Archive pour le Tag 'ce'

Page 9 sur 10

Scoop 15 août : encore des voitures ce week-end sur les routes !!

Scoop 15 août : encore des voitures ce week-end sur les routes !!

La plupart des journalistes étant toujours en vacances tous les grands médias annoncent un événement extraordinaire : des voitures sur les routes ce week-end avec en plus  le chassé-croisé de ce qui part en vacances et de ce qui en reviennent. Sans doute le même article repris chaque année à la même période avec force photos qui permettent de masquer la faiblesse du contenu informatif. Force est de constater que les grands médias pendant pratiquement deux mois ce contentent  de reprendre les dépêches d’agence, du gouvernement ou des institutions. La France présente de ce point de vue une caractéristique particulière puisque l’économie est mise  entre parenthèses pendant deux mois et en particulier durant le mois d’août. Le gouvernement de ce point de vue se met au diapason de cet usage typiquement français et tous les ministres seront en vacances en même temps pendant 15 jours. Un curieux comportement grégaire  qui nous caractérise en dépit de la tendance individualiste qui se développe par ailleurs. Cette information est évidemment fondamentale. Des automobiles sur les routes, voilà un événement qui mérite effectivement d’occuper là une de tous les médias : grands journaux, télé, radio et même grands site Internet. Selon les prévisions de Madame Soleil « on peut s’attendre à quelques bouchons sur ces routes fréquentées par les automobilistes, des bouchons  qui normalement devraient se résorber vers le mois de septembre ». (Article rédigé avec la collaboration de l’AFP, de Reuters, de, BFM, du Parisien, du Monde, de Libé et de l’observatoire national des pratiques sociétales contemporaines)

Scoop : des voitures ce week-end sur les routes

Scoop : des voitures ce week-end sur les routes

La plupart des journalistes étant toujours en vacances tous les grands médias annoncent un événement extraordinaire : des voitures sur les routes ce week-end avec le chassé-croisé de ce qui part en vacances et de ce qui en reviennent. Sans doute le même article repris chaque année à la même période avec force photos qui permettent de masquer la faiblesse du contenu informatif. Force est de constater que les grands médias pendant pratiquement deux mois ce contentent  de reprendre les dépêches d’agence, du gouvernement ou des institutions. La France présente de ce point de vue une caractéristique particulière puisque l’économie est mise  entre parenthèses pendant deux mois et en particulier durant le mois d’août. Le gouvernement de ce point de vue se met au diapason de cet usage typiquement français et tous les ministres seront en vacances en même temps pendant 15 jours. Un curieux comportement grégaire  qui nous caractérise en dépit de la tendance individualiste qui se développe par ailleurs. Cette information est évidemment fondamentale. Des automobiles sur les routes, voilà un événement qui mérite effectivement d’occuper là une de tous les médias : grands journaux, télé, radio et même grands site Internet. Selon les prévisions de Madame Soleil « on peut s’attendre à quelques bouchons sur ces routes fréquentées par les automobilistes, des bouchons  qui normalement devraient se résorber vers le mois de septembre ». (Article rédigé avec la collaboration de l’AFP, de Reuters, de, BFM, du Parisien, du Monde, de Libé et de l’observatoire national des pratiques contemporaines sociétales)

Auto entrepreneurs : près d un million, mais ce n’est pas le Pérou

Auto entrepreneurs : près d un million, mais ce n’est pas le Pérou

 

Du fait de surtout de la situation économique et notamment du chômage le nombre d’autos entrepreneurs augmente. Le chiffre d’affaires moyen également mais ce n’est pas le Pérou puisque en moyenne le chiffre annuel est de l’ordre de 3000 €. Par ailleurs environ 40 % de ses les autos entrepreneurs ne sont pas actifs. Le nombre de personnes disposant d’un statut d’auto entrepreneur continue à augmenter. Un total de 982.000 travailleurs disposant de ce statut étaient recensés fin 2014 en France, soit 78.000 de plus qu’un an plus tôt, selon les données publiées jeudi 30 juillet par l’Acoss, l’agence centrale des organismes de Sécurité sociale. La hausse de 8,6% est comparable à celle observée depuis deux ans après la forte hausse liée à la montée en charge du dispositif, rappelle l’organisme. En 2013 notamment, 911.000 auto-entrepreneurs étaient dénombrés, soit 11, 3% de plus que l’année précédente. Tous ne sont pas économiquement actifs. Un peu plus de 58% l’étaient (soit 574.000 auto entrepreneurs) en 2014. Cette proportion est quasi stable sur un an. Ils ont déclaré un chiffre global pour le quatrième trimestre de 1,9 milliard d’euros, en hausse de 6,7% sur un an, soit une moyenne de 3.290 euros (-1,7%) par tête. Tous les secteurs d’activité ont enregistré une progression du nombre d’auto-entrepreneurs « économiquement actifs » sur un an. Les hausses les plus fortes sont enregistrées dans les transports (+25%), la santé (+20%), les activités sportives (+17%) et le nettoyage (+17%). Ces quatre secteurs ne représentent toutefois que 9% du chiffre d’affaires global.

