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Sondage Présidentielle : 21 % souhaitent la victoire de Le Pen, 8 % celle de Zemmour

 

Sondage Présidentielle : 21 % souhaitent la victoire de Le Pen, 8 % celle de Zemmour

D’après le sondage Kantar Public pour franceinfo et « Le Monde », la candidate du RN est donc perçue comme moins extrême que l’ancien journaliste. Le nombre de Français qui souhaitent la victoire de Marine Le Pen à la présidentielle est limité (21 %) mais nettement supérieur à la proportion qui exprime le même souhait s’agissant du polémiste (8 %). Par ailleurs, 29 % des Français jugent probable que Marine Le Pen soit élue présidente de la République, alors que 10 % font le même pronostic pour Éric Zemmour.

La moitié des Français (50 %) considèrent la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen comme « un danger pour la démocratie », contre 62 % pour le candidat de « Reconquête! » Éric Zemmour, selon le baromètre annuel de l’image du Rassemblement national réalisé par Kantar Public pour franceinfo et Le Monde, publié lundi 17 janvier.

À moins de trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, 40 % des Français, soit 9 points de moins qu’en février 2019, considèrent Marine Le Pen comme la représentante d’une « extrême droite nationaliste et xénophobe », alors qu’ils sont 64 % des Français à considérer Éric Zemmour comme tel.

Sur  les idées politiques, la part de Français qui estiment qu’il y a « trop d’immigrés en France » (47 %, +1 point depuis mai 2021) ou « qu’on ne se sent plus vraiment chez soi en France » (39 %, -1 point depuis mai 2021) restent stables et inférieurs aux niveaux observés dans le passé. La présomption de légitime défense pour les forces de l’ordre, défendue par Marine Le Pen dans cette campagne, suscite un certain intérêt (53 % sont d’accord), mais la suppression de l’aide médicale d’Etat (32 %) ou la suppression du droit du sol (30 %) convainquent beaucoup moins.

 

Ce sondage a été réalisé en face-à-face, entre le 5 et le 11 janvier, au domicile de 1 016 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus. La marge d’erreur est de 3,1 %.

La légalisation du cannabis ensuite celle de la cocaïne, puis de l’héroïne ?

La légalisation du cannabis ensuite celle de la cocaïne, puis de l’héroïne ?

Il est légitime que les autorités s’interrogent sur la de la guerre entre la drogue. Une guerre gagnée pour l’instant par les trafiquants en France un des pays au monde les plus touchés. Désabusés par l’inefficacité des moyens mis en œuvre aujourd’hui certains prônent la légalisation du cannabis.

Une légalisation qui effectivement dans certains pays a conduit à faire diminuer l’usage de cette drogue. Le problème c’est que la France est tellement contaminée et les réseaux tellement importants que risque de se substituer au trafic du cannabis celui de la cocaïne voir de l’héroïne et autres drogues très dures.

Le risque c’est aussi de faire glisser la consommation de cannabis vers la cocaïne voire vers l’héroïne avec l’augmentation de l’offre qui influence les usages.

Dès maintenant se pose donc la question de savoir si le pays serait davantage en capacité de contrôler le trafic de cocaïne puis celui de l’héroïne. Faudra-t-il le moment venu progressivement légaliser  la consommation de ces deux types de drogues ?

Les réponses ne sont pas évidentes surtout en France où l’économie de quartiers sensibles repose essentiellement sur un trafic illicite qui fait vivre de l’ordre de 300 000 personnes. Pour le moins le questionnement est légitime.

Une lettre des policiers après celle des militaires

Une lettre des policiers après celle des militaires

D’anciens policiers appellent les élus à «tout mettre en œuvre pour mettre fin à la situation gravissime que traverse la France en matière de sécurité et de tranquillité publique». Estimant que la «peur doit changer de camp», ils réclament notamment une «réponse pénale adaptée» pour que «les condamnations soient réellement exécutées et à la hauteur des forfaits commis». La tribune, également postée sur plusieurs sites de pétitions en ligne, avait récolté vendredi quelque 25.000 signatures.

Passer de la réduction des coûts à celle des risques

Passer de la réduction des coûts à celle des risques

 

 

Jean Pisani-Ferry, professeur ­d’économie à Sciences Po, à la Hertie School de Berlin et ­à l’Institut ­universitaire européen ­de Florence

 suggère dans le onde  de passer d’un objectif de réduction des coûts à celui de la réduction des risques.

Chronique« C’est seulement quand la mer se retire qu’on découvre qui nageait sans maillot » : formulée à propos de la tourmente financière de 2008, l’image de Warren Buffett s’applique parfaitement au choc pandémique de 2020. En même temps que la réactivité de nos hôpitaux, la crise, chacun l’a vu, a mis à nu les carences de notre bureaucratie sanitaire et le déclassement de notre industrie pharmaceutique. Elle expose aujourd’hui l’excellence israélienne et le chaos américain.

Avec les faiblesses des nations, les crises révèlent aussi les failles des systèmes. Dans la tempête de 2008, les banques ont découvert qu’aussi émancipées des Etats qu’elles aient pu se croire, c’était en définitive de ceux-ci que dépendait leur survie. Réglementation, incitation et prudence se sont conjuguées pour enrayer une mondialisation financière qu’on croyait irrépressible. Résultat : les avoirs extérieurs (essentiellement créances et titres) des économies avancées, qui avaient été multipliés par quatre en dix ans, ont pratiquement cessé d’augmenter.


A première vue, il ne semble pas que la crise sanitaire ait donné pareil coup d’arrêt à la mondialisation économique. Selon les données du Bureau du plan néerlandais, les échanges mondiaux de biens sont en recul de 2 % seulement sur un an, ni plus ni moins que la production industrielle, et le fret de conteneurs est même en hausse de 6 %. La croissance du commerce mondial a certes ralenti depuis 2008, mais on n’observe pas de démondialisation.

Ne pas se tromper d’objectif

La commotion est cependant trop forte pour ne pas laisser de traces. Des décennies durant, l’impératif des entreprises a été de minimiser les coûts. Parce que l’efficacité primait sur toute autre considération se sont constitués à l’échelle planétaire des réseaux de production d’une extraordinaire sophistication, gérés sur le modèle du just in time. Les Etats eux-mêmes s’étaient convaincus que l’immensité du marché mondial garantissait à tout moment et en tout lieu la sécurité des approvisionnements.

Cette croyance n’a pas survécu à la pénurie globale de masques et d’équipements médicaux. Les réseaux de production mondiaux ont bien résisté, mais sécurité, autonomie et résilience sont partout les nouveaux mots d’ordre. De la même manière que depuis 2008 aucun banquier ne peut plus ignorer le risque de dévalorisation des actifs ou de stress de liquidité, aucun industriel ni aucun gouvernement ne peut plus ignorer le risque de rupture des approvisionnements.

Transition énergétique: De la dépendance du pétrole à celle des métaux rares !

Transition énergétique: De la dépendance du pétrole à celle des métaux rares !

 

Les pays membres de l’Opep+ sont parvenus à un accord mardi soir concernant la production de brut du cartel et de la Russie en février. Cette production sera augmentée à la marge au cours des deux prochains mois. L’équilibre du marché reste très fragile alors que l’économie mondiale navigue à vue. D’autres défis guettent la planète énergétique, insiste Benjamin Louvet, responsable des gestions sur matières premières chez OFI AM.(Interview dans l’opinion)

Dans quel état est le marché pétrolier aujourd’hui ?

Parler d’incertitude devient une banalité, mais elle si forte que l’Opep a décidé de se réunir tous les mois pour tenter de piloter le marché, c’est inédit. Autour de 50 dollars le baril de brent aujourd’hui, l’offre et la demande sont à peu près équilibrées. La demande est restée soutenue pour deux raisons : en 2020, la Chine a importé davantage de pétrole qu’en 2019, elle a profité des prix faibles pour constituer des stocks importants. Les raffineurs mondiaux ont aussi transformé beaucoup de brut. Cela ne va pas durer, on voit déjà la demande chinoise ralentir. Du côté de l’offre, le pétrole libyen revient sur le marché, avec environ 1,3 million de barils d’exportation par jour. A très court terme, les risques sont plutôt baissiers sur les prix. La grande question est de savoir à quel rythme l’économie mondiale repartira. Dans le transport aérien, les Etats-Unis ont enregistré le week-end dernier un record de passagers depuis le début de la pandémie, à 50 % du taux normal. On reste loin du monde d’avant… Sans parler de la faiblesse des vols internationaux et des reconfinements en cours en Europe. La visibilité à six mois est nulle.

«La République Démocratique du Congo représente 60 % de la production mondiale de cobalt. Et 80 % du cobalt mondial est raffiné en Chine. Ce qui crée une dépendance à l’égard de deux pays compliqués, chacun dans son registre»

Entre la variable d’ajustement que constitue le pétrole de schiste américain et les efforts mondiaux de transition énergétique, est-on à l’abri d’un krach à la hausse sur les prix du brut ?

Les puits de pétrole de schiste s’épuisent rapidement : au bout de douze à dix-huit mois, ils enregistrent une baisse moyenne de 70 % de leur production. Il faut donc continuellement en forer de nouveaux pour maintenir le niveau de production. Or le nombre d’équipes de forage et de fracturation sur le terrain a plongé aux Etats-Unis. Le pays produit actuellement un peu plus de 11 millions de barils/jour. Les experts les plus pessimistes pensent qu’on peut tomber entre 6 et 7 millions de barils/jour au troisième trimestre, avant de remonter progressivement.

Par ailleurs, les investissements mondiaux dans le secteur pétrolier ont fondu autour de 350 milliards de dollars l’an, alors que l’équilibre du marché suppose un peu plus de 500 milliards d’investissements annuels. De deux choses l’une : soit la crise actuelle nous incite à être demain plus économe en énergies fossiles. Dans ce cas le réveil de l’économie post-pandémie ne provoquera pas de flambée des cours. Soit le monde repart sur le thème « business as usual ». Il apparaîtra alors clairement que les investissements des 4-5 dernières années ont été insuffisants pour assurer la consommation mondiale. Avant la crise, cette consommation était de l’ordre de 100 millions de barils/jours. Nous sommes retombés à 92,7 millions de barils/jour. Si, comme on l’imaginait avant la crise, la demande devait atteindre 105 millions de barils/jour en 2025, ce serait un énorme problème.

La transition énergétique ne va donc pas réduire rapidement notre dépendance aux énergies fossiles ?

Ce sera forcément progressif. La transition énergétique fait surtout basculer le monde d’une dépendance aux énergies fossiles à une dépendance aux métaux, ce qui va poser deux problèmes. Le premier est géopolitique, les producteurs de pétrole ne sont pas producteurs de métaux. Il va falloir repenser notre réseau diplomatique à l’égard de pays clé comme la République Démocratique du Congo, le Chili, l’Argentine, l’Australie, la Chine bien sûr… Le deuxième problème touche à la disponibilité : le monde dispose-t-il de suffisamment de métaux, et peut-on les produire assez vite ?

C’est-à-dire ?

Prenons l’exemple du cuivre. On le retrouve dans toutes les technologies liées à la transition énergétique, des alternateurs d’éoliennes (ils pèsent entre 400 kg et 4 tonnes suivant la taille de l’éolienne) à la voiture électrique, qui consomme jusqu’à quatre fois plus de cuivre qu’une voiture normale. L’Institut français du pétrole et des énergies nouvelles (Ifpen) estime que dans le cadre d’un développement de transition énergétique, on pourrait en 2050, avoir consommé la quasi-totalité des réserves de cuivre trouvées sur la planète en 2010. Le monde pourrait ne plus disposer de cuivre dans trente ans en dépit de taux de recyclage élevés. C’est une première source d’inquiétude. Suite à cette étude, l’Ifpen est allé visiter les gros producteurs de cuivre, le Chili notamment. Il a alors précisé que cette projection intégrait une hausse de 4,5 % de la production annuelle de cuivre du pays. Ce à quoi le Chili a répondu qu’il était incapable d’atteindre un tel taux de croissance. Comme pour le pétrole, le problème est donc double : la taille du réservoir, et la taille du robinet qui permet d’exploiter ce réservoir. Dans le cas du cuivre, cela peut entraîner des tensions très importantes de nature à faire échouer une transition énergétique.

«Le nickel est aussi sous tension. 60 % à 65 % des réserves seront consommées en 2050, et cela risque d’être plus rapide pour le nickel de type 1 utilisé dans la voiture électrique»

Le cuivre est le métal le plus stratégique de la transition énergétique ?

L’argent est le meilleur conducteur d’électricité au monde. Sur un indice de conductibilité allant de 0 à 63, l’argent est à 62. Il permet notamment de transporter les électrons dans les panneaux solaires. On estime qu’en 2019, les besoins de l’industrie photovoltaïque ont représenté à eux seuls 12 % de la production mondiale d’argent. Or les experts de la société S&P Global anticipent que l’industrie solaire pourrait quadrupler dans le monde d’ici à 2030. Certes, on dispose de gros stocks d’argent qu’on pourra mobiliser, mais a minima cela entraînera une tension sur les prix.

Autre métal stratégique, le cobalt que l’on retrouve dans les batteries NMC notamment. A court terme, il n’y a pas de tension à ceci près que la République Démocratique du Congo représente 60 % de la production mondiale. Et que 80 % du cobalt mondial est raffiné en Chine. Ce qui crée une dépendance à l’égard de deux pays compliqués, chacun dans son registre. Le nickel est aussi sous tension. 60 % à 65 % des réserves seront consommées en 2050, et cela risque d’être plus rapide pour le nickel de type 1 utilisé dans la voiture électrique.

Quel est votre métal « joker » pour 2021 ?

Le platine est en train de retrouver l’intérêt des investisseurs car il est indispensable dans les technologies de l’hydrogène. Aujourd’hui, on l’utilise essentiellement pour fabriquer des pots catalytiques pour les voitures diesel, à hauteur de 5 à 7 grammes par véhicule. C’est 20 à 25 grammes dans la pile à combustible d’un véhicule à hydrogène, et c’est pour cela – entre autres – que la technologie coûte cher. Si l’on veut développer l’hydrogène vert, il faut faire de l’électrolyse de l’eau. Les meilleures électrodes qui existent pour réaliser ce type d’opérations à grande échelle sont en platine. L’Europe a l’air de vouloir accélérer dans ce domaine, peut-être les Etats-Unis aussi avec Joe Biden. Cela pourrait générer un regain de consommation du platine, sachant que 70 % à 80 % de la production mondiale sont le fait d’un seul pays : l’Afrique du sud. Pour toutes ces raisons, les matières premières vont se retrouver sur le devant de la scène, et pour longtemps.

On parle souvent du monopole de la Chine sur les terres rares…

Les terres rares sont davantage utilisées dans l’industrie que dans les technologies de transition énergétique. En France, par exemple, 90 % des éoliennes onshore n’en utilisent pas ou très peu. Par ailleurs, si la Chine a le monopole de ces métaux, c’est qu’on a bien voulu lui laisser. Leur exploitation est coûteuse et surtout polluante. On pourrait tout à fait relancer la production en cas de besoin, y compris en France. Mais il faudrait assumer les problèmes environnementaux.

Des entreprises « poids lourds » pourraient-elles damer le pion à des Etats pour assurer leurs approvisionnements en métaux ?

Tesla, Volkswagen, beaucoup d’industriels signent des contrats de longue durée avec des producteurs pour assurer leur développement. De là à damer le pion à un Etat… L’histoire nous montre que les Etats-Unis ont su manier les lois antitrust pour démanteler des grands groupes, pétroliers notamment, et reprendre le pouvoir quand ils l’estimaient nécessaire.

Fiabilité du Boeing 787 mise en cause après celle du 737

Fiabilité du Boeing 787 mise en cause après celle du 737 

 

Boeing ne cesse d’accumuler les catastrophes à propos de ces avions vedette. Il y a eu évidemment la mise en cause de la fiabilité du 737 qui a fait écrouler la production. Désormais, c’est aussi le 787 qui est concerné par des les incidents de fonctionnement. Boeing a identifié deux problèmes au niveau du raccord d’une portion du fuselage de certains 787.

« La combinaison de ces deux défauts résulte dans une pièce qui n’est pas conforme à nos standards en termes de design », explique Boeing. « Nous avons prévenu la FAA et nous procédons à un examen détaillé des causes ».

Les annulations de commandes s’accumulent pour l’avion vedette 737 MAX, cloué au sol depuis plus d’un an après deux accidents ayant fait 346 morts et des révélations qui ont terni durablement l’image du constructeur, tandis que l’appétit pour le 787, son dernier aéronef révolutionnaire, a considérablement diminué.

Foudroyé par la pandémie, Boeing a dû lever 25 milliards de dollars au printemps sur le marché obligataire afin de financer ses opérations durement éprouvées. La société, qui est un des plus importants fournisseurs du Pentagone, revendique 17.000 fournisseurs aux Etats-Unis et 2,5 millions d’emplois directs et indirects.

BCE : une politique aussi accommodante que celle de la banque fédérale américaine ?

BCE : une politique aussi accommodante que celle de la banque fédérale américaine ?

Très récemment la banque fédérale américaine (FED) a déclaré qu’elle conduirait une politique aussi accommodante que possible pour soutenir l’économie. Il a même été précisé que toutes les liquidités seraient accordées et que par exemple il n’y aurait aucune limitation au rachat d’obligations. En clair que la banque fédérale ferait tourner autant que nécessaire la planche à billets. En réponse la banque centrale européenne par la voie François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de l’institution reprend à peu près le même discours en affirmant que la politique de la banque centrale européenne serait tout aussi accommodante et même qu’elle est prête à innover davantage avec ses outils de politique monétaire si nécessaire, a déclaré jeudi François Villeroy de Galhau, membre du conseil des gouverneurs de l’institution. D’une certaine manière c’est un peu une compétition qui s’installe entre les grandes banques centrales en matière de gestion très accommodant des liquidités. Il est clair cependant que le moment venu des ajustements ce produiront via les parités, l’inflation via  l’éclatement de bulles ( exemple soutien à certains secteurs structurellement défaillants qui ne pourront jamais rembourser leurs dettes )

Experts médicaux: une dialectique courtisane pire que celle des politiques

 

 

Cette crise aura révélé l’extraordinaire engagement d’une grande partie du personnel médical. Curieusement aussi,  une grande plasticité de l’organisation du système hospitalier à laquelle on était peu habitué. Il faut espérer qu’il en sera tenu compte pour la gestion future des établissements. Malheureusement, la période permet aussi  de montrer les contradictions de certains experts et  de leur attitude courtisane vis-à-vis pouvoir.

Il faut dire que beaucoup de ces experts sorte de chapeau à plumes n’ont pas pratiqué depuis longtemps ou si rarement. Ils passent davantage de temps dans les organisations, institutions que sur le terrain thérapeutique ou la recherche. Certains ne se privent d’ailleurs pas d’apposer leur signature sur les travaux de leurs chercheurs subordonnés voire de s’en approprier la paternité. Un phénomène qui n’est pas particulier au secteur de la médecine. Mais sur la question des masques, des tests ou des traitements, trop d’experts avec des circonvolutions pseudo scientifiques ont tenté de justifier le flou et les contradictions des pouvoirs publics.

Dans certains cas,  beaucoup de ces chapeaux à plumes se sont laissés prendre au piège des micros tendus par des médias répétant en boucle les mêmes idioties en tout cas les mêmes approximations. Encore aujourd’hui, on ne sait toujours pas si le port du masque est  utile ou pas ! Ne parlons pas des tests dont on manque aussi cruellement que les masques qui seraient seulement réservés à certains malades, inutiles pour d’autres.  

Quant au traitement, il  ne s’agit pas seulement d’une bataille scientifique notamment vis-à-vis de la chloroquine mais aussi d’une guerre de lobbys pharmaceutiques qui financent les laboratoires et autres institutions médicales et qui à  l’occasion rémunèrent  aussi les chefs de service, en plus de leur traitement évidemment. La médecine offre un double visage, celui d’un champ scientifique au progrès tout à fait exceptionnel avec un engagement et une conscience tout à fait remarquables de la plupart du personnel soignant mais aussi l’autre côté du miroir avec des chapeaux à plumes opportunistes et des mandarins  dont la complaisance est enrobée par une dialectique scientifique peu convaincante.

Le pouvoir politique de son côté n’est pas mécontent de se servir de ces experts comme filtre en les instrumentalisant pour justifier ses  orientations approximatives.

Coronavirus : nouvelle réforme abandonnée, celle des APL

Coronavirus : nouvelle réforme abandonnée, celle des APL

 

Après la réforme des retraites, de ‘l’Unedic, c’est au tour de la réforme des APL qui est repoussée. .

 » A la suite de l’allocution du Président de la République aux Français le 16 mars 2020, le Gouvernement a choisi de décaler l’entrée en vigueur de la réforme des « APL en temps réel » prévue pour le 1er avril. », écrivent, dans un communiqué commun, la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les Collectivités territoriales Jacqueline Gourault et le ministre de la Ville et du Logement Julien Denormandie.

Les mesures prises pour faire face au Covid-19 « réduisent en effet la disponibilité des personnels » des caisses d’allocations familiales (CAF) et des mutualités sociales agricoles (MSA), expliquent les deux ministres qui leur ont demandé de prévenir tous les allocataires et les bailleurs de ce décalage. « Comme toute réforme, son lancement nécessite une mobilisation accrue des effectifs des caisses qui ne paraît pas compatible avec la situation actuelle », ajoutent-ils.

En allouant les APL en fonction des ressources actuelles des allocataires et non plus de celles de deux ans auparavant, le gouvernement estime que cela permettra de déterminer « de façon plus juste » leur niveau. En juillet 2019, selon l’AFP, Matignon avait en outre estimé à  »un peu au-dessus d’un milliard d’euros » les économies réalisées grâce à cette réforme.

« La meilleure science économique est celle qui fait le moins de bruit »

« La meilleure science économique est celle qui fait le moins de bruit »

Prix Nobel d’économie en 2019, les deux professeurs au Massachusetts Institute of Technology publient « Economie utile pour des temps difficiles » (Seuil), dans lequel ils montrent comment les économistes peuvent apporter des réponses aux questions du moment : réchauffement climatique, inégalités, immigration… En avant-première, « Le Monde » publie des extraits du premier chapitre, intitulé « MEGA : Make Economics Great Again ».

Bonnes feuilles. Nous vivons une époque de polarisation croissante. De l’Inde à la Hongrie, des Philippines aux Etats-Unis, du Brésil au Royaume-Uni, de l’Italie à l’Indonésie, le débat public entre droite et gauche se réduit de plus en plus à des affrontements bruyants, où l’invective laisse peu de place à la nuance et à la réflexion. Aux Etats-Unis, où nous vivons et travaillons, le nombre d’électeurs qui votent pour un parti différent aux diverses élections est à son plus bas niveau historique. Parmi les Américains qui s’identifient à l’un des deux grands partis, 81 % ont une opinion négative du parti adverse ; 61 % des démocrates jugent les républicains racistes, sexistes et sectaires, et 54 % des républicains jugent les démocrates malveillants. Un tiers des Américains seraient profondément déçus si un membre de leur famille proche épousait une personne de l’autre camp.

En France et en Inde, deux autres pays où nous passons beaucoup de temps, la montée de la droite dure est commentée, au sein de l’élite progressiste « éclairée » à laquelle nous appartenons, en des termes toujours plus apocalyptiques. La peur ne cesse de grandir : la civilisation telle que nous la connaissons, fondée sur le débat et la démocratie, serait désormais menacée.

 

Nous sommes des économistes, c’est-à-dire des chercheurs en sciences sociales. Notre métier consiste à présenter des faits et une interprétation des faits qui seront susceptibles, nous l’espérons, de réduire ces divisions et d’aider chaque camp à mieux comprendre l’autre, afin de parvenir, sinon à un consensus, du moins à une sorte de désaccord raisonnable. La démocratie ne peut certes pas vivre sans conflit, mais à condition qu’il y ait du respect de part et d’autre ; et le respect suppose la compréhension mutuelle.

Ce qui rend la situation actuelle particulièrement inquiétante, c’est que l’espace permettant un débat de ce type semble se réduire chaque jour un peu plus. On observe une « tribalisation » des opinions, non seulement dans le domaine strictement politique, mais aussi en ce qui concerne les principaux problèmes de société et les solutions qu’il conviendrait de leur apporter. (…)

Cela est d’autant plus regrettable que nous rentrons dans des temps difficiles. Les folles années de forte croissance mondiale, alimentée par l’expansion du commerce international et l’incroyable réussite économique de la Chine, sont sans doute terminées : la croissance chinoise ralentit et des guerres commerciales éclatent ici et là. Les pays qui ont prospéré sur cette déferlante – en Asie, en Afrique, en Amérique latine – commencent à s’inquiéter de ce qui les attend. Bien sûr, dans la plupart des pays riches, en Occident, cette croissance lente ne date pas d’hier, mais le détricotage du tissu social qui l’accompagne la rend particulièrement préoccupante aujourd’hui. Il semble que nous soyons revenus à l’époque des Temps difficiles de Charles Dickens, les riches se dressant contre des pauvres de plus en plus aliénés et privés de perspective d’avenir.

 

 

 

Social- Conflit des Retraites : la légitimité de la CFDT est celle de la démocratie

Social- Conflit des Retraites : la légitimité de la CFDT est celle de la démocratie

 

Plusieurs responsables  gauchistes (de Sud ou de la CGT notamment), contestent le droit de la CFDT à s’immiscer dans la gestion de la question des retraites. Ils n’hésitent  pas d’ailleurs à utiliser des discours et des moyens de type stalinien pour tenter d’empêcher la CFDT de jouer son rôle.

 

La légitimité de la CFDT pourtant indiscutable. D’abord il faut signaler  à ces militants gauchistes que les organisations réformistes sont majoritaires en France et que la CFDT est devenue le premier syndicat. Le concept même de régime universel des retraites avec concurremment la suppression des régimes spéciaux est une idée de la CFDT qui milite pour davantage de justice sociale.

 

Les discours staliniens et les actions complètement irresponsables aussi bien des militants gauchistes que des organisations radicales sont en train de tuer encore un peu plus le syndicalisme. Un mouvement déjà largement discrédité précisément du fait de l’incompétence et de l’irresponsabilité de dirigeants qui systématiquement conduisent le mouvement social dans le mur.

 

En cause, aussi la personnalité des dirigeants dont beaucoup ignorent tout de la complexité des dossiers et qui masquent leur incompétence par le simplisme et la radicalité de leur position. La médiocrité de certains syndicats ne peut attirer que des militants médiocres , une sorte  de cercle non vertueux infernal.

 

Conflit des Retraites : la légitimité de la CFDT est celle de la démocratie

Conflit des Retraites : la légitimité de la CFDT est celle de la démocratie

 

Plusieurs responsables  gauchistes (de Sud ou de la CGT notamment), contestent le droit de la CFDT à s’immiscer dans la gestion de la question des retraites. Ils n’hésitent  pas d’ailleurs à utiliser des discours et des moyens de type stalinien pour tenter d’empêcher la CFDT de jouer son rôle.

La légitimité de la CFDT pourtant indiscutable. D’abord il faut signaler  à ces militants gauchistes que les organisations réformistes sont majoritaires en France et que la CFDT est devenue le premier syndicat. Le concept même de régime universel des retraites avec concurremment la suppression des régimes spéciaux est une idée de la CFDT qui milite pour davantage de justice sociale.

 

Les discours staliniens et les actions complètement irresponsables aussi bien des militants gauchistes que les organisations radicales sont en train de tuer encore un peu plus le mouvement syndical. Un mouvement déjà largement discrédité précisément du fait de l’incompétence et de l’irresponsabilité de dirigeants qui systématiquement conduisent le mouvement social dans le mur.

 

En cause, aussi la personnalité des dirigeants dont beaucoup ignorent tout de la complexité des dossiers et qui masquent leur incompétence par le simplisme et la radicalité de leur position. La médiocrité de certains syndicats ne peut attirer que des militants médiocres , une sorte  de cercle non vertueux infernal.

 

La taxation du carburant plutôt que celle du travail (Macron)….. Encore une grosse idiotie

La taxation du carburant plutôt que  celle du travail (Macron)….. Encore une grosse idiotie

 

 

Il est clair que Macron peut difficilement s’éviter l’une de ces petites phrases idiotes voir arrogantes pour faire la leçon aux Français. Cette fois le président affirme qu’il préfère la fiscalité sur le carburant à celle sur le travail. Une préférence qui n’a aucune pertinence car ce qui est préférable c’est surtout de stopper l’hystérie fiscale. Faut-il rappeler que la France est le champion du monde des prélèvements obligatoires. En gros sur un euro de richesse nationale la moitié est prélevée par l’État ou les collectivités locales. Il s’agit donc dans cette déclaration d’une maladresse supplémentaire de Macron qui semble indiquer que le travail est prioritaire par rapport aux déplacements de personnes supposées sans doute inutiles. Or pour l’essentiel, le carburant et surtout utilisé pour les déplacements domicile travail, cela à défaut d’autres alternatives. Seconde idiotie celle-là récurrente lorsque le chef de l’État et son gouvernement, qui ne  cessent de déclarer : « j’assume ». Une phrase qui ne signifie rien car ceux qui assument réellement sont ceux qui payent la facture de la fiscalité. Assumer, c’est être responsable hors avec son hystérie fiscale, le gouvernement est en train de tuer la croissance, l’emploi et le pouvoir d’achat. Et le président de répéter les poncifs de bistrot :   «Les mêmes qui râlent sur la hausse du carburant, réclament aussi qu’on lutte contre la pollution de l’air parce que leurs enfants souffrent de maladies». Or  on sait bien que la transition énergétique ne peut reposer sur un seul levier, qu’elle doit être progressive afin de modifier structurellement le mode de production et de consommation. La hausse de fiscalité ne changera qu’à la marge le choix  modal de tant qu’il n’y aura pas d’alternative en terme de transports collectifs ou de véhicules non polluants financièrement accessibles.  La contestation contre l’augmentation des prix des carburants, forte notamment d’une pétition signée par plus de 700.000 personnes, s’est récemment cristallisée autour d’un appel au blocage des routes le 17 novembre prochain. Les trois quarts des Français (78%) ont dit soutenir ce mouvement, selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting réalisé pour franceinfo et Le Figaro diffusé jeudi. Par ailleurs, 76% des Français jugent que l’augmentation des taxes sur le carburant et le fioul domestique est une mauvaise chose et 80% d’entre eux estiment que les hausses des taxes sur les produits pétroliers auront un impact élevé sur leur pouvoir d’achat.

 

Après la crise du lait, celle de la poudre de lait

Après la crise du lait, celle de la poudre de lait

 

Depuis notamment la suppression des quotas c’est toujours un peu la pagaille. Pour le lait proprement dit, la situation s’est un peu améliorée notamment en raison de l’ouverture de certains marchés mondiaux. Pour la poudre de lait, c’est différent et la crise découle en tout cas pour partie de la crise du lait elle-même. En effet pour réguler, on a fait jouer un mécanisme de rachat automatique par l’union économique. Du coup les stocks sont pleins, on ne sait plus quoi en faire et l’union européenne a décidé d’arrêter le mécanisme de rachat de la poudre. Les stocks atteignent en effet de leur de 400 000 t  Les 28, réunis à Bruxelles, hier, pour un conseil des ministres de l’Agriculture, ont décidé de neutraliser un système annuel de plafond automatique de rachat, conçu comme un « filet de sécurité » pour le marché. Selon ce mécanisme, le 1e r mars de chaque année s’ouvre une période dite « d’intervention » où les opérateurs peuvent vendre du lait écrémé en poudre à la Commission à un prix fixe et connu à l’avance (« le prix d’intervention »), jusqu’à un certain plafond. La Commission est alors obligée d’acheter. Au-delà de ce seuil, les ventes se font aux enchères. L’UE a décidé, hier, d’abaisser ce seuil de 109.000 tonnes à zéro. L’objectif est d’« éviter une nouvelle chute des prix et une nouvelle détérioration du niveau de vie des agriculteurs », selon un communiqué du Conseil de l’UE. La Commission essaie déjà, de son côté, de se défaire de 380.000 tonnes de lait en poudre, stock constitué, en 2016, en pleine crise sur les marchés pour tenter de freiner la chute des prix.  Ces quantités, retirées du marché, avaient alors contribué à alléger la pression sur les cours.
Ces stocks, qui dorment dans des entrepôts au sein de plusieurs pays membres, pèsent sur le cours actuel du lait en poudre, qui contrairement à celui du lait a fortement fléchi, depuis un an, et est actuellement inférieur au niveau d’intervention. « Le Conseil a décidé aujourd’hui (hier, NDLR) d’intervenir pour stabiliser les marchés laitiers en 2018 », a déclaré Rumen Porodzanov, ministre bulgare de l’Agriculture, dont le pays occupe la présidence tournante de l’UE. « C’est en ligne avec notre engagement de suivre les développements du marché et de s’assurer que le filet de sécurité est utilisé à bon escient et prudemment, pas simplement pour répondre aux turbulences du marché mais aussi pour les éviter, quand c’est possible », a-t-il ajouté. L’UE continuera toutefois d’intervenir et décidera « au cas par cas quelles quantités acheter et à quel niveau de prix ». ! Tout dépendra de la quantité sinon ce sera une nouvelle crise du lait liquide.

Croissance France: recul de la production industrielle après celle de l’Allemagne

Croissance France: recul de la production industrielle après celle de l’Allemagne

Comme en Allemagne, la production industrielle de la France s’est contractée de 1,6% en décembre sous l’impact d’une nouvelle baisse de la production d’énergie mais aussi de reculs importants dans l’automobile ou les équipements électriques et électroniques, selon les données publiées ce mercredi par l’Insee. La seule production manufacturière accuse dans le même temps une baisse de 0,8%. L’Insee a révisé l’évolution de la production manufacturière de novembre, à +0,6% contre +0,4% en première estimation, mais confirmé la baisse de 0,9% de la production industrielle pour ce mois. Les économistes interrogés par Reuters anticipaient en moyenne une hausse de 0,2% pour la production industrielle de novembre, leurs prévisions s’échelonnant entre -1,0% et +0,6%. Sur l’ensemble du quatrième trimestre, la production manufacturière parvient à afficher une hausse de 0,4% et la production industrielle une autre, plus limitée, de 0,2%. Sur un an, la marque de la production manufacturière du dernier trimestre est en hausse de 1,7% et celle de la production industrielle dans son ensemble de 2,0%, toutes les branches enregistrant une progression. Mais sur le seul mois de décembre, la production d’énergie a accentué sa baisse (-6,4% après -9,0% en novembre) du fait des températures douces. Elle a reculé de 2,6% dans les matériels de transport, le repli atteignant 3,7% dans l’automobile qui restait sur trois mois consécutifs de hausse. Pour les équipements informatiques et électroniques, le recul a été de 5,1% sur le mois et la production des industries agroalimentaires s’est contractée de 1,4%. Parmi les quelques hausses figurent les machines et équipements (+1,5%) et la pharmacie (+0,8%). L’industrie allemande a elle aussi mal terminé l’année 2015 avec un recul de 1,2% sur un mois de la production en décembre, une nouvelle déconvenue, selon des chiffres publiés mardi 9 février. Sur l’ensemble du quatrième trimestre, la production accuse une baisse de 0,8%, selon ces chiffres provisoires et corrigés des variations saisonnières. Pour décembre, les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset attendaient une hausse de 0,4% de cet indicateur très suivi. En novembre, déjà, la production, secteur clé de l’économie du pays, avait déçu, mais la baisse de ce mois n’est finalement pas ressortie aussi marquée qu’annoncé initialement, a précisé l’Office fédéral des statistiques (-0,1% contre -0,3% annoncé le mois dernier). Il n’en reste pas moins que « la production industrielle a connu en fin d’année une traversée du désert », a reconnu dans un communiqué le ministère de l’Economie.  »Mais au regard de l’amélioration des commandes, la production devrait être repartie quelque peu en début d’année », se rassure le ministère. La première économie européenne commence à ressentir les effets du ralentissement de plusieurs marchés émergents, en particulier de la Chine.

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