Archive pour le Tag 'Cazeneuve'

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Impossible d’interdire le retour des djihadistes français !!! (Cazeneuve)

Impossible d’interdire le retour des djihadistes français !!! (Cazeneuve)

Cazeneuve s’oppose à l’idée d’interdire e le retour des djihadistes sur le territoire, cela pour des raisons juridiques, En l’état du droit international , il a raison mais il a cependant tort car le fait précède souvent le droit qui est appelé à évoluer en permanence. En outre sur le plan matériel comment Cazeneuve compte s’y prendre pour surveiller les 1000 djihadistes actuels (en plus des djihadistes potentiels) et cela pendant des années. Majoritairement  les Français sont pour l’interdiction de ce retour et le droit doit évoluer compte tenu des nouveaux enjeux du terrorisme. Dans un courrier en réponse à la lettre que lui a adressée jeudi le président de l’UMP, Bernard Cazeneuve remercie Nicolas Sarkozy d’avoir pris part à sa consultation des ex-ministres de l’Intérieur. Le ministre explique par ailleurs pourquoi il s’oppose à la proposition phare du patron de l’UMP : l’interdiction de retour en France pour les personnes parties faire le jihad à l’étranger, y compris si elles sont Françaises ou binationales. La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme stipule que  »nul ne peut être privé du droit d’entrer sur le territoire de l’Etat dont il est le ressortissant », souligne Bernard Cazeneuve.  »Sauf à prendre le risque de se trouver sanctionné par la Cour européenne des droits de l’Homme, cet article s’oppose donc à ce que le retour en France de ressortissants français soit interdit, qu’ils aient ou non une autre nationalité », affirme-t-il. S’agissant de la déchéance de nationalité française pour les personnes condamnées pour terrorisme, Bernard Cazeneuve rappelle qu’elle est prévue par la loi et souligne avoir lui-même pris une mesure de ce type. Il affirme partager le souhait d’une coopération internationale « renforcée » en matière de renseignement, notamment avec le Maghreb et le Proche-Orient.  »Je partage votre ambition » aussi sur une réforme de l’espace Schengen, écrit par ailleurs Bernard Cazeneuve, qui ajoute avoir pris des initiatives pour renforcer les contrôles aux frontières extérieures de l’UE.   Même consensus affiché dans la lutte contre la radicalisation en prison et le trafic d’armes, ainsi que sur le renforcement de l’équipement des forces de l’ordre.  Le ministre promet également qu’une future loi sur le renseignement, dont l’élaboration est accélérée, « permettra de doter nos services de moyens nouveaux ».  »Le gouvernement a décidé (…) de recruter 500 agents supplémentaires chaque année« , a-t-il développé.

2017 : « HOLLANDE, candidat (CAZENEUVE)

2017 : «  HOLLANDE, candidat (CAZENEUVE)

 

Cette fois c’est une confirmation et pas seulement un ballon d’essai : Hollande sera candidat en 2017. Après Rebsamen, c’est Cazeneuve, le ministre de l’intérieur qui le « souhaite » ; En fait aujourd’hui personne ne donne la moindre chance à Hollande pour cette échéance mais à l’ Elysée les stratèges politiciens compte sur la justice pour couler Sarkozy avec ses nombreuses affaires, voir à cet égard la tentative de déstabilisation -a demeurant malheureuse – lancée par Jouyet. Du coup l’enjeu c’est pour Hollande de parvenir en deuxième pace derrière Marine Lepen et de la battre nettement grâce au reflexe républicain. On compte auusi sur une petite reprise économique vers 2016-2017 mais là rien n’est sûr. « Dans ma vie politique, j’ai rarement été candidat pour être battu. Si je dis qu’il (François Hollande) peut être candidat, c’est parce que je pense qu’il peut être élu », a affirmé Bernard Cazeneuve. Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, après le ministre du Travail, François Rebsamen, juge que le meilleur candidat pour l’élection présidentielle de 2017 reste François Hollande.  Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déclaré dimanche qu’il souhaitait que le président François Hollande soit candidat à un nouveau mandat présidentiel en 2017. « Je souhaite que le président de la République soit candidat à l’élection présidentielle. C’est une décision qui lui appartient et je pense que ce que nous devons faire, c’est l’aider dans nos responsabilités respectives à réussir ce quinquennat. Ça s’appelle la loyauté, ça s’appelle la persévérance », a dit M. Cazeneuve, invité du « Grand Rendez-vous » Europe 1/Le Monde/iTélé. »Il y a bien entendu du chemin puisqu’il nous reste deux ans et demi, il y a donc du temps pour faire des choses, avoir des résultats, rassembler les Français et faire en sorte que, dans le tohu-bohu, le vacarme, une persévérance, une opiniâtreté finissent par donner des résultats », a insisté celui qui a succédé à Manuel Valls au ministère de l’Intérieur.« Dans ma vie politique, j’ai rarement été candidat pour être battu. Si je dis qu’il peut être candidat, c’est parce que je pense qu’il peut être élu », a ajouté M. Cazeneuve qui, interrogé sur l’opportunité d’une candidature unique avec les écologistes à la présidentielle, a souligné que « tout ce qui va dans le sens du rassemblement de la gauche est souhaitable ». Samedi, un autre ministre hollandais, François Rebsamen (Travail), avait déjà lancé sur LCP: « je pense que (François Hollande) est notre meilleur candidat » pour 2017. Le 4 novembre, il avait dit que le chef de l’État était le « seul » homme de la situation, ajoutant: « les autres ne sont pas mieux placés ».

 

Sarcelles : « violences intolérables » (Cazeneuve)

Sarcelles : « violences intolérables » (Cazeneuve)

 

Il a raison le ministre le l’intérieur,  ces violences et cet antisémitisme sont intolérables ; D’une certaine manière c’est l’importation en France de violence étrangère., de l’intolérance et de la barbarie Il ne s’agit pas seulement du droit de manifester ou non mais du respecte des règles républicaines. Or ce sont ces règles qui sont mises en questions par ces intégristes qui profitent du conflit de Gaz pour semer désordre et panique en France. »Quand on s’approche d’une synagogue, qu’on brûle une épicerie parce qu’elle est tenue par un juif, on commet un acte antisémite » a déclaré ce lundi matin Bernard Cazeneuve.   »  Les organisateurs avaient décidé de passer à 20 mètres de la synagogue. Et lorsqu’ils n’ont pas pu accéder à la synagogue, ils se sont dirigés vers des commerces appartenant à la communauté juive. C’est l’expression d’antisémitisme primaire » a estimé sur France Info François Pupponi, le maire socialiste de Sarcelles. Et lui est favorable à l’interdiction des manifestations, « lorsqu’il y a risque grave de troubles de l’ordre public. Le préfet a eu raison de le faire ».  Car le débat porte toujours sur la position du gouvernement vis à vis de ces manifestations pro-palestiniennes. Chacun le dit avec ses mots, mais le message est identique. Pour François Hollande, il ne faut « pas se laisser entraîner par des querelles qui sont trop loin d’ici pour être importées« . Pour Manuel Valls, « la France ne laissera pas les esprits provocateurs alimenter je ne sais quel conflit entre les communautés », « ce qui s’est passé à Paris justifie d’autant plus le choix d’interdire ces manifestations ». Mais pour le député UDI Yves Jégo, il s’agit là d’une fermeté de façade : « Le gouvernement a tout faux. Il aurait dû anticiper. Il a fait exactement le contraire de ce qu’il fallait » De son côté, le Parti de gauche dénonce une « manipulation« , et fustige un gouvernement « aligné » sur Israël. Pour sa co-présidente Martine Billard, « on a cette situation invraisemblable d’un gouvernement français complètement aligné sur le gouvernement israélien ce qui est une rupture ». Une « rupture » déjà dénoncée il y a 10 jours, suite à un communiqué de l’Elysée jugé trop favorable à l’Etat hébreu. Enfin, Roger Cukierman, le président du CRIF, tire une fois de plus la sonnette d’alarme : « On est en train d’importer le djihad contre les juifs de France. C’est la république qui est visée. On importe la guerre de Gaza en France. Ces centaines de jeunes doivent être mis hors d’état de nuire ».

 

Prélèvement à la source est « une piste sérieuse », (Cazeneuve)…..pour rendre indolore les augmentations d’impôts

Prélèvement à la source est « une piste sérieuse », (Cazeneuve)…..pour rendre indolore les augmentations d’impôts

 

 

Ayrault mais aussi Cazeneuve sont très favorables à un prélèvement à la source de l’impôt ;  pas étonnant c’est la meilleur manière de rendre presque indolore l’augmentation de la fiscalité. une gosse ficelle qui peut certes faciliter la gestion de la trésorerie notamment des particuliers mais qui comporte d’énormes dangers. Exemple combien savent ce qu’ils payent exactement pour la CSG ? .réponse :  à peu prés personne !   »C’est une piste sérieuse qui sera soumise au débat », a déclaré ce vendredi 31 janvier Bernard Cazeneuve sur l’antenne de Radio Classique, en rappelant que la simplification des modalités de paiement, une plus grande justice fiscale et la lisibilité de l’impôt constituaient les trois objectifs du gouvernement. Le RSA activité (un complément aux petits salaires) et la prime pour l’emploi (un crédit d’impôt pour les foyers actifs dont les revenus d’activité sont faibles) représentent un autre volet prioritaire de réflexion dans le cadre de la remise à plat fiscale engagée par le gouvernement. Matignon doit mettre en place dans la matinée le groupe de travail chargé de se pencher sur cette réforme de la fiscalité des ménages. La veille, le gouvernement avait ouvert les assises de la fiscalité des entreprises, qui réunissent patronat, syndicats, représentants du gouvernement, parlementaires et experts dans le but affiché de parvenir pour le budget 2015 à des simplifications et allègements.

 

Cazeneuve : des économies sur les retraites, les maladies et la famille

Cazeneuve :  des économies sur les retraites, les maladies et la famille

Faute de vouloir tailler dans les effectifs de fonctionnaires, le gouvernement devrait réduire des dépenses de retraites, de maladies et de prestations sociales. Alors que la première réunion du Conseil stratégique de la dépense publique a eu lieu ce jeudi 23 janvier, Bernard Cazeneuve livre les premiers indices sur les 50 milliards d’euros d’économies que l’exécutif devra mettre en œuvre sur la période 2015-2017. S’exprimant devant les sénateurs, il affirmé que la moitié se fera par des réformes structurelles et l’autre moitié sera trouvée pour 20 milliards sur l’Etat et la branche maladie de la Sécurité sociale, et 4 milliards sur les retraites et la branche famille.  Plus précisément, il a indiqué que « les économies faites sur la branche retraite et sur la branche famille vont monter en puissance à hauteur de 4 milliards d’euros sur la période qui s’ouvre devant nous ». « Deuxièmement, l’effort que nous faisons de maîtrise des dépenses de l’Etat et de l’assurance maladie par les normes, et notamment la norme ‘zéro valeur’, devrait permettre de dégager 20 milliards », a-t-il ajouté. « Nous allons faire le solde par des réformes structurelles qui sont destinées, par un travail sur les organisations, par des véritables réformes de structures à faire en sorte que nos services publics dégagent des économies, montent en gamme, sans que ni les services publics ni notre système de protection sociale soient remis en cause », a-t-il poursuivi. Le gouvernement prévoit de ramener le déficit public de 4,1% du PIB fin 2013 à 3,6% en 2014 et 2,8% en 2015 et d’atteindre l’équilibre structurel des comptes, une notion qui efface l’impact de la conjoncture, fin 2017.

 

Baisse impôts ménages en 2015 « si nous pouvons » ! (Cazeneuve)

Baisse impôts ménages en 2015  «  si nous pouvons » !  (Cazeneuve)

 

A peine annoncée hier par l’Elysée, la réduction des impôts des ménages en 2015 est mise en question par le ministre du budget, Cazeneuve. Ce sera donc en fonction des possibilités et des économies qui seront faites en 2014. Autant dire que comme ces économies sont encore très virtuelles, il  ne faut pas s’attendre à un allégement ou alors de manière très  floue et symbolique Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve était en effet ce mercredi matin l’invité de France Info. Il a réagi avec prudence aux informations en provenance de l’Elysée sur une baisse des impôts des ménages dès l’année prochaine.  « Nous sommes dans une stratégie de finances publiques qui nous engage devant l’Union européenne. Mon objectif c’est de faire plus vite des économies pour baisser plus vite les impôts. La formule c’est plus d’économies plus vite, c’est moins d’impôts plus vite ».  Et donc en ce qui concerne la baisse des impôts des ménages dès 2015 évoquée à l’Elysée ce mardi, Bernard Cazeneuve a donc été prudent :  »Si nous pouvons le faire nous le ferons ». 

Cazeneuve : 150 taxes à simplifier pour les entreprises

Cazeneuve : 150 taxes à simplifier pour les entreprises

Bernard Cazeneuve veut simplifier (pas forcément supprimer, nuance !)  150 petites taxes qui touchent les entreprises. Notons que  les prélèvements obligatoires sur les entreprises s’élèvent à près de 370 milliards par an et se décomposent ainsi : 214 milliards de cotisations patronale,  63 milliards de taxes et redevances, 49 milliards d’IS et autres impôts sur les bénéfices, 43 milliards de TVA non déductible et autres prélèvements (apprentissage, formation, fiscalité environnementale…). « Ces impôts représentent 39% des prélèvements obligatoires du pays : 10 points de plus que dans la moyenne de l’Union européenne (UE) et  17,2% du PIB : 5,7 points de plus que dans la moyenne de l’UE »,     »Il y a à peu près 150 petites taxes dont les entreprises sont redevables qui représentent des montants en termes de recettes très faibles a-t-il dit lors du grand jury RTL-Le Figaro-LCI.  « J’ai demandé à ce qu’on fasse l’inventaire de ces petites taxes et qu’on regarde si l’on peut simplifier », a-t-il ajouté. Selon lui, « ça ne sera pas pour les finances publiques une difficulté considérable. Et en même temps pour les entreprises, ça peut être un élément extraordinaire de simplification ». « Je vais faire des propositions concrètes au Premier ministre et au président de la République », a-t-il conclu, sans vouloir donner d’exemples des taxes potentiellement concernées.  Par ailleurs, concernant la hausse de la TVA instaurée le 1er janvier, « je ne pense pas qu’il y aura un impact sur la consommation, un impact sur les prix. Je ne crois pas qu’il y ait un risque aujourd’hui d’une augmentation significative de l’inflation résultant de l’augmentation de la TVA de nature à casser la dynamique de la demande », a-t-il ajouté.  Selon lui, cela tient « au fait qu’une grande partie des produits de première nécessité qui correspondent à ceux dont les Français ont le plus besoin ont été maintenus au taux de TVA réduit ». « La deuxième raison c’est que nous augmentons cette taxe dans un contexte où le CICE [crédit impôt-compétitivité emploi] vient diminuer massivement les charges des entreprises, et dans un contexte où l’inflation est basse et la demande encore faible. Les entreprises n’ont pas intérêt à augmenter les prix, ni les grandes surfaces, parce que ça obérera la demande », a-t-il expliqué.

 

Cazeneuve : des vœux pieux pour les dépenses

Cazeneuve : des vœux pieux pour les dépenses

 

Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve veut rassurer Bruxelles qui doute des objectifs de réduction de déficit. Il hausse le ton mais la musique est la même « on fera a des économies mais on ne sait pas où ». « Nous avons déjà décidé de 15 milliards d’économies pour 2014, ce qui est sans précédent (…) En 2015, il faudra porter notre ambition encore plus loin, et continuer en 2016 et en 2017. Il y a là un chemin exigeant, mais c’est celui qui nous sortira de la crise », ajoute-t-il. A la question de savoir comment il compte convaincre du bien fondé de cette politique, il répond: « En expliquant que l’objectif est avant tout de conforter notre modèle social et nos services publics. » « Si la mauvaise dépense publique continue de chasser la bonne, nous ne parviendrons pas à atteindre le but », dit encore le ministre, pour qui « augmenter les prélèvements n’est ni souhaitable ni soutenable pour l’économie ». S’agissant de l’exécution du budget 2013, Bernard Cazeneuve déclare qu’il sera « intraitable » sur les dépenses et que l’objectif d’un déficit public à 4,1% du produit intérieur brut sera tenu. Ainsi, des nouveaux crédits de trois milliards d’euros ouverts dans le projet de loi de finance rectificative présenté le 13 novembre, notamment pour l’emploi (plusieurs centaines de millions d’euros), le budget européen (1,1 milliard) et les opérations extérieures de défense (600 millions) « seront tous compensés à l’euro près ». Cette compensation se fera « par autant d’annulations réparties sur l’ensemble des ministères, y compris d’ailleurs ceux qui bénéficient des ouvertures, grâce au gel de crédits de début d’année et à la réserve complémentaire que nous avions mise en place ». Pour le projet de budget 2014, le ministre confirme que le manque à gagner de 200 millions d’euros occasionné par le recul du gouvernement sur la fiscalité de l’épargne sera financé par de nouvelles économies.  

 

Impôts sociétés : « absurde » (Cazeneuve ) et pourtant !

Impôts société : « absurde »  (Cazeneuve ) et pourtant !

 

Le système est absurde dit Cazeneuve le ministre du budget, on va réformer, c’est sûr, mais plus tard ! « Le patronat souhaitait que nous supprimions les impôts sur la production, pour pouvoir créer les conditions d’un impôt sur le résultat », a-t-il affirmé. « Nous avons fait des propositions, jugées intéressantes par le patronat, mais pouvant susciter des effets de transfert. Par conséquent, comme les ‘assises de la fiscalité’ se profilent, et que notre volonté est d’avoir de bon compromis plutôt que de mauvais conflits, nous prenons le temps de réussir la réforme de la fiscalité des entreprises. »  Bernard Cazeneuve a ensuite dressé un bilan peu élogieux du système d’imposition actuel: « il y a deux impôts, qui permettent de dégager un rendement de 7 milliards d’euros: l’impôt forfaitaire annuel et la C3S. Ces deux impôts sont assis sur les moyens de production ou le chiffre d’affaires. C’est-à-dire que l’on taxe les entreprises qui ont un chiffre d’affaires important, sans pour autant que celles-ci dégagent du résultat. C’est économiquement absurde », a-t-il lancé. Selon lui, « il vaut mieux attendre dans la confiance, pour faire une bonne réforme, plutôt que de la faire trop vite dans l’incompréhension ». Il a rappelé que « nous avons un déficit de compétitivité, et un décrochage des entreprises depuis trop longtemps ». Alors que le patronat met la pression, invoquant le « ras-le-bol fiscal », le ministre du Budget a voulu tordre le cou à certains clichés. Selon lui, « le crédit d’impôt compétitivité (CICE), plus la baisse des prélèvements sur les entreprises,  c’est 11 milliards de baisse des charges nettes et de la pression fiscale en 2014. Quel est le gouvernement qui a fait cet effort de restauration de la compétitivité? »Revenant sur la surtaxe temporaire de l’impôt sur les sociétés, qui remplacera finalement la taxe sur l’EBE, Bernard Cazeneuve a réfuté le chiffre de 2,5 milliards d’euros d’impôts supplémentaires. « On ne fait pas 2,5 milliards d’euros de plus, on fait un milliard de moins », a-t-il assuré. « Ce qui a été prélevé sur les entreprises l’an dernier, c’est 4,5 milliards. Et cette année, 3,5 milliards. Nous baissons la pression fiscale sur les entreprises. »

Cazeneuve:  » pas besoin de multiplier les taxes  » ! C’est déjà fait !

Cazeneuve:  » pas besoin de multiplier les taxes «  ! C’est déjà fait !

Le projet de loi de finances pour 2014 sera examiné à partir du 15 octobre prochain à l’Assemblée nationale. Ce mardi 1er octobre, le ministre du Budget Bernard Cazeneuve était l’invité de BFMTV-RMC. L’occasion pour lui de revenir sur plusieurs points en discussion du Budget 2014.  Interrogé sur le pouvoir d’achat Bernard Cazeneuve a rappelé que le gouvernement a déjà pris des mesures. « Tout ce qui permet aux Français modestes de ne pas rentrer dans l’impôt doit être fait », a-t-il estimé, rappelant la nouvelle décote mise en place par le gouvernement pour éviter aux ménages modestes de payer l’impôt sur le revenu. Interrogé sur la TVA sur les transports communs, il a déclaré que « nous ne pouvons baisser tous les taux de TVA d’un coup », a-t-il déclaré. « Sur le transport je rappelle que le CICE (Crédit d’impôt compétitivité pour l’emploi, ndlr) a diminué le coût pour le secteur des transports », a-t-il fait valoir. Il a estimé que cet avantage doit se répercuter dans le prix du billet du transport.  Bernard Cazeneuve a affirmé ne pas être favorables à une telle taxe, qui pourrait être mis en place lors de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale. « Nous n’avons pas besoin de multiplier les taxes ».

 

Travail le dimanche : « la loi est mauvaise » (Cazeneuve)

Travail le dimanche : « la loi est mauvaise » (Cazeneuve)

 

 Invité d’Europe 1, Bernard Cazeneuve a d’abord réagi à la question du travail dominical. « La France peut-elle se payer le luxe de voir certains acteurs ne pas respecter la loi? », a lancé cet ancien avocat. Ajoutant : « la loi actuelle est une machine à créer des contentieux et des antagonismes ».  Bernard Cazeneuve, qui n’est pas favorable à la généralisation du travail le dimanche, a rappelé judicieusement que cette loi « mal faite que nous n’avons pas votée était l’œuvre de la majorité précédente ». Il n’a pas exclu une modification de la loi mais seulement si un concensus, un compromis, sur le sujet se dessinaient.  Concenant les hausses d’impôts supportées actuellement par les contribuables, Bernard Cazeneuve a reconnu des augmentations liées aux mesures prises en 2013 mais il a rappelé la pause fiscale jusqu’en 2017.  Il a précisé qu’après 15 milliards d’économies budgétaires l’an prochain, le gouvernement maintiendra ce niveau d’économies annuelles jusqu’en 2017, ce qui représentera environ 50 milliards au total. Bernard Cazeneuve a aussi voulu préciser les efforts du gouvernement à l’égard des entreprises. « Au total, nous prélèveront un milliard de moins sur les entreprises en 2014″. Avec le CICE, ce sont 11 milliards d’euros d’allégement qui seront donc accordés à celles-ci l’an prochain, a-t-il estimé.   Il n’a pas exclu que le nouvel impôt touchant les sociétés, l’EBE, contesté par les grandes entreprises, puisse être revu durant la discussion budgétaire. Le ministre du Budget a précisé par ailleurs que 2.000 gros contribuables ont transmis en trois mois au fisc un dossier afin de régulariser leur situation pour leurs avoirs à l’étranger. Il a rappelé que le gouvernement visait 2 milliards d’euros supplémentaires récupérés au titre de la lutte contre la fraude fiscale en 2014.

Cazeneuve: « pause fiscale poursuivie » …. Elle n’a pas commencé !

Cazeneuve: «  pause fiscale  poursuivie » …. Elle n’a pas commencé !

 

Le gouvernement a visiblement des problèmes avec la sémantique fiscal : pause, poursuit, hausse. La pause fiscale sera poursuivie jusqu’à la fin du quinquennat, en 2017, assure le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, dans le Parisien/Aujourd’hui en France jeudi. Un détail cependant elle n’a pas commencé, c’est l’inverse. Quant à 2015 tout dépendra des taux d’intérêt et de la charge de la dette ( et de la croissance).   »Le précédent gouvernement a fait en 2011 et 2012 un peu plus de 30 milliards d’euros d’impôts supplémentaires. Nous aussi nous en avons fait et nous l’assumons », déclare le ministre lors d’une rencontre avec des lecteurs du quotidien.   »En 2014, la hausse est limitée à un milliard. C’est cela la pause fiscale. En 2015, ce sera zéro. Ce sera la suite de la pause fiscale. Nous poursuivrons la pause fiscale jusqu’à la fin du quinquennat, en 2017″, affirme M. Cazeneuve. Le ministre assure qu’ »il n’y aura pas d’augmentation de la pression fiscale. » « D’ici la fin du quinquennat, l’équilibre du budget se fera pas des économies en dépenses sans augmentation des prélèvements obligatoires. Des impôts augmenteront, d’autres baisserons », détaille-t-il.   »Mais le solde sera stable », conclut Bernard Cazeneuve.

 

Taxe diesel – Cazeneuve : pas d’actualité mais programmée !

Taxe diesel – Cazeneuve : pas d’actualité mais programmée !

Cazeneuve sait où il va ; d’abord une augmentation générale de tous les carburants puis celle du diesel ; Mais  il  faut marcher sur des œufs car le diesel (qui pollue effectivement plus que l’essence et bien davanatge que ne l’indiquent les constructeurs) représente 80% des déplacements. (Une originalité environnementale en Europe et une erreur industrielle). « Le sujet n’est pas d’actualité », se borne à répondre Bernard Cazeneuve. Invité de RTL ce jeudi matin, au lendemain de la présentation du projet de loi de finances pour 2014, le ministre du Budget a refusé de confirmer ou d’infirmer l’instauration d’une éventuelle « taxe diesel » en 2015. « Nous venons de mettre dans le budget 2014 une contribution climat énergie, elle consiste à taxer de façon d’autant plus significative les modes d’énergie et de carburants les plus carbonés », explique Bernard Cazeneuve. Résultat : « Nous allons taxer avec la contribution climat énergie davantage le diesel que l’essence. » Pour le ministre, cette contribution permet donc « déjà d’assurer la convergence entre l’essence et le diesel ».  Invité de Jean-Michel Aphatie mercredi, Nicolas Hulot avait assuré que le socialiste lui avait confirmé le rapprochement des prix du diesel et de l’essence. « Je ne vais pas trahir un secret, pour avoir déjeuné avec Monsieur Cazeneuve (ministre du Budget, ndlr) la semaine dernière, il m’a dit que ce rattrapage serait programmé, mais pas en 2014. » Le diesel coûtera-t-il donc autant que l’essence en 2015 ? « La question est simple, le problème est compliqué », réplique Bernard Cazeneuve. Relancé, le socialiste refuse à nouveau de répondre : « Cette question ne peut pas se traiter de cette manière-là. » « Si vous voulez répondre à cette question sans faire de dégât, vous êtes obligé de mettre en place des mesures d’accompagnement des ménages, des mesures d’accompagnement de l’industrie automobile », affirme-t-il. « Tout ça se fait de façon sérieuse, ça ne se fait pas à la volée à l’occasion d’une matinale. »

 

Déficit- Cazeneuve « 3% » du PIB » en 2014 ou 2024 ?

Déficit- Cazeneuve « 3% » du PIB » en 2014 ou 2024 ?

C’était sûr le déficit devait être ramené à 3% en 2013, pas de chance on a plongé à 4.8% en 2012 ; alors on repousse en 2014 sans aucune garantie car il faudrait à la fois cumuler de fortes économies et des recettes d’une croissance improbable. Au moins ça ne mange pas de pain et ça rassure la commission européenne qui n’en connaît pas davantage sur le sujet que notre ministre. Le ministre du Budget Bernard Cazeneuve a estimé samedi que la France devait « se conformer » à une réduction de son déficit public à 3% du produit intérieur brut fin 2014, dans un entretien accordé au Monde, alors que Bruxelles réclame qu’il s’établisse « nettement en dessous ».   »L’objectif est de se conformer aux 3% », a répondu M. Cazeneuve à la question: « Faudra-t-il faire 3% de déficit en 2014 ou, comme l’a demandé (le commissaire européen aux Affaires économiques) Olli Rehn, +nettement+ moins ? ».   »Il faudra pour cela la plus grande rigueur », a ajouté le nouveau ministre délégué chargé du Budget.  Le gouvernement a déjà abandonné il y a un mois l’espoir de réduire les déficits de l’Etat, de la Sécurité sociale et des collectivités territoriales à 3% du PIB dès cette année comme il s’y était engagé vis-à-vis de ses partenaires européens.  Il négocie actuellement un délai avec la Commission européenne. Bruxelles réclame en échange que le déficit public s’établisse « nettement en dessous de 3% » en 2014.   »Les discussions se passent bien », a affirmé le ministre. « Il y a un climat de confiance qui doit être entretenu. C’est pour cela que la France ne saurait déroger à ses objectifs de réduction des déficits », a-t-il ajouté.  Il a par ailleurs réaffirmé que la réduction des dépenses publiques représenterait « l’essentiel de l’effort en 2014″.  Les services publics « risquent d’être mis en cause si nous laissons filer dettes et déficits », a-t-il ajouté. Il a dit souhaiter « que l’ensemble des opérateurs de l’Etat et autres délégations interministérielles voient leur action précisément évaluée pour éviter doublons, frais de structures et dépenses inutiles ».  Interrogé sur l’annonce faite jeudi par le président François Hollande selon laquelle la taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d’euros serait finalement payée par les entreprises, M. Cazeneuve a rejeté l’idée que cela puisse compromettre les relations avec les entrepreneurs.   »Cette décision ne concernera que les entreprises qui choisissent de distribuer des rémunérations très élevées, je dirais même indécentes, alors que l’ensemble des salariés font des sacrifices », a-t-il argué. « Le gouvernement doit réconcilier les Français avec les entreprises », a-t-il ajouté.

 

 

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