Faux-cul Lagarde (FMI) veut aider la Grèce

Faux-cul Lagarde (FMI) veut aider la Grèce

 

A peine  faux cul Lagarde qui s’est montrée d’une  intransigeance rare vis à vis de la Grèce ( se retirant  même avant tout le monde des négociations). En fait Lagarde n’est que la voix des Etats-Unis comme elle n’était que la voix du trésor quand elle était ministre des finances en France. Un sorte de voix céleste, jamais un dérapage mais jamais la moindre originalité ou humanité. Bref le robot technocratique. Mais elle vient avec retard de prendre conscience des dégâts possibles de la situation grecque et de la contagion possible. Du coup  sa communication laisse entendre qu’elle reste ouverte à une solution de sauvetage: alors que la zone Euro a fixé au 30 juin la fin des aides à la Grèce, le FMI va surveiller attentivement l’évolution de la situation en Grèce et « dans les pays voisins », et se tient prêt à apporter « son assistance » en cas de nécessité, a déclaré sa directrice générale dimanche 28 juin. On ne sait pas s’il s’agit d’uen assistance sociale ou financière.  La dirigeante a par ailleurs estimé que la zone euro était en « position de force » ( ça veut dire quoi ?) pour faire face aux répercussions la crise grecque et maintenir « la stabilité » de la région. « Les prochains jours vont être importants (…) Le FMI va (…) continuer à surveiller la situation en Grèce et dans les pays voisins et se tient prêt à apporter son assistance en cas de nécessité », a déclaré la dirigeante, sans préciser exactement la nature de cette aide (technique, financière). Les ministres des Finances de la zone euro ont refusé samedi d’étendre le programme d’aide en cours, qui expire mardi alors que le gouvernement grec va organiser le 5 juillet un référendum sur la proposition de ses créanciers (BCE, FMI et Commission européenne) qui préconise des coupes budgétaires en échange d’argent frais.  La directrice du FMI s’est par ailleurs dite « déçue » de l’échec de ces négociations avec Athènes mais a réaffirmé sa volonté de continuer à « engager » le dialogue avec les autorités grecques. « La zone euro est aujourd’hui en position de force pour répondre efficacement et en temps utile à l’évolution de la situation », a par ailleurs déclaré Mme Lagarde, estimant que les autorités européennes s’étaient engagées à faire usage de « tous les instruments disponibles » pour contenir la crise grecque. En clair comme on-dit « à prendre des mesures » !

Ce qu’il faut retenir de l’intervention de François Hollande sur « Canal + » : rien !

Ce qu’il faut retenir de l’intervention de François Hollande sur « Canal + » : rien !

Rien ou presque.  Résumons ; un carnet personnel d’activité , une prime pour les jeunes,  la saisine du conseil constitutionnel pour la loi renseignement et du bla-bla. François Hollande a annoncé le lancement d’une prime d’activité pour inciter les Français à travailler.  »Pour inciter à la reprise du travail, qui peut paradoxalement entraîner une baisse de revenu, a reconnu le chef de l’État, on va créer une prime d’activité pour toutes les personnes qui ont des petits boulots, des missions d’intérim, des temps partiels. On va leur donner une prime pour qu’ils gagnent autant que lorsqu’ils ne travaillaient pas ».  Cette prime concernera également les moins de 25 ans souvent touchés par la précarité. Une mesure dont le coût total est évalué à 4 milliards d’euros, reconnaît François Hollande qui précise ne « pas vouloir compter » sur de tels sujets.   Hollande a défendu le projet de loi sur le renseignement : « Cette loi est faite pour nous protéger, pas les puissants mais tous les citoyens. Cessons de croire qu’il y a un système général d’écoute. Ce dont il s’agit c’est uniquement de la lutte contre le terrorisme. » Mais afin de rassurer les Français, il a annoncé qu’il allait « saisir au terme de la discussion parlementaire, le Conseil constitutionnel pour regarder en fonction du droit si certaines dispositions du texte sont bien conformes à la constitution. » Une décision saluée par son ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Enfin un carnet pour chaque Français ( des différents droits déjà acquis ( formation etc.) : « la grande reforme du quinquennat ». Pathétique!

 

Renault : l’Etat se mêle de ce qui ne le regarde pas

Renault : l’Etat se mêle de ce qui ne le regarde pas

 

Il est clair que si Renault s’est aussi bien redresse, on le doit à son patron Carlos Ghosn et à l’alliance avec Nissan. Renault aujourd’hui est uen entreprise compétitive qui n’ap as besoin de l’intervention de l’Etat. Or l’Etat veut modifier le fonctionnement interne de Renault à travers le nombre d’actions. D’abord on se demande bien ce que fait l’Etat dans le capital de Renault, ensuite cette intrusion risque de déséquilibre l’accord avec Nissan. Interrogé ce matin, le président de Total septime à juste titre que l’économie c’est l’affaire des entreprise, l’Etat devant se concentrer sur ses tâches régaliennes.   »L’économie c’est l’affaire des entreprises, l’État est là pour poser des cadres ». Le numéro 1 de Total réagissait donc  à la volonté de l’État d’augmenter sa participation dans le capital de Renault à 20%, une décision qui aurait mis Carlos Ghosn, le PDG du constructeur automobile, hors de lui.  »Je comprends Carlos Ghosn, a affirmé Patrick Pouyanné. Il doit veiller aussi à son alliance avec les Japonais, qui est à la base du renouveau de Renault. »  « Il y a une différence entre avoir des actions depuis longtemps – ce qui récompense la fidélité des actionnaires – là en l’occurrence l’État a décidé d’imposer le vote double (dispositif de la loi Florange qui permet aux actionnaires qui conservent leurs titres pendant deux ans d’obtenir deux voix par action, NDLR)ce qui pose question à un certains nombre d’actionnaires qui préfèrent qu’une action soit égale à une voix. »   « Si, la transition avec Christophe de Margerie s’est aussi bien passée, poursuit Patrick Pouyanné, dans des situations dramatiques c’est parce que le conseil d’administration de Total a pu prendre des décisions rapides et sans doute parce que l’État n’est pas intervenu. L’économie c’est l’affaire des entreprises, l’État est là pour poser des cadres« .

 

Grève à Radio France : ce qu’il faut savoir sur le gaspillage du secteur public

Grève à Radio France : ce qu’il faut savoir sur le gaspillage du secteur public

 

Radio France en grève alors qu’il y a moins de 10% de grévistes. L’exemple du gâchis financier dans le secteur public. 600 millions de dépenses pour plus  de 5000 salariés. 90% de charges salariales soit un salaire net moyen de 5 000 euros. Des salaires démentiels, des dépenses somptuaires partout, le bureau du PDG dont la rénovation a couté 100 000 euros, le réfection de l’immeuble 100 millions.  Ce n’est qu’un exemple du gaspillage Français. Une entreprise qui pourtant si elle était bien gérée non seulement ne serait pas en déficit( comme la plupart des entreprises concurrentes) et ne bénéficierait pas de subventions ( 90% de subvention pour Radio France).. En France,  on compte 6 millions de salariés du secteur publics dont environ un million  hors administrations (Et on a créé environ 200 000 postes en plus en 10 ans). Le seul coût salarial de ces fonctionnaires et assimilés représente de l’ordre de 30 milliards auxquels il faut ajouter les autres coûts de fonctionnement et aussi le cout des investissements ( souvent inutiles) et le coût des procédures. Au bas mot de l’ordre de 100 milliard.. Alors qu’on pourraiat transférer nombre d’activités  sur le privé via par exemple une délégation de service public. Les activités seraient alors au minimum à l’équilibre voire bénéficiaires.  Alors que pour radio France , il faut payer le redevance obligatoire même pour ceux qui les plus nombreux de font pas usage des médias publics.   Et en plus sur France info.fr on utilise la chaine pour diffuser la PUB du syndicat SUD.   .  Comment qualifier ce qui caractérise ce service dit public, gaspillages, bureaucratie, paresse . Radio Franc,  des salaires de cadres démentiels, des superstructures dignes de l’ancienne union soviétique, et globalement des programmes aussi insipides que les autres. En plus le contribuable est soumis à la redevance alors qu’aujourd’hui les chaînes et radios publiques sosnt de moins en moins regardées et ou écoutées . certes quelques médias se distinguent France info, France 2 pour certaines émissions, France culture ;  pourtant globalement les médias publics sosnt peu différents des chaînes commerciales. Aujourd’hui l’info est diffusée par des milliers  de médias audio-visuels ( exemple 600 radios associatives), pourquoi conserver un  mastodonte public ( payant en plus) qui n’apporte globalement pas davantage  que les supports privés ( à quelques exceptions près). En outre il fauta surtout prendre en compte le développement du numérique  surtout d’internet. qui diffuse mieux, plus vite et moins cher  l’info et sur tous les supports. On objectera que la mission de service public est essentielle. Mais précisément n’y a-t-il pas confusion entre le concept de service public, d’entreprise public et le statut du personnel. Dans ce domaine comme dans d’autres, le rôle de l’Etat est d’assurer sa tâche régalienne,  de réguler pour tirer les programmes vers le haut , les rendre plus compétitifs aussi et non de faire tout  lui-même. Bref France télévisions et Radio France   comme nombre de services  publics , c’est trop cher, trop bureaucratique et pas assez créatif. A moins évidemment que le pouvoir en place n’ait besoin de medias dociles pour diffuser la voix de son maître.

Sarkozy :  » ce que je fais est réfléchi » !

Sarkozy :  » ce que je fais est réfléchi » !!

 

 

Sarko ne manque sans doute de qualité comme politique ;  charisme, dynamisme, volontarisme autant de qualificatifs pour le définir pour autant son rapport à la réflexion est pour le moins approximatif. Sarkozy n’est pas un homme de réflexion mais essentiellement d’action voire d’activisme ; dans une interview au JDD,  il affirme que tout ce qu’il fait est réfléchi et relève d’une  stratégie. On se demande bien laquelle. En premier lieu, la question qui se pose est celle de son retour à la tête de l’UMP, aujourd’hui  davantage un rassemblement d’écuries présidentielles qu’un véritable parti (comme le PS), uen sorte de club d’élus et de candidats potentiels au pouvoir( nationale et local). Seconde interrogation : quelle est la ligne idéologique de l’UMP (souverainiste, facho comme Besson ou Wauquiez, libérale, sociale démocrate, humaniste) ? Ne parlons pas du programme aujourd’hui inexistant. Enfin il y a les frasques de Sarko, son rapport à l’argent, ses contradictions permanentes et la  dimension clownesque de ses interventions, de plus en plus proches de sa caricature  des « Guignols ». Sarko redeviendra peut-être président de  la république mais pour cela il devra approfondir un peu plus sa réflexion car Hollande compte justement sur le coté «  brut de décoffrage » de Sarko pour valider sa candidature en 2017. Après une semaine difficile, le président de l’UMP, contesté par certains de ses adversaires, ne veut pas être sous-estimé. « Tout ce que je fais en ce moment, depuis que je suis à la tête de l’UMP, c’est réfléchi, c’est une stratégie », assure Nicolas Sarkozy.  Pas facile d’être président de l’UMP. L’autorité de Nicolas Sarkozy était à l’épreuve cette semaine, après l’élimination dimanche dernier du candidat UMP au premier tour de la législative partielle du Doubs. Une défaite imputée par certains à l’ancien Président. Sans compter la consigne du « ni-ni », finalement adoptée contre son avis en bureau politique. Mais Nicolas Sarkozy s’agace d’être sous-estimé. « Tout a été pesé au trébuchet », assure le président de l’UMP. « Tout ce que je fais en ce moment, depuis que je suis à la tête de l’UMP, c’est réfléchi, c’est une stratégie », martèle-t-il devant son entourage. Lui assure n’avoir qu’une obsession : que personne ne claque la porte du parti, et que tous restent « dans la maison ».

Conférence de presse Hollande. Ce qu’il faut retenir : rien !

Conférence de presse Hollande. Ce qu’il faut retenir : rien !

Les grands médias ont bien du mal à dégager ce qu’il faut retenir de cette conférence de presse, la preuve c’est qu’elle ne figure même pas à la Une. Mis à part la visite surprise en Ukraine, il n’y a rien à retenir. Ah si ont dit certains commentateurs, la couleur du costume, plus foncé, la cravate plus droite, le ton plus martial et de conclure hâtivement :  Hollande incarne la fonction présidentielle. En réalité rein, strictement rien sur le fond. Ne parlons de l’ économie, bâclée en une phrase ou presque. « Je ne me représenterai pas sil n’y a pas inversion » ; ce  dont on se moque complètement car la question n’est pas l’avenir de Hollande mais celle de la croissance et de l’emploi. Sur le terrorisme des gadgets, un projet de loi (une de plus), une agence (pour placer les petits copains de l’ENA) aussi efficace sans doute que Pôle emploi, un service «  universel » dit civique et seulement pour les volontaires. Sur l’école : des ordinateurs comme si les gamins avaient besoin de s’initier à cette technologie qu’ils maitrisent tous très bien. La posture, oui, mais sur le fond le vide absolu ou l’illustration de ce qu’est devenu la politique.

 

Résumé

Le chef de l’État a surpris son monde en annonçant un voyage à Kiev (Ukraine) dès la fin de sa conférence de presse. Les deux dirigeants devraient y rencontrer le président Petro Porochenko, avant de se rendre vendredi à Moscou. Le chef de l’État tente d’éviter l’escalade. « On pourrait être prêts à armer les Ukrainiens, a-t-il expliqué. Mais il y a une autre option, qui n’est pas sure de réussir : celle de la démocratie ». Convaincu par le système du service civique, François Hollande a annoncé son extension. Le président de la République a évoqué  »un service universel pour les jeunes » et « une réserve citoyenne pour tous les Français », afin de renforcer « la démocratie participative ».   »Tout jeune qui en fera la demande pour faire un service civique, à partir du 1er juin. Aujourd’hui, il y a quatre fois plus de demandes que de services civiques proposés », précise-t-il. François Hollande veut « donner les moyens à la France de tenir son rang » car, selon lui,  »aucun pays faible ne peut être fort sur la scène internationale ». François Hollande a annoncé la création d’une « agence nationale de développement économique sur les territoires ». Cette nouvelle agence serait comparable à l’agence pour la rénovation urbaine mais « à l’échelle des territoires ».
Un comité interministériel se tiendra en mars et sera consacré au renforcement de la « mixité sociale ». Ce comité interministériel avait été annoncé par Manuel Valls le 22 janvier dernier. Le Président lui donne  »trois objectifs : le peuplement (…), l’accompagnement (…) et le développement ». La France applique actuellement en outre-mer un « service militaire adapté » qui permet aux jeunes de se réinsérer et apprendre des métiers dans des secteurs en besoin de recrutement. « Il montre des réussites exceptionnelles, a estimé François Hollande. Nous allons mener une expérimentation en métropole ». François Hollande a également aussi émis le souhait de voir les parlementaires faire une proposition par rapport au nombre de députés qui siègent à l’Assemblée nationale. Enfin Le président de la République prépare activement l’organisation de la conférence Paris Climat 2015 et ambitionne de faire de la France un grand pays d’écologie.

 

Carlton-DSK : tout ce cirque pour quoi ?

Carlton-DSK : tout ce cirque pour quoi ?

 

On trouvera sans doute peu de personnes pour trouver des excuses à DSK à propos de ses frasques. Pour autant l’affaire du Carton de Lille sent  le coup monté médiatique. Sans approuver les faits, on peut s’étonner que cette histoire occupe la une de l’actualité. Un peu come si la justice voulait comme la politique se mettre en scène. La justice est paraît-il débordée (ce qui n’est pas faux quand on sait que certains dossiers politico financiers trainent depuis 20 ans !) mais là elle trouve temps pour  mobiliser police et justice pour une affaire de prostitution finalement assez banale. Il ya même fort à penser qu’en l’état des preuves tout finira en eau de boudin surtout pour DSK. Il ne s’agit pas de donner raison à DSK mais l’affaire ne mérite pas un tel cirque médiatique comme l’indique dalleurs un avocat d’as le JDD. A  moins que la justice ait voulu prouvé son autorité et son indépendance en tirant sur une ambulance. Si vraiment certains juges d’instruction disposent de temps libres qu’ils se focalisent par exemple sur les filières terroristes !

INTERVIEW – Éric Dupond-Moretti, avocat de David Roquet, poursuivi pour proxénétisme aggravé et escroquerie, estime que la présence de DSK parmi les 14 accusés pousse les juges à étendre « la notion de client à celle de proxénète ».

La cour d’appel a confirmé l’analyse des juges que vous avez combattue pendant trois ans. C’est donc bien le procès d’un proxénétisme mondain qui débute demain?
Au bénéfice d’un texte flou, on a étendu la notion de client à celle de proxénète. C’est une première en France! Tout cela parce qu’il s’agit de M. Dominique Strauss-Kahn. Il y a un proxénète revendiqué dans cette affaire, Dominique ­Alderweireld, qui vit dans un pays où les bars à hôtesses sont tolérés. Pour le reste, soyons sérieux : ces hommes sont avant tout des clients. Ils auraient ainsi favorisé, aidé, protégé la prostitution d’autrui… Ils risqueraient jusqu’à dix ans de prison. Il faut aller jusqu’au bout de cette logique : la patronne du café qui prépare un chocolat chaud tous les matins à une prostituée est donc une proxénète? Puisqu’elle permet à la dame d’exercer son métier dans de bonnes conditions…

Selon vous, les juges auraient renvoyé 14 personnes devant le tribunal pour « se faire » DSK?
Marcel, routier de son état, s’arrête sur un parking d’autoroute à proximité de Lille, il fait venir deux jeunes femmes qu’il rémunère et invite son copain Gaston à monter dans sa cabine. Quel juge va le mettre en examen pour proxénétisme? Aucun. Je crois que pour comprendre cette instruction, il faut quitter le domaine du droit.

Cette affaire ne se déroule pas sur un parking mais dans des palaces, entre Paris et New York. Une organisation plus sophistiquée, tout de même…
Parce qu’il y a plus d’argent. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit d’une affaire de copains qui s’offrent du bon temps. Les juges avaient dans l’une des armoires de leur bureau la caricature de Dominique Strauss-Kahn. Mon client l’avait en ligne de mire pendant un de ses interrogatoires. On avait oublié de fermer la porte. Cela donne une idée de l’esprit dans lequel ont travaillé les magistrats. Oui, je pense qu’on veut « se faire » DSK. Et son entourage a été emporté avec lui dans cette folie.

«C’est le retour du puritanisme le plus abject»

Votre client David Roquet est concerné au premier chef puisqu’il a payé des prostituées, des chambres d’hôtel, des billets d’avion sur le compte de son entreprise.
Je réserve la défense de mon client pour le tribunal. Ce n’est pas très « tendance » mais je respecte la justice et le droit, moi. Je peux juste vous dire « qu’il a fait ce qu’il a fait » parce qu’il évoluait dans un milieu où « cela se faisait ». Il n’a pas inventé le recours aux escort-girls dans le secteur du bâtiment. Et pourtant il paie le prix fort. Le groupe Eiffage l’a licencié pour mettre un cordon sanitaire entre lui et l’entreprise. Quelle hypocrisie…

Quand l’affaire du Carlton éclate, Strauss-Kahn est déjà terrassé par les accusations de viol au Sofitel de New York. Pourquoi se serait-on acharné sur lui?
C’est le retour du puritanisme le plus abject. On a osé demander à David Roquet s’il avait une sexualité normale! Si l’on veut pénaliser le client en France, qu’on le fasse. Il y a des pays où c’est le cas. Mais pas la France. Pas encore. En attendant, ce n’est pas Mme Marcela Iacub* qui fait le code pénal.

Vous parlez beaucoup des clients. Mais ce procès n’est-il pas là aussi pour ces jeunes femmes contraintes de se prostituer pour vivre?
J’ai le respect de la personne humaine, autant que d’autres. Je fréquente suffisamment le malheur et la misère pour savoir que la prostitution n’est jamais un choix. On ne rêve pas de devenir prostitué. En revanche, je connais aussi des femmes, et je pense à l’une d’elles en particulier, une de mes clientes, qui, à d’autres métiers ingrats et payés au lance-pierre préfère vendre son corps. Nous sommes dans l’ère du victimaire et du compassionnel où l’on mélange tout. Les prostituées de l’affaire du Carlton sont majeures, ce sont elles qui acceptent ou non tel ou tel client, et elles négocient leur tarif. Plutôt bien d’ailleurs. Les juges lillois n’ont pas à aller très loin pour voir une prostitution beaucoup plus triste. Elle est au pied du tribunal, ils n’ont que 200 m à parcourir.

* Après une liaison avec Dominique Strauss-Kahn, l’écrivaine a publié Belle et Bête dans lequel elle le qualifie de « cochon ».

 

Pour Macron, 67 milliardaires français, ce n’est vraiment pas assez….. et 5 millions de chômeurs ??

Pour Macron, 67 milliardaires français, ce n’est vraiment pas assez….. et 5 millions de chômeurs ??

 

Il perd les pédales  les pédales l’ »ado » du gouvernement en souhaitant davantage de milliardaires en France. Certes on souhaite davantage d’entreprises en bonne santé, davantage d’emplois mais des milliardaires pour quoi faire ? A quoi sert par exemple la fortune des Bettencourt ? ; Tout cela n’a aucun sens, L’adolescent Macron confond économie et finances, réalités et paillettes ;  plutôt que de parler des milliardaires Macron aurait mieux fait de parler de ces patrons de PME qui parfois peinent à se verser un salaire décent, il aurait mieux fait de parler des 7 ou 8 millions de personnes sans activité en France. Pas étonnant que Macron se soit mis en difficulté par rapport à la gauche en souhaitant que les « jeunes Français aient envie de devenir milliardaires » Parmi les 400 milliardaires identifiés aux Etats-Unis par le magazine Forbes (liens 400 wealthiest etc.), figurent un grand nombre de trentenaires ou de quadragénaires qui ont su faire fructifier ce qui n’était au départ qu’une start-up.  Dans le top 15, ils sont par exemple près de la moitié à avoir bâti leur fortune dans le secteur des nouvelles technologies : Bill Gates (Microsoft, 81 milliards de dollars), Mark Zuckerberg (Facebook, 34 milliards) , Larry Page (Google, 31,5 milliards), Sergey Brin (Google, 31 milliards) et Jeff Bezos (Amazon, 30,5 milliards).  On en est loin en France, selon le dernier classement des plus grandes fortunes professionnelles établi par le magazine Challenges. Parmi les 67 milliardaires français, ils ne sont que 3 à avoir fait fortune dans la high-tech : Xavier Niel (9ème avec 8,5 milliards d’euros), Patrick Drahi (Numéricable, 6 milliards) et Pierre Omidyar (The Omidyar group, 5,1 milliards). De même que dans le top 5, seuls Bernard Arnault (numéro 1 avec 27 milliards d’euros), le patron de LVMH, et Gérard Mulliez( Auchan, 20 milliards) ont véritablement fondé l‘empire qui est à l’origine de leur fortune. Une situation qui, d’ailleurs, prévaut aussi en Allemagne où l’on compte 135 milliardaires, avec un grand nombre d’héritiers dont le patrimoine est constitué de sociétés nées il y a plusieurs décennies : BMW, Aldi, Lidl…  En revanche, Emmanuel Macron aurait pu rappeler que, sous la gauche, passer dans le club très fermé des milliardaires ne relève pas vraiment de l’exploit. En 2014, leur nombre a crû de 22% par rapport à 2013, contre 7% au niveau mondial. Et surtout, Challenges n’en avait jamais recensé autant en France.

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Immigration : ce qu’il faut retenir du discours de Hollande…. Du bla-bla !

Finalemenet un discours très laborieux, très convenu qui vise à regauchiser un président embarqué dans un social libéralisme qu’il ne contrôle plus. Des propos mille fois entendus qui n’apportent rien. Dénonçant le « sentiment de dépossession, entretenu avec malice sinon avec malignité », le chef de l’Etat a souligné qu’un Français sur quatre était issu de l’immigration : « Je veux rappeler aux Français d’où ils viennent, quelles sont les valeurs qu’ils portent comme citoyens français et où nous voulons aller ensemble. » François Hollande a ainsi exhorté à ne pas laisser « la place vide pour des discours qui instrumentalisent la peur de la dissolution, de la dislocation, de la disparition » entretenus par ceux « qui rêvent d’une France en petit, une France en dépit, une France en repli, bref une France qui ne serait plus la France ». « Nous devons lutter contre ces thèses au nom de la France, pour la France, pour une France à la hauteur de son histoire et capable de porter un grand projet, un destin », a-t-il martelé. François Hollande a annoncé l’ouverture de la naturalisation pour les personnes âgées de plus de 65 ans qui ont vécu 25 ans en France et ont un enfant français. François Hollande s’est implicitement opposé à Nicolas Sarkozy, sans prononcer son nom, jugeant qu’il fallait « défendre » le principe des accords de Schengen qui autorisent la libre circulation des citoyens au sein de l’Union européenne plutôt que de les « faire éclater ». « Faire éclater Schengen? Ce serait reculer, rétablir les frontières pays par pays », a-t-il fait valoir. « Pour l’Europe, notre frontière c’est Schengen », a encore argué François Hollande pour qui, au contraire, ces accords ont « permis à tous les pays d’Europe de s’organiser pour contrôler l’immigration ». François Hollande s’est dit de nouveau « favorable »au droit de vote des étrangers aux élections locales. Mais il se heurte à une impossible réforme constitutionnelle. « Rien ne peut se faire sans une révision de la Constitution, ce qui suppose une majorité des 3/5es » au Parlement, a-t-il rappelé, soulignant que cela supposait « un accord entre les forces républicaines ». A elles de « prendre leurs responsabilités », a-t-il insisté. Une manière de se dédouaner de l’impossible mise en œuvre de cette mesure dont il avait fait l’une de ses promesses de campagne. Le Président s’est élevé contre « la peur sciemment installée d’une religion, l’islam, qui, d’une façon inacceptable, est présentée par certains comme incompatible avec la République. » « Le fait nouveau, ce sont des vents mauvais qui soufflent de plus en plus, pas seulement en France, mais partout en Europe », a-t-il déploré, estimant qu’il fallait « une fois encore reprendre le combat ». Dans « la lutte contre le racisme et l’antisémitisme » érigée en « grande cause nationale », la France « ne peut tolérer qu’un citoyen soit agressé pour sa religion, sa couleur de peau, ses origines », a-t-il souligné, avertissant que « rien ne doit être passé sous silence, rien ne doit rester impuni, rien ne doit être toléré ».

Sarkozy, faux –cul : « les sifflets contre Juppé, ce n’est pas de ma faute « 

Sarkozy, faux –cul : « les sifflets contre Juppé, ce n’est pas de ma faute  »

 

Plus faux cul tu meurs ! Sarkozy essaye de se justifier après les sifflets contre Juppé. Ce n’est pas de sa faute, il ne pouvait pas interrompre les sifflets. Quand on voit son visage diffusé sur Canal (le petit journal), on peut même s’apercevoir qu’il s’en réjouit plutôt.  En outre il oublie de préciser que de l’ordre de 25 à 30% de la salle étaient composés venus nombreux d’autres villes que Bordeaux, jusque dans les pyrénéennes ou encore Poitiers. Comme pour Johnny Halliday, certains même le suivent dans ses meetings. Normal, c’est plus un one man show qu’une vraie réunion politique ! En faiat des sifflets pas si spontanés car la salle avait donc été soigneusement préparés et bourrés avec les fans les plus radicaux de Sarkozy. – En meeting à Boulogne mardi 25 novembre, Nicolas Sarkozy s’est également confié au Figaro dans l’édition du 26 novembre. Le candidat à la présidence de l’UMP a profité de cette interview pour revenir sur les sifflets essuyés par Alain Juppé à son meeting de Bordeaux.  Il n’est pas « si aisé d’interrompre une salle » qui manifeste son « désaccord sincère et spontané avec l’orateur », a indiqué l’ex-président qui n’avait pas cherché à interrompre les militants. Interrogé par une équipe de Canal + à l’issue du meeting, il avait d’ailleurs répondu ne pas les avoir entendus.   »Croyez-vous que cela soit si aisé d’interrompre une salle de 5000 personnes qui manifestent leurs désaccords sincères et spontanés avec l’orateur? », s’est justifié Nicolas Sarkozy dans Le Figaro. « Au reste, ce n’est pas Alain Juppé qui a été sifflé, c’est ce qu’il a dit », a-t-il ajouté.   »Si j’avais dit la même chose, j’aurais été sifflé moi aussi », assure-t-il. « Beaucoup – en Aquitaine peut-être plus qu’ailleurs – ont été ulcérés par le fait que François Bayrou se mobilise pour faire élire François Hollande puis utilise les voix de la droite pour devenir maire de Pau », a-t-il poursuivi. « Je le dis solennellement, notre famille a besoin de tous ses talents. Personne ne pourra réussir seul », a-t-il fait valoir.

SNCM : un dépôt de bilan pour sauver ce qui peut l’être

SNCM : un dépôt de bilan pour sauver ce qui peut l’être

Il est clair que la SNCM qui n’en finit pas d’agoniser n’avait d’autre solution. Le dépôt de bilan permettra  peut-être de sauver l’entreprise. D’abord cela évitera sans doute de régler la facture du remboursement de 400 millions de subventions indument touchées que veut l’Europe, auusi de rembourser les 100 millions de prêt que lui réclamé Transdev ; de remettre enfin cette entreprise sur les rails d’une gestion plus rigoureuse. Un entreprise portée à bout de bras par la collectivité et qui pourtant additionne les catastrophes financières. En cause évidemment la direction sous influence des « particularismes locaux et des syndicaux super corpos qui ont failli tuer complètement l’entreprise. Cette annonce a été faite à l’issue d’un comité d’entreprise exceptionnel, ce lundi 3 novembre. La direction n’a toutefois pas précisé la date exacte du dépôt de bilan, a ajouté le syndicaliste, qui indique toutefois qu’elle pourrait survenir « dès lundi ». « La direction engage un dépôt de bilan alors même qu’elle reconnaît que ‘le chemin est étroit’ entre le redressement judiciaire et la liquidation », a-t-il regretté, s’exprimant au sortir de ce comité.   Interrogé sur France Info, Jean-Marc Janaillac, PDG de Transdev, actionnaire principal de la SNCM, a affirmé que « cinq ou six » repreneurs potentiels sont d’ores et déjà intéressés par l’entreprise.  Ces « compagnies sérieuses, venues de différents pays européens, regardent actuellement le dossier de la SNCM », a-t-il ajouté. De son côté, le secrétaire d’Etat au Transports Alain Vidalies a déclaré, dans un communiqué, que « le gouvernement prend acte de la décision » de la direction de la SNCM, en rappelant que « l’objectif est de sauvegarder le plus grand nombre d’emplois autour des activités qui pourront être reprises.  Le dépôt de bilan avait les faveurs de la direction de l’entreprise et du gouvernement car elle doit permettre à l’entreprise de renaître de ses cendres en étant délestée d’un peu plus de 400 millions d’euros d’aides dont la Commission européenne exige le remboursement.  En outre, cette procédure doit permettre de faciliter la recherche d’un nouvel actionnaire pour reprendre cette société déficitaire.  Ainsi, la direction de la SNCM fait valoir que le dépôt de bilan, suivi de la procédure de redressement judiciaire est la seule solution pour empêcher « la disparition pure et simple » de l’entreprise.  Cette issue ne faisait de toute façon plus grand doute. La société maritime faisait en effet face à une impasse financière après la décision prise vendredi par Transdev et Veolia, ses actionnaires majoritaires.  Tous deux avaient exigé le remboursement anticipé de deux prêts, l’un de 103 millions d’euros, l’autre de 14 millions. La SNCM, qui aurait dû rembourser ces prêts dès ce lundi n’a évidemment pas les finances nécessaires pour répondre à cette demande. Cette situation mettait de facto l’entreprise en cessation de paiement. Les syndicats, eux, ont une toute autre lecture du dossier et redoutent que le dépôt de bilan n’amène l’entreprise à perdre la délégation de service public (DSP) de la desserte de la Corse. Ce contrat, qui court jusqu’en 2023 et que la SNCM partage avec une autre société, la Méridionale, constitue la principale source de revenus de l’entreprise.  De plus, les syndicats craignent que ce dépôt de bilan ne permette à la direction de faire un plan social à moindre frais. Actuellement, la SNCM compte 2.000 postes dont 1.508 CDI. Début octobre, la direction de la compagnie avait défini « un périmètre d’équilibre » qui comprenait entre 800 et 1.000 emplois.

 

578 euros par mois : ce qui manque pour les fins de mois

578 euros par mois : ce qui manque pour les fins de mois

 

 

En fait les Français estiment majoritairement que c’est la hausse des prix qui rogne leur pouvoir d’achat. Pourtant l’INSEE ne constate pratiquement pas d’inflation. Pas étonnant l’indice officiel ne tient pas compte de la profonde modification de la structure des dépenses (on consomme moins certains produits et services, on se reporte aussi sur d’autres). Du coup les Français estiment manquer en moyenne de 578 euros par mois pour vivre correctement et voient dans la hausse des prix et des charges le facteur qui les affecte le plus au quotidien, selon une étude publiée jeudi. La quatrième édition du baromètre annuel OpinionWay pour Sofinco, la filiale de crédit à la consommation du Crédit agricole, fait apparaître qu’ils rognent surtout sur leur budget loisirs mais aussi sur leur épargne pour s’adapter. Le manque à gagner pour vivre correctement est en hausse constante (+38 euros par rapport à 2013 et 53 euros par rapport à 2012), les fins de mois étant particulièrement difficiles pour les chômeurs (1.021 euros), les ouvriers (721 euros), les personnes aux revenus inférieurs à 1.000 euros (635 euros) et les habitants de la région parisienne (632 euros). Alors que l’inflation est au plus bas depuis cinq ans, la hausse des prix est invoquée par 58% (-8 points) des Français comme première explication à leur difficulté à boucler les fins de mois, à égalité avec le coût des charges (58%, -6 points).  La baisse des salaires (34%) vient loin derrière, même si elle progresse de six points d’un an sur l’autre. Ils sont encore une très large majorité (92%, -4 points) à estimer que les prix ne baissent pas depuis deux ans.  Côté dépenses, 50% des personnes interrogées, soit six points de plus qu’en 2012, ont le sentiment que celles liées au logement sont stables. Elles sont également 44% (+5 points) à penser que leurs dépenses liées aux nouvelles technologies n’ont pas bougé et 35% (+4 points) pour ce qui est du budget alimentaire. En revanche, les Français sont 58% à avoir revu en baisse leurs dépenses liées aux loisirs, soit deux points de moins qu’en 2013, et 62% (-1 point par rapport à 2012) disent avoir réduit leurs épargne.

 

1...678910



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol