Archive pour le Tag 'centaine'

Evasion et fraude fiscale : 15 milliards identifiés sur une centaine possibles

Evasion et fraude  fiscale : 15 milliards identifiés sur une centaine possibles

Montant record de fraudes fiscales de 15 milliards d’euros détectés mais pas forcément recouvrés. Finalement une somme assez modeste au regard de l’ensemble des détournements fiscaux et sociaux qui tournent autour de 100 milliards. Et plus encore avec l ‘évasion liée à l’optimisation fiscale des grandes entreprises.

Selon les données de Bercy, 15,2 milliards d’euros ont été mis en recouvrement en 2023, un niveau record qui dépasse celui de 2022 de 600 millions d’euros et celui de 2019 de 3,5 milliards d’euros.

Cela fait suite, assure le gouvernement, notamment à une forte augmentation du nombre de contrôles fiscaux sur les particuliers aux plus hauts revenus en hausse de 25%.

L’exécutif souhaite aussi accélérer dans sa lutte contre l’optimisation fiscale internationale. En plus de la mise en place d’un impôt minimum mondial pour les multinationales, l’administration fiscale dispose désormais d’une meilleure capacité à détecter les prix de transfert abusifs des multinationales.

Le problème est que cette optimisation fiscale et légale et profite à des paradis fiscaux mais y compris à des pays européens comme l’Irlande ou encore le Luxembourg.

Lors de la présentation du bilan annuel, Thomas Cazenave a mis l’accent sur la lutte contre la fraude aux aides publiques qu’il qualifie de « nouvelle frontière » en la matière. Les aides versées s’élèvent à 3,5 milliards d’euros pour la rénovation énergétique (ANAH), 2 milliards pour la formation (CPF), 4 milliards dans l’apprentissage ou encore 1,5 milliard pour l’acquisition de véhicules propres.

« C’est parce que nous versons beaucoup d’aides que nous devons être particulièrement vigilants face à des risques de fraudes de plus en plus sophistiquées », rappelle le ministre qui assure avoir renforcé les moyens de détection de ces fraudes.

Sur le CPF par exemple, après plusieurs signalements émis par des organismes bancaires, Tracfin a mené des investigations sur cinq organismes de formation ayant bénéficié de près de neuf millions d’euros reçus de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

 

Concernant la fraude aux cotisations sociales (le travail dissimulé), les redressements ont aussi largement augmenté en un an (+50%) et se sont élevés en 2023 à 1,2 milliard d’euros.

Du côté des prestations sociales, Bercy se félicite des performances « historiques » des préjudices détectés avec 400 millions d’euros par les Caisses d’allocations familiales (CAF), 200 millions par l’Assurance vieillesse et 450 millions par l’Assurance maladie. Soit un total de 1,05 milliards d’euros au total.

« Les CAF ont accru d’un tiers leurs contrôles et appliquent 10% de frais de gestion aux fraudeurs, rappelle le gouvernement. Le perfectionnement des outils des CAF a permis de doubler les détections de fraudes à la résidence pour un montant de 97 millions d’euros. L’assurance vieillesse a doublé les contrôles de retraités résidant à l’étranger et détecté 750 dossiers frauduleux. »

Fraude fiscale : 15 milliards identifiés sur une centaine possibles

Fraude fiscale : 15 milliards identifiés sur une centaine possibles

Montant record de fraudes fiscales de 15 milliards d’euros détectés mais pas forcément recouvrés. Finalement une somme assez modeste au regard de l’ensemble des détournements fiscaux et sociaux qui tournent autour de 100 milliards. Et plus encore avec l ‘évasion liée à l’optimisation fiscale des grandes entreprises.

Selon les données de Bercy, 15,2 milliards d’euros ont été mis en recouvrement en 2023, un niveau record qui dépasse celui de 2022 de 600 millions d’euros et celui de 2019 de 3,5 milliards d’euros.

Cela fait suite, assure le gouvernement, notamment à une forte augmentation du nombre de contrôles fiscaux sur les particuliers aux plus hauts revenus en hausse de 25%.

L’exécutif souhaite aussi accélérer dans sa lutte contre l’optimisation fiscale internationale. En plus de la mise en place d’un impôt minimum mondial pour les multinationales, l’administration fiscale dispose désormais d’une meilleure capacité à détecter les prix de transfert abusifs des multinationales.

Le problème est que cette optimisation fiscale et légale et profite à des paradis fiscaux mais y compris à des pays européens comme l’Irlande ou encore le Luxembourg.

Lors de la présentation du bilan annuel, Thomas Cazenave a mis l’accent sur la lutte contre la fraude aux aides publiques qu’il qualifie de « nouvelle frontière » en la matière. Les aides versées s’élèvent à 3,5 milliards d’euros pour la rénovation énergétique (ANAH), 2 milliards pour la formation (CPF), 4 milliards dans l’apprentissage ou encore 1,5 milliard pour l’acquisition de véhicules propres.

« C’est parce que nous versons beaucoup d’aides que nous devons être particulièrement vigilants face à des risques de fraudes de plus en plus sophistiquées », rappelle le ministre qui assure avoir renforcé les moyens de détection de ces fraudes.

Sur le CPF par exemple, après plusieurs signalements émis par des organismes bancaires, Tracfin a mené des investigations sur cinq organismes de formation ayant bénéficié de près de neuf millions d’euros reçus de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

 

Concernant la fraude aux cotisations sociales (le travail dissimulé), les redressements ont aussi largement augmenté en un an (+50%) et se sont élevés en 2023 à 1,2 milliard d’euros.

Du côté des prestations sociales, Bercy se félicite des performances « historiques » des préjudices détectés avec 400 millions d’euros par les Caisses d’allocations familiales (CAF), 200 millions par l’Assurance vieillesse et 450 millions par l’Assurance maladie. Soit un total de 1,05 milliards d’euros au total.

« Les CAF ont accru d’un tiers leurs contrôles et appliquent 10% de frais de gestion aux fraudeurs, rappelle le gouvernement. Le perfectionnement des outils des CAF a permis de doubler les détections de fraudes à la résidence pour un montant de 97 millions d’euros. L’assurance vieillesse a doublé les contrôles de retraités résidant à l’étranger et détecté 750 dossiers frauduleux. »

Une centaine de nuits tropicales dans les grandes villes en France

Une centaine de nuits tropicales dans les grandes villes en France


D’après les services météo, il faudra s’attendre à une centaine de nuits tropicales dans toutes les grandes villes en France d’ici 2040. C’est le double résultat d’une part du réchauffement climatique qui pourrait se traduire par une hausse de la température moyenne de 4° d’ici la fin du siècle mais tout autant de la sur urbanisation qui transforme les partis très agglomérés en véritables radiateurs la nuit. En clair, les grandes métropoles et les très grandes villes vont devenir de plus en plus invivable. Ce n’est pourtant pas une surprise car il s’agit de la conséquence d’un aménagement du territoire complètement irresponsable qui veut concentrer de plus en plus les populations dans les grandes cités.

S’adapter au réchauffement qui pourrait atteindre les 4 degrés, voilà l’objet de la consultation lancée ce 23 mai par l’exécutif, pour définir à quel scénario la France doit se préparer en matière de réchauffement climatique à la fin du siècle.

L’année 2022, est la plus chaude jamais enregistrée en France depuis 1900, les récents événements extrêmes (incendie, sécheresse, tempête …) montrent que les effets du changement climatique s’accélèrent en 2023.

Certaines zones particulièrement exposées (arc méditerranéen, couloir rhodanien, vallée de la Garonne) pourraient connaître jusqu’à 90 nuits tropicales par an.

La région Occitanie a été l’une des régions touchée par les trois vagues de chaleur successives entre juin et août 2022. 509 décès ont été enregistrés, soit une sur mortalité de 17%.

Dans le plan lancé par le gouvernement, il s’agirait de s’adapter progressivement à un niveau de réchauffement en France métropolitaine de 2°C en 2030, 2,7°C en 2050 et 4°C en 2100.

4 degrés ce n’est pas juste une petite soirée de printemps où vous n’avez pas besoin de pull, c’est 5 fois plus de sécheresse, 25 % d’enneigement en moins, la montée des eaux qui peut aller jusqu’à 1 mètre 20″

En Occitanie, les dégâts causés par la sécheresse se font déjà sentir. A Millas, par exemple, dans les Pyrénées-Orientales, la sécheresse est la plus importante depuis 60 ans. « Sur ce secteur, on a l’eau que quatre jours par mois et il faudrait qu’il y ait de l’eau tous les jours pour avoir de bonnes récoltes », détaillait en avril David Massot arboriculteur. Cette situation inquiète tous ses confrères.

Ce qui se passe dans les Pyrénées-Orientales présage de ce qui va se passer dans d’autres départements donc, non seulement c’est un sujet pour les producteurs de ce territoire, mais c’est évidemment un enjeu pour toute l’agriculture française

Face à cela, le gouvernement français, propose trois chantiers. Le premier visera à mettre à jour les différents référentiels sur lesquels s’appuient les autorités pour anticiper les effets du réchauffement. Le deuxième sera un plan d’accompagnement des collectivités locales tandis que le troisième lancera des études de vulnérabilité pour adapter l’activité économique.

La transition écologique pourrait-être financée, en partie, par les plus aisés ? Le gouvernement ne semble pas s’accorder sur la question. Bruno Lemaire excluait totalement cette hypothèse sur RTL le 23 mai, lorsque Christophe Béchu semblait ouvrir cette porte au micro de Franceinfo :

« Les mesures d’adaptation à mettre en place dès aujourd’hui, quelle que soit la trajectoire d’adaptation fixée, représentent au minimum 2,3 milliards d’euros additionnels par an », prévient déjà l’éxécutif.

(Avec AFP)

Burkina-Niger: une centaine de terroristes tués

Burkina-Niger: une centaine de terroristes tués

Les forces armées du Burkina Faso et du Niger ont affirmé avoir tué une centaine de «terroristes» au cours d’une opération commune effectuée du 25 novembre au 9 décembre, à la frontière entre ces deux pays, confrontés à des attaques djihadistes récurrentes. Les différentes actions ont permis de «neutraliser une centaine de terroristes» et d’«appréhender une vingtaine d’individus suspects», expliquent les deux états-majors dans un communiqué. Quatre militaires burkinabè ont également été tués, au cours de cette opération, dans l’explosion d’un engin explosif improvisé, dans l’est du Burkina, précisent-ils. 13 militaires des deux pays ont été blessés.

Brexit : une centaine de banquiers millionnaires ont quitté la City

Brexit : une centaine de banquiers millionnaires ont quitté la City

En 2019, le nombre de banquiers millionnaires a baissé au Royaume-Uni, selon des chiffres publiés ce mercredi par l’Autorité bancaire européenne (EBA). Ils n’étaient « plus que » 3.519 à résider outre-Manche, soit 95 de moins qu’en 2018.

Les financiers de la City ont trouvé refuge dans les grandes métropoles européennes comme Paris, Milan et Francfort, alors que de nombreux établissements implantés à Londres préparaient les transferts d’activités et donc de personnel en vue du Brexit, finalement officiel depuis le 1er janvier 2021, explique l’EBA.

La France a ainsi vu son contingent de banquiers millionnaires gonfler de 15,4 % en 2019, pour s’établir à 274 personnes. En Italie, on en dénombre 241, soit une hausse de 17 %. L’Allemagne en compte quant à elle 492, un chiffre en progression de 9,3 %.

La rémunération d’au moins un million d’euros retenue par l’EBA dans ses calculs comprend le salaire de base, les primes et bonus éventuels et les cotisations retraite.

Turquie: une centaine d’amiraux retraités menacés par Erdogan

Turquie: une centaine d’amiraux retraités menacés par Erdogan

Une centaine d’anciens amis amiraux retraités sont accusés par Erdogan d’avoir tenté un coup d’État en critiquant collectivement la perspective d’un canal Istanbul venant suppléer le Bosphore. Plusieurs amiraux ont été mis en garde à vue.

Le chantier ambitieux du « canal d’Istanbul », qui s’inscrit dans une volonté de révolutionner l’infrastructure turque depuis l’arrivée de l’AKP au pouvoir, il y a dix-huit ans, vise, selon le gouvernement, à soulager le Bosphore, l’un des détroits les plus congestionnés du monde. Mais les militaires en question ne l’entendent pas de la même façon. Pour eux, il remet en question la convention de Montreux, datant de 1936, qui garantit le libre passage des navires civils dans les détroits du Bosphore et des Dardanelles, en temps de paix comme en temps de guerre. Dans leur lettre ouverte, ils disent leur « inquiétude » face au risque d’ouvrir un ­débat sur ce fameux traité qui « protège au mieux les intérêts turcs ».

En fait il s’agit d’une occasion supplémentaire pour Erdogan d’affirmer son autorité dans tous les secteurs de la société et de nourrir chaque fois que possible le nationalisme.  Bref la démocratie turque tutoie de plus en plus la dictature nationaliste.

« Annuler » les dettes des États (appel d’une centaine d’économistes)

  »Annuler » les dettes des États (appel d’une centaine d’économistes)

Un appel intéressant mais qui toutefois est d’une certaine manière une stratégie utilisée par la banque centrale européenne qui avec sa politique de reprise des actifs rachète déjà la dette des Etats et en outre fournit des liquidités à très bas coût voir à taux zéro aux banques pour que les Etats puissent à nouveau emprunter. Notons aussi que certain certaines obligations sont souscrites également à des taux négatifs. En clair ,la politique d’annulation des dettes est déjà en cours. Seule son ampleur pourrait différer de ce qui se pratique actuellement à savoir une politique accommodante et qui peut l’être plus ou moins en fonction de la politique sanitaire et de la situation économique et sociale. La limite étant celle de la crédibilité de l’euro et de la solidité du système financier.

 

« Plus de 100 économistes lancent vendredi un appel à annuler les dettes publiques détenues par la Banque centrale européenne (BCE) pour faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie de Covid-19.

Tandis que l’endettement public a très fortement augmenté pour protéger les ménages et les entreprises, « les citoyens découvrent, pour certains avec effarement, que près de 25% de la dette publique européenne est aujourd’hui détenue par leur banque centrale », relèvent ces économistes dans une tribune destinée à neuf publications européennes.

« Nous nous devons à nous-mêmes 25% de notre dette et si nous remboursons cette somme, nous devrons la trouver ailleurs, soit en réempruntant pour faire rouler la dette au lieu d’emprunter pour investir, soit en augmentant les impôts, soit en baissant les dépenses », expliquent ces économistes, parmi lesquels 50 Français, dont Thomas Piketty (École d’économie de Paris), Jézabel Couppey-Soubeyran (Sorbonne), Olivier Passet (Xerfi) ou encore Aurore Lalucq, qui est aussi députée européenne (groupe Socialistes et Démocrates).

Pour la BCE, annuler les dettes des États, qui se négocie actuellement à des taux très bas, voire négatifs, n’est « pas une option », car « les citoyens risqueraient de perdre confiance dans la monnaie », avait déclaré en juin Fabio Panetta, membre italien de son directoire.

Les signataires estiment à l’opposé que l’institution basée à Francfort pourrait, en annulant ses créances « offrir aux États européens les moyens de leur reconstruction écologique, mais aussi de réparer la casse sociale, économique et culturelle ».

 

L’effacement des dettes publiques ou leur transformation en dettes perpétuelles sans intérêt se ferait en échange d’un engagement des États à « investir les mêmes montants dans la reconstruction écologique et sociale ».

« Ces montants s’élèvent aujourd’hui, pour l’ensemble de l’Europe, à près de 2.500 milliards d’euros », selon l’appel à paraître notamment dans Le Monde (France), El Pais (Espagne), La Libre BelgiqueDer Freitag (Allemagne) et l’Avvenire (Italie).

Les signataires affirment que « l’annulation n’est pas explicitement interdite par les traités européens » et que « l’histoire nous a maintes fois montré que les difficultés juridiques s’effacent devant les accords politiques ».

Inquiets devant un possible retour de politiques d’austérité impliquant des réductions de dette publique comme celles menées de 2015 jusqu’au début de la crise du Covid-19, les universitaires appellent aussi à   »une nouvelle gouvernance européenne, notamment par le passage à la majorité qualifiée en matière fiscale ».

Mali : Une centaine de djihadistes libérés contre Sophie Pétronin

Mali : Une centaine de djihadistes libérés contre  Sophie Pétronin

 

Plus d’une centaine de djihadistes condamnés ou présumés ont été libérés au Mali au cours du week-end dans le cadre de négociations pour la libération de Soumaïla Cissé et de la Française Sophie Pétronin.

 

 

. «Dans le cadre de négociations pour obtenir la libération de Soumaïla Cissé et de Sophie Pétronin, plus d’une centaine de prisonniers djihadistes ont été libérés ce week-end sur le territoire malien», a déclaré à l’AFP un responsable de la médiation avec les rebelles au Mali, Un responsable des services de sécurité maliens a confirmé ces informations. Les prisonniers ont été relâchés dans le secteur de Niono (centre) et dans la région de Tessalit (nord) vers où ils ont été acheminés par avion, a-t-il précisé.

Sophie Pétronin, 75 ans aujourd’hui, a été enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao (nord du Mali), où elle vivait et dirigeait depuis des années une organisation d’aide à l’enfance. Elle est apparue dans des vidéos diffusées en 2017 et 2018 par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda. La dernière où on la voit, publiée mi-juin 2018, la montre très fatiguée, le visage émacié, en appelant au président français Emmanuel Macron.

Soumaïla Cissé, 70 ans, ancien chef de l’opposition parlementaire et deuxième à trois reprises de l’élection présidentielle, a été kidnappé quant à lui le 25 mars alors qu’il était en campagne législative dans la région de Tombouctou (nord-ouest). À défaut de preuve formelle, les soupçons pèsent sur le groupe djihadiste d’Amadou Koufa, actif dans le centre du Mali et affilié à Al-Qaïda.

 

Coronavirus Espagne : en 24 heures 2.000 cas en plus et une centaine de morts

Coronavirus Espagne  : en 24 heures 2.000 cas en plus et une centaine de morts

Quelque 2.000 nouveaux cas de coronavirus ont été enregistrés en Espagne et une centaine de personnes sont mortes, en 24 heures en Espagne, le pays le plus touché en Europe derrière l’Italie, ont annoncé dimanche les autorités. Selon le dernier bilan, un total de 7.753 cas ont été détectés tandis que 288 personnes sont décédées du Covid-19 dans le pays qui s’est mis à l’isolement quasi total pour tenter de freiner la propagation de la pandémie.

Les précédents chiffres, communiqués par les autorités samedi, faisaient état de plus de 5.700 cas et au moins 183 morts. Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a annoncé samedi soir la mise à l’isolement quasi total du pays dont les 46 millions d’habitants n’ont le droit de sortir seuls de chez eux que pour des raisons impératives comme aller travailler, à la pharmacie, se faire soigner ou acheter à manger.

Tous les commerces non essentiels, les écoles, les musées, les établissements sportifs ont par ailleurs été fermées dans l’ensemble de l’Espagne tandis que les processions religieuses prévues pour la Semaine sainte début avril ont été annulées dans de nombreuses régions ou villes du pays comme Séville, en Andalousie.

Coronavirus 2019-nCoV : une centaine de morts en 24 heures

Coronavirus 2019-nCoV  : une centaine de morts en 24 heures

 

L’épidémie de coronavirus 2019-nCoV a causé 97 décès supplémentaires dimanche en Chine continentale, ont annoncé lundi les autorités sanitaires chinoises, ce qui porte à 908 le nombre de cas mortels dans le pays depuis que le virus s’est déclaré à Wuhan en décembre dernier.

L ’OMS reprend curieusement à son compte les informations de la Chine qui affirme qu’un total de 35 000 personnes ont été contaminées, à l’heure actuelle, en Chine continentale, dont 908 sont mortes. « Il y a eu une stabilisation du nombre des cas rapportés de Hubei », la province chinoise la plus touchée et où la maladie est apparue, a déclaré le responsable des programmes sanitaires d’urgence de l’OMS, Michael Ryan, lors d’un point de presse. Pourtant dans le même temps on annonce que 2841 cas supplémentaires ont été enregistrés dans cette région en 24 heures.

Pour des motifs diplomatiques tout autant qu’économiques,  nombre d’experts dont l’OMS  tentent de relativiser le flou des statistiques chinoises sur le développement du virus. Notons d’ailleurs qu’à ce jour l’OMS n’a pu encore envoyer aucun expert en Chine pour procéder à une évaluation. Pour l’instant, elle a juste dressé une liste de noms d’experts à la Chine. On attend encore la réponse. Comme souvent affirmé dans ce site, les statistiques chinoises ont ceci de particulier qu’elles prennent un caractère très politique;  en clair,  qu’elles sont régulièrement suivies par le pouvoir et éventuellement bidouillées par exemple concernant la mesure de la croissance. Si l’on s’en tient aux déclarations officielles chinoises, il y aurait environ autour de 35 000 personnes infectées.

Le 31 janvier, la revue britannique The Lancet, l’une des références en matière médicale, a publié une étude fondée sur un modèle mathématique d’après lequel 75.815 individus auraient été infectés à Wuhan – la principale province chinoise touchée par l’épidémie – au 25 janvier 2020. Officiellement, ce jour-là, le nombre de personnes diagnostiquées était de… 685. Soit un rapport de plus de 1 à 100. Il est possible qu’en faite sur l’ensemble de la Chine le nombre de personnes infectées soit plus proche de 200 000 que de 35 000. En outre, il faut surtout noter le taux d’expansion du virus. En Chine en dépit de tous les efforts consentis et qui sont importants,  le virus est loin d’être contenu contrairement à des régions extérieures qui semblent avoir pris des mesures assez draconiennes pour éviter la mobilité des personnes en général. .

Ce qui n’empêche pas les déclarations irresponsables de l’OMS : «Il y a eu une stabilisation du nombre des cas rapportés de Hubei», la province chinoise la plus touchée et où la maladie est apparue, a déclaré le responsable des programmes sanitaires d’urgence de l’OMS Michael Ryan, lors d’un point de presse à Genève. Cette province est soumise à des mesures drastiques d’isolement par les autorités chinoises pour tenter de contenir la diffusion de l’épidémie. «Nous enregistrons une période de stabilité de quatre jours, où le nombre de cas rapportés n’a pas progressé. C’est une bonne nouvelle et cela pourrait refléter l’impact des mesures de contrôle qui ont été mises en place», a-t-il ajouté.

Plutôt que de délivrer des informations douteuses l’OMS ferait mieux de se pencher sur le manque crucial de matériel de prévention, un manque à l’échelle mondiale.

Climat : une centaine de marches citoyennes

Climat : une centaine de marches citoyennes

 

De l’ordre de 100 000 personnes ont été mobilisés lors de marches organisées pour lutter contre le réchauffement climatique. Des manifestations qui d’une certaine manière appuie le cri d’alerte lancé par le GIEC sur les conséquences dramatiques de la hausse des températures voire de la disparition du monde d’ici un  siècle ou deux. En effet, d’ici un siècle ou deux, la Terre risque de n’être plus vivable mais d’ici  2050 déjà de profonds bouleversements interviendront d’après le GIEC si la température monte à +1,5°C et plus encore à +2°C. Parmi les risques : Inondation pour les uns, menace sur  la ressource en eau pour les autres , amplification des cyclones, sécheresse, insécurité alimentaire, risques sur la santé publique sans parler des effets combinés du climat, de la chimie et de l’aménagement du territoire qui ont déjà fait disparaître 40 à 50 % des espèces animales et végétales. Le plus inquiétant pour le Giec c’est l’ampleur prise par ses conséquences et leur rythme accéléré. La disparition de ces espèces devrait interroger d’autant que les causes sont connues à savoir :

  • les changements climatiques bien sûr mais aussi

La destruction des habitats, l’agriculture, l’agrandissement des villes, la production d’énergie…),

  • l’exploitation des espèces (pêche et chasse),
  • la pollution,
  • les espèces invasives,
  • les maladies.

Les espèces d’eau douce sont les plus touchées par le phénomène avec 76 % de disparition entre 1970 et 2010.

L’Amérique Latine est la région la plus vulnérable avec la disparition de 83 % de ses espèces. S’ajoute à ce constat alarmant notre empreinte écologique qui ne cesse d’augmenter. L’homme a besoin de plus d’une planète et demie pour répondre à ses besoins. Depuis 1974, l’homme a déjà consommé toutes les ressources naturelles que peut générer la planète en une année. Une consommation qui a fait grimper  les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par l’homme ont déjà fait grimper la température mondiale de 1°C depuis la Révolution industrielle. « Il est probable » que le réchauffement atteigne 1,5°C entre 2030 et 2052 s’il garde son rythme actuel. « Beaucoup de régions » connaissent un réchauffement plus accéléré encore, comme l’Arctique (deux à trois plus fort qu’ailleurs). Le dernier demi-degré engrangé est déjà associé à une recrudescence de phénomènes météorologiques extrêmes. Les émissions passées et présentes continueront à faire monter les océans, quoi qu’il arrive. À 1,5 °C, l’Arctique connaîtra un été sans banquise par siècle, ce sera un par décennie à +2°C. (Pour mémoire, la fonte totale des glaciers et de la calotte glaciaire s’avère de plus en plus probable). Les conséquences sur l’agriculture et la capacité à nourrir la planète seront graves  : ainsi, la baisse de productivité du maïs, du riz ou du blé sera plus limitée à +1,5°C qu’à 2°C, de l’Asie du sud-est à l’Amérique latine, dit encore le rapport, qui décrit aussi des risques accrus pour la ressource en eau, la sécurité alimentaire, la santé. Pour rester à 1,5°C, il faut faire décliner les émissions de CO2 bien avant 2030 et fortement (-45% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 2010), pour ensuite arriver, vers 2050, à une « neutralité carbone »: c’est-à-dire cesser de mettre dans l’atmosphère plus de CO2 que l’on ne peut en retirer. « Neutralité » implique de ne plus garder que les émissions « résiduelles », pour les secteurs ne pouvant s’en passer (aviation par exemple). Ce surplus de CO2 devra être pompé (ce sont des « émissions négatives »). Les autres GES (méthane, HFC, carbone suie…) seront à réduire aussi, bien que moins prioritaires que le CO2 car moins persistants. Quant à la possibilité de dépasser le seuil de +1,5°C, pour faire redescendre le mercure plus tard au cours du siècle, le Giec en souligne les risques – certains irréversibles, comme la perte d’espèces – et les incertitudes sur l’efficacité de l’extraction du CO2 à grande échelle. Selon le rapport, quelque 2.400 milliards de dollars d’investissements annuels seront nécessaires entre 2016 et 2035 pour la transformation des systèmes énergétiques, soit 2,5% du PIB mondial. Un coût qu’il faut mettre en regard avec le coût, bien plus élevé, de l’inaction, soulignent les scientifiques. À Paris, 14.500 personnes ont participé au rassemblement, selon le cabinet Occurence. Avec une banderole «Il est encore temps» en tête de cortège.  Près de 80 marches étaient organisées en France, rassemblant notamment 3200 personnes à Lille selon la préfecture, 2500 à Bordeaux selon la police, 1850 à Strasbourg selon la police (2900 selon les organisateurs), entre 3000 et 4000 à Rennes et 500 à Marseille.

« Choc de simplification » : une centaine de mesures là où en faudrait 10 000 !

« Choc de simplification » : une centaine de mesures là où en faudrait 10 000 !

 

 

Quelques mesures gadget saluées par le Medef là où i en faudrait 10 000 surtout dans le domaine de la fiscalité et du travail (deux domaines pratiquement épargnés par le « coc »Faire gagner 0,8 point de PIB : c’est la promesse de ce choc de simplification. Un chiffre qui correspond à 25% de charges administratives en moins pour les entreprises. Invité de l’Université d’été du Medef, la semaine dernière, Pierre Moscovici avait « vendu » la mesure aux patrons plutôt satisfaits : les entreprises vont pouvoir économiser 15 milliards d’euros.   Bercy entend donc simplifier des pans entiers de l’environnement règlementaire auquel est confronté un chef d’entreprise au quotidien.  Concrètement, il s’agit de remplacer les courriers en double ou triple exemplaires par des télédéclarations uniques, diminuer les frais d’enregistrement d’une nouvelle société, ou encore faciliter les déclarations et les calculs pour obtenir le Crédit d’impôt recherche (CIR). Tout un tas de petites tracasseries administratives qui font perdre du temps et de l’argent aux entreprises.  Il ‘sagit d’une demande de longue date des chefs d’entreprise, qui dans l’ensemble, saluent l’effort et la logique de cette centaine de mesures. Mais ce choc ne fait pas forcement les affaires des professions comptables et juridiques qui craignent une baisse de leur activité.   Désormais, les patrons attendent déjà l’étape suivante : simplifier les procédures et les démarches c’est bien, mais c’est surtout la fiscalité et le droit du travail qui sont dans leur ligne de mire. Revoir le Code général des impôts et celui du Travail n’est pas encore au programme de travail du gouvernement.




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