Archive pour le Tag 'ce'

Page 3 sur 11

Fortes températures : ce n’est qu’un début !

Fortes températures : ce n’est qu’un début !


Alors que le mois de juin 2023a enregistré les températures les plus élevés au plan mondial, l’ONU a appelé, mardi 4 juillet, les gouvernements à anticiper les conséquences du phénomène météorologique El Niño, qui vient de débuter et qui est généralement associé à une hausse des températures mondiales. Le phénomène se poursuivra toute l’année à une intensité « au moins modérée », a précisé l’Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence de l’ONU.

Le 8 juin, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) avait déjà annoncé l’arrivée d’El Niño. L’OMM annonce à son tour « le début de l’épisode », avec une probabilité de 90% pour qu’il se poursuive au second semestre. L’effet à la hausse sur les températures mondiales se manifeste généralement dans l’année suivant le développement du phénomène. Il sera donc probablement plus apparent l’an prochain.

« L’arrivée d’El Niño augmentera considérablement la probabilité de battre des records de température et de déclencher une chaleur plus extrême dans de nombreuses régions du monde et dans les océans », a prévenu le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas, dans le bulletin de l’organisation. « L’annonce d’un épisode El Niño par l’OMM est un signal donné aux gouvernements du monde entier pour qu’ils se préparent à en limiter les effets sur notre santé, nos écosystèmes et nos économies. »

l’organisation mondiale de la santé (OMS) craint aussi une augmentation des maladies liées à l’eau, comme le choléra, ou encore une hausse des épidémies de maladies transmises par les moustiques, comme le paludisme et la dengue. L’OMS s’inquiète aussi au sujet de maladies infectieuses telles que la rougeole et la méningite.

Rassemblements républicains devant les mairies ce lundi

Rassemblements républicains devant les mairies ce lundi


David Lisnard, Président de l’association des maires de France, a demandé à la population à se rassembler lundi à midi devant toutes les mairies. Selon lui, « 150 mairies ou bâtiments municipaux ont été attaqués
« On ne baisse pas les bras. (…) Nous ferons sonner les sirènes, nous porterons un appel commun et nous continuerons notre travail au quotidien pour que l’ordre revienne », a-t-il dit au micro de TF1, plaidant pour un « sursaut civique ».

« Les maires de France appellent à une mobilisation civique de la société pour le respect de la République et de la France. Chacun doit y prendre sa part dans la responsabilité et le calme pour que le dialogue puisse reprendre », peut-on également lire dans le communiqué de l’AMF.

Mardi, le président de la République recevra à l’Élysée « les plus de 220 maires des communes victimes d’exactions », a appris BFMTV.

Lors d’une réunion avec plusieurs membres du gouvernement, Emmanuel Macron a demandé à ses ministres « de continuer à être aux côtés des policiers, gendarmes, magistrats, greffiers, pompiers, élus mobilisés jour et nuit depuis cinq jours ».

Dans tout le pays, d’importantes violences ont eu lieu depuis mardi soir dans des dizaines de communes.

Politique-Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron à la télé : rien !

Politique-Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron à la télé : rien !

Exercice d’auto félicitation, de contrevérités et de promesses illusoires de la part de Macron qui s’étale partout dans les médias

Impôts:Promesse de coiffeur-Le chef de l’Etat a surtout annoncé vouloir affecter « 2 milliards » d’euros des futures baisses très hypothétiques d’impôts aux classes moyennes d’ici à 2027 , en rappelant avoir déjà demandé au gouvernement de lui faire des « propositions » quant à la manière de les réaliser et de les mettre en œuvre, « quand la trajectoire budgétaire le permettra dans ce quinquennat ». Le chef de l’Etat avait déjà insisté sur les « classes moyennes » dans un entretien interminable au journal L’Opinion dimanche, citant « ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre », avec des « revenus entre 1 500 et 2 500 euros » par mois.

Borne reconduite-provisoiremet ? Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance en la première ministre, Elisabeth Borne, qui fêtera mardi sa première année à Matignon, alors qu’elle se retrouve contestée par les oppositions mais aussi au sein du camp présidentiel. S’il n’a pas souhaité dire si Mme Borne sera encore à son poste dans un an, laissant cela au cours de « la vie des institutions et [de] la vie politique », il s’est dit « très fier d’avoir nommé Elisabeth Borne il y a un an » et a salué le travail qu’elle a effectué depuis qu’elle est à la tête du gouvernement. « On continue d’agir ; et à mes côtés, Elisabeth Borne agit avec force, détermination et courage », a-t-il affirmé en guise de conclusion de l’interview. Une sorte quand même d’éloges politiques funèbres.

Retraite: entêtement. « Cette réforme, je l’assume », martèle Emmanuel Macron en revenant sur les retraites et l’usage du 49.3
« Oui, je fais ce que j’ai dit », lance le président de la République. « On a un problème de déficit et il faut le combler. (…) Cette réforme était nécessaire, elle crée plus de richesses. Cette réforme, je l’assume », défend le chef de l’Etat, qui justifie par ailleurs l’usage du 49.3. « Contrairement à ce qu’on dit, quand on utilise cet article, qui est constitutionnel, il y a un vote, et donc il y a eu un vote sur ce texte. (…) Et ce vote, le gouvernement l’a emporté, ce qui veut dire qu’il n’y a pas eu de majorité pour le faire tomber. »

Mépris-Le président a ensuite chargé la droite : « Tout le monde s’est débiné, y compris des gens qui, au Parlement, avaient fait campagne aux élections présidentielles, bravaches, derrière les 65 ans. Ils avaient tous fait campagne pour ça. Ils ont dit le contraire quand ils étaient au Parlement. Personne n’a voulu prendre ses responsabilités, comme si, en quelque sorte, ils voulaient tous expliquer aux Français qu’ils vivaient dans un autre monde », a lancé le président.

Inflation : rien. Questionné sur la fin du « trimestre anti-inflation », encouragé par le gouvernement mais qui reste à l’initiative des entreprises de la grande distribution, programmée en juin, le chef de l’Etat a affirmé que « si c’est nécessaire de l’allonger, il [le dispositif] pourra l’être », en raison de la hausse des prix de l’alimentaire qui se poursuit. En avril, elle a atteint 15 % sur un an.

Emmanuel Macron a répété, à l’instar de son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, que les négociations commerciales pour fixer les prix de l’alimentaire doivent être avancées et réouvertes afin de s’assurer qu’il n’y ait « pas de marges exceptionnelles » faites par la grande distribution ou les industriels dans ce contexte. « On a des grands groupes, sur certains produits, ils ont vite répercuté la hausse, ils ont moins vite répercuté la baisse », a déploré M. Macron.

S’il a constaté que cette « inflation alimentaire touche tous nos compatriotes », en première ligne desquels « les plus précaires », le président de la République a déclaré espérer que l’inflation alimentaire sera « absorbée d’ici à l’automne, pour, j’espère, revenir dans des terres plus connues et plus normales ».Autrement dit :rien

Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron: rien !

Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron: rien !

Exercice d’auto félicitation, de contrevérités et de promesses illusoires de la part de Macron qui s’étale partout dans les médias

Impôts:Promesse de coiffeur-Le chef de l’Etat a surtout annoncé vouloir affecter « 2 milliards » d’euros des futures baisses très hypothétiques d’impôts aux classes moyennes d’ici à 2027 , en rappelant avoir déjà demandé au gouvernement de lui faire des « propositions » quant à la manière de les réaliser et de les mettre en œuvre, « quand la trajectoire budgétaire le permettra dans ce quinquennat ». Le chef de l’Etat avait déjà insisté sur les « classes moyennes » dans un entretien interminable au journal L’Opinion dimanche, citant « ceux qui sont trop riches pour être aidés et pas assez riches pour bien vivre », avec des « revenus entre 1 500 et 2 500 euros » par mois.

Borne reconduite-provisoiremet ? Emmanuel Macron a renouvelé sa confiance en la première ministre, Elisabeth Borne, qui fêtera mardi sa première année à Matignon, alors qu’elle se retrouve contestée par les oppositions mais aussi au sein du camp présidentiel. S’il n’a pas souhaité dire si Mme Borne sera encore à son poste dans un an, laissant cela au cours de « la vie des institutions et [de] la vie politique », il s’est dit « très fier d’avoir nommé Elisabeth Borne il y a un an » et a salué le travail qu’elle a effectué depuis qu’elle est à la tête du gouvernement. « On continue d’agir ; et à mes côtés, Elisabeth Borne agit avec force, détermination et courage », a-t-il affirmé en guise de conclusion de l’interview. Une sorte quand même d’éloges politiques funèbres.

Retraite: entêtement. « Cette réforme, je l’assume », martèle Emmanuel Macron en revenant sur les retraites et l’usage du 49.3
« Oui, je fais ce que j’ai dit », lance le président de la République. « On a un problème de déficit et il faut le combler. (…) Cette réforme était nécessaire, elle crée plus de richesses. Cette réforme, je l’assume », défend le chef de l’Etat, qui justifie par ailleurs l’usage du 49.3. « Contrairement à ce qu’on dit, quand on utilise cet article, qui est constitutionnel, il y a un vote, et donc il y a eu un vote sur ce texte. (…) Et ce vote, le gouvernement l’a emporté, ce qui veut dire qu’il n’y a pas eu de majorité pour le faire tomber. »

Mépris-Le président a ensuite chargé la droite : « Tout le monde s’est débiné, y compris des gens qui, au Parlement, avaient fait campagne aux élections présidentielles, bravaches, derrière les 65 ans. Ils avaient tous fait campagne pour ça. Ils ont dit le contraire quand ils étaient au Parlement. Personne n’a voulu prendre ses responsabilités, comme si, en quelque sorte, ils voulaient tous expliquer aux Français qu’ils vivaient dans un autre monde », a lancé le président.

Inflation : rien. Questionné sur la fin du « trimestre anti-inflation », encouragé par le gouvernement mais qui reste à l’initiative des entreprises de la grande distribution, programmée en juin, le chef de l’Etat a affirmé que « si c’est nécessaire de l’allonger, il [le dispositif] pourra l’être », en raison de la hausse des prix de l’alimentaire qui se poursuit. En avril, elle a atteint 15 % sur un an.

Emmanuel Macron a répété, à l’instar de son ministre de l’économie, Bruno Le Maire, que les négociations commerciales pour fixer les prix de l’alimentaire doivent être avancées et réouvertes afin de s’assurer qu’il n’y ait « pas de marges exceptionnelles » faites par la grande distribution ou les industriels dans ce contexte. « On a des grands groupes, sur certains produits, ils ont vite répercuté la hausse, ils ont moins vite répercuté la baisse », a déploré M. Macron.

S’il a constaté que cette « inflation alimentaire touche tous nos compatriotes », en première ligne desquels « les plus précaires », le président de la République a déclaré espérer que l’inflation alimentaire sera « absorbée d’ici à l’automne, pour, j’espère, revenir dans des terres plus connues et plus normales ».Autrement dit :rien

Politique-Afrique Zimbabwe : toujours ce scandale de détournement des fonds en Afrique

Politique-Afrique Zimbabwe : toujours ce scandale de détournement des fonds en Afrique

Malheureusement l’Afrique cultive toujours de cette maladies généralisée de la corruption entretenue par nombre de dirigeants politiques. Le dernier exemple est celui du Zimbabwe ou la famille de l’ancien dictateur héritière de son père possède des actifs de l(ordre millions de dollars alors que le pays est dans une pauvreté lamentable. Pour l’ensemble de l’Afrique, on considère en général que les dirigeants et anciens dirigeants africains possèdent une richesse égale au moins à la moitié de la totalité de la dette du continent.

Le divorce engagé par la fille de l’ex-président zimbabwéen Robert Mugabe, mort en 2019, a levé le voile sur l’extrême richesse amassée par la famille de l’ancien dirigeant, des documents judiciaires répertoriant des biens d’une valeur de près de 80 millions de dollars. Bona Mugabe, 33 ans, a engagé une procédure de divorce d’avec Simbarashe Mutsahuni Chikore, un ancien pilote de ligne, après neuf ans de mariage.

La diversité et la valeur des actifs répertoriés dans le cadre de sa requête risquent de susciter la colère de nombreux Zimbabwéens, au moment où le pays lutte contre la pauvreté, des coupures d’électricité récurrentes et une sévère inflation. Parmi les actifs, figurent 21 fermes et plus de 25 propriétés dans les quartiers chics de la capitale Harare, dont l’une évaluée à 40 millions de dollars, et un hôtel particulier à Dubaï.

Simbarashe Mutsahuni Chikore recense aussi de nombreuses voitures, dont une Rolls Royce d’une valeur de 800.000 dollars et trois Range Rovers. Bona Mugabe détient en outre «une somme substantielle d’argent liquide en devises étrangères, dont le montant exact devrait être divulgué au tribunal», et a retiré «des espèces d’une somme de 760.000 dollars dans un sac» de la résidence du couple, selon les documents.

Robert Mugabe, qui a dirigé le pays de son indépendance de l’empire britannique en 1980 jusqu’en 2017, chassé par un coup d’État, est mort à Singapour en 2019 à l’âge de 95 ans.

Quelques autres exemples de la richesse de dirigeants africains. Notons que le salaire moyen est d’environ 150 $ mensuels en Afrique avec beaucoup de dispersion autour de cette moyenne.

Le Top des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021.

1. Paul Biya (620 976 $)

Paul Biya (620 976 dollars par an)
Dans son dernier classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021, Business Insider Africa a révélé que le Président camerounais était en tête avec 620 976 dollars de salaire annuel. Paul Biya gagne donc un salaire mensuel d’environ 29.000.000 francs CFA, selon le site Business Insider Africa. Un salaire qui lui permet de se hisser à la tête du classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021.

Paul Biya est le deuxième Chef de l’État du Cameroun. Il a accédé au pouvoir le 06 novembre 1982, après la démission du Président Ahmadou AHIDJO, intervenue le 04 novembre. Le roi Mohammed 488 604 $

2. Le roi Mohamed IV (488 604 $)

Le roi Mohamed IV (488 604 dollars par an)
Le roi du Maroc vient en deuxième position de ce classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021. Il est payé à plus de 400 000 dollars par an. Mohamed IV est le vingt-troisième monarque de la dynastie alaouite et le troisième à porter le titre de roi du Maroc, depuis le 23 juillet 1999.

3. Cyril Ramaphosa (223 500 $)

Cyril Ramaphosa (223 500 dollars par an)
Matamela Cyril Ramaphosa est un homme d’État sud-africain, président de la république d’Afrique du Sud depuis le 14 février 2018. Syndicaliste et homme d’affaires, il est classé troisième dans ce Top 10 des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021 avec un salaire de plus de 223 500 dollars par an.

4. Uhuru Kenyatta (223 500 $)
Uhuru Kenyatta (223 500 dollars par an)
Uhuru Kenyatta (223 500 dollars par an)
Quatrième de ce classement avec 192 200 dollars par an, Uhuru Kenyatta, né le 26 octobre 1961 à Nairobi, est un homme d’État kényan, président de la République depuis le 9 avril 2013.

5. Yoweri Museveni (183 216 $)

Yoweri Museveni (183 216 dollars par an)
Yoweri Museveni est un homme d’État ougandais, président de la République depuis 1986. Il est actuellement l’un des plus anciens dirigeants au pouvoir en Afrique et dans le monde. Yoweri Museveni occupe la 5e place de ce Top 15 des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021. Son salaire s’élève à 183 216 dollars par an.

6. Abdelmadjid Tebboune (168 000 $)

Abdelmadjid Tebboune (168 000 dollars par an)
Président de la République algérienne démocratique et populaire depuis le 19 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune est un homme d’État algérien. Avec 168 000 dollars comme salaire par an, il est classé 6e des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021.

7. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (152 680 $)

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (152 680 dollars par an)
On retrouve à la 7e place de ce classement Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Président de la République de Guinée équatoriale depuis 1979, il est actuellement le plus ancien président en exercice au monde et gagne 152 680 dollars par an.

8. Emmerson Mnangagwa (146 590 $)

Emmerson Mnangagwa (146 590 dollars par an)
Emmerson Mnangagwa est un homme d’État zimbabwéen, né le 15 septembre 1942 à Shabani. Il est le président de la République du Zimbabwe depuis le 24 novembre 2017. Emmerson Mnangagwa touche 146 590 dollars par an et est au 8e rang de ce classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021.

9. Denis Sassou-Nguesso (108 400 $)

Denis Sassou-Nguesso (108 400 dollars par an)
Le N°09 de ce classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021 est Denis Sassou-Nguesso. Militaire et homme d’État, le Président de la République du Congo depuis 1997 touche 108 400 dollars par an.

Afrique Zimbabwe : toujours ce scandale de détournement des fonds en Afrique

Afrique Zimbabwe : toujours ce scandale de détournement des fonds en Afrique

Malheureusement l’Afrique cultive toujours de cette maladies généralisée de la corruption entretenue par nombre de dirigeants politiques. Le dernier exemple est celui du Zimbabwe ou la famille de l’ancien dictateur héritière de son père possède des actifs de l(ordre millions de dollars alors que le pays est dans une pauvreté lamentable. Pour l’ensemble de l’Afrique, on considère en général que les dirigeants et anciens dirigeants africains possèdent une richesse égale au moins à la moitié de la totalité de la dette du continent.

Le divorce engagé par la fille de l’ex-président zimbabwéen Robert Mugabe, mort en 2019, a levé le voile sur l’extrême richesse amassée par la famille de l’ancien dirigeant, des documents judiciaires répertoriant des biens d’une valeur de près de 80 millions de dollars. Bona Mugabe, 33 ans, a engagé une procédure de divorce d’avec Simbarashe Mutsahuni Chikore, un ancien pilote de ligne, après neuf ans de mariage.

La diversité et la valeur des actifs répertoriés dans le cadre de sa requête risquent de susciter la colère de nombreux Zimbabwéens, au moment où le pays lutte contre la pauvreté, des coupures d’électricité récurrentes et une sévère inflation. Parmi les actifs, figurent 21 fermes et plus de 25 propriétés dans les quartiers chics de la capitale Harare, dont l’une évaluée à 40 millions de dollars, et un hôtel particulier à Dubaï.

Simbarashe Mutsahuni Chikore recense aussi de nombreuses voitures, dont une Rolls Royce d’une valeur de 800.000 dollars et trois Range Rovers. Bona Mugabe détient en outre «une somme substantielle d’argent liquide en devises étrangères, dont le montant exact devrait être divulgué au tribunal», et a retiré «des espèces d’une somme de 760.000 dollars dans un sac» de la résidence du couple, selon les documents.

Robert Mugabe, qui a dirigé le pays de son indépendance de l’empire britannique en 1980 jusqu’en 2017, chassé par un coup d’État, est mort à Singapour en 2019 à l’âge de 95 ans.

Quelques autres exemples de la richesse de dirigeants africains. Notons que le salaire moyen est d’environ 150 $ mensuels en Afrique avec beaucoup de dispersion autour de cette moyenne.

Le Top des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021.

1. Paul Biya (620 976 $)

Paul Biya (620 976 dollars par an)
Dans son dernier classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021, Business Insider Africa a révélé que le Président camerounais était en tête avec 620 976 dollars de salaire annuel. Paul Biya gagne donc un salaire mensuel d’environ 29.000.000 francs CFA, selon le site Business Insider Africa. Un salaire qui lui permet de se hisser à la tête du classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021.

Paul Biya est le deuxième Chef de l’État du Cameroun. Il a accédé au pouvoir le 06 novembre 1982, après la démission du Président Ahmadou AHIDJO, intervenue le 04 novembre. Le roi Mohammed 488 604 $

2. Le roi Mohamed IV (488 604 $)

Le roi Mohamed IV (488 604 dollars par an)
Le roi du Maroc vient en deuxième position de ce classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021. Il est payé à plus de 400 000 dollars par an. Mohamed IV est le vingt-troisième monarque de la dynastie alaouite et le troisième à porter le titre de roi du Maroc, depuis le 23 juillet 1999.

3. Cyril Ramaphosa (223 500 $)

Cyril Ramaphosa (223 500 dollars par an)
Matamela Cyril Ramaphosa est un homme d’État sud-africain, président de la république d’Afrique du Sud depuis le 14 février 2018. Syndicaliste et homme d’affaires, il est classé troisième dans ce Top 10 des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021 avec un salaire de plus de 223 500 dollars par an.

4. Uhuru Kenyatta (223 500 $)
Uhuru Kenyatta (223 500 dollars par an)
Uhuru Kenyatta (223 500 dollars par an)
Quatrième de ce classement avec 192 200 dollars par an, Uhuru Kenyatta, né le 26 octobre 1961 à Nairobi, est un homme d’État kényan, président de la République depuis le 9 avril 2013.

5. Yoweri Museveni (183 216 $)

Yoweri Museveni (183 216 dollars par an)
Yoweri Museveni est un homme d’État ougandais, président de la République depuis 1986. Il est actuellement l’un des plus anciens dirigeants au pouvoir en Afrique et dans le monde. Yoweri Museveni occupe la 5e place de ce Top 15 des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021. Son salaire s’élève à 183 216 dollars par an.

6. Abdelmadjid Tebboune (168 000 $)

Abdelmadjid Tebboune (168 000 dollars par an)
Président de la République algérienne démocratique et populaire depuis le 19 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune est un homme d’État algérien. Avec 168 000 dollars comme salaire par an, il est classé 6e des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021.

7. Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (152 680 $)

Teodoro Obiang Nguema Mbasogo (152 680 dollars par an)
On retrouve à la 7e place de ce classement Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Président de la République de Guinée équatoriale depuis 1979, il est actuellement le plus ancien président en exercice au monde et gagne 152 680 dollars par an.

8. Emmerson Mnangagwa (146 590 $)

Emmerson Mnangagwa (146 590 dollars par an)
Emmerson Mnangagwa est un homme d’État zimbabwéen, né le 15 septembre 1942 à Shabani. Il est le président de la République du Zimbabwe depuis le 24 novembre 2017. Emmerson Mnangagwa touche 146 590 dollars par an et est au 8e rang de ce classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021.

9. Denis Sassou-Nguesso (108 400 $)

Denis Sassou-Nguesso (108 400 dollars par an)
Le N°09 de ce classement des Présidents les plus riches d’Afrique en 2021 est Denis Sassou-Nguesso. Militaire et homme d’État, le Président de la République du Congo depuis 1997 touche 108 400 dollars par an.

Drogue : ce cancer qui ronge toute la société française

Drogue : ce cancer qui ronge toute la société française

L’affaire Palmade fait émerger le véritable cancer qui ronde le pays. La drogue est devenue un véritable business qui ne touche plus seulement les grandes agglomérations mais également les villes moyennes et même les zones rurales. Ce business de la drogue représenterait autour de 250 milliards au plan mondial d’après l’ONU. En France, l’enjeu de ce business dépasserait 4 milliards et occuperait l’équivalent de 20 000 emplois à plein temps .L’une des conséquences est la montée de la violence sous différentes formes notamment avec 700 morts par an sur la route. On compterait jusqu’à 4 à 5000 « boutiques » de drogue en France dans les quartiers sensibles où les trafiquants font désormais la loi .

Ce montant mirifique est celui des revenus générés par le trafic de stupéfiants à l’échelle de la planète selon l’Office des Nations Unis contre la Drogue et le Crime. Ce n’est bien sûr qu’une estimation, mais elle reflète le poids économique du business de la drogue. Celui-ci est supérieur au PIB de la Finlande (236 milliards) ou de la Colombie (237 milliards). 243 milliards d’euros, c’est davantage que le coût des catastrophes naturelles qui ont ravagé la planète en 2021, entre la tempête Ida sur l’Est des Etats-Unis, la vague de froid au Texas et les inondations en Belgique et en Allemagne. L’assureur Swiss Ré l’estime à 220 milliards d’euros.

Plus de 4 milliards, selon les derniers calculs de l’Insee, le montant qu’ont dépensé les Français en 2020 pour s’approvisionner en cannabis, cocaïne, héroïne, crack et autres produits stupéfiants. Faut-il y voir un effet des longs mois de confinement ? C’est en tout cas 7% de plus que l’année précédente et surtout deux fois davantage qu’en 2009 (2,08 milliards). À titre de comparaison, les achats de livres n’ont pesé, la même année, que 3,75 milliards dans le budget des consommateurs.

Entre les importateurs, les grossistes, les logisticiens, les revendeurs, les « choufs » (guetteurs) et les « nourrices » (ceux qui cachent les produits chez eux), le marché de la came fait travailler beaucoup de monde en France. « Un nombre important d’intermédiaires dont le trafic de drogue n’est pas la principale source de revenus », précise l’Insee qui évalue cette activité à 21 000 équivalents temps plein. Soit 0,08% de la main d’oeuvre nationale. Mais sans déclaration à l’Ursaff, ni charges sociales.
3275 points de deal

En décembre 2020, le ministère de l’Intérieur dénombrait 4000 supermarchés de la drogue, ou « fours » dans le jargon des trafiquants. Un chiffre que l’action des forces de l’ordre aurait permis de ramener à 3275 un an plus tard. La géographie, elle, ne change pas. Les points de deal se concentrent dans les zones géographiques les plus densément peuplées, au coeur des métropoles régionales à forte population étudiante et dans les départements périurbains ou situés à proximité des grandes agglomérations.

900 000, c’est le nombre de personnes qui, chaque jour en France, vapotent, fument ou mangent du cannabis, sous l’une ou l’autre de ses différentes formes – herbe, résine ou huile. Selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives, le nombre d’amateurs réguliers, s’adonnant en moyenne dix fois par mois à leur goût du cannabis, s’élèverait à 1,4 million. Les adeptes plus occasionnels seraient, eux, 5 millions. Près de la moitié des adultes y aurait déjà goûté. Ces chiffres placent l’Hexagone en tête du classement européen des pays consommateurs, devant le Danemark et l’Espagne.

Politique: Pour Olivier Dussopt, un cadeau, ce n’est pas de la corruption

Politique: Pour Olivier Dussopt, un cadeau, ce n’est pas de la corruption

Bien que l’affaire soit déjà ancienne (2017), elle tombe vraiment mal pour le ministre du travail confronté à une gestion pour le moins erratique de la réforme des retraites. La justice retient contre le ministre du travail une infraction de favoritisme pour avoir reçu deux œuvres d’art représentant plusieurs milliers d’euros de la part de la société qui s’apprêtait à signer un contrat pour la distribution d’eau avec la mairie dont il était le maire. Mais le ministre du travail considère qu’un cadeau ne saurait constituer un fait de corruption !

Notons que c’est aussi en 2017 que poussé sans doute par de nouvelles convictions, le ministre du travail fraîchement élu sur une liste du parti socialiste comme député a rejoint en 24 heures le camp de Macron. Curieux chez un responsable qui jusque-là avait slalomé entre les courants socialistes en se montrant particulièrement radical contre la régression sociale notamment aux côtés de Martine Aubry.

Sans doute l’illustration de ce qu’est une partie du monde politique. À savoir pour beaucoup: des professionnels qui entretiennent des relations assez ésotériques avec l’intérêt général au profit de leur déroulement de carrière.

Olivier Dussopt, ancien socialiste relativement radical se montre maintenant l’un des plus tranchant pour condamner tout ce qui s’oppose à la réforme des retraites.

C’est sans doute cette trahison du parti socialiste qui a surtout profité à Olivier Dussopt qui par ailleurs ne se caractérise pas par une grande compétence et un grand charisme mais plutôt par des propos assez confus et zézayants . Mais un portefeuille ministériel vaut bien une conversion politique, d’ailleurs toujours provisoire !

Le parquet national financier (PNF) a donc retenu l’infraction de «favoritisme» pour un futur procès à l’encontre d’Olivier Dussopt qui portera sur un marché public conclu à la fin des années 2000 avec un groupe de traitement de l’eau, un coup dur pour le ministre en première ligne sur la réforme des retraites.
Peu après la publication d’un article vendredi soir de Mediapart sur le sujet, le ministre du Travail a indiqué à l’AFP que le PNF avait retenu l’infraction de «favoritisme» dans une enquête qui concernait initialement deux œuvres d’art reçues en cadeau en 2017.

D’après Mediapart, la perquisition réalisée chez le ministre par les enquêteurs financiers de l’Oclciff (Office central de lutte contre les infractions financières et fiscales) a mis à jour «des échanges entre Olivier Dussopt et (la Saur) semblant laisser peu de doute sur l’existence d’un arrangement autour d’un marché public daté de 2009-2010», au moment où il était député et maire d’Annonay (Ardèche). Interrogé, le PNF s’est refusé à tout commentaire.

Le PNF avait récemment transmis des éléments de son enquête aux avocats du ministre, une phase dite de «contradictoire», pour qu’ils répondent sur les charges que le ministère public envisageait de retenir. À l’issue de cette phase, le PNF a adressé une «note de synthèse» le 23 janvier aux avocats d’Olivier Dussopt, d’après celui-ci. Il ne reste plus au PNF qu’à formaliser la tenue d’un procès avec l’envoi de citations à comparaître. Selon Mediapart, la Saur pourrait comparaître pour recel de favoritisme.

Mais il y a fort à parier que dans sa grande sagesse, la justice aura à coeur d’ enterrer ce dossier comme bien d’autres; par exemple les conditions de financement de la campagne de Macron.

ce- Crise Covid : Agnès Buzyn innocentée   par la Cour de cassation !

Justice- Crise Covid : Agnès Buzyn innocentée   par la Cour de cassation !

Comme le plus souvent, les anciens ministres impliqués dans la gestion de crises gravessont au terme d’une assez longue procédure juridique innocentés discrètement. Cette fois c’est le cas de l’ancienne ministre de la santé Agnès Buzyn qui -son successeur Véran-  avait au début géré de façon calamiteuse la pandémie. Ils avaient d’abord minimisé son impact allant même jusqu’à considérer que les masques n’étaient pas utiles, Ce qui a largement contribué à favoriser la progression des contaminations et leur degré de gravité. 

La Cour de cassation a tranché. Ce vendredi 20 janvier, la plus haute juridiction française a annulé la mise en examen de l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn , pour mise en danger de la vie d’autrui dans l’enquête sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 par le gouvernement. Poursuivie devant la Cour de justice de la République depuis le 10 septembre 2021, Agnès Buzyn a eu gain de cause auprès de la justice. Celle-ci a estimé que le délit de mise en danger de la vie d’autrui ne pouvait pas être reproché à l’ancienne ministre de la Santé.

 

« Le délit de mise en danger d’autrui ne peut être reproché à une personne que si une loi ou un règlement lui impose une obligation particulière de prudence ou de sécurité », explique  laborieusement la Cour de cassation dans un communiqué. La haute juridiction française précise que « cette obligation doit être objective, immédiatement perceptible et clairement applicable »« Or, aucun des textes auxquels s’est référé la commission d’instruction » de la Cour de justice de la République (CJR) pour mettre en examen en septembre 2021 « l’ancienne ministre de la Santé ne prévoit d’obligation particulière de prudence ou de sécurité » ! est-il ajouté.

Néanmoins, Agnès Buzyn n’est pas sortie d’affaire. D’après la loi, « l’annulation de la mise en examen a pour effet d’attribuer automatiquement à l’ancienne ministre le statut de témoin assisté », est-il souligné dans le communiqué. Donc, en l’état, l’ancienne ministre de la Santé « ne peut être renvoyée devant la Cour de Justice de la République pour y être jugée ». Mais, elle reste mise en cause, même si aucune infraction ne pèse désormais sur elle.

 

Notons que de toute façon la cour de justice de la république Qui juge les anciens ministres est surtout composé en majorité de politiques et non  de juristes ce qui explique largement sa bienveillance et la faiblesse des éventuelles sanctions prises.  

Rappelons par exemple que cette cour de justice a simplement décidé d’un rappel à l’ordre de Christine Lagarde, alors ministre des finances, qui a accordé indûment 400 millions à Tapie et tous les autres impliqués ont été innocentées !

 

« Non seulement j’avais vu, mais prévenu »

L’avocat d’Agnès Buzyn, Me Éric Dezeuze, n’a pas souhaité réagir. Ministre de la Santé entre mai 2017 et février 2020, Agnès Buzyn avait contesté sa mise en examen, ainsi que le contenu d’une expertise et la régularité de ses auditions. Sa demande ayant été rejetée par la commission d’instruction, elle avait formé un pourvoi au printemps 2022.

COVID-19: RAPPEL pour tous (97 000 nouveaux cas ce mercredi)

COVID-19: RAPPEL pour tous (97 000 nouveaux cas ce mercredi)

Les nouveaux cas ne cessant d’augmenter( 97 000 nouveaux cas ce mercredi) , le ministère de la Santé Indique que « tous les Français qui le souhaitent peuvent se faire vacciner en rappel contre le Covid », ouvrant ainsi la quatrième dose de rappel à tous ceux qui le souhaitent, sans condition.

Dans ce même document, les autorités sanitaires listent toutefois plusieurs patients pour qui cette nouvelle injection est « fortement recommandée »:

les personnes âgées de 60 ans et plus;
les résidents d’EHPAD et USLD, quel que soit leur âge;
les personnes immunodéprimées, quel que soit leur âge;
les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités, quel que soit leur âge;
les femmes enceintes dès le premier trimestre de grossesse;Forte hausse ces dernières semaines. Ainsi ce mercredi les nouveaux cas ont dépassé .
les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social;
les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec des personnes vulnérables.

« Ce rappel peut être effectué dès 6 mois après la dernière injection », précise le ministère. Pour les personnes récemment contaminées par le Covid-19, le rappel est recommandé dès 3 mois après l’infection, tout en respectant un délai minimal de 6 mois après la dernière injection.

Grève chez les pétroliers: sortir de ce bourbier grâce à la transparence

Grève chez les pétroliers: sortir de ce bourbier grâce à la transparence

Pour éviter le statu quo entre les salariés de TotalEnergies en grève et la direction, le directeur et membre associé de l’Institut de recherche et d’enseignement sur la négociation, Aurélien Colson, défend dans le Figaro la stratégie «Dracula», qui repose sur une totale transparence dans les discussions.

Il n’y a pas 1000 façons de se débarrasser d’un vampire. L’ail ne permet qu’un éloignement temporaire. Le pieu plongé dans le cœur est efficace, mais salissant. Reste l’exposition à la lumière du jour: le vampire tombe en poussière, et un coup d’aspirateur achève de régler le problème. La méthode est transposable à la négociation, comme l’ont bien compris les activistes de tous horizons. Ainsi s’exprimait en 2002, à l’occasion du Forum social mondial réuni à Porto Alegre, la directrice de l’ONG Global Trade Watch: «Notre meilleure arme est la “stratégie de Dracula”: exposer les détails d’un pacte à la lumière d’un examen public». Lori Wallach souhaitait alors décrédibiliser certaines options en cours de négociation à l’Organisation mondiale du commerce.

J’ai analysé dans plusieurs travaux de recherche la délicate articulation, en négociation, entre secret – ou discrétion, en tout cas – et transparence vis-à-vis de tiers. Pour aboutir, les négociateurs doivent identifier une zone d’accord respectant leurs lignes rouges respectives. Identifier cette zone requiert de partager de l’information, de tenter des ouvertures, de tester des concessions. Cela n’est possible que si une relative discrétion entoure les tractations, jusqu’à ce qu’un équilibre soit trouvé. Mais, en sens inverse, des négociations d’intérêt public exigent d’être mise en transparence: dans nos sociétés démocratiques, il est légitime que soient portés à la connaissance du public les tenants et aboutissants – et en particulier les résultats – d’une négociation, à partir du moment où elle est de nature politique, c’est-à-dire d’intérêt général.

TotalEnergies peut avoir choisi des chiffres qui ne reflètent pas la totalité des situations individuelles. Il n’en reste pas moins que l’empressement avec lequel la CGT est montée au créneau souligne l’efficace de la méthode de Dracula.

Dans une négociation, même modeste, la stratégie de Dracula fonctionne assez bien: elle permet de mettre en porte à faux un interlocuteur qui, dans le confort d’une discussion discrète, génère du blocage au nom d’arguments qu’il ne pourrait tenir en public, voire en se passant de tout argument. Dès qu’il est exposé à l’observation de tiers, ce même interlocuteur se trouve en demeure de devoir démontrer la légitimité de ses arguments – ou d’en trouver. C’est cette dynamique qui a été lancée par TotalEnergies face au blocage de ses raffineries. L’employeur a levé un coin de voile sur les rémunérations des salariés concernés, appliquant la «stratégie de Dracula». L’employeur affirme que la rémunération mensuelle d’un opérateur de raffinerie est de 4.300 € bruts, à quoi s’ajoutent 9.100 € d’intéressement en 2022. Soit plus de 60.000 € bruts par an ou 5.000 € brut par mois: 50 % de plus que le salaire moyen en France (3.275 €).

Les responsables syndicaux de la CGT ont rapidement avancé d’autres chiffres de rémunération, moins généreux. Certes, il est possible que l’employeur ait choisi des chiffres qui, tout en étant exacts, ne reflètent pas la totalité des situations individuelles – et comment le pourraient-ils, puisque ce sont des moyennes. Il n’en reste pas moins que l’empressement avec lequel la CGT est montée au créneau souligne l’efficace de la méthode de Dracula. D’aucuns pourraient arguer que cette mise en transparence n’a pas à s’appliquer, s’agissant d’une négociation entre employeur et salariés d’une entreprise privée. On rétorquera que les grévistes ayant jusqu’à présent volontiers pris le pays à témoin, cherchant à générer de la sympathie contre «le grand capital pétrolier», puis ayant provoqué un blocage tel qu’il entrave la liberté de circulation de tout un chacun, il n’est pas anormal que l’objet de la négociation soit éclairé en place publique.
Si l’on faisait la pleine lumière sur les rémunérations des personnels, chacun pourrait déterminer s’il s’agit d’une « grève par procuration » au bénéfice de tous, ou bien de la défense d’intérêts en faisant levier sur un service public.

On se gardera ici de préjuger de l’issue de ces négociations. On notera cependant que la «stratégie de Dracula» reste légitime chaque fois que des intérêts privés, adossés à des moyens de pression que permet une situation de quasi-monopole, profitent de l’ombre des négociations pour faire perdurer voire conforter des situations illégitimes. Par exemple, lors de la prochaine grève des aiguilleurs du ciel, il serait socialement utile que la DGAC, pour éclairer le débat public, fasse la pleine lumière sur les rémunérations des personnels concernés. Idem à la prochaine grève dans les transports publics. Chacun pourrait ainsi déterminer s’il s’agit d’une «grève par procuration» au bénéfice de tous, ou bien de la défense d’intérêts bien compris en faisant levier sur un service public au détriment de ses usagers.

« Les Républicains »: Quel avenir pour ce parti ?

« Les Républicains »: Quel avenir pour ce parti ?

C’est tout le logiciel et la marque LR que nous devons réinventer», estiment deux élus parisiens David Alphand et Jean-Pierre Lecoq.

 

Les instances de LR ont décidé à une large majorité de respecter les statuts actuels et d’organiser une nouvelle élection pour la présidence de notre mouvement en décembre prochain. Echéance normale pour un parti de gouvernement, l’est-elle pour le parti héritier des mouvements gaullistes successifs qui ont structuré la vie politique française pendant plus d’un demi-siècle, avant de sombrer progressivement au cours de la dernière décennie ?

En disant cela, nous n’incriminons personne en particulier même si chacun et chacune d’entre nous (les adhérents de LR actuels et passés) avons notre part de responsabilité. N’oublions pas nos forces, notre implantation locale et régionale qui font de notre mouvement la formation la plus puissante par le nombre de ses élus locaux, ce qui se traduit au Sénat par une forte majorité etla capacité d’influer directement sur les projets de loi présentés par le gouvernement.

Le travail fait par nos élus de territoire et par nos dirigeants – au premier rang desquels nous tenons à saluer l’action de Christian Jacob – a permis de rassembler notre famille et de relancer sa force militante au second semestre 2021. Malheureusement, la campagne « covidée » du premier tour et les erreurs commises ont produit le résultat que l’on connaît : pour la seconde fois, le mouvement gaulliste n’a pas été qualifié pour le second tour de l’élection présidentielle, ne permettant même pas à sa candidate de rembourser ses frais de campagne !

Alors que faut-il faire ? Faut-il continuer comme si rien ne s’était passé, mettre la poussière sous le tapis et remonter sur son cheval sans rien changer ? On peut le faire… jusqu’à disparaître. On peut aussi se dire que rien n’est perdu et que les Français, en élisant une Assemblée représentative de l’opinion, ont confié à LR une position stratégique au Parlement, à l’Assemblée nationale comme au Sénat. L’histoire s’est vengée et les Français par leur vote ont donné à LR les clés de cette seconde et dernière mandature d’Emmanuel Macron.

Alors que celui-ci a pillé le programme de notre candidate et largement contribué à son effacement, les députés LR occupent une position charnière à l’Assemblée, celle que voulait occuper Horizons, peuplé lui-même d’anciens LR partis « à la soupe » dans la perspective de 2027.

Si nous voulons véritablement peser dans cette perspective, c’est tout le logiciel et la marque LR que nous devons réinventer. Il nous faut retrouver le chemin de la France et des Français dans toute leur diversité, les rassembler autour d’un corpus commun, autour des valeurs essentielles que sont l’autorité, le travail, la reconnaissance et l’amour de notre patrie commune. Cela passe par un travail en profondeur, des Etats généraux de la refondation, un nouveau sigle et une équipe faite de toutes celles et tous ceux qui partagent cette vision commune.

L’élection prévue en décembre doit traduire cette volonté par un choix consensuel et la constitution d’une équipe soudée. Ce sera l’union ou la mort assurée !

David Alphand et conseiller de Paris du XVIe arrondissement, vice-président du groupe Changer Paris. Jean-Pierre Lecoq est maire du VIe arrondissement de Paris, conseiller régional d’Ile-de-France.

 

 

Poutine a bâti ce régime sur la peur (Mikhaïl Kassianov)

Poutine a bâti ce régime sur la peur (Mikhaïl Kassianov)

 

Selon Mikhaïl Kassianov,ancien premier ministre de 2000 à 2004, dans un entretien à l’AFP confirme que Poutine a bâti son régime sur la peur et l’impunité des oligarques

 

Mikhaïl Kassianov  estime la guerre pourrait durer jusqu’à deux ans, mais croit toujours que la Russie reprendra un «chemin démocratique» un jour. Âgé de 64 ans, l’ancien ministre de Vladimir Poutine, qui a œuvré au rapprochement entre Moscou et les pays occidentaux, explique qu’il ne pensait pas, comme nombre de Russes, qu’une guerre éclaterait.

Selon son ex-premier ministre, Vladimir Poutine, un ancien agent du KGB âgé de 69 ans, a bâti depuis son arrivée au pouvoir en 2000 un système basé sur l’impunité et la peur. «Ce sont les acquis d’un système qui, avec l’encouragement de Poutine comme chef d’État, a commencé à fonctionner de façon encore plus cynique et cruelle que dans les derniers stades de l’Union soviétique», juge-t-il. «Au fond, il s’agit d’un système rappelant le KGB reposant sur une impunité totale. Il est clair qu’ils ne s’attendent pas à être punis», poursuit-il.

Mikhaïl Kassianov dit avoir quitté la Russie en raison de son opposition à l’offensive russe en Ukraine mais a refusé d’indiquer à l’AFP dans quel pays il se trouvait, invoquant des raisons de sécurité. Boris Nemtsov, un critique de Vladimir Poutine dont Mikhaïl Kassianov était proche, a été tué par balle près du Kremlin en 2015. Et Alexeï Navalny, bête noire du président russe, a été emprisonné après avoir survécu à un empoisonnement en 2020.

«Si l’Ukraine tombe, alors les pays baltes seront les prochains» sur la liste, assure l’opposant. Il ajoute être en désaccord «catégorique» avec l’idée selon laquelle Vladimir Poutine ne devrait pas être humilié, et contre les appels à ce que l’Ukraine accepte des concessions territoriales en échange de la paix. «Qu’aurait fait Poutine pour mériter cela ?», dénonce-t-il: «C’est une position beaucoup trop pragmatique. Je pense que c’est une erreur et j’espère que l’Occident ne suivra pas cette voie».

Supprimer tout ce qui freine le développement des énergies renouvelables !

Supprimer tout ce qui freine le développement des énergies renouvelables !

 

 

L’éphémère ministre de l’environnement, Corinne Lepage, observe, dans une tribune au « Monde », que la filière nucléaire ne suffira pas à renforcer notre indépendance énergétique et à réduire notre empreinte carbone.

Sa position consistant à supprimer  ce qui freine le développement de tous les renouvelables paraît cependant particulièrement simpliste et même démagogique. Il faut dire que l’avocate ne s’est jamais signalée par une grande compétence en matière de politique énergétique. Ce qu’elle affirme en particulier à propos du nucléaire témoigne de l’ignorance de l’intéressée concernant cette filière en même temps que sa mauvaise foi. NDLR

 

Dans le dernier quart du XXe siècle, en seulement vingt ans, la France a été capable de construire une cinquantaine de réacteurs nucléaires. Cet exploit, nous devons le renouveler aujourd’hui. Mais attention, il ne s’agit plus seulement de construire de nouveaux réacteurs nucléaires ; il s’agit avant tout de construire des infrastructures équivalentes pour produire de l’électricité, à partir des énergies renouvelables. C’est d’ailleurs la proposition communautaire en réponse à la crise ukrainienne.

Nous pouvons très certainement le faire, à la condition de supprimer tous les freins qui existent actuellement au développement des énergies renouvelables et de l’autoconsommation collective. L’Union européenne tend également à le penser, puisqu’elle a reconnu qu’investir massivement pour doter notre pays des entreprises capables d’améliorer les procédés, de construire les infrastructures et de les entretenir était un droit.

Et nous n’avons pas d’autres choix que de le faire aujourd’hui. En effet, tous les voyants sont au rouge sur la filière nucléaire. Même si nous voulions et pouvions réaliser dans les vingt ans à venir six réacteurs EPR, cela ne résoudrait en rien nos problèmes actuels et à venir. Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire a très clairement indiqué devant la représentation nationale, le 17 mai, que la prolongation à soixante ans de la durée de vie de nos centrales était plus qu’improbable, et que même la prolongation à cinquante ans était problématique.

 

Nos réacteurs les plus jeunes, mais aussi les plus puissants, sont pour l’essentiel à l’arrêt du fait d’un phénomène de corrosion dû à des problèmes de conception. En conséquence, les scénarios RTE basés sur le maintien d’une forte puissance nucléaire jusqu’à l’arrivée des nouveaux réacteurs sont remis en cause. Quant à la réalisation des EPR, elle se heurte manifestement à des problèmes de conception en ce qui concerne les réacteurs en cours de construction dont le retard s’accumule. Cela vaut pour Flamanville comme pour Hinkley Point, ce qui rend très aléatoire le calendrier envisagé. A ceci s’ajoutent deux problèmes immédiats, à la fois pratiques et juridiques.

Le premier est celui de l’indisponibilité de la moitié du parc nucléaire. L’Autorité de sûreté nucléaire a indiqué que cette indisponibilité pouvait être amenée à croître, ce qui pose réellement des problèmes d’alimentation en électricité et entraîne la surenchère des coûts due à notre importation massive. Dès lors, seuls la sobriété et un plan massif d’énergie renouvelable peuvent être des solutions immédiates.

Energies: Ce sera nucléaire et renouvelable (Pascal Canfin )….Avec une administration en plus

Energies: Ce sera nucléaire et renouvelable (Pascal Canfin )

 

Pascal Canfin, député européen et président de la Commission environnement du Parlement, qui a refusé le poste de ministres de l’environnement Reste député européen. Dans une interview JDD il affirme que la stratégie du gouvernement en matière de politique énergétique sera le nucléaire et le renouvelable. Rien de très nouveau dans cette déclaration sinon la perspective d’une administration supplémentaire avec la création du secrétariat général à la planification écologique ! ( Par parenthèse Cela vide un peu plus le ministère de l’environnement)

 

 

Pourquoi n’avez-vous pas souhaité incarner la planification écologique au gouvernement ?
Je pense être très utile là où je suis. J’ai un poste de clé de voute du Green Deal, le pacte vert européen, lancé à pleine vitesse. On modifie plus de 50 lois européennes en même temps ce qui est inédit et c’est ma responsabilité d’aller au bout de cette mission. J’ai beaucoup échangé avec Elisabeth Borne cette semaine et on travaillera en bonne intelligence pour amplifier l’impact de notre action, qui sera très complémentaire. Elle est la bonne personne pour mener à bien cette nouveauté institutionnelle majeure, et dont on ne mesure pas encore l’impact, qui est de confier directement au Premier ministre la charge du climat. On a franchi une étape très significative avec cette décision et avec la création du Secrétariat Général à la planification écologique, nouvel organe clé à Matignon. Ça crédibilise la capacité à concrétiser l’engagement pris par le candidat Macron de doubler le rythme de réduction des émissions de CO2 en actant la transversalité de l’action écologique.

12345...11



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol