cause toxiques
Les banques centrales ont toujours fait l’objet de critiques de la classe politique mais leurs accusations se sont exacerbées avec la reprise de l’inflation en 2020 et la brutale augmentation des taux d’intérêt partout dans le monde.

Aux États-Unis, le président de la Fed est vivement attaqué par Donald Trump qu’il avait pourtant nommé en 2017, car il favoriserait les démocrates. Au passage, il prétend que son succès dans les affaires est la preuve que son instinct est souvent meilleur que l’analyse du Board of governors…

En avril 2024, Emmanuel Macron estimait quant à lui que le mandat de la BCE centré sur l’inflation était désormais caduc et qu’il fallait y ajouter un objectif de croissance voire de décabornation qui pourtant existent déjà… Toutes ces polémiques ont amené la directrice du FMI à publier des études prouvant le bien-fondé des politiques monétaires menées au cours des dernières décennies.

Mais les attaques les plus dangereuses pour l’euro proviennent des partisans de l’annulation pure et simple des dettes publiques détenues par la BCE (en 2024 plus de 25 % de l’encours des obligations d’État des pays membres) au motif que l’Europe doit reprendre son destin en main. Le traité de l’Union interdit la monétisation de la dette publique et donc a fortiori leur annulation mais la BCE avait expliqué que les achats d’obligations d’État étaient exceptionnels au moment de la crise de 2020 et effectués non pas à l’émission mais sur le marché secondaire.
Si les leçons des épisodes d’hyperinflation de l’entre-deux guerres et de l’inflation des années soixante-dix s’estompent progressivement, la ruine plus récente des Libanais, la chute de pouvoir d’achat subie par les classes moyennes turques et en Europe, la flambée des prix hongrois qui frappe durement les plus pauvres, devraient faire réfléchir les hommes politiques les plus populistes. C’est pourquoi des banques centrales indépendantes et focalisées sur l’inflation sont aujourd’hui comme hier les conditions nécessaires bien que non suffisantes au maintien du niveau de vie des ménages.

Centrales nucléaires: Retour en France tourmenté et coûteux des turbines

Centrales nucléaires: Retour en France tourmenté et coûteux des turbines  

D’une certaine manière Macon est particulièrement gonflé de se prévaloir du retour en France des turbines des centrales nucléaires. Des équipements stratégiques d’Alstom qui ont été bradés à General Electric puis que la société américaine a abandonné pour être rachetées par EDF (contre son avis).  Une opération à la fois tourmentée et très coûteuse liée aussi au lien particulier de Macron avec General Electric et les affaires de corruption

En 2014, GE rachète la branche énergie d’Alstom dans un contexte où l’entreprise française était engluée dans des affaires de corruption à l’étranger. Succinctement, Frédéric Pierucci, cadre dirigeant d’Alstom, est arrêté en avril 2013 aux États-Unis, Patrick Kron (PDG d’Alstom) négocie avec la direction de GE la cession de la branche énergie du groupe en 2014 sur fond de promesse américaine d’abandonner les poursuites contre Alstom et ses cadres dirigeants, Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, préfère d’abord un rapprochement entre Alstom et Siemens et accuse Patrick Kron de négocier dans son dos. Alors que les négociations avec Siemens sont abandonnées, Arnaud Montebourg se rallie à l’option GE tout en cherchant une solution pour maintenir les activités nucléaires sous pavillon français. Nommé le 26 août 2014, Emmanuel Macron valide la cession de toute la branche énergie d’Alstom à GE en novembre 2014. La même semaine, Frédéric Pierucci est libéré sous caution aux États-Unis. Un proche de Macron est alors nommé à la tête de général électricque en France. Il n’y a donc pas lieu de se glorifier de ce retour car l’abandon des turbines aux Américains a constitué une grave erreur stratégique. En plus on impose le rachat à EDF qui n’a ni les compétences ni les moyens financiers.

Retour en France tourmenté et coûteux des turbines des centrales nucléaires

Retour en France tourmenté et coûteux des turbines  des centrales nucléaires

D’une certaine manière Macon est particulièrement gonflé de se prévaloir du retour en France des turbines des centrales nucléaires. Des équipements stratégiques d’Alstom qui ont été bradés à General Electric puis que la société américaine a abandonné pour être rachetées par EDF (contre son avis).  Une opération à la fois tourmentée et très coûteuse liée aussi au lien particulier de Macron avec General Electric et les affaires de corruption

En 2014, GE rachète la branche énergie d’Alstom dans un contexte où l’entreprise française était engluée dans des affaires de corruption à l’étranger. Succinctement, Frédéric Pierucci, cadre dirigeant d’Alstom, est arrêté en avril 2013 aux États-Unis, Patrick Kron (PDG d’Alstom) négocie avec la direction de GE la cession de la branche énergie du groupe en 2014 sur fond de promesse américaine d’abandonner les poursuites contre Alstom et ses cadres dirigeants, Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, préfère d’abord un rapprochement entre Alstom et Siemens et accuse Patrick Kron de négocier dans son dos. Alors que les négociations avec Siemens sont abandonnées, Arnaud Montebourg se rallie à l’option GE tout en cherchant une solution pour maintenir les activités nucléaires sous pavillon français. Nommé le 26 août 2014, Emmanuel Macron valide la cession de toute la branche énergie d’Alstom à GE en novembre 2014. La même semaine, Frédéric Pierucci est libéré sous caution aux États-Unis. Un proche de Macron est alors nommé à la tête de général électricque en France. Il n’y a donc pas lieu de se glorifier de ce retour car l’abandon des turbines aux Américains a constitué une grave erreur stratégique. En plus on impose le rachat à EDF qui n’a ni les compétences ni les moyens financiers.

Nucléaire : 6 milliards pour prolonger les centrales

Nucléaire :  6 milliards  pour prolonger les centrales

EDF a emprunté de l’ordre de 6 milliards d’euros pour prolonger la vie des centrales nucléaires dont la durée de 30 à 40 ans pourra aller jusqu’à 60 ans et même davantage. Le fournisseur d’énergie a annoncé ce lundi « la signature de prêts bancaires verts ». D’un montant d’environ 5,8 milliards d’euros, ils doivent servir « au refinancement des investissements dans les réacteurs nucléaires existants en France dans le cadre de l’extension de leur durée de vie », a commenté EDF dans un communiqué

Grâce à ces fonds, EDF espère allonger la durée de vie de ses réacteurs nucléaires jusqu’à 60 ans, voire plus. Et ce, alors que celle moyenne des centrales françaises est située entre 30 et 40 ans… bien qu’à l’origine, les réacteurs français ont été autorisés à fonctionner sans limite de durée. Aujourd’hui, le parc nucléaire français compte 56 réacteurs, lesquels ont été mis en service entre 1979 et 2002.

Déjà, en 2015, EDF avait lancé le « grand carénage », un vaste programme pour moderniser et prolonger la vie de ses centrales, dont le coût cumulé s’élevait à 66 milliards d’euros pour ses première (2015-2021) et seconde phases (2022-2028), selon une estimation fournie par EDF en mars 2023.

Les investissements verts réalisés par EDF ne sont donc pas le fruit du hasard. Ils figurent dans le Green Financing Framework de l’entreprise, un cadre définissant les activités de l’énergéticien français (électricité renouvelable ou nucléaire, efficacité énergétique…) compatibles avec la taxonomie verte européenne. Ce système de classification a été mis en place par l’UE pour mobiliser les investissements privés vers des activités économiques considérées comme durables sur le plan environnemental.

Pour rappel, en juillet 2022, le Parlement européen a officiellement inscrit le nucléaire et le gaz parmi les énergies « durables » contribuant à la lutte contre le changement climatique, une décision controversée qui avait provoqué la colère des écologistes.

 

 

Energies-Des centrales solaires dans l’espace ?

Energies-Des centrales solaires dans l’espace ?

Dans les prochaines années, le nombre de panneaux photovoltaïques en orbite autour de la Terre risque de se multiplier. Après Solaris – projet de l’Agence spatiale européenne d’installation de panneaux solaires dans l’espace à l’horizon 2040 – le Japon essaie de devancer tout le monde. Des chercheurs de l’université de Kyoto et de l’Agence d’exploration aérospatiale japonaise (Jaxa) comptent tester pour la première fois la transmission d’électricité depuis des satellites en orbite vers la Terre d’ici 2025, explique le quotidien japonais Nikkei Asia

« Si nous pouvons démontrer notre technologie avant le reste du monde, ce sera également un outil de négociation pour le développement spatial avec d’autres pays » a déclaré au journal japonais, le professeur Naoki Shinohara de l’Université de Kyoto à la tête du projet depuis 2009.

 

L’expérience prévue par l’équipe japonaise se base sur le même mécanisme que celui envisagé par Solaris. « L’idée de base est simple : construire une centrale solaire en orbite géostationnaire pour recueillir la lumière du Soleil, convertir l’énergie en électricité solaire, puis la diriger via des micro-ondes ou des faisceaux laser vers des antennes réceptrices sur Terre », expliquait déjà en 2014, le quotidien anglophone japonais, The Japan Times .

 

En cas de réussite, l’agence spatiale japonaise prévoit une mise en fonctionnement du système pour 2030. Sur son site, la Jaxa assure que son système d’énergie solaire spatiale peut fonctionner 24 heures sur 24 et indépendamment de la météo car les micro-ondes utilisées pour transférer l’énergie passent au travers des nuages. Autre avantage avancé, leur système ne produit pas de gaz à effet de serre et ne nécessite pas non plus de combustibles fossiles.

 

 

Des centrales solaires dans l’espace ?

Des centrales solaires dans l’espace ?

Dans les prochaines années, le nombre de panneaux photovoltaïques en orbite autour de la Terre risque de se multiplier. Après Solaris – projet de l’Agence spatiale européenne d’installation de panneaux solaires dans l’espace à l’horizon 2040 – le Japon essaie de devancer tout le monde. Des chercheurs de l’université de Kyoto et de l’Agence d’exploration aérospatiale japonaise (Jaxa) comptent tester pour la première fois la transmission d’électricité depuis des satellites en orbite vers la Terre d’ici 2025, explique le quotidien japonais Nikkei Asia

« Si nous pouvons démontrer notre technologie avant le reste du monde, ce sera également un outil de négociation pour le développement spatial avec d’autres pays » a déclaré au journal japonais, le professeur Naoki Shinohara de l’Université de Kyoto à la tête du projet depuis 2009.

 

L’expérience prévue par l’équipe japonaise se base sur le même mécanisme que celui envisagé par Solaris. « L’idée de base est simple : construire une centrale solaire en orbite géostationnaire pour recueillir la lumière du Soleil, convertir l’énergie en électricité solaire, puis la diriger via des micro-ondes ou des faisceaux laser vers des antennes réceptrices sur Terre », expliquait déjà en 2014, le quotidien anglophone japonais, The Japan Times .

 

En cas de réussite, l’agence spatiale japonaise prévoit une mise en fonctionnement du système pour 2030. Sur son site, la Jaxa assure que son système d’énergie solaire spatiale peut fonctionner 24 heures sur 24 et indépendamment de la météo car les micro-ondes utilisées pour transférer l’énergie passent au travers des nuages. Autre avantage avancé, leur système ne produit pas de gaz à effet de serre et ne nécessite pas non plus de combustibles fossiles.

 

 

Centrales Nucléaires : nouvelle dérive du cout des EPR

Centrales Nucléaires : nouvelle dérive du cout des EPR

La facture du nouveau nucléaire français aurait bondi de 30% en 3 ans, selon le quotidien Les Échos. Il faudrait aujourd’hui Compter 62 milliards au lieu de 52 pour les 10 EPR prévus. La première estimation donnée en 2021 pour la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR2, estimait le coût de ce vaste chantier à 51,7 milliards d’euros. Bref on s’oriente doucement vers un coût moyen de 10 milliards par EPR…..et encore. En cause, les taux d’intérêt, l’inflation mais aussi la perte de maîtrise technique et financière de l’EDF.

 

Le renchérissement du coût des EPR est quasiment devenu la norme. Ceux d’Hinkley Point en Grande-Bretagne devraient coûter 33 milliards d’euros de plus que prévu. Celui d’Olkiluoto en Finlande a démarré avec douze ans de retard et un surcoût de 8 milliards, quand celui de Flamanville en Normandie devrait entrer en production avec douze ans de retard et une facture en hausse de 10 milliards.

Pour les EPR2, EDF entend bien maîtriser cet aspect des choses. Cela passe par la volonté du groupe d’établir d’abord un design détaillé des réacteurs avant d’en commencer la construction. L’expérience a démontré que les changements effectués pendant le chantier avaient un coût exorbitant.

Production d’ électricité–Prolongation des centrales nucléaires

Production d’ Électricité–Prolongation des centrales nucléaires

À l’origine des centrales nucléaires été conçues pour être exploitées pendant au moins 40 ans mais l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé la prolongation des plus vieux réacteurs jusqu’à 50 ans; EDF table désormais sur une durée de vie de 60 ans au moins .

Pour prolonger la durée de vie des centrales nucléaires Une concertation publique a été lancée ce 18 janvier, par le Haut Comité pour la transparence et l’information pour la sécurité nucléaire (HCTISN). Elle porte sur «les conditions de sûreté pour poursuivre le fonctionnement des vingt réacteurs de 1300 MW, après quarante ans». Chacun peut y participer.

La liste des installations concernées comportant ces autres types de réacteurs comprend deux réacteurs à Flamanville, deux à Penly, deux à Golfech ou encore quatre à Cattenom. Cette concertation marque le début du processus qui doit aboutir à prolonger l’exploitation de ces installations jusqu’à cinquante, soixante ans, ou même 80 ans comme aux États-Unis par exemple

*

Électricité–Prolongation des centrales nucléaires

Électricité–Prolongation des centrales nucléaires

À l’origine des centrales nucléaires été conçues pour être exploitées pendant au moins 40 ans mais l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé la prolongation des plus vieux réacteurs jusqu’à 50 ans; EDF table désormais sur une durée de vie de 60 ans au moins .

Pour prolonger la durée de vie des centrales nucléaires Une concertation publique a été lancée ce 18 janvier, par le Haut Comité pour la transparence et l’information pour la sécurité nucléaire (HCTISN). Elle porte sur «les conditions de sûreté pour poursuivre le fonctionnement des vingt réacteurs de 1300 MW, après quarante ans». Chacun peut y participer.

La liste des installations concernées comportant ces autres types de réacteurs comprend deux réacteurs à Flamanville, deux à Penly, deux à Golfech ou encore quatre à Cattenom. Cette concertation marque le début du processus qui doit aboutir à prolonger l’exploitation de ces installations jusqu’à cinquante, soixante ans, ou même 80 ans comme aux États-Unis par exemple

*

Prolongation des centrales nucléaires

Prolongation des centrales nucléaires

À l’origine des centrales nucléaires été conçues pour être exploitées pendant au moins 40 ans mais l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a autorisé la prolongation des plus vieux réacteurs jusqu’à 50 ans; EDF table désormais sur une durée de vie de 60 ans au moins .

Pour prolonger la durée de vie des centrales nucléaires Une concertation publique a été lancée ce 18 janvier, par le Haut Comité pour la transparence et l’information pour la sécurité nucléaire (HCTISN). Elle porte sur «les conditions de sûreté pour poursuivre le fonctionnement des vingt réacteurs de 1300 MW, après quarante ans». Chacun peut y participer.

La liste des installations concernées comportant ces autres types de réacteurs comprend deux réacteurs à Flamanville, deux à Penly, deux à Golfech ou encore quatre à Cattenom. Cette concertation marque le début du processus qui doit aboutir à prolonger l’exploitation de ces installations jusqu’à cinquante, soixante ans, ou même 80 ans comme aux États-Unis par exemple

*

Transition énergétique : la ministre confirme le nombre de 14 nouvelles centrales EPR

Transition énergétique : la ministre confirme le nombre de 14 nouvelles centrales EPR

14 nouvelles centrales nucléaires Et peut-être davantage seront actés dans le projet de loi relatif à la souveraineté énergétique qu’Agnès Pannier-Runacher présentera d’ici quelques semaines en Conseil des ministres.

La rédaction du texte «reste neutre technologiquement», a assuré la ministre, selon qui, pour faire passer en France de plus de 60% à 40% en 2035 la part des énergies fossiles dans le mix énergétique, «il s’agit d’engager, après 2026, des constructions supplémentaires représentant 13 gigawatts». Une puissance qui correspond «à la puissance de huit EPR, sans graver dans le marbre telle ou telle technologie», a affirmé la ministre.
Le texte, toutefois, «rompt avec la précédente loi de programmation, qui réduisait à 50% la part du nucléaire dans le mix électrique d’ici à 2025», a indiqué la ministre qui n’a pas fermé la porte au fait d’aller encore plus loin, qualifiant de «bon objet de discussion avec les parlementaires» un objectif au-delà de ces 14 EPR.

Parmi les autres mesures portées par ce projet de loi, la ministre mentionne deux volets consacrés à la «régulation des prix» et à la «protection des consommateurs», qui prévoient notamment l’obligation pour les fournisseurs de «transmettre un échéancier mensuel et une estimation annuelle à chaque changement de contrat», ainsi que des sanctions plus rapides pour «les fournisseurs voyous». Par ailleurs, la ministre a indiqué que la question des infrastructures de recyclage des combustibles nucléaires serait au menu du prochain Conseil de politique nucléaire (CPN), prévu en janvier, n’excluant pas de «construire de nouvelles capacités».

La rédaction vous conseille
En Finlande, le réacteur nucléaire EPR franco-allemand est enfin entré en service
Nucléaire: l’Allemagne a débranché définitivement ses trois dernières centrales en activité
Sujets
EPR
Agnès Pannier-Runacher
Nucléaire
Emmanuel Macron

Politique monétaire– L’orthodoxie financière des Banques centrales en cause

Politique monétaire– L’orthodoxie financière des Banques centrales en cause


Pour les partisans de l’orthodoxie financière, il n’y a pas de doute: seul le relèvement des taux d’intérêt peut contribuer à lutter contre l’inflation. C’est souvent la position de la Banque de France. Le problème est que la science économique est une science molle et approximative et que les lois d’hier sont souvent remises en question par la complexité des problématiques et leur évolution rapide.

Il faut dire que les différents responsables de la Banque de France sont souvent plus près des intérêts de l’Allemagne que de ceux de la France. Relever en effet à nouveau les taux d’intérêt, c’est prendre le risque de tuer définitivement la petite perspective très hypothétique de croissance notamment en 2024.

Pour l’instant, on prévoit en effet uniquement une augmentation de l’activité de l’ordre de 1 %. Un pronostic par ailleurs fragile avec l’évolution de la guerre en Ukraine et des événements au Proche-Orient. En outre et surtout, il se pourrait bien que l’outil magique des taux d’intérêt ne serve pas la lutte contre l’inflation mais au contraire l’alimente. Voire à cet égard toutes les perspectives d’augmentation des tarifs de produits et services en 2024. En effet par anticipation, nombre de produits et services voient leurs tarifs progresser dans la perspective du renchérissement du coût de l’argent.

En septembre, les gardiens de l’euro ont décidé à une « solide majorité » de relever les taux d’intérêt à 4,5%, son plus haut niveau depuis 1999.

« Une décision difficile » face à un contexte économique incertain. Telles sont les conditions dans lesquelles la Banque centrale européenne a décidé de relever son taux directeur le 14 septembre dernier. Des coulisses décrites dans un compte-rendu de réunion de la BCE publié ce jeudi, et consulté par l’AFP. D’après celui-ci, le choix d’augmenter les taux ou faire une pause était assujetti à « des considérations tactiques » aux impacts multiples.

Lors de cette réunion, les gardiens de l’euro ont décidé à une « solide majorité » de relever les taux d’intérêt à 4,5%, son plus haut niveau depuis 1999. Depuis juillet 2022, c’est la dixième fois d’affilée que l’institution de Francfort effectue ce geste. Ce, dans un contexte d’inflation en baisse en zone euro mais encore appelée à durer.

D’après le document, les partisans d’une pause ont, durant cette réunion, donné de la voix, arguant notamment qu’une nouvelle hausse des taux « risquait de répéter la situation qui s’était produite en 2011 », lorsque des hausses avaient dû être « rapidement inversées », au début de la crise de la dette souveraine.

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol