Archive pour le Tag 'celle'

La crise dans la construction entraîne celle des fabricants de matériaux et des cimenteries

Les marchands de matériaux et les cimenterie sont bien contraints de réduire la voilure avec la baisse du logement et de la construction générale. Ainsi deux usinesde ciment vont fermer en France. La conséquence de taux d’intérêt qui flambe toujours et pèse négativement sur les candidats potentiels à l’achat d’un logement. Aussi une politique du gouvernement qui considère le logement comme un secteur accessoire voire parasite

La  filiale française d’Heidelberg Materials, deuxième cimentier mondial, a décidé d’arrêter ses deux usines de Beffes dans le Cher et de Villiers-au-Bouin en Indre-et-Loire, a provoqué un vif émoi dans les deux départements. Nonobstant les promesses de reclassement du groupe, la presque totalité des 80 salariés de la cimenterie de Villiers-au-Bouin concernés ont cessé le travail le 9 avril. Les 94 collaborateurs de celle de Beffes restent également dans l’expectative.

 

Les difficultés d’Heidelberg Materials en Centre-Val de Loire s’inscrivent dans un contexte national également incertain pour les autres majors du secteur, le suisse Holcim, l’irlandais Eqiom et le français Vicat. En premier lieu, le marché de la construction neuve en béton a reculé en France de 6% en 2023. En cause, non seulement le coup d’arrêt du marché immobilier observé depuis plus d’un an, mais aussi la montée en puissance des matériaux alternatifs comme le bois. Dans ce contexte d’attrition de ses recettes, l’industrie cimentière doit également investir plusieurs milliards d’euros pour décarboner son activité.

 

 

Assurance auto : fin de la vignette verte…. en attendant celle des vieux !

Assurance auto : fin de la vignette verte…. en attendant celle des vieux !

La vignette verte attestant de l’assurance va donc disparaître pour être dématérialisée. Une vignette disparaît peut-être en attendant la renaissance d’une autre concernant l’hypothèse d’un financement de la dépendance. Un sujet mis entre parenthèses mais qui va forcément réapparaître compte tenu de la démographie et de l’ampleur des montants financiers à consacrer suite au vieillissement de la population. Ce n’est qu’une hypothèse dans la mesure où cette vignette a déjà existé. Le problème c’est qu’on ne sait pas trop bien où vont les fonds car ils se perdent dans le puits sans fond du budget. 

 

. Le 1er avril prochain, il ne sera plus obligatoire de mettre en évidence l’attestation de l’assurance automobile sur le pare-brise de votre véhicule. . Dans deux semaines, l’attestation sera donc dématérialisée. Lors d’un contrôle, les forces de l’ordre devront consulter le Fichier des Véhicules Assurés (FVA) qui rassemble, depuis 2016, les numéros d’immatriculation, les données techniques du véhicule et les contrats d’assurance d’automobile.

Détails au cillant la vignette disparaît mais on invente la carte assurance qui devra être présente sur le véhicule !

 

La prochaine crise sera celle de l’endettement mondial

La prochaine crise sera celle de l’endettement mondial


Deux types de dettes risquent de se télescoper et de se contaminer pour créer une crise mondiale. Il y a d’abord la dette des pays développés dans la caractéristique est de multiplier et d’amplifier les déficits budgétaires pour financer leurs investissements mais aussi leur fonctionnement comme en France par exemple.

De très grands pays souffrent aussi endettement en premier sans doute la Chine avec une crise particulière dans le logement, les collectivités locales et les entreprises. Ensuite , les États-Unis qui ont aussi un niveau d’endettement considérable mais qui bénéficient du fait que le dollar est la monnaie de référence. Nombre d’autres pays développés vivent en fait très au-dessus de leurs moyens surtout depuis l’envolée des taux qui a renchéri les charges financières. Ainsi la France par exemple aujourd’hui avec plus de 3000 milliards d’endettements qui représentent autour de 60 milliards de charges financières pour l’instant et bientôt 100 milliards.

Il y a aussi la situation qui peut être encore plus dangereuse des pays émergeant beaucoup plus vulnérables et qui consacrent une part de plus en plus importante de leur budget déjà faible au remboursement de la dette.

Plus de la moitié des pays en développement à faible revenu sont en situation de surendettement ou présentent un risque élevé de surendettement.

Pour les pays développés, il s’agit de réduire la voilure et de l’adapter au potentiel réel de financement du pays. Une action d’abord dans le domaine public et donc une révision de la gestion budgétaire. Dans le domaine privé, la crise va éclater en partant de la situation explosive du logement qui va tout droit dans le mur.

Pour certains pays émergeant la crise est trop grave et pour sauver le pays il faudra restructurer la dette revoir évidemment aussi le budget.

Le problème d’une plus grande rigueur de gestion pour réduire en tout cas contrôler la dette c’est son impact sur la croissance. En cas de mesures trop brutales le resserrement budgétaire pourrait provoquer une atonie supplémentaire de l’activité et une augmentation du chômage. La ligne politique est de ce point de vue sur une ligne de crête étroite.

Société France: La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat

Société France: La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux. Et ce n’est pas le discours ennuyeux de Macron dimanche à la télé qui convaincra sur ces sujets.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat en France

La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat en France

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

Nouvelles technologies : celles des élites et celles du peuple

Nouvelles technologies : celles des élites et celles du peuple

Depuis la création d’internet, l’émergence successive et l’adoption à grande échelle de technologies digitales – gratuites comme les moteurs de recherche ou les médias sociaux – peuvent donner l’idée d’une utilisation relativement uniforme de ces technologies. Tous sur Facebook, sur Instagram, sur TikTok ou plus récemment, sur ChatGPT : est-ce vraiment le cas ? Par David Dubois, expert international en big data et consommation digitale et professeur de Marketing à l’école internationale de management à l’INSEAD ( dans la Tribune)

À l’opposé de cette image d’Épinal, une autre hypothèse est possible : les technologies digitales ne reproduisent-elles pas des inégalités existantes avec le risque de les aggraver ? Plus simplement, les technologies seraient-elles « un fait d’élites » ?

Pour explorer ces hypothèses, comparons l’intérêt porté sur deux des technologies les plus récentes, TikTok et ChatGPT, sur le marché de l’attention qu’est Google (1). Avec 92% de parts de marché, le moteur de recherche est en effet un très bon capteur de nos intérêts qui transparaissent dans les centaines de millions de recherches quotidiennes dans l’Hexagone : les mots-clés du moment, dans tous les domaines de la vie comme la politique, la santé, les marques… et nouvelles technologies.

D’un côté TikTok, plateforme de vidéos courtes venue de Chine qui connait une croissance insolente chez les plus jeunes, révolutionne la communication des marques, et soulève des interrogations quant à la façon dont elle stocke et utilise les données des 15 millions d’utilisateurs de la plateforme. De l’autre, ChatGPT, produit de l’entreprise californienne OpenAI qui n’est plus à présenter depuis que tous les internautes se sont essayé à tester – et utiliser – son intelligence artificielle, et qui nourrit les fantasmes sur ce que pourrait être le monde de demain.

Que révèlent les recherches Google par département pour ces deux technologies ? TikTok et ChatGPT font tous deux partie des mots les plus recherchés en France depuis le début de l’année. Mais au-delà, les recherches traduisent des cartographies bien différentes pour ces deux plateformes (2). Le croisement de recherches par département avec d’autres statistiques sur les dynamiques économiques, politiques et sociales de nos départements met au jour des portraits très contrastés de la France de ChatGPT et celle de TikTok. Quels sont les portraits types des territoires qui s’intéressent plus à chacune de ces technologies ?

La France de ChatGPT est, en moyenne, plus riche, plus éduquée et moins industrialisée. Les cinq départements générant le plus de recherches pour ChatGPT, les Hauts-de-Seine, Paris, le Rhône, le Val-de-Marne et la Haute-Garonne illustrent bien l’idée que l’intensité des recherches pour l’outil AI vient d’abord de départements ayant une proportion de CSP+ plus importante que la moyenne française. Cette France relativement plus dynamique et élitiste est de fait moins exposée aux maladies chroniques (comme le stress ou certaines maladies cardio-vasculaires, souvent associés à des conditions sociales plus défavorables (3). Preuve de leur dynamisme, les départements manifestant le plus d’intérêt pour Chat GPT sont ceux où la population s’est le plus accrue sur les dix dernières années.

Par contraste, la France de TikTok est, en moyenne, plus populaire et abstentionniste. Les cinq départements en haut du classement des recherches pour TikTok, la Seine-Saint-Denis, le Val-d’Oise, la Seine-et-Marne, l’Eure-et-Loir et l’Essonne, se distinguent par un profil de familles nombreuses. Les départements générant le plus de recherches pour le réseau social se caractérisent aussi par une plus forte exposition à des problèmes de violence (ex : consommation de drogue plus prononcée). L’habitat HLM y est plus développé et les inégalités salariales chez les jeunes y sont bien plus fortes que la moyenne française.

La France de TikTok et celle de ChatGPT

Bien qu’imparfaits, ces portraits croisés n’en sont pas moins révélateurs : la France de TikTok et celle de ChatGPT ne se ressemblent pas

D’un côté, un réseau social au contenu engageant, parfois addictif, capteur d’une attention peut-être déjà vacillante dans des territoires fragiles et facteur potentiellement aggravant de problèmes d’attention bien réels ; de l’autre une intelligence artificielle propice à la connaissance. En conclusion la technologie peut être autant facteur de division que de connectivité et le risque de recréer des barrières digitales via des utilisations très différentes de la technologie est bien réel. Que l’on se garde d’ouvrir de nouvelles fractures entre des digital natives maniant savamment la technologie comme outil, et des digital naïves passifs, réceptacles du spectacle digital. Dans un pays si engagé sur la question de l’égalité, prenons garde qu’au-delà des inégalités économiques, nous ne fassions pas l’impasse de phénomènes potentiellement annonciateurs d’un accroissement des inégalités cognitives sur notre territoire.

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(1) Pour une compréhension plus fine des données Google comme mesure du marché de l’attention, voir La France selon les recherches Google, 2022, par David Dubois)

(2) Les analyses Elles reposent principalement sur des analyses de corrélation, effectuées via le site www.lafranceenligne.com. Celles-ci permettent de dégager statistiquement le profil « type » des départements recherchant le plus ou le moins un mot-clé.

(3) Voir par exemple, the Status Syndrome, 2005, par Michael Marmot.

Duel Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen engagé

Duel Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen engagé

Les médias mettent maintenant l’accent sur l’opposition viscérale entre la personnalité de Macron et celle de Laurent Berger numéro un de la CFDT.

Il est clair que les deux intéressés ne partiront sans doute pas en vacances ensemble. Tout les sépare car Macron est ce technocrate parvenu de façon douteuse au pouvoir pour servir les intérêts des plus riches. À l’inverse, Laurent Berger est forcément le porte-parole des salariés, c’est-à-dire des Français moyens. Il n’y a pas photo entre les deux légitimités. Macron met en avant sa des politiques alors que tout le monde sait que ce sont les financiers qui ont soutenu et ont même réussi à l’imposer à Hollande. Macron, c’est le coucou imposé dans le nid socialiste pour prendre la place de Hollande et développer une politique cette fois encore plus favorable aux intérêts financier.

Macron est à la fois un arriviste et un imposteur de plus en plus détesté pour son autoritarisme et son arrogance. Macron n’a jamais eu le moindre engagement sociétal, il ne connait que l’idéologie tehnocratique de l’ENA. En plus pratiqué dans une banque!

De toute évidence, Macron ne connaît pas grand-chose des réalités socio-économiques, il a vécu dans le coton doré d’une famille bourgeoise et son parcours social se limite à un passage dans la banque ! Aucun engagement, aucune conviction non plus ; pour preuve il a utilisées le motif des études pour ne pas faire son service militaire; ce qui qui en dit long sur les valeurs de l’intéressé.

Dès son intronisation il a montré le ridicule de ses prétentions avec une cérémonie aussi grandiose que ridicule. Il restera sans doute dans l’histoire comme l’un des chefs d’État les plus détestés et plus incompétents sii l’on en juge par la situation économique, sociale, financière et sociétale du pays.

Le torchon brûle publiquement entre le président et le patron de la CFDT. Nombreux sont pourtant les macronistes à presser l’Élysée de reprendre le dialogue pour espérer sortir de la nasse sociale.

Une relation sous haute tension, entre deux hommes qui détiennent sans doute les clefs de la sortie de crise. Le ton est encore monté ces dernières heures entre Emmanuel Macron et Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, alors que l’intersyndicale a défilé ce jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites voulue par le président de la République.

Depuis son déplacement en Chine, l’entourage d’Emmanuel Macron a regretté ce mercredi après-midi que « pour la première fois de son histoire », le syndicat « n’ait pas présenté un autre projet » pour la réforme des retraites.

« La seule réponse, c’était rien », estime-t-on auprès du chef de l’État.

Berger appelle Macron à « calmer ses nerfs »
Pas question non plus de parler de « crise démocratique » comme l’a avancé le syndicaliste, après l’adoption par 49.3 de la réforme des retraites et le rejet par l’opinion publique du recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet a été porté, expliqué et assumé », a répondu l’entourage du président de la République.

Autant dire que quelques heures à peine après une brève réunion à Matignon, la première depuis la présentation du projet de loi mi-janvier, l’Élysée n’a pas vraiment arrondi les angles.

« J’appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases. Sinon il va finir par se mettre à dos l’ensemble des organisations syndicales », a estimé Laurent Berger mercredi soir sur BFMTV, demandant à Emmanuel Macron de « calmer ses nerfs ».

Cette passe d’armes est loin d’être la première. Lors de son interview sur TF1 et France 2 mi-mars, le chef de l’État avait accusé – sans le nommer – le syndicat réformiste de n’avoir « proposé aucun compromis » et affirmé que Laurent Berger était « allé devant son congrès en proposant d’augmenter les durées (de cotisation) ».

Le leader de la CFDT l’avait alors accusé de « déni » et de « mensonge », estimant qu’il voulait là « masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste ».

« Je pense qu’on a sous-estimé l’opposition de la CFDT à la réforme. On ne nous avait pas vraiment habitué à ça », remarque un député macroniste auprès de BFMTV.com.

Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen

Macron- Berger: une opposition entre une vision de banquier et celle du français moyen

Les médias mettent maintenant l’accent sur l’opposition viscérale entre la personnalité de Macron et celle de Laurent Berger numéro un de la CFDT.

Il est clair que les deux intéressés ne partiront sans doute pas en vacances ensemble. Tout les sépare car Macron est ce technocrate parvenu de façon douteuse au pouvoir pour servir les intérêts des plus riches. À l’inverse, Laurent Berger est forcément le porte-parole des salariés, c’est-à-dire des Français moyens. Il n’y a pas photo entre les deux légitimités. Macron met en avant sa des politiques alors que tout le monde sait que ce sont les financiers qui ont soutenu et ont même réussi à l’imposer à Hollande. Macron, c’est le coucou imposé dans le nid socialiste pour prendre la place de Hollande et développer une politique cette fois encore plus favorable aux intérêts financier.

Macron est à la fois un arriviste et un imposteur de plus en plus détesté pour son autoritarisme et son arrogance.
De toute évidence, Macron ne connaît pas grand-chose des réalités socio-économiques, il a vécu dans le coton doré d’une famille bourgeoise et son parcours social se limite à un passage dans la banque ! Aucun engagement, aucune conviction non plus ; pour preuve il a utilisées le motif des études pour ne pas faire son service militaire; ce qui qui en dit long sur les valeurs de l’intéressé.

Dès son intronisation il a montré le ridicule de ses prétentions avec une cérémonie aussi grandiose que ridicule. Il restera sans doute dans l’histoire comme l’un des chefs d’État les plus détestés et plus incompétents sii l’on en juge par la situation économique, sociale, financière et sociétale du pays.

Le torchon brûle publiquement entre le président et le patron de la CFDT. Nombreux sont pourtant les macronistes à presser l’Élysée de reprendre le dialogue pour espérer sortir de la nasse sociale.

Une relation sous haute tension, entre deux hommes qui détiennent sans doute les clefs de la sortie de crise. Le ton est encore monté ces dernières heures entre Emmanuel Macron et Laurent Berger, le numéro 1 de la CFDT, alors que l’intersyndicale a défilé ce jeudi pour la 11e fois contre la réforme des retraites voulue par le président de la République.

Depuis son déplacement en Chine, l’entourage d’Emmanuel Macron a regretté ce mercredi après-midi que « pour la première fois de son histoire », le syndicat « n’ait pas présenté un autre projet » pour la réforme des retraites.

« La seule réponse, c’était rien », estime-t-on auprès du chef de l’État.
Berger appelle Macron à « calmer ses nerfs »
Pas question non plus de parler de « crise démocratique » comme l’a avancé le syndicaliste, après l’adoption par 49.3 de la réforme des retraites et le rejet par l’opinion publique du recul de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans. « On ne peut pas parler de crise démocratique quand le projet a été porté, expliqué et assumé », a répondu l’entourage du président de la République.

Autant dire que quelques heures à peine après une brève réunion à Matignon, la première depuis la présentation du projet de loi mi-janvier, l’Élysée n’a pas vraiment arrondi les angles.

« J’appelle le président de la République à ne pas balancer des petites phrases. Sinon il va finir par se mettre à dos l’ensemble des organisations syndicales », a estimé Laurent Berger mercredi soir sur BFMTV, demandant à Emmanuel Macron de « calmer ses nerfs ».

Cette passe d’armes est loin d’être la première. Lors de son interview sur TF1 et France 2 mi-mars, le chef de l’État avait accusé – sans le nommer – le syndicat réformiste de n’avoir « proposé aucun compromis » et affirmé que Laurent Berger était « allé devant son congrès en proposant d’augmenter les durées (de cotisation) ».

Le leader de la CFDT l’avait alors accusé de « déni » et de « mensonge », estimant qu’il voulait là « masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste ».

« Je pense qu’on a sous-estimé l’opposition de la CFDT à la réforme. On ne nous avait pas vraiment habitué à ça », remarque un député macroniste auprès de BFMTV.com.

Sous le précédent quinquennat Macron, le syndicat avait ainsi accompagné les ordonnances travail de Muriel Pénicaud, pourtant très contestées par une partie des syndicats. La centrale n’avait pas non plus hésité à tendre la main à l’exécutif pendant la crise des Gilets jaunes.

Cap sur la décision du Conseil constitutionnel
Laurent Berger a d’ailleurs bien proposé une sortie de crise à l’exécutif en l’appelant à mettre « sur pause » la réforme et en permettant une médiation, avec une stratégie assez proche de celle du précédent quinquennat.

Après l’adoption de la réforme de la retraite à points par 49.3, malgré des mobilisations d’ampleur, Édouard Philippe, alors à Matignon, avait accepté de suspendre l’âge pivot à 64 ans et d’organiser une « conférence de financement » pour remettre à plat la réforme.

La CFDT a déjà laissé entendre que « tant que la loi n’est pas promulguée, la mobilisation reste possible », a assuré de son côté Marylise Léon, la secrétaire générale adjointe du syndicat.

Pourtant, nombreux sont ceux dans les rangs de la majorité présidentielle à espérer qu’Emmanuel Macron renoue le fil des discussions avec Laurent Berger.

« La question n’est pas: peuvent-ils se parler? Évidemment, ils doivent se parler! », avance ainsi le député Renaissance Gilles Legendre dans les colonnes du Parisien.

« Les conflits trouvent des solutions quand chacun fait un pas vers l’autre », juge encore le député Modem Erwan Balanant sur notre antenne.

Réforme des Retraites: les Français pour une réforme mais pas celle de Macron

Réforme des Retraites: les Français pour une réforme mais pas celle de Macron

 

 

 

Un sondage OpinionWay pour « Les Echos » et Radio Classique montre que 61 % des personnes interrogées estiment qu’une réforme des retraites est « nécessaire » mais ils ne veulent pas celle de Macron.

 

 

Les deux principales mesures proposées par l’exécutif, à commencer par le relèvement à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite et l’accélération de la durée cotisation pour bénéficier d’une pension à taux plein, sont etrès majoritairement désapprouvées : les Français ne sont que 32 % à être d’accord avec la première (contre 66 % de personnes opposées ou plutôt opposées) et 38 % avec la seconde.

« Les Français ne jugent la réforme que sur le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, car c’est la mesure centrale du projet d’Emmanuel Macron », souligne Bruno Jeanbart. Pour l’exécutif, un débat qui se focalise sur ces deux mesures est donc une mauvaise nouvelle. Toutes les autres mesures proposées par l’exécutif sont pourtant bien accueillies, certaines plébiscitées comme celles concernant les carrières longues, ce qui est normal dans la mesure où elles sont plus favorables aux salariés.

Sur la forme aussi les critiques sont sévères, montrant un gouvernement qui n’a pas réussi à convaincre. Enclenchée par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, la réforme des retraites occupe pourtant le devant de la scène politique depuis sa réélection. Mais ce sont les opposants qui se font le plus entendre auprès de l’opinion. Il n’y a que 37 % des Français pour trouver la réforme « claire », 35 % pour estimer qu’elle « permettra de sauver le système » et 32 % pour la considérer comme « juste ». « Le gouvernement a échoué à faire passer le message d’une réforme juste », pointe Bruno Jeanbart.

Juste avant la première journée de mobilisation lancée par les syndicats, ce jeudi, le sondage d’OpinionWay révèle des Français inquiets, puisque 79 % estiment que la réforme va provoquer une « crise sociale importante » dans le pays. A cette crise à venir, s’ajoutent les inquiétudes récurrentes concernant le pouvoir d’achat ou la guerre en Ukraine.

Initié par la gauche et les syndicats, tous unis pour l’occasion, ce mouvement de contestation est soutenu à 58 % dans l’opinion (contre 40 % qui ne soutiennent pas).

Retraites: les Français pour une réforme mais pas celle de Macron

Retraites: les Français pour une réforme mais pas celle de Macron

 

 

 

Un sondage OpinionWay pour « Les Echos » et Radio Classique montre que 61 % des personnes interrogées estiment qu’une réforme des retraites est « nécessaire » mais ils ne veulent pas celle de Macron.

 

 

Les deux principales mesures proposées par l’exécutif, à commencer par le relèvement à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite et l’accélération de la durée cotisation pour bénéficier d’une pension à taux plein, sont etrès majoritairement désapprouvées : les Français ne sont que 32 % à être d’accord avec la première (contre 66 % de personnes opposées ou plutôt opposées) et 38 % avec la seconde.

« Les Français ne jugent la réforme que sur le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, car c’est la mesure centrale du projet d’Emmanuel Macron », souligne Bruno Jeanbart. Pour l’exécutif, un débat qui se focalise sur ces deux mesures est donc une mauvaise nouvelle. Toutes les autres mesures proposées par l’exécutif sont pourtant bien accueillies, certaines plébiscitées comme celles concernant les carrières longues, ce qui est normal dans la mesure où elles sont plus favorables aux salariés.

Sur la forme aussi les critiques sont sévères, montrant un gouvernement qui n’a pas réussi à convaincre. Enclenchée par Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, la réforme des retraites occupe pourtant le devant de la scène politique depuis sa réélection. Mais ce sont les opposants qui se font le plus entendre auprès de l’opinion. Il n’y a que 37 % des Français pour trouver la réforme « claire », 35 % pour estimer qu’elle « permettra de sauver le système » et 32 % pour la considérer comme « juste ». « Le gouvernement a échoué à faire passer le message d’une réforme juste », pointe Bruno Jeanbart.

Juste avant la première journée de mobilisation lancée par les syndicats, ce jeudi, le sondage d’OpinionWay révèle des Français inquiets, puisque 79 % estiment que la réforme va provoquer une « crise sociale importante » dans le pays. A cette crise à venir, s’ajoutent les inquiétudes récurrentes concernant le pouvoir d’achat ou la guerre en Ukraine.

Initié par la gauche et les syndicats, tous unis pour l’occasion, ce mouvement de contestation est soutenu à 58 % dans l’opinion (contre 40 % qui ne soutiennent pas).

SNCF : après la concurrence de l’Italie, celle de l’Espagne

SNCF : après la concurrence de l’Italie, celle de l’Espagne

 

 L’opérateur Espagnol RENFE  a obtenu des autorités françaises le droit d’exploiter des lignes précise sur Perpignan-Lyon et Perpignan-Marseille et non à l’ensemble du réseau ferré national. Mais l’opérateur espagnol poursuit ses démarches pour avoir accès à l’ensemble du réseau. ( Notons que la SNCF elle-même exploite la concurrence sur plusieurs réseaux étrangers soit directement, soit par ses filiales)

Cette limitation contraint pour l’instant l’ ambition de RENFE  d’aller jusqu’à Paris, mais cet objectif n’est de toute façon prévu que dans un second temps par Renfe. Le groupe espagnol a fait de la France « une priorité » de son expansion internationale, qu’il considère comme « le développement naturel de ses services vers l’Europe », et souhaite s’y implanter depuis 2019.

Après avoir été retardé par la crise sanitaire, l’opérateur est donc enfin en passe de concrétiser son projet. Il a aussi exprimé un intérêt pour les trains régionaux avec des candidatures aux appels d’offres publics dans les régions Grand-Est et Hauts-de-France, pourtant éloignées des frontières espagnoles.

Renfe veut également se positionner sur l’axe Paris-Londres pour concurrencer Eurostar, mais ne dispose pas de trains homologués pour emprunter le tunnel sous la Manche.L’Italie de son côté est aussi en concurrence avec certains TGV français sur le territoire national

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?


Le président de la République a confirmé que l’année 2023 serait bien celle de la réforme des retraites. Une réforme d’ailleurs de plus en plus allégée puisqu’elle pourrait être très étalée dans le temps et ne concerner en fait une partie des salariés. Les fonctionnaires et les régimes spéciaux pourraient être épargnés avec la fameuse clause du grand-père qui permet de n’appliquer la réforme qu’aux nouveaux entrants.

Cette année (2023) sera en effet celle d’une réforme des retraites», dont la présentation est fixée au 10 janvier prochain. «Il nous faut travailler davantage», a insisté Macron , disant vouloir «assurer l’équilibre de notre système pour les années à venir. Bref une sorte de réformes allégée,différée et sans doute injuste. Pour résumer, le privé et les nouveaux vont payer pour le public et les plus anciens.

Pour autant, la bataille est loin d’être gagnée. En effet, la réforme des retraites pourrait bien être bousculée par un autre champ de préoccupation concernant l’évolution du pouvoir d’achat. D’autres motifs d’insatisfaction vont aussi s’ajouter comme l’injuste règle de la modification de l’indemnisation du chômage qui évidemment avec son caractère technocratique ne tient pas compte des situations concrètes. S’y ajouteront les insatisfactions de nombre de catégories et pas forcément uniquement de salariés. Voir à cet égard le mouvement des médecins libéraux.

L’année 2023 pourrait bien être celle de la retraite mais peut-être celle de la retraite de Macron stoppé la dans sa velléité de transformation disruptive pour le principe afin de laisser son nom dans l’histoire.

La fin de son règne pourrait bien coïncider avec l’enterrement de la réforme de la retraite car s’il échoue comme c’est possible, on pourra alors considérer que son quinquennat est déjà terminé.

Sans trancher le débat encore en cours sur l’âge légal de départ, le président a indiqué que «l’allongement de nos carrières (…) sera progressif», et qu’il «se fera par étapes, sur près de dix ans». De même, il a aussi vanté un texte «juste», en ce qu’il permettra «d’améliorer la retraite minimale» à 1200 euros, et tiendra «compte des carrières longues, des carrières hachées, des difficultés de certains métiers».

Pour autant la bataille est loin d’être gagné.

Durée de la Retraite : Une moyenne de 25 ans supérieure; à celle de l’OCDE

Durée de la Retraite : Une moyenne de 25 ans; supérieure à celle de l’OCDE

Les Français restent très majoritairement opposés au report de l’âge de la retraite à 65 ans. En cause peut-être une large sous-estimation du temps réel moyen de la retraite qui est
En France de 25 ans, soit 5 ans de plus que dans les autres pays de l’OCDE.

Les Français sous-estiment largement le nombre d’années qu’ils passeront à la retraite. Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Abeille Assurances, ils considèrent que cette période va durer 18 ans en moyenne. Les actifs âgés de 40 à 54 ans considèrent même que cette parenthèse sera encore plus courte (17 ans).

Or, selon les chiffres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les Français passent en moyenne 25 ans à la retraite. C’est 5 ans de plus que les habitants des 37 autres pays de la zone. L’âge effectif moyen de sortie du marché du travail en France (environ 61 ans) est le plus faible après celui de la République slovaque, et près de 4 ans plus bas que la moyenne OCDE, d’après le panorama des pensions 2019 publié par l’institution. Les paramètres du système de retraite et les régimes spéciaux contribuent à limiter l’emploi après 60 ans, précise ce bilan comparatif.

Retraite : Une durée moyenne de 25 ans supérieure à celle de l’OCDE

Retraite : Une durée moyenne de 25 ans supérieure à celle de l’OCDE

Les Français restent très majoritairement opposés au report de l’âge de la retraite à 65 ans. En cause peut-être une large sous-estimation du temps réel moyen de la retraite qui est
En France de 25 ans, soit 5 ans de plus que dans les autres pays de l’OCDE.

Les Français sous-estiment largement le nombre d’années qu’ils passeront à la retraite. Selon un sondage réalisé par Odoxa pour Abeille Assurances, ils considèrent que cette période va durer 18 ans en moyenne. Les actifs âgés de 40 à 54 ans considèrent même que cette parenthèse sera encore plus courte (17 ans).

Or, selon les chiffres de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les Français passent en moyenne 25 ans à la retraite. C’est 5 ans de plus que les habitants des 37 autres pays de la zone. L’âge effectif moyen de sortie du marché du travail en France (environ 61 ans) est le plus faible après celui de la République slovaque, et près de 4 ans plus bas que la moyenne OCDE, d’après le panorama des pensions 2019 publié par l’institution. Les paramètres du système de retraite et les régimes spéciaux contribuent à limiter l’emploi après 60 ans, précise ce bilan comparatif.

Mercato politique : le temps des trahisons, dernière en date celle de Ségolène Royal

 

Comme les clubs de football, les partis politiques sont agités par le mouvement de mercato qui opère des transferts entre les écuries politiques. Macron par exemple a décrochée républicain Woerth, pourtant le plus critique vis-à-vis de la gestion financière du président. Woerth sera sans doute récompensé par un marocain. Macron continue son travail de débauchage et nombre de nouveaux convertis espère être nommés ministre (Estrosi, le maire de Nice par exemple).

À gauche,  c’est aussi le moment des nouvelles conversions avec par exemple  l’eurodéputé Raphaël Glucksmann, ne soutiendra aucun candidat de gauche. Or ce dernier avait été élu tête de liste des socialistes aux européennes . Dernière trahison au sein du PS,   celle de la super égocentrique et irresponsable Ségolène royale qui refuse de soutenir Hidalgo considérant que c’est elle qui devait représenter le parti socialiste (elle l’a affirmé à plusieurs reprises). À l’extrême droite aussi la trahison est de rigueur notamment au sein du Front National où les responsables sont démarchés par Zemmour.

Ne parlons pas de Taubira qui trahit la gauche pour la seconde fois

Bref la mode est à la trahison. Sans doute que les convictions n’étaient pas très solide et que les intérêts et des egos surdimensionnés prévalent sur tout le reste. Comment comprendre en effet que des responsables qui ont soutenu pendant des années une ligne politique, qui ont bénéficié d’ailleurs de ses retombées, découvrent subitement leur désaccord. Il s’agit évidemment d’opportunisme assez sordide le plus souvent qui ne fait qu’ajouter à l’image détestable de la politique et de ses responsables. On pourrait aussi s’interroger sur l’État psychiatrique de certaines personnalités dont les extravagances et les instabilités sont proportionnelles à leur absence de compétence.

 

 

 

L’ancienne ministre, invitée de BFM Story ce mercredi, a estimé que si elle était à la place d’Anne Hidalgo, elle arrêterait sa campagne au profit de celle de Mélenchon.

Le parti à la rose montre ses épines. Les propos tenus ce mercredi soir par Ségolène Royal sur Anne Hidalgo suscitent beaucoup d’agacement au Parti socialiste, et pour cause. Invitée de BFM Story sur notre antenne, l’ancienne ministre et ex-candidate à la présidentielle de 2007 a encouragé la maire de Paris à renoncer à la magistrature suprême au regard des faibles intentions de vote dont elle bénéficierait au premier tour.

« À sa place, j’arrêterais », a jugé Ségolène Royal, qualifiant de « triste » et de « désolante » pour la gauche la situation dans laquelle se trouve la candidate socialiste. Face à cette situation Ségolène Royal, voit Jean-Luc Mélenchon comme le « vote utile » à gauche pour cette présidentielle.

Quelques réactions de socialistes obtenues ce mercredi soir témoignent de l’agacement voire de l’agressivité de proches d’Anne Hidalgo à l’égard de Ségolène Royal.

« Les propos de la Ségolène Royal d’aujourd’hui auraient été condamnés par celle de 2007″, juge pour BFMTV le sénateur Rachid Temal, qui « regrette l’attitude » de l’ancienne ministre de l’Environnement. « Elle a toujours porté la question des femmes en politique et défendu la bienveillance. Pourquoi est-ce qu’elle ne se l’applique pas à elle-même? », s’interroge-t-il.

« Capable de dire une chose et une autre à 15 jours d’intervalle »

Patrick Mennucci est moins tendre avec l’ancienne candidate socialiste. L’ancien député qualifie ses propos de « complètement stupides », « mal placés » et même « malvenus ». « Jean-Luc Mélenchon est à l’opposé de ce qu’elle pense », estime l’ancien élu marseillais. Dans l’entourage de la candidate socialiste, on ne veut pas accorder une trop grande importance à ces propos.

« Ségolène Royal est capable de dire une chose et une autre à 15 jours d’intervalle », confie un proche d’Anne Hidalgo à BFMTV.

Un cadre du parti s’étonne également de sa sortie sur Jean-Luc Mélenchon. « L’alignement sur Pékin et sur Moscou, ce n’est pas la gauche », affirme-t-il, « C’est qui le bon à droite, alors, si on fait selon les sondages? »

